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Ère des Poissons Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 26-06-2018 23:10

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gordiasade, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intelligence, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Langue, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pierre, Poisson, Porte, Puce, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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Ère des Poissons
Le poisson pue par la tête. (Fuad Pacha)
Les républicains de 1789 coupaient pourtant
beaucoup les têtes, mais ils ne
devaient pas couper les bonnes !



L’apparence du monde, son illusion : LE POISSON D’AVRIL qui boucle sur lui-même pour être toujours dans l’Instant matériel ! Tel est notre monde illusoire prisonnier d’une boucle temporelle fabriquée par lui-même  
 
 
- Nous sommes dans l’ère des Poissons : animal-humain, individualisme forcené, narcissique, et dualité extrémiste (winner-loser, pur-impur, etc.), et saloperie de tous ordres.
- Prochainement : ère du Verseau : « Homme glorieux » ou Être humain glorifié, Corps glorifié (évidemment pas à coups de prothèses transhumanistes). C’est dans cette « phase » que le Nouvel Ordre Mondial ne sera même pas un souvenir, ou un « devoir de mémoire »
- Par la suite : ère du Capricorne : Dieu ou Soi glorifié. Retour à l’Âge d’Or ou EAU PRIMORDIALE (Pure Conscience infinie et éternelle).
Mais ces trois ères n’en forme qu’UN : ICI ET MAINTENANT.
 
Le poisson symbolise l’élément Eau, donc nécessairement l’EAU PRIMORDIALE ou Saint Chaos. Pourtant depuis un moment d’HOTC, il est considéré comme impure et confusion (pour par exemple un saint Martin, qui ne voit pas de différence entre la tête et le corps du poisson et le traduit par une confusion. Saint Martin DIVISE, fait dans le RELATIF, la VALEUR : il coupera en deux son manteau… De nos jours, ce serait Saint Martin partageant ses migrants…). Pour le Lévitique le poisson n’est bon qu’à manger.
Bref, POISSON = SAUVEUR, c’est pourquoi notre ère est celle du Sauveur (le Christ-Pécheur et l’Eau du baptême).
Anaximandre dans l’Ancienne Asie Mineur voit le Poisson comme le Père-Mère de tous le humains, alors pour cette raison sa consommation est interdite. En Égypte, le poisson de consommation courante pour le peuple était interdit à tout être sacralisé : roi et prêtres.
Notons qu’Anaxymandre décrit parfaitement le Soi…

Bon, on voit que le Thème du Poisson est AMBIGUITE.
En résumé, le Poisson symbolise le Saint Chaos ou Eau Primordiale et, si le Poisson pue par la tête, cela veut simplement dire qu’il y a l’introduction du sentiment de l’ego ou mental et tous les noms-les formes qui en découlent (apparence du monde).

Dans le Saint Chaos il n’existe pas d’apparence du monde, le sentiment de l’ego n’existait pas en tant que Réalité. « Alors comment pouvons-nous croire à l’existence du sentiment de l’ego, à la réalité de ‘je’ et de ‘tu’ et à la dualité ou à la non-dualité ? », est-il écrit dans le Yoga Vasistha.
Le Yoga Vasistha dit que ce qui semble être le monde est l’expansion des opinions (sankalpa) de l’humain. Le monde est alors fondé sur la conscience. « Cette illusion optique qui a la Conscience pour substrat. Voilà pourquoi on le considère à la fois comme réel et irréel. Dans le bracelet, l’Or est la vérité et le bracelet n’est qu’une idée ou opinion. Ainsi, l’apparition et la disparition de l’illusion de ce monde ne sont que les modifications de l’opinion. Qui a réalisé cela se désintéresse des charmes de ce monde ou du ciel : c’est sa dernière incarnation », dit le YV.

Le Poisson, ichtus en grec, a été pris par les Chrétiens comme idéogramme, chacune des cinq lettre grecques étant regardée comme l’initial d’autant de mots qui se traduisent : Jésus-Christ (donc l’Eau Primordiale), Fils de Dieu et Sauveur : Jesu Kristos Theou Uios Sôter.
Le Poisson pue par la tête quand le sentiment de l’ego voit le jour « dans le Soi exactement comme le mouvement du vent. Par conséquent il ne diffère en rien du Soi [ne pas diviser comme Saint Martin] ».
« Le sentiment de l’ego paraît briller du fait du Soi qui est la Réalité ou le substrat. Le Soi ne se lève ni ne se couche jamais. Il n’y a rien d’autre que le Soi. Alors comment peut-on affirmer qu’il est ou qu’il n’est pas ? Le Soi suprême est dans le Soi suprême, l’infini dans l’infini, la paix dans la paix. C’est tout ce qu’il y a, ni ‘je’, ni ‘le monde’, ni ‘le mental’ », dit Vasistha. Définition du Sans Pourquoi.

La « démocratie » depuis les Anciens Grecques jusqu’à l’après 1789 repose le sentiment de l’ego, sur l’opinion ; ainsi elle fonctionne par conflits d’intérêts (possession, ret : un ret ou accusation, en français du Moyen-ÂGE ; DU VERBE RETER : ACCUSER. À rapprocher de : retaconer, cf. l’italien taccone, morceau de cuir, talon, Raccommoder, réparer ; retailler, morceler, se séparer, tailler, détail, marchandise de détail, circoncision…).
Fonctionnant par conflits d’intérêts, la « démocratie » est condamnée à la frustration infinie par ses propres limitations, sa propre dualité. Elle est source de désordres permanents tous liés à l’ego.
« Quand pointe la compréhension juste relative à l’irréalité du sentiment de l’ego, il n’y a aucune difficulté à subir des attaques avec des armes ou bien des maladies, etc. Car quand la semence de l’apparence du monde (sentiment de l’ego) a été détruite, l’apparence du monde disparaît avec. De même que le miroir s’embue à cause de l’humidité, le Soi est voilé par le sentiment de l’ego irréel qui engendre tout le reste de cette apparence du monde. Quand elle disparaît, alors le Soi resplendit de son propre éclat, tout comme le soleil brille quand le nuage qui le cache est chassé par le vent. De même qu’un objet jeté dans l’océan se dissout dedans [sauf difficilement le plastique de la chimie naissant au 19è siècle, voir plus bas], le sentiment de l’ego qui entre dans le Soi s’y trouve aussi [ce que Saint Martin n’avait pas compris, lui qui « partage », qui « socialise » en étant agréable aux autres fomentant ainsi un renforcement généralisé de l’ego…].

Partager comme Saint Martin, ou comme le sentimentalisme qui fait fureur de nos jours, c’est le renforcement généralisé de l’ego : invention des noms-les-formes. « Quand le sentiment de l’ego est réduit au silence, alors Brahman resplendit en tant que pure conscience infinie. Le sentiment de l’ego est la semence de cet univers. […] Une fois le pot cassé, ne reste que l’argile ; quand le sentiment de l’ego s’en va, la diversité [et le manteau de Martin] est dissoute. Tout comme les objets du monde sont perçus quand le soleil se lève, la diversité de l’apparence du monde apparaît lorsque point le sentiment de l’ego [et le manteau de Martiin...] », dit Vasistha.

Déclaration de Bhusunda dans le YV raconte qu’un être céleste fit cette prière : « Ô Seigneur, sans cesse agités par le besoin de gratification [la carotte], ces sens sont la source de douleurs et de souffrances sans fin. M’en étant rendu compte, je viens me réfugier à tes pieds ».
L’être céleste : « S’il te plaît, parle-moi de ce qui est illimité, qui ignore la croissance et la décrépitude [c’est moi qui souligne], qui est pur et dépourvu de commencement et de fin. […] Ici les êtres naissent et ils meurent une fois usés : tout cela, ni pour le dharma ni pour l’émancipation. Il semble ne pas y avoir de fin à cette errance dans l’illusion. En ce monde, les centres des plaisirs ne font qu’intensifier cette illusion, et ils changent sans cesse. Ils ne font nullement mes délices. J’ai vu et goûté à tous les plaisirs du ciel. Maintenant le feu de la discrimination a réduit en cendre pareilles délectations. Je comprends parfaitement les ravages causés par les sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Que faire de ces plaisirs répétitifs ? Même après y avoir goûté un millier d’années, personne n'est jamais vraiment satisfait. Même si on se trouve au pinacle du monde avec toutes les gratifications qui vont avec, qu’est-ce que ça a de tellement extraordinaire ? Car elles sont toutes sujettes à la destruction et à la mort. S’il te plaît, indique-moi ce qu’il faut que je recherche, qui, une fois que je l’aurai, me vaudra une satisfaction éternelle.

Même les saints doivent lutter avec les sens. Seuls ceux qui sortent victorieux de ce combat sont vraiment grands ; les autres sont des automates de chair ».

”Pour la maladie qu’est le besoin insatiable des sens, il n’existe pas d’autre remède que l’abandon résolu du désir de plaisir : aucun médicament, aucun pèlerinage, aucun mantra n’est s’une quelconque utilité” (YV VI, 2-6). J’ai été attaqué par ces sens à la manières dont les voleurs assaillent un homme qui voyage seul dans une forêt touffue. Ces sens dégoûtants amènent de grands malheurs. Ils génèrent la cupidité. Ils sont difficiles à maîtriser. Ils entraînent la renaissance [et par-là même en Occident la Renaissance et l’évolutionnisme…]. Ils sont les ennemis des tenants de la sagesse et les amis des insensés. Les êtres déchus y ont recours et les êtres nobles les évitent ».

« Ce qui nous apparaît en tant que « je » et « l’autre » n’est pas en vérité ce que tu es. Car lorsque tu les cherches, tu ne peux pas les voir. La conviction que ni « je », ni « tu », ni « le monde » n’existent mène au bonheur, pas au chagrin et à la tristesse. Il est impossible de déterminer l’origine de l’ignorance. ”Même après un approfondissement considérable, nous ne sommes pas en mesure de déterminer si l’apparence du monde naît de l’ignorance ou bien si l’ignorance naît de l’apparence du monde. En fait, les deux sont deux aspects de la même chose” (YV VI, 2-7 et 8). Absolument tout ce qui existe est l’unique Conscience infinie ou Brahman ; l’apparence du monde est comme un mirage dont on peut dire « il est » et « il n’est pas » [Rien dans le Tout et tout dans le Rien]. […] Les sens et les objets, les diverses formes de conditionnement, le ciel et la terre avec ses montagnes, ses océan, etc., les divisions du temps et tous les noms et les formes sont différentes parties de cet arbre de l’apparence du monde », explique Bhusunda. Il est vrai que la diversité est œuvre du Diable : celui qui divise et donc est Empereur de la dualité : « Le Diable œuvre dans les détails », dit justement un proverbe occidental, des Occidentaux qui divisent tout.

Notre monde de l’illusion et du Poisson d’Avril explose, Big bangise plein pot au milieu du 19è siècle en phase bancaire terminale : LE COLORANT OU LA TEINTURE DU MONDE PAR LA CHIMIE DU MAUVE : mauvéine fabriqué par William H. Perkins en 1856 avec accélération foudroyante du capitalisme, évidemment surtout de la chimie et des drogues légales et illégales en tous genres y compris censées « soigner ». Le colorant mène au « médicament », celui qui ment ! Question capitalisme apparaissent les Adolf von Baeyer, dynamité Nobel, dont lui aussi dans la teinture (indigo) et financé par BASF.
Big Pharma s’industrialise grâce au Talmudiste Heinrich Caro.

Ces teinturiers sont un exemple du triomphe de l’empirisme qui n’explique pas pourquoi la société industrielle prend sa maturité à cette moitié du 19è siècle. La seule explication tient évidemment à l’après 1789 et à l’argent : l’ego des citoyens désireux de goûter au luxe et à la mode, à la démocratie et par là-même à « l’innovation » (raison et calcul) et à l’infernal évolutionnisme. Les matières premières en ce temps là étaient peu chères et les profits pharaoniques ! Cela va donner naissance à tous les composés chimiques (des dérivés du benzène) à la base des colorants de synthèse provenant des résidus de la distillation en vase clos de la houille pour la production du gaz d’éclairage : éclairer les rues de Paris pour empêcher les « terroristes » de l’époque de commettre des attentats, des vols, ou de renverser le régime au pouvoir. Alors on éclaire les rues conformément à la « raison » du siècle des perruques poudrées et de leurs « lumières ».
TEINTURE ou COLORANT = DÉCOUVERTE DE LA STRUCTURE ADN.
À ce hui, cette industrie chimique capitaliste DÉTRUIT LA PLANÈTE et évolutionne ses comptes en banques.
Notre époque par ses destructions tout azimut marque la transition entre l’ère des Poissons et l’ère du Verseau.


À suivre…

[Voyage en cette dimension en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982). Hymnes composés par Vasishtha dédiés à Agni (Igné-Inné…)]
 
 

Dernière mise à jour : 27-06-2018 23:51

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