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1789 = Ego en excès et dépendance Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 17-12-2017 20:57

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Appareil, Banques, Brighton, Capitalisme, Champignon, Chimère, Chrétien, Christ, Civilisation, Diable, Dragon, Dualité, Eau, Égalité, Ego, Empire, Épine, Estragon, Évolution, Fractale, Gentil, Goulag, Gratuit, Guerres, Histoire, Huile, Instant, Japon, Juif, Laïcité, Langage, Liberté, Loi, Loser, Lucifer, Lumières, Maçon, Mahométan, Médecine, Mental, Microbes, Multiculturalisme, Musiques, Opinion, Orgie, Ouvrier, Païens, Paix, Pierre, Peste, Porc, Porte, Radicalisme, Raison, Réalité, Religions, République, Réseaux, Sacrifice, Satan, Seuil, Simple, Socialisme, Société, Sommeil, Spiritualité, TAO, Technique, Templiers, Terrorisme, Train, Transhumanisme, Universel, Valeur, Vaisseau, Vérité, Vin, Winner

 
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1789 = Ego en excès et dépendance
soit : le peuple roi
soit : la culture du narcissisme
soit le renforcement du temps appelé « temps libre »
afin de consommer et rentabiliser…

Même ego en excès dans l’après 1945 !
Suffit de voir après 1968 la disparition
progressive en France du Paris-Village pour
faire place à un Paris-Bobos (gens « aisés ») !
 
 
La démocratie ou la dépendance à l’autonomie (l’ego).
 
La soi disant « liberté » vendu par le régime républicain n’a fait qu’engendrer une grossissement de l’ego : un excès d’intérêt pour soi-même consistant à nous comporter comme si notre activité mentale (la fameuse « raison » du « siècle des lumières ») était l’origine de notre perception de l’Univers, somme si nous étions À L’EXTÉRIEUR de cet Univers ; et surtout à nous comporter uniquement comme des consommateurs, des « brûleurs » ou consumateurs propre à cette thermodynamique et à ses dates de péremption bien dans le principe de l’évolutionnisme et du productivisme marchand !
 
PÉREMPTION : étymologie de rançon. Effectivement, avec le City de Londres « Le temps c’est de l’argent » : succession ou conscience qu’un état donné d’une chose a été remplacé par un autre état ; comme 1789 remplaçant la royauté de Clovis. Temps = invention par le mental qui détecte un changement : l’ombre de l’indexe sur le cadran solaire n’est plus à la même placer ; mon humeur est différente de celle d'hier, etc. C’est le quantitatif… le monde des accidents (1) uniquement perceptible à travers ses perpétuels changement (pas de « fin des temps »). Se délivrer du monde des accidents est vivre l’éternel ici et maintenant.
Alors une nouvelle fois : SI TOUT LE MONDE VIVAIT LE ICI ET MAINTENANT, il n’existerait plus l’entretien 264 de Ramana Maharshi : « Dieu créa l’homme ; et l’homme crée Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ». Pour le mot « Dieu », voir encore la note 1.

Rien n’est perçu sans quelqu’un pour percevoir et personne ne peut percevoir sans qu’une chose soit perçue.
C’est la BALANCE et son FLÉAU lequel porte bien son nom si on ne voit qu’un seul côté…

Donc l’Univers a pour principe d’être un « objet » en face d’un « sujet » connaissant ; mais ce connaissant ou Sujet est intégré DANS l’Univers, et depuis la Renaissance en passant par le siècle des perruques poudrées et de leur raison, nombre d’êtres humains cherchent à connaître cet Univers comme s’il leur était étranger !
Alors, se trouve-t-il un « Phare », une « Tour » à partir de laquelle l’humain aurait une vision globale, bien-sûr y compris de lui-même ? C’est-à-dire en fait un lieu de perception vitale et vécue à partir duquel disparaîtrait l’opposition de la dualité entre sujet et objet, ou connaissant et connu ; où cette opposition perdrait tout son pouvoir logique en n’étant plus nécessaire, comme loi de cause-effet ?

Les « savants » en ingénierie sociale actuelle voient l’Univers à l’extérieur, comme le font les béhavioristes. Tous ces gens sont comme les visiteurs d’un zoo examinant pour leur ego des animaux en cages.
Ces gens nourrissent leur ego au nom de ce qu’ils appellent « science », ils sont des bouffeurs d’objets dans la logique de cette société de consommation de l’après 1789. Ils sont des êtres humains qui veulent manipuler d’autres êtres humains, les formater selon leur science-opinion qui n’est que fantaisie du mental et de jeu verbal qui se prétendra « logique ». Attitude ou géométrie du mental conforme à la chefferie anglo-américaine et de son capitalo-socialisme des « lumières ».

Le béhaviorisme, et le freudisme sont une géométrie du marxisme qui a pour principe que « la structure intellectuelle de l’individu est le produit de son milieu ».
Ainsi fabriqué par les seules contingences sociales et éducatives, et dans l’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule) dont il n’a pas à discuter ni à décider, l’individu de l’après 1789 ne doit vivre que dans le temps de la géométrie de la ligne droite, l’évolutionnisme, entre un passé et un futur. Le souvenir lui est interdit, j’en veux pour preuve la machinerie du « devoir de mémoire » qui ressort régulièrement depuis la guerre de 1914-1918 et à son maximum en 1939-1945 !
Pire : il existe même une « archéologie interdite » : tous ceux qui s’aventurent à sortir du système officiel ou des routes bétonnées seront traité de « charlatans » ou de « théorie du complot ». Seule la chefferie a droit au ‘Je’.

Ce n’est pas nouveau et passe par « l’éducation nationale » ou « école de la république », soit : le dressage, la fabrication, le coulage dans le moule républicain des droits de l’hommistes et de leur juiverie talmudique de la City de Londres. Oh que non ! Surtout ne pas laisser les enfants à ne RIEN faire, ce qui les dispensera de se trouver eux-mêmes, de s’approcher de la Réalisation de leur Soi (pas de leur ego…). Alors on bourre les enfants et adultes de « culture » (de masse) style Monsanto et d’entertainment en tous genres, et de propagande à la mode politique si en place après 1945 en passant par 1968.
Depuis 1789 on a donc un nette séparation entre les fabricants et les fabriqués, bien plus que les fabricants de l’Église de Rome et les peuples et leur roi. C’est un signe qui ne trompe pas et montre que s’il y avait une forme de manque de « liberté » pour les peuples sous le régime monarchique, ce sera de pire en pire sous le régime républicain.

Quand il y a abolition du sujet et de l’objet, c’est la révélation du seul INSTANT, le Centrum Centri de toutes choses existantes sans lequel rien ne serait, comme la circonférence ne serait pas sans son centre. Les Chrétiens appellent ce Centrum Centri Union mystique, les Hindous le Nirvana ou Réalisation du Soi.
Quand le Soi est réalisé on ne peut plus parler de « Foi » au sens de croyance, mais de Connaissance, de Vraie Création par co-naturalité par le mariage du Tout, PAN, par le fait de la fusion du ‘je’ avec le Centrum Centri, comme le Centre est générateur de la circonférence bien que n’étant ni volume ni surface. Sans le centre qui n’est Rien, il n’y aurait rien ! Ainsi en est-il du Soi.
VRAIE CRÉATION : pas de différenciation, TOUT DEVIENT POSSIBLE, même de distinguer une différence extraordinairement subtile. Toute répétition, tout cliché et habitude et confort (système, automatisme) disparaissent ; cela donne PAN et PANique (voir Les Montagnes Hallucinés (1) de H.P. Lovecraft en 1932) ; ce qui sera perçu et dit sera vraiment NOUVEAU, FLÉAU, puisque adapté à l’INSTANT.

Le Soi ou Super Tautologie : « Je suis ce JE SUIS ».
La Réalisation du Soi n’a rien a voir avec des choses de romanciers, ou de psychiatres ou de psychologues. Le Centrum Centri, le Nirvana, n’est pas un état de « néant », bien au contraire. Il y a perception dans Maât, dans l’Instant, de la Seule Réalité, de l’essence de toutes choses. Dans la succession d’états d’union avec la chose, icelle ne change pas. C’est le mental du sujet qui progressivement devient TRANSPARENT comme reflétant la pureté ou origine de la chose. De là est la conscience d’exister pleinement. Le Soi ne doit pas être confondu avec ce culte du narcissisme et de l’individualisme du « enrichissez-vous » ou « exploitez-vous les uns les autres », mais c’est la Conscience d’un état qui transcende l’individualité de l’après 1789.

Depuis 1789 et sa tyrannie de l’opinion, chacun prétend posséder la clé de l’universalité, qui évidemment, naturellement, est en tout être humain. Toutes les idéologies ou opinions politiques, si exacerbées depuis une dizaine d’années, et parfaits symptômes en forme de masques demandant un besoin d’absolu, de religion (sens de relier les humains). Le problème, il ne peut pas y avoir plusieurs universalités (le correcteur automatique me signal que ce mot ne comporte pas de ’s’), et que la lutte entre les antiques et modernes pseudo-universalités est cruelle, impitoyable, meurtrière et sanglante. Les ismes ou système s’emparent des masses, sont des folies collectives, comme le catholic”cisme” en son temps, le mahomét”isme” maintenant.
Une chefferie de régime républicain, un « scientifique », qui reconnaît la possibilité, au virtuelle, pour tout être humain, d’établir le contact avec le Centrum Centri, ce dont aucun individu ne dispose par son ego, ne sera pas tenté de posséder et de disposer à son gré du mental des humains. À moins qu’il soit de la City de Londres et de la juiverie financière internationale !



J’ai écris par ailleurs que la recherche de sa « véritable » identité était chose vaine puisque il faut passer par le dualité sujet-objet pour se connaître et qu’en même temps il faut la supprimer ! On ne peut pas identifier l’Univers, le Réel, qui est précisément ce qui n’a pas de double, de copie, et demeure réfractaire à toute identification : « Le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu ».
Alors se pose la question des mots/maux ! On peut distinguer le ‘je’ et le ‘Je’. Seul un Total peut connaître un Total ! Or le 'moi' ou ‘je’ avec le ‘j’ minuscule ne peut pas être un total, un infini, puisqu’il se définit par rapport à un ‘toi’, qu’il est donc limité par ce qui le différencie de ce ‘toi’. Les Chrétiens disent qu’il ne peut y avoir qu’un seul Dieu car, s’il y en avait deux, chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre et ne serait pas infini.
Il en est ainsi du ‘je’, du ‘moi’ ou ego de chaque individu qui ne peut pas être un Tout, PAN.
Le ‘Je’ ou Soi n’est pas de ce culte actuel du narcissisme car Il n’est pas vécu comme une individualité à côté d’autres individualités. Il n’est pas non plus perception d’une collectivité, d’une multitude façon mondialisation en forme de Nouvel Ordre Mondial. Le ‘Je’ n’est plus dans ce monde des accidents et du quantitatif cosmique illusoire (1). Il est Essence pure.

Ce ‘Je’ ou annulation de la dualité sujet-objet annule aussi l’opposition entre l’individuel et le collectif, qui est la toile de fond de tous les conflits politiques depuis l’étatisme commencé il y a plus de 10.000 ans dans la voie de l’Agriculture.
Le ‘toi’ et le ‘moi’ sont transcendés dans le ‘Je’ qui les unifie par triangulation.

      ‘Je’
‘Moi’   ’Toi’

Les Hindous appellent ce ‘Je’ : Réalisation du Soi : vivre l’éternel ici et maintenant ; les Chrétiens : « Communion des saints ». Ce qu’exprime Jésus-Christ en disant : « Je suis le Cep [‘Je’] et vous êtes les sarments [‘Moi’-’Toi’] ».

Cette résolution de l’individuel et du collectif n’est pas la singerie de 1789 et sa fausse égalité-fraternité-liberté, ni le genrisme à la mode depuis 1968 et le phénomène Hippie et Beattle, etc., mais LA VRAIE ÉGALITÉ. Ainsi il est difficile de trouver l’obscurité dans de l’encre noire, et de la clarté dans de la neige ! Donc il n’y a de Vraie Égalité que dans la différence, et de différence que dans la Vraie égalité, ce qu’exprime Gustave Thibon quand il écrit dans Diagnostics : « Ce n’est pas un paradoxe d’affirmer que les barrières sociales favorisent très souvent la communion humaine. Au début du siècle dernier [19è siècle], dans nos village provençaux non encore travaillés par cette fièvre républicaine [de l’égalité], une extrême familiarité régnait entre le seigneur du lieu et les paysans : on jouait aux boules ensemble après les Vêpres, les demoiselles nobles dansaient avec les jeunes gens du village, etc. De tels courants de sympathie effective n’était possibles que dans la mesure où chaque classe restait liée à sa position, en dehors de toute contestation et de toute envie. Dans ces milieux, où les différences sociales étaient acceptées et vécues comme d’indiscutables nécessités, la familiarité pouvait grandir, d’une classe à l’autre, sans danger de promiscuité : Une fraternité profonde naissait de l’acceptation de l’inégalité.
Le messianisme égalitaire engendre au contraire, dans le peuple, la révolte et la méfiance à l’égard des chefs, chez les chefs, le souci de garder la distance à l’égard du peuple : d’une part un réflexe d’agression et de l’autre un réflexe de défense, la guerre au lieu de la communion [qui sera bénéfique pour certains…]. car - quelle que soit l’habitude que la Révolution française nous ait donnée de voir accouplés ces deux mots - la fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité ».
La fausse égalité républicaine mercantile de la City de Londres va singer la lumière n’existant que par l’obscurité en fabriquant le slogan de l’Union européenne : « Unité dans la diversité », comme en copiant ce qui dépendent l’un de l’autre : un pas en avant provient d’un pas en arrière, et ainsi de suite… Et cette fausse égalité ne jurant que par le culte de l’ego va leurrer les masses !


Note.
1. MONDE DES ACCIDENTS ou spatio-temporel : développement du mental à l’avénement de la catastrophe du Néolithique et de la voie de l’Agriculture, soit par évolutionnisme, soit par EXTÉRIEUR, c’est-à-dire par des « entités extérieures » ou formes-pensées « améliorant » l’être humain soit par PLAISANTERIE de gamins de cour de récréation, soit par ERREUR quand on en voit le résultat maintenant !
ÉVOLUTIONNISME : on dirait que l’être humain cherche à « corriger la Nature », comme s’il y avait chez elle un MANQUE !!! Preuve de cette quête de retrouver le Soi originel…

TOUT EST CYCLES ET RYHMES.
Le génie Howard Phillips Lovecraft ne croit pas à l’évolutionnisme, quand il écrit (Dans l’Abîme du temps, page 27) : « Les mythes primitifs et les hallucinations modernes s’accordaient pour affirmer que l’humanité n’est qu’une - et peut-être la moindre - des races hautement civilisées et dominantes dans la longue histoire, en grande partie inconnue, de cette planète. Ils laissaient entendre que des êtres de forme inconcevable avaient élevé des tours jusqu’au ciel et approfondi tous les secrets de la Nature avant que le premier ancêtre amphibie de l’homme [puisque nous venons de l’EAU avant l’arrivée de la catastrophe Oxygène] ait rampé hors de la mer chaude voici trois cents millions d’années.
Certains venaient des étoiles ; quelques-uns étaient aussi vieux que le cosmos lui-même ; d’autres s’étaient rapidement développés à partir de germes terrestres aussi éloignés des premiers germes de notre cycle de vie que ceux-ci le sont de nous-mêmes. On parlait sans hésiter des milliers de millions d’années, et de rapports étroits avec d’autres galaxies et d’autres Univers [qui sont en nombre infini]. À vrai dire, il n’était pas question de temps dans l’acceptation humaine du terme ».
 
[En haut de page : imagerie Pellerin, très anti Ancien Régime… Extrait d’un recueil de chansons pour enfants, dont « Le petit roi des montagnes », ronde Franc-Comtoise]
 
 

Dernière mise à jour : 17-12-2017 22:17

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