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Le Vrai est faux dés qu’il est vu Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 08-07-2018 23:54

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Circoncision, Confort, Corps, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Fétiche, Gordiasade, Gratuit, Grégaire, Guerre, Humain, Information, Innocence, Instant, Intelligence, Intérêt, Japon, Jardin, Juif, Klan, Lait, Langage, Langue, Liberté, Lucifer, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Phallus, Pied, Pierre, Poisson, Porte, Puce, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
 
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Le Vrai est faux dés qu’il est vu
ou mesuré : le faux monde
celui de tous les jours.
Le Vrai dés qu’il est vu devient faux
par suite de vagabondage mental dans
l’espace-temps produisant des effets extrêmement pervers.
 
 
CONSCIENCE : Con : avec, et Science, qui n’est pas technologie laquelle est DANS la Science, et non extérieur ou séparé comme le sens de la mode actuelle matérialiste le comprend et l’impose.
La « conscience de soi » ne doit pas non plus s’entendre comme actuellement : « liberté d’expression » ou banalisation de la liberté, laquelle est banalisé À L’ENVERS (la Vraie Liberté, celle du Soi ou du « Connaître soi-même par soi-même » est totalement ignorée, comme la Science !).
En effet, la Conscience ce n’est pas penser à la supposée « liberté » qui doit être comme ci ou comme ça, en fonction de l’opinion de l’individu, et du collectif. Or toute opinion entraîne des controverses sans fin détruisant la liberté.
 
La conscience, même le fait d’y penser, à cette « liberté », ABOUTIRA À L’ASSERVISSEMENT, comme c’est le cas depuis les 10.000 ans de la voie de l’Agriculture.
CONSCIENCE = VIVRE L’INSTANT : on ne peut ni se souvenir de l’Instant, sinon on tombe dans le temporel et l’oublie de l’Instant. Instant, Vraie Nature, qu’on n’a pas à se souvenir ni à oublier.
CONSCIENCE = EAU : l’Instant ou Soi n’est que ce qui EST, donc « Eau » puisque le monde physique est entièrement inexistant.
Conscience N’EST PAS l’inconscient collectif à la C.G. Jung : une suite d’associations d’opinions (Big Data) engrangées dans une « banque » (de données et rêve transhumaniste) comme si la Vérité c’était un magma d’informations considérées comme « vraies », récoltées un peu partout et que ce serait LA vérité !!! Dans ce magma d’inconscient collectif et de limitations, on parle alors de « conscience de soi », d’inconscience, de subconscience, de conscience du chien, de conscience de l’arbre, etc ! Mais le facteur inaltérable et commun à tous ces aspects est la Conscience infinie.
La raison pour laquelle la Conscience devient simple conscience est qu’elle se précipite vers le monde délaissant le Soi, la Réalité.

Le Big Data à la Google transhumanisme ou inconscient collectif à la Jung est LIMITATION contenue dans le Soi. Si la pensée naît, le temps qui coule naît avec : idéation (intervalle entre deux états appelé « temps »). Un état ne peut naître que si le mental crée son existence, et ce mental repose dans le Soi, au-delà du Big Data rêvé des Google. Quand on ne se sert pas du mental, le temps n’existe pas, l’espace non plus. Mais l’état véritable de chacun se trouve au-delà du mental. « La question de temps ne se pose pas pour celui qui est établi dans sa Vraie Nature », (R. Maharshi, entr. 601).
Ce « Big Data » est comme l’Akasha (1) ou conscience réfléchie, bref, ce ne sont que de vulgaires informations (au sens actuel du mot ”information” conforté grandement par la technologie). Ce qui reste à faire pour se libérer vraiment est d’immerger cette conscience individuelle (jiva) de Big Data dans la Conscience infinie ou Soi. Chose technologiquement impossible aux Google et transhumanistes.
Les Big Data étant des opinions, elle naissent puis meurent comme naissent et meurent les idées, comme l’amour d’un objet naît puis meurt.

Le Vrai est seulement SINGULARITÉ, seulement UN, pas deux. Cela n’exclut personne.
« Dans votre nature véritable [svarupa : forme propre à chacun ou forme réelle], vous seul existez sans aucune second entité.
La Réalité, qui est non duelle et qui est notre Nature véritable, est incompatible avec la conscience qui objective, laquelle est scindée en deux (sujet-objet, association et non-association, fédéré et non-fédéré, etc. « Au sein de l’intellect de celui qui s’est clairement perçu comme étant la Conscience, il n’existe pas d’objet distinct auquel s’associer »).
Au sein de la Connaissance véritable [jana], il ne se produit vraiment jamais la moindre opposition à une chose qui lui serait autre [comme l’opinion] ».


Le Vrai est faux dès qu’il est vu : par les yeux, et les autres sens qui mettent en branle le mental.
LA VRAI : RESTER LIBRE DE PENSÉES, DONC LIBÉRÉ DE LA TYRANNIE DE L’OPINION. VRAIE LIBERTÉ SANS PENSÉE, SANS BIG DATA ; VIDE QUI EST POURTANT NOTRE ÉTAT NATUREL.
Dans la vie de tous les jours il ne doit pas y avoir de distinction entre les occupations quotidiennes et la Vie éternelle ou Conscience infinie. « Tant qu’on s’imagine que la vie quotidienne est différente de la vie spirituelle, les difficultés apparaissent. Si la vie spirituelle est comprise correctement, on découvre que la vie active n’est pas différente d’elle » (R. Maharshi, entr. 376) ; CE QUI PROUVE QUE LA LAÏCITÉ EST UNE OPINION QUI IMPOSE À L’ENSEMBLE (alors qu’elle est censée apporter une « liberté de conscience »).

Le Vrai est faux dès qu’il est vu : La Connaissance ne se possède pas comme on récolterait des « vérités » un peu partout. La Connaissance existe en tant que notre Nature propre. « Décrire la nature du Soi en mots, c’est comme tenter de traverser la mer avec un brin de paille pour radeau ».
« Il est impossible de penser à la saveur de la Réalité dont la délectation dépasse et transcende tout concept, et de déclarer (ensuite) que sa nature est comme ci ou comme ça ».
Le Soi ou Instant ne laisse aucune place à la pensée : Il est Cela.

« Tout ce qui demeure, hormis le réel, est une construction mentale qui ne possède aucune finalité définitive et incontestable.
Notre Vraie Nature qui est en droit de recevoir votre Amour [du Soi], jamais ne souffre, ni ne doute, pas plus qu’elle ne se détériore.
La source de toutes les fautes et erreurs est de ne pas exister en tant que notre Nature véritable. C’est une erreur monumentale. C’est la chose à savoir en premier ».

« La Félicité suprême existe en permanence. Seules les choses de ce monde doivent être abandonnées. Si elles sont abandonnées, ce qui demeure alors est la seule Félicité. Ce qui est, est le Soi, comment peut-on jamais se saisir de ce qui est ? Cela, seul, EST notre Nature propre », dit Ramana Maharshi.
« Aussi longtemps que vous rechercherez ce qui EST autre que vous-même en tant que moyen de gagner la Félicité [comme de gagner au Loto], aucune Félicité ne se fera votre ».


À suivre…

[En références à : Padamalai, enseignements de Ramana Maharshi recueillis par Muruganar (1890-1973). Et en compagnie de Vasistha (ou Vasishtha), un des grands Sages de l’ère du manvantara. Énorme merci à son traducteur le Swami Venkatesananda (1921-1982)]


Note.
1. Akasha : ou éther, « espace » contenu dans le mental.
« Comment le monde peut-il être une imagination ou un pensée ? La pensée est une fonction du mental. Le mental est localisé dans le cerveau. Le cerveau est à l’intérieur du crâne qui n’est qu’une partie infinitésimale de l’Univers. Comment alors l’Univers peut-il être contenu dans les cellules du cerveau ?
Shrî Bhagavân [R. Maharshi] répondit (entretien 451) :
« Tant que le mental sera considéré comme une entité de ce genre, les doutes persisteront. Mais, qu’est-ce que le mental ? Réfléchissons-y. Quand l’homme sort de son sommeil, il perçoit le monde. Cette perception vient après la pensée ‘je’. Puis, la tête se soulève et le mental devient actif. Qu’est-ce que le monde ? C’est l’ensemble des objets répandus dans l’espace. Qui contient cet ensemble ? Le mental. Mais le mental qui contient l’espace (âkâsha ou éther) ne serait-il pas lui-même espace ? L’espace est l’éther physique (bhûtâkâsha). Le mental est l’éther subtil (mano’ kâsha) qui est lui, contenu dans l’éther transcendantal (chidâkâsha). Le mental est donc le principe éther (âkâska-tattva). L’éther étant le principe de la connaissance (jnâna-tattva), la métaphysique identifie le mental à l’éther. Le considérant comme tel, il ne devrait plus y avoir de difficulté à réconcilier la contradiction apparente contenue dans la question. Le mental pur (shuddha-manas) est éther. Les aspects dynamiques (rajas) et engourdis (tamas) du mental se manifestent sous forme d’objets du monde grossier. Par conséquent, l’Univers entier n’est que mental.
Prenez encore l’exemple d’une personne qui rêve. Elle s’installe dans une pièce dont les portes sont fermées de façon à ne pas être dérangée durant son sommeil. Elle ferme les yeux pour ne voir aucun objet. Et pourtant, lorsqu’elle rêve, elle voit tout un monde dans lequel des gens se meuvent et elle-même parmi eux. Tout ce monde est-il entré par la porte ? Non, il lui a simplement été présenté par son cerveau. Mais s’agit-il du cerveau du dormeur ou du cerveau du personnage du rêve ? Bien entendu, de celui du dormeur. Comment se peut-il alors qu’un monde aussi vaste puisse être contenu dans des cellules aussi minuscules ? L’explication en est que l’Univers entier n’est qu’une pensée ou une série de pensées [que les Google et transhumanistes voudraient stocker dans un Big Data] ».
 
 

Dernière mise à jour : 10-07-2018 00:23

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