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Guerres des mondes ou DUALITÉ Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 05-06-2018 22:08

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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Guerres des mondes ou DUALITÉ

« La « Trinité » [circumincession], c’est la Paix, en chaque individu, entre individus et entre nations. Le « Deux », c’est la guerre ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux).

Histoire du Corbeau Réalisé éternel Bhusunda, ou histoire de non-dualité (non attirance, non répulsion).
 
 
« Lorsque l’on sait « ce n’est pas ce que je suis », l’irréalité du sentiment de l’ego est réalisée, ce qui permet l’avènement de l’authentique quiétude. […] Tout existe en Brahman [le Soi-Instant], toutes choses en découlent, et toutes sont Brahman ; il est l’unique Soi, il est la Vérité », explique Vasistha dans le Yoga Vasistha : ”Tout cela est ‘je’ et tout cela est mien. Pourtant je ne suis pas, tout en n’étant pas « autre que je ». Cela, je l’ai réalisé. Ce monde peut bien être illusoire ou tangible, je suis libre de la fièvre de l’affliction” (YV VI, 1-11).
RAPPEL : yoga = délivrance de la prison du cycle des naissances et des morts. « Il s’agit d’un total dépassement du mental : connaissance de soi, et rétention de la force vitale (prâna), explique Vasistha.
 
Le corbeau Bhusunda est l’exemple même de la non-dualité. Il vit sur un arbre aux feuilles d’Or et d’Argent sur le mont Meru. Bhusunda est totalement libre de toute attirance et de toute répulsion. Nul sur terre et dans le ciel n’a vécu aussi longtemps que lui, raconte Vasistha.
Bhusunda est comme le Dieu égyptien Ptah : un Réalisé par Lui-même. Sur l’Arbre de Vie le corbeau est comme Feu qui donne vie : l’Eau de Mort-Colle (couple Nephtys/Seth).
Comme le corbeau est lié à la phase et Thème Putréfaction, il est méprisé ! Cependant il est immergé dans le Soi, et a survécu à une quantité de calamités. Il a abandonné les vaines activités de ce monde qui ne font que tourmenter le corps et le mental. Ce corbeau là vit dans le Sans Pourquoi : il demeure tel qu’il EST sans rien rechercher d’autre que ce qui EST. Il a donc abandonné l’identification au corps. « Établi dans la connaissance du Soi, j’observe le passage du temps sans quitter cet arbre. […] Nous [le monde] n’acceptons ni ne rejetons rien. Nous paraissons être, mais nous ne sommes pas ce qui paraît être. Ainsi, nous demeurons sur cet arbre. ”Bien que pratiquant diverses activités, nous ne nous noyons pas dans les modification mentales et ne perdons jamais contact avec la réalité” (YV VI, 1-20).

Vasistha (qui décidait de rendre visite à ce corbeau) demande à Bhusunda comment le corbeau a réussit à survivre suite à la dissolution du cosmos.
« Pendant cette période-là, ô sage, j’abandonne ce nid, comme l’homme ingrat abandonne son ami. Je demeure alors uni à l’espace cosmique, totalement libre de toute pensée et des modifications mentales ». Bref, le corbeau pratique la CONTEMPLATION : « Alors je demeure comme en sommeil profond jusqu’au début du cycle cosmique suivant. Quand le nouveau Créateur commence à créer un nouveau cosmos, je rejoins ma demeure dans cet arbre.

Bhusunda : « Je me souvient qu’il fut un temps où il n’y avait rien sur cette terre, ni arbres ni plantes, pas même des montagnes. Pendant une période de 11.000 ans la terre fut couverte de lave. Il n’y avait alors ni jour ni nuit au-dessus de la région polaire, car ni le soleil ni la lune ne brillaient sur le reste de la terre. Seulement une moitié de la région polaire était éclairée. La terre était alors gouvernée par des démons : puissants et prospères,ils étaient le jouet de l’illusion. La terre leur servait de terrain de jeu [notre époque des 10.000 ans de la voie de l’Agriculture ?]
En dehors de la région polaire, le reste de la planète était recouvert d’eau [c’est moi qui souligne]. Puis, pendant fort longtemps, la terre entière fut couverte de forêts, à l’exception de la région polaire. Ensuite ce sont dressés de grandes montagnes, mais sans habitants humains. Pendant une période de 10.000 ans, la terre fut jonchée des cadavres des démons [ceux de notre époque des 10.000 ans de la voie de l’Agriculture ?].
Il fut un temps où les Dieux qui parcouraient le ciel avaient disparu de la vue à cause de la peur. Et la terre s’était mise à ressembler à une unique montagne ! […] Au cours de ma vie, j’ai vu apparaître et disparaître d’innombrables Manus (1). À un moment, dépourvu de Dieux et de Démons, le monde n’était qu’un œuf cosmique rayonnant. […] Je me souviens d’une autre époque où la terre était couverte de forêts, où il n’était même pas possible d’imaginer l’océan, et où les être humains étaient créés spontanément. Il fut un temps où il n’y avait ni montagne ni terre ; les Dieux et les sages vivaient dans l’espace. À une autre époque, il n’y avait ni Dieux ni sages, ni rien du tout ; les ténèbres régnaient partout.

Tout d’abord apparut la notion [ou opinion] de création. Puis ce fut le tour de la lumière et de la division de l’univers. Ensuite, les différents êtres furent créés les uns après les autres, ainsi que les étoiles et les planètes. […] Bien-sûr, je me souviens de sages comme toi. Ô sage, c’est la huitième fois que tu as pris naissance en tant que Vasistha, le sage, et c’est la huitième fois que nous nous rencontrons. Une fois tu es né de l’espace, une autre fois de l’eau, une autre fois du vent…

« Mais je sais que ce monde n’est ni réel ni irréel. La seule Réalité est le mouvement de l’énergie au sein de la Conscience cosmique. Du fait d’une compréhension erronée, icelle apparaît en tant que cette création, avant de disparaître. […] À certaines époques le fils se comporte comme le père, l’ami comme un ennemi, et l’homme comme la femme [notre époque ?]. Quelquefois, au cours de « l’âge obscur », les gens se comportent comme si régnait « l’âge d’Or », et vice versa ».

Vasistha demande au corbeau comment se fait-il que son corps n’ait pas été consumé par la mort ?
« La mort ne souhaite pas tuer un être qui échappe à la dualité attirance-répulsion, aux fausses notions et aux habitudes mentales. La mort ne souhaite pas tuer celui qui ne souffre pas de la maladie du mental, qui ne nourrit ni désirs ni espoirs (fauteurs d’inquiétude et d’angoisse), qui n’est pas empoisonné par la cupidité, dont le corps et le mental ne sont pas brûlé par le feu de la colère et de la haine…
Ô sage, il convient de demeurer établi dans le Soi impérissable et éternel libre de l’ignorance et de toute recherche. Il faut tuer le fantôme de la dualité ou de la division et fixer le cœur sur l’unique Vérité qui seule est délicieuse au début, au milieu et à la fin ».
”Il est impossible de découvrir ce qui est éternellement bon dans le ciel, sur terre ou aux enfers - nulle part dans cette création. Toutes les activité sont affligées de maux physiques et mentaux et de maintes formes de malheur ; elles n’offrent pas le bien éternel” (YV VI, 1-23). Ce Bien éternel ne peut se trouver dans aucune activité d’aucun sens, car les expériences qu’ils permettent sont entachées d’un début et d’une fin ».

CONTEMPLATION = RÉACTION EN CHAÎNES.
Parmi elles se trouve le prâna « qui permet de vaincre la tristesse et de favoriser les conditions les plus propices. J’ai adopté cette contemplation [dit le corbeau]. C’est à cette contemplation du prâna - ainsi qu’à la connaissance du Soi - que j’attribue cette longévité ».

PRÂNA : souffles ou énergie. « Elle permet aux yeux de voir, à la peau de sentir, à la bouche de parler, à la nourriture d’être digérée. Elle accomplit toutes les fonctions du corps. Elle a deux rôles différents, l’un au-dessus et l’autre au-dessous, et porte les noms respectifs de prâna et d’apâna », dit le corbeau.
Exemple de réalité du prâna donné par Ramana Maharshi à l’entretien 644 : « Les Écritures, toutefois, déclarent que le prâna protège le corps durant le sommeil. Car lorsque le corps repose sur le sol, un tigre ou un loup pourrait venir le dévorer. Mais l’animal flaire le corps et sent que la vie y est présente. C’est pourquoi il ne s’en nourrit pas comme il le ferait d’un cadavre. Cela prouve qu’il y a quelque chose dans le corps qui, en sommeil profond, le protège ».

Ramana Maharshi à l’entretien 410, où il est dit que le prâna s’adresse à l’estomac : « Oh, estomac ! Comme il est difficile de s’entendre avec toi ! Tu ne sais pas endurer la faim lorsque la nourriture se fait rare ni en prendre plus et la garder en réserve quand elle est abondante ! [D’ailleurs problème de l’ignorance de savoir stocker de l’énergie électrique de façon durable et en grande quantité]. Tu ne prendras que ce que tu veux et quand tu le veux ; ainsi tu me cause du tourment, ne me laissant jamais en repos ». Shri Bhagavan (Maharshi] modifia cette stance en donnant la parole à l’estomac : « Oh prâna, comme tu me cause du tourment ! Tu ne me permet jamais le repos et tu ne cesse de me charger de nourriture. Il est difficile de s’entendre avec toi ». R. Maharshi disait souvent qu’on le faisait manger plus qu’il n’était bon pour lui.

À suivre…

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]


Note.
1. MANU (sans.). Le grand législateur indien. Le nom provient de la racine sanskrite man "penser" – l'humanité en réalité, mais il représente Svâyambhuva, le premier des Manus, qui jaillit de Svâyambhu, "l'auto-existant", d'où le Logos, et le progéniteur de l'humanité. Manu est le premier Législateur, presque un être divin. Les quatorze Manus sont les protecteurs ou gardiens des cycles raciaux [rondes] dans un Manvatara ou jour de Brahma. Les Manus primordiaux sont au nombre de sept ; ils deviennent quatorze dans les Purunas. (Glossaire Théosophique, de H.P. Blavatsky)

Pour le judéo-maçon du 33è degré C.W. Leadbeater : « La race judaïque est une ramification de ce peuple sémite qui forma la cinquième sous-race de la race-mère atlantéenne. Quelque 4000 ans avant le grand cataclysme survenu en 75.025 avant J.-C. [sic], lequel engloutit le premier empire atlante d’Égypte, Manu avait conduit Ses proches partisans sur les hauts plateaux de l’Arabie, afin qu’ils puissent être séparés de la plupart des Atlantes, et qu’un nouveau type puisse se développer à partir d’eux à la future race-mère aryenne. Manu donna formellement l’ordre d’empêcher tout mariage avec les races voisines, afin de pouvoir maintenir la pureté de la nouvelle souche : c’est pour cela que fut répandue chez eux l’idée qu’ils étaient un « Peuple élu », écrit Leadbeater définissant ainsi le PEUPLE-PRÊTRE OU PEUPLE ÉLU, comme si seulement ce peuple était capable d’immortalité, et que les autres, les Gentils, ne seraient que « conviés » à l’immortalité si les élus ne les jugent pas valides !
Leadneater ajoute, ce projet de gouvernance mondiale à Jérusalem, ou à Berlin en Allemagne ? : « Peu après le cataclysme, quelque 700 d’entre eux, parmi les meilleurs et les plus prometteurs, furent envoyés en Asie Centrale par le Manu, où ils s’accrurent pendant quelques milliers d’années jusqu’à former une grande nation - le noyau de la race aryenne qui devait plus tard diriger le monde.
Environ 40.000 ans avant J.C. le Manu amena la seconde sous-race de la nouvelle race-mère à coloniser de nouveau l’Arabie, car les Sémites précédemment écartés étaient restés les peuples atlantes les plus proches de la nouvelle souche. L’Arabie devint un grand royaume aryen, mis à part une partie de ceux qui vivaient dans la partie méridionale de la péninsule - qui refusèrent de reconnaître le Manu ou de se mélanger à Son peuple par le mariage, en citant les lois établies par Manu lui-même pour justifier leur refus. Plus tard, ces terres furent conquises par les Aryens, et une partie fanatisée de ses habitants abandonna ses foyers pour s’installer de l’autre côté de la Mer Rouge - vers la région appelée aujourd’hui Somaliland [ancienne colonie britannique, située au Nord-Ouest de la Somalie dans la Corne de l’Afrique]
[…]
Une minorité conséquente quitta la communauté, et après de nombreuses pérégrinations se retrouva sur le territoire égyptien », (Rites mystiques antiques - Une Brève Histoire de la Franc-Maçonnerie, de C.W. Leadbeater).
 
 

Dernière mise à jour : 06-06-2018 23:14

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