ACCIDENT.
[ACCIDENS] [INCONVENIENT] Monde du Courant, du fluide. Accident /survenir : contraire de constant/fluide “ radian ”.
Quand l’homme se fait de l’absolu une conception qui convient à ses appétits, dans le monde du temps profane (ou spatio-temporel). Fabriquer ou imaginer un extérieur, en oubliant son intérieur. D’où le danger d’une imagination mal contrôlée. C’est aussi ce qui arrive quand on naît : on entre, comme toute Matière, dans le temps profane ou temps des accidents. Il y usure et fatigue : “ l’injure du Temps ”.
Le temps profane ou temps visible, celui qu’il y a entre une naissance et une mort. Dés la première seconde après la naissance, le chrono est enclenché. *Temps*
C’est le monde des êtres gouvernés par la Nature, hors du domaine “ des dieux ”. Accident parce que prisonnier de la Matière ; et tout ce qui est organiques : animaux, végétaux, est obligé de manger. Les trois règnes sont attaqués par des microbes, et autres maladies, attaqués aussi par leurs semblables. Il faut être vigilant au début de la croissance des choses, et même après. Une fois arrivé dans le monde visible, c’est la tempête du changement qui frappe de tous les côtés. Rien n’est pareil d’un instant à l’autre.
La *Pré-Matière* devenant *Matière* est déjà “ morte ” puisque matérialisée.
Ainsi la vie existait probablement bien avant la Matière, et était peut-être le produit d’un “ champ ” spirituel pré-existant, sorte de TOUT ou “ Grand Livre ” (d’après Rudolf HAUSCHKA).
Le vivant meurt, mais l’inverse n’est pas possible. On ne peut créer du vivant à partir de la mort (sauf dans le mythe de FRANKENSTEIN, PROMÉTHÉE moderne, héros de Mary Godwin SHELLEY).
Depuis le “ commencement ” nous faisons tout pour nous faciliter la vie : construire une habitation, se chauffer, se vêtir, cultiver, manger, échanger, chanter, inventer, démolir, réparer, etc. Cela peut aussi s’appeler *Évolution*.
Dans le temps des Accidents, les gens aiment la nouveauté. Faire vendre un paquet avec imprimé dessus “ nouveau ”, ça marche ! D’où le conditionnement de la réclame (signaler quelque chose).
La Matière/Forme est conditionnée par 2 jambes ou 6 pattes pour avancer ; le parapluie est conditionné par son maître. Il y a aussi les Accidents des découvertes scientifiques, qui elles, existent de toute éternité.
Mais le plus dur, ce sera de lutter contre soi-même, étant donné que dès qu’il y a naissance, il y a attaque, d’où Accidents. Il faudra lutter dans ce monde des Accidents. Peut-être qu’avant “ la Chute du Paradis ” il n’y avait pas de différences entre Accidents et invisible.
LIBERTÉ / VRAI, qui n’est pas sous la dépendance de quelque chose.
Le vrai n’appartient à personne en propre (quand deux personnes sont d’accord sur un point, il se dégage chez elles une Harmonie). Ainsi celui qui se croit supérieur aux autres personnes est en grand danger, car cela renforce sa faiblesse et sa solitude en l’enfermant encore plus.
Ce qui est bon pour moi ne l’est pas nécessairement pour mon voisin.
La réalité objective (contraire de subjective/personnelle/moi) sera bonne pour moi, mais pas pour mon voisin, qui lui vit des expériences autres que les miennes, ses conclusions seront différentes.
Jean COULONVAL appelle encore ces deux formes :
JUGEMENT/ OPINION, qui sont toujours en équilibre précaire, et ne peuvent être Vérité (d’où les discussions à longueur de jours sur : j’ai fait ceci, j’ai aimé cela...) On déroule son MOI, on impose sa vision à l’autre, moi en face de toi. Ce sont les Accidents de COULONVAL.
• SAVOIR (1), POUVOIR (2), OSER (3), SE TAIRE (4).
H. P. BLAVATSKY les classe comme suit : Oser, Savoir, Vouloir, Se Taire.
On peut détester l’Or et le gain et la société dite de consommation “ manger, évacuer, manger, évacuer ”, consommer/consommer : BRÛLER ce que l’on achète, plutôt que de le garder un temps long et de le réparer.
2 + 3 = 4. Il n’appartient à personne de décider que ce sera 3 ou 5. (Le fleuve qui va à la Mer ne peut supprimer sa Source). (L’arbre ne peut supprimer ses racines).
1) La VÉRITÉ est affaire de l’intellect
2) La BONTÉ est affaire de cœur. AIMER
• Cœur sans jugement fait des bêtises
• Intellect sans cœur est orgueil et danger
• Intellect et naïveté est tourmenté
Comme l’écrivait Jean Coulonval : Je ne veux pas être « fabriqué ». Je veux être soumis aux essences mais non aux accidents. C’EST CELA LA LIBERTÉ.
Michel Roudakoff
[Extrait d’un projet de glossaire]
Dernière mise à jour : 29-01-2009 18:32
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