« Le « Trois », seul, fait la synthèse et la Paix. Le « Deux » établit nécessairement la dualité et les conflits. La « Trinité », c’est la Paix, en chaque individu, entre individus et entre nations. Le « Deux », c’est la guerre », dernières lignes de l’unique livre de Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux.

 

Ici en Occident, ce que les Occidentaux atteint du Pour-Voir nomment « État de droit » est construit entièrement sur le Deux, d’autant plus flagrant que nous sommes maintenant presque tous colonisés par la dualité du binaire informatique. Cette dualité qui construit le Super Grégarisme nommée « société » : « C’est-à-dire son attitude devant la question humaine de la causalité », comme l’écrit page 47 le juriste et psychiatre Pierre Legendre dans : Le crime du caporal Lortie. Il précise même qu’une société est une « composition historique de sujets différenciés », ce qui est la définition même de l’actuelle culture du narcissisme : un ensemble de « multiples séparatifs » ou unités dans la diversité c’est-à-dire qui vont cahin-caha prisonniers de leur dualité ou ego. Bref, des sujets atteint par l’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule), qui sont atteint par ce monde des accidents.

Pour cet « État de droit » et Pierre Legendre, la Loi avec un L majuscule c’est la CAUSALITÉ que Legendre et d’autres de sa bande vont appeler « raison », soit la filiation ou SÉQUENCE de petits bouts de machins. Filiation, paternité, qui mènent sec au capitaliste « droit d’auteur » ou « propriété intellectuelle ».

TROC, ÉCHANGE, FILIATION, WALL STREET, CRÉDIT-CRÉDO-CRÉANCE-CROYANCE : le fils met sa foi en un père et le créancier attend de ce père un paiement…
Pourquoi « croire » en notre état qui est déjà naturel, comme s’il fallait le consolider ?

Si la causalité c’est l’État de droit, c’est encore une illusion de prestidigitalisateur, car il ne peut y avoir aucune chose telle qu’une cause (genre « Big Bang »), car l’opinion de causalité présuppose l’existence supposée objective du temps, qui n’est lui-même qu’une opinion ou construction mentale. Par conséquent, la dualité cause-effet est une illusion se rapportant uniquement au monde des accidents, ce que certains appellent « laïcité » ; ce monde de l’ego ou ‘moi’ qui ne peut que tomber dans le Faire/Fer qui rouille, donc dans l’espace-temps et en mourir.

CAUSE-EFFET = POSSÉDER, VOULOIR SAISIR DU VENT.

ÉTAT DE DROIT = POSSESSION : SAISIR QUELQUE CHOSE OU CONCEPTUALISER, FIXER, CE QUI VA INVALIDER IMMÉDIATEMENT LE CONCEPT. TOUT CONCEPT DOIT ÊTRE IMMÉDIATEMENT DÉTRUIT, SINON, IL SERA SAISI PAR LE MENTAL COMME QUELQUE CHOSE DE CONCRET, DONC DE COAGULÉ ET NON LIBRE ; IL TOMBERA DANS LE TEMPS.
CONSTRUIRE UN CONCEPT C’EST POSSÉDER, C’EST FABRIQUER LA VALEUR-REFUGE ou CONFORT. L’EGO AIME TANT LA VALEUR QUI N’EST QUE LA DUALITÉ GUERRIÈRE ENTRE VALEUR-MÉDIOCRE. Valeur qui est de la même dualité que « bien-mal » ou « bon-méchant », « winners-losers », etc., la liste est infinie… Avec son principe de sa « raison » l’État de droit fabrique cette dualité qui ne peut qu’être guerrière (voyez le duel Trump-Poutine, etc., et toutes guerres passées entre nations-opinions qui ne s’harmonisent pas puisque seulement opinions, mélangées d’intérêts ou possessions financières).

CONCLUSION : l’État de droit sera toujours guerrier et colonisateur à n’en plus finir, voulant tout « bouffer » par son ego diviseur. Par son aspect uniquement matérialiste et en conséquence illusoire d’HOTC, l’État de droit ne peut qu’être lié à l’argent, au capitalisme régnant depuis plusieurs siècles.