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Mop Girl Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 24-01-2009 17:59

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Publié dans : Sommaire JDramas, Sommaire Dramas du JAPON

Tags : Dramas, Fréquence, Japon, Karma, Mop Girl, Temps

 
Mop Girl
モップガール
 
 
http://wiki.d-addicts.com/Mop_Girl
http://www.tv-asahi.co.jp/mopgirl/

Drama en 10 épisodes diffusé en 2007 au Japon sur TV Asahi, sur un scénario de Mashiba Azuki et une réalisation de Katayama Osamu, qui était aussi un des réalisateurs de Majo no Jouken, magnifique drama avec Takizawa Hideaki.

Hasegawa Momoko (joué par Kitagawa Keiko) est une jeune femme lente, mais travaillant avec dévouement comme femme a tout faire, dans un service de pompes funèbres dépendant d’une grosse société organisatrice de diverses cérémonies. Elle se trouve doté d’une étrange capacité : chaque fois qu’elle se trouve en présence d’un cadavre ayant laissé de forts sentiments, elle se déplace dans le temps pour sauver cette personne de son sort. (Résumé d’après le DramaWiki)
 
On découvre sous la pluie la jeune Momoko (joué par la très jeune Miyama Karen) sous un ravissant parapluie rouge. Elle à l’école primaire et a faillit se faire renverser par une moto. En serrant la main de la femme qui l’a poussé, lui évitant de se faire tuer par la moto ; cette femme blessé par la moto et mourante lui a transmit un don : celui de voir l’avenir différemment de ce qu’il aurait dû être. C’est très très très rare de voir un scénario remettant en cause la « loi de cause à effet » (en tous cas présenté de cette façon). En effet, dans le monde physique tel que nous le connaissons actuellement, il n’est pas possible de s’échapper de cette loi, appelé par les Hindous : Karma, et décrit métaphysiquement comme : la loi de rétribution. Selon les Bouddhistes, Karma ne punit ni ne récompense, il est seulement « une loi universelle », un « noyau moral » qui seul survit après la mort et qui continue en transmigration ou réincarnation. Il ne reste rien de la personne venant de mourir mais seulement les causes qu’elle a produites, causes qui ne meurent pas, mais doivent être transformé en causes justes. Seul le JE, de la composante : JE, Toi, Moi, est d’essence pure et donc infini et immortel (1). Karma me fait penser au Ba de la composante humaine chez les Anciens Égyptiens, car même les dieux possèdent des Ba ou Baïs.
 
 
Pour en revenir au bien matériel de chez nous, Momoko a 21 ans et travaille donc dans une société organisant toutes sortes de cérémonies (Angel Life Communications) ; mais elle semble naïve, un peu empotée et remplit de bonne volonté et désir de rendre service, aussi est-elle en bien mauvaise posture devant une assemblée fêtant un mariage. Au café en compagnie de deux amis, Momoko trop rêveuse exprime alors sa maladresse en reversant une boisson ! Ça fait rire les autres mais pas elle. Ses amis savent qu’elle veut être utile aux autres, mais quelquefois ça envenime les choses et il vaut mieux s’occuper de ses propres affaires.
On ne sait pas si c’est à la suite de son introduction imprévue à la cérémonie de mariage, toujours est-il qu’un cadre de sa société demande à Momoko de signer une nouvelle affectation dans un autre service. Et ce cochon de cadre lui interdit de lire le contrat qu’elle signe. Erreur de scénario ? C’est en tous cas parfaitement illégale. En plus il lui fait lire une page du contrât après signature, où il est stipulé qu’elle ne peut donner sa démission pendant trois mois. En un mot elle est prisonnière. Bon c’est un drama, mais ça enlève de la crédibilité à l’histoire.
 
 
Momoko est un nid à accidents, elle les attire ! Dans une banque un type masqué d’un passe montagne menace d’un revolver les clients et le personnel. Vu comment s’y prend le type, et la police pointant ses armes sur lui, l’issue risque d’être infernale pour ce pauvre bougre. Pendant ce temps Momoko se rend à son nouveau poste de travail : les pompes funèbres. Comme elle arrive en retard, elle se fait passer un savon pour le responsable du service ; responsable qu’elle avait d’ailleurs prise en photo à sa demande il y a quelques jours, et où elle ne savait pas qui il était. Momoko s’aperçoit un peu tard qu’elle travaille dans un service de « ménage des morts ». Tel est le long prologue précédent le générique. Son chef : Ohtomo Shotaro (joué par Tanihara Shosuke) va lui faire nettoyer les chiottes pendant 15 jours (2). En faite, leur travail consiste a nettoyer le lieu où s’est passé un crime : ici le pauvre type qui attaquait la banque s’est fait tiré dessus comme un pigeon, et armé de balais, Momoko doit nettoyer les traces de sang sur la chaussée. Ainsi ces équipes transportent aussi les corps et s’occupent des biens laissés par les défunts, ça veut dire aussi rechercher des héritiers éventuels...
 
 
A cette première moitié d’épisode, nous n’avons pas encore vu l’exercice du don de Momoko ! Toujours est-il qu’à la morgue, le type de la banque n’est autre que sont ancien professeur principal de lycée, elle l’avait d’ailleurs vu au café un jour avant sa mort. On voyait bien qu’il s’y prenait comme un pied pour braquer cette banque.
Bon, pour le coup du retour dans le temps ou la modification de l’avenir et donc du présent, c’est difficile en paroles, alors en cinéma ça l’est encore plus, même avec des trucages numériques, car tout ça reste... justement de l’ordre des accidents du temporel ! Alors Momoko « plonge » dans le passé, comment ? peut-être en imagination ? mais le plus terrible là-dedans, ce n’est pas que dans le drama, c’est pour nous tous... Momoko se base sur des comparaison, des relations pour s’y retrouver dans sa chronologie. C’est vraie, on fait tout le temps la même chose : regarder l’heure, les informations, etc. Au temps des cadrans solaires, l’ombre du soleil était comparé avec un indexe tracé sur une pierre ou façade. Les aiguilles d’une horloge sont comparées par rapport à des chiffres tracés un un cadran. Ainsi nous « savons l’heure », grâce à notre étoile, le Soleil. Sans Soleil, je me demande ce que nous ferions, mais peut-être pas de vie possible !?
 
 
En supposant que la loi de cause et effet soit supprimé, le temps comme nous le comprenons actuellement n’existerait pas. De toutes façons le temps n’existe pas, il n’existe que des moyens de se rassurer en comparant comme expliqué plus haut. S’il n’y a personne pour observer le rythme des saisons, celles-ci n’indiquent aucun temps ! Pareil pour le rythme des phases de la Lune. Tout est une question de relations... de « prendre conscience de... ». Au Moyen-Age, le roi qui a ordonné que toutes les horloges de France se basent sur celle de Paris a « inventé » le temps (un temps business !)...
Pour résumé un peu : tout est une question de rythme, ou de fréquence... En plus nous n’avons que 5 sens, nous n’entendons que de 20 à 16 000 Hertz, nous ne voyons qu’un nombre limité de couleurs, etc...

Comme Momoko comprend ce qui se passe dans SA chronologie, elle va essayé de modifier le cours de la chronologie de son professeur principal (le braqueur de la banque), pour lui éviter de se faire descendre par le flic. Tout étant une question de cycle : il ne vous est jamais arrivé de croire que vous avez déjà vu telle ou telle situation... Et bien c’est ce qui se produit avec Momoko, et elle va « modifier » des fréquences. Elle apprend que le fils de son prof a des dettes, alors son prof envisage le cambriolage de la banque. Comme il est déterminé, comment Momoko va t-elle s’y prendre pour l’empêcher d’aller à la mort ? En tous cas, c’est bien vu par le scénariste, et c’est bien dans la tradition orientale, stopper le prof de Momoko ne peut pas se faire matériellement... Momoko l’a bien compris, et au dernier moment !
Et phénomène incroyable, retournement de situation 2 minutes avant la fin... Mais je ne vais pas vous raconte toute l’histoire ! Voyez vous-même. Qu’est-ce que les 5 sens sont trompeurs ! alors que l’esprit lui ne trompe pas !
Enfin, Momoko a réussit sont coup. Pourquoi nous nous attachons à notre chronologie « de cet Instant ». En « décalant l’Instant sur le Tout » il doit nécessairement existé d’autres situations possibles pour une même cause ! L’Instant est justement§ la SOURCE DE TOUS LES POSSIBLES. Et comme l’écrivait il y a plus de 800 ans le Philosophe et Alchimiste Roger Bacon : Tout est possible mais tout n’est pas permis. Des glissements de l’Instant doivent être possibles, car chacun possède l’Instant, le JE (1). Le problème c’est l’entrée dans la matière (la naissance).
 
 
Au début du deuxième épisode, une main criminelle injecte à l’aide d’une seringue du cyanure de potassium dans des pâtisseries. Plus terre à terre, Momoko reçoit la visite de son frère. Sur Internet, celui-ci lui cherche un mari idéal ! Ensuite, toujours sur la brèche, Momoko s’empresse de rendre service, mais a trop vouloir en faire, ça créer des surprises. Ainsi elle est muté dans un autre service de Angel Life Communications. A la fin du drama, elle va finir par les faire tous !
Dans cet épisode, nouvelle rencontre de Ohtomo Shotaro par Momoko : il lui présente Joséphine, qui ne parle et ne comprend que le Français, à l’entendre ce n’est pas vrai !... Par contre un peu plus loin dans le temps, Ohtomo Shotaro sort à une jeune femme de type européen une phrase en un français parfait ; il est pour un moment obsédé par les femmes françaises. Avec tout ça, nous avions oublié le coup du cyanure de potassium, et bien ici, il fait effet sur une jeune mariée !
C’est en touchant un objet ayant un rapport avec la victime que Momoko voit sa chronologie chamboulée. Apparemment chez elle ça se passe dans la tête. Pour moi ça se passerait plutôt dans le ventre, selon tout ce que peut en dire l’enseignement Taoïste. Comme dans le premier épisode, Momoko se retrouve chez elle, devant un miroir, en proie à l’idéalisation du look de son futur mari, ici un homme « musclé sec »... Et immanquablement son frère entre chez elle sans frapper : C’était ouvert, dit-il. Ensuite elle arrange le coup de son amie, en lui évitant de perdre dans les égouts des boucles d’oreilles à 50 000 yens (environ 330 euros)...
 
 
Pour tenir jusqu’à la fin du second épisode, la mariée, qui est adepte des rapports sado-maso, doit manger les chocolats au cyanure seulement vers la fin. En plus vers cette fin il y a une surprise, rare dans les dramas japonais que j’ai pu voir : une liaison amoureuse entre deux hommes. Vers la fin seulement, car comme ce n’est pas une coutume actuelle, il ne faut point choquer. Et Ohtomo ne manque pas d’étiqueter les deux hommes de gays. Ce n’est pas la coutume puisqu’ils doivent se cacher, tout au moins au Japon et dans ce drama.
Et attention ! comme dans le premier épisode, à la toute fin il y a une big surprise concernant le coupable, le scénario jouant sur le quiproquo !... Bon, c’est un peu tiré par les cheveux mais pourquoi pas !
 
 
Dans le troisième épisode une femme politique est morte par la chute d’un lustre au-dessus de sa tête, lustre dont le câble était télécommandée pour se rompre. Une rivalité était installée avec une autre femme politique, véritable catcheuse...
 
Deux étoiles pour ce drama qui, malgré quelques naïvetés, un sujet difficile : la mort, le temps, et un autre sujet moins difficile : l’amitié (premier épisode), n’en est pas moins intéressant, divertissant, voir simple, dans le premier épisode, car après ça devient embrouillé. Et puis il est parrainé par un des annonceurs principales : les nouilles japonaises Nissin. Ce qui est décevant, passé l’effet de surprise de modifications de la loi de cause et effet, c’est l’aspect très conventionnel des enquêtes policières, puisqu’il y a meurtre à chaque fois et Momoko s’y trouve confrontée ; et le fait d’ajouter de l’humour ou des trucages numériques n’arrange pas les choses et alourdit beaucoup les scènes. Kitagawa Keiko est superficiel dans son rôle de Momoko, même si les caractères de son personnage sont la serviabilité et l’étourderie.

Michel Roudakoff
 
 
 
 
 
 
Notes.
1. Selon Jean Coulonval (dans son livre : Synthèse et Temps Nouveaux), le JE est un Tout, alors que le Toi et le Moi ne sont que des relations, puisque le Moi se définit par rapport à un Toi, et qu’il est limité par ce qui le différencie de ce Toi. Par exemple il ne peut y avoir qu’un seul Dieu, s’il y en avait deux, chacun serait limité par ce qui le différencie de l’autre et ne serait donc pas infini.
Personnellement j’ai toujours suspecté cette loi de cause à effet, tout comme la vitesse de la lumière, il doit être possible de dépasser ces obstacles... Alors, nous serions peut-être aussi puissant que des dieux... Nous l’avons été peut-être par le passé... dans un autre cycle d’Univers...
La violation de la loi de cause à effet et des sois-disant effets paradoxaux n’a pas été traité souvent, même à coups de machines à voyager dans le temps façon Herbert George Wells.

2. Comme disait un camarade, noble tâche que de nettoyer les chiottes, le seul endroit où tout le monde va nécessairement !
 
 
 
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Dernière mise à jour : 24-01-2009 23:05

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