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Cour Ampère Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-10-2018 23:50

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Amour, Artifice, Babel, Banques, Christ, Clairière, Conte, Diable, Dictature, Dieu, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Égrégore, Égypte, Esprit, État, Forêt, Fractale, Information, Instant, Israël, Jardin, Labyrinthe, Légende, Libéralisme, Liberté, Lucifer, Lumière, Mondialisme, Païen, Pays, Paysan, Ptah, Raison, Religions, République, Révolution, Sagesse, Saint, Satan, Scarabée, Science, Sécurité, Self, Serpent, Sexe, Silence, Social, Spirale, Stargate, Tao, Tapis, Télépathie, Temps, Ténèbres, Terreur, Terriens, Univers, Vase, Vide, Volonté, Yokaï

 
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Cour Ampère

Page dédiée à André-Marie Ampère (gravure ci-dessus).
 
Vous êtes né : ce n’est qu’un accident,
cependant attendez-vous à en mourir !
 
 
Voir aussi la page : La Cour ou Soi, l’Atman (‘Je’-‘Je’)

Environ vers l’âge de 8 ans dans la petite cour de l’école primaire de la rue Ampère à Paris 17è, première année d’école primaire en plein « baby boum », avant d’entrer dans la classe surchargée, celui qui est né en 1945 avant de devenir maintenant malgré lui un « papy boum » prenait conscience du NOIR avant sa naissance : NOIR contre-couleur du Blanc et son égale valeur absolue. Le Noir devient absence de couleurs ou la somme des couleurs, leur négation ou leur synthèse. Contre-couleur il est associé au SAINT CHAOS ou Eau Primordiale, QUAND IL N’EXISTE PAS ENCORE DE NOMS-LES-FORMES. Ainsi le Noir rappelle la signification du Blanc Neutre de L’INSTANT, du Ici et Maintenant ou Soi, le Blanc du Vide du Vide.
Certains considèrent le Blanc Neutre comme chthonien et associé à l’Axe Est-Ouest, donc déjà du nom-la-forme : les départs et les mutations ; alors que le Noir se place sur l’Axe Nord-Sud, celui de la transcendance absolue et des pôles.
Selon que les peuples placent leur opinion « Enfer » et le dessous du monde, vers le Nord ou vers le Sud, l’une ou l’autre de ces noms-les-formes est considérée comme « noir ». Ainsi le Nord est noir pour les Aztèques, les Chinois, etc. et le Sud est noir pour les Mayas, et le Nadir ou base de l’Axe du monde pour les Indiens Pueblo.
 
NOIR = SILENCE, SOMMEIL PROFOND. Certaines croyances ont fait du Noir « la couleur du deuil », comme si son contraire, le Blanc, c’était le terroriste, celui qui ne croit pas à la Sainte Démocratie ! Pour les croyants du deuil en Noir c’est la « fin des temps » ou le « Circulez ya plus rien à voir ! » ; la chute sans retour dans le Zéro ou « Néant » considéré comme « rien » par les Occidentaux.
Couleur de la con-damnation, le Noir devient la couleur du RENONCEMENT, DE LA PUTRÉFACTION, donc de LA RÉALISATION DU SOI ou du DOMPTAGE DE L’EGO, qui de ce fait n’existe plus.

PUTRÉFACTION dans le monde chthonien, soit le dessous des apparences ou « voir derrière le décor », là où s’opère LA RÉGÉNÉRATION DIURNE (le rêve ou la nuit « porte conseille » dit un proverbe populaire).
Couleur du deuil en Occident, le Noir pour l’Égypte ancienne ou en Afrique du Nord, est bien SYMBOLE DE LA FÉCONDITÉ, LA SOURCE, la couleur de la terre fertile et des nuages gonflés de pluie bienfaisante.
Le Noir des Eaux profondes ou Eaux cristallines à la transparence absolue dans une caverne qui sert de haute protection à cette transparence.
PUTRÉFACTION ou Renoncement = CAPITAL DE LA VIE LATENTE PUISQUE SAINT CHAOS OU RÉSERVOIR DE TOUS NOMS-LES-FORMES.
Homère voyait l’océan noir. les Anciennes Déesses de la Fertilité, ou Déesses-Mères, sont souvent noires. Nous avons en Occident et en Europe la VIERGE NOIRE (surtout à l’époque médiévale). Vierges Noires qui ont suscitées autant de fascination que de haine ! Quand par exemple le républicanisme de 1789 instaure une contre-religion rationaliste et scientiste (avec une grosse preuve comme l’Encyclopédie étouffe Chrétiens de l’équipe Diderot).

Les Vierges Noires apparaissent en Occident après l’an 1000, surtout en France Méditerranéenne et en Auvergne, au moment où l’économie capitaliste commence à se développer, surtout à partir de Saint Louis (Louis 9). C’est le foisonnement des églises et cathédrales, inverse de notre époque où les églises sont mise en vente au parasitisme de la laïcité mercantile. La Vierge Marie est d’une extrême diffusion partout à cette époque. C’est l’apogée de la religion de la déchéance de l’humain qui doit demander protection aux saints pour se « racheter » (déjà l’idée de « consommation » et se tourner vers l’extérieur), car la croyance des Chrétiens fait que le péché est partout (que diraient-ils à nos jours ?).
Cependant la Vierge Noire et son mystère n’est pas qu’occidental, on la retrouve jusque dans l’Île de Pâques en passant par la Grèce, la Crète, les grottes de Ténériffe, la terre est truffée de ces statuettes extraites peu à peu de leur gangue souterraine au cours des âges. Elles paraissent être le fruit d’un éternel retour cyclique et rythmé d’un temps qui avance, qui sépare et fait se rejoindre avant de séparer à nouveau. C’est le SAMSARA : ronde continuelle des naissances et des morts auxquelles l’individu, le jiva, est soumis jusqu’à ce qu’il atteigne la Libération ; Samsara signifie donc l’état d’activité ou du Faire/Fer ou d’existence dans ce monde du spatio-temporel.

Mais pourquoi des Vierges Noires quand des siècles de tradition et d’iconographie chrétiennes nous ont accoutumé à une Marie blanche et blonde ? Pourquoi Isis en Egypte, Déméter dans la Grèce Antique, Kali en Inde sont-elles noires ? Les tentatives d’explications sont nombreuses et parfois farfelues. Évidemment pour le rationalisme laïciste de l’après 1789, ces Vierges Noires sont noires à cause de l’encrassement du matériau sous l’effet de la fumée des chandelles ! Mais on peut alors se demander pourquoi la fumée ne s’attaquerait qu’aux représentations de la Vierge et non à celles des saints.

Donc, encore une fois, le Noir c’est l’EAU PRIMORDIALE, LE SAINT CHAOS, dans toutes les Traditions le Noir précède les Origines.  Pour l’Ancien Testament, « avant que la lumière soit, les ténèbres recouvraient la face de l’abîme ».
La Doctrine Secrète (H.P. Blavatsky) nous enseigne « au début de chaque aube de création, la Lumière éternelle, qui est obscurité, assume l’aspect de ce qu’on appelle le Chaos ». Orphée chante « la nuit, Mère des Dieux et des hommes, la nuit origine de toutes choses crées ». Une pierre noire symbolisait la Magma Mater sur le Mont Palatin ; la Kabba de La Mecque, en tant qu’Anima Mundi, est constituée par un cube de pierre noire. Dans les cérémonies rituelles en Egypte, Osiris était assimilé au limon fertile déposé par le Nil, Kemi, la terre noire, ce qui donnera naissance au mot Alchimie :
1 - AL-KHIMIA (chimie). Khimia en Arabe, du Grec Khémia : magie ”noire”, de la racine Égyptienne Kêm (noir). Kemit : la terre noire ou réunion des 2 contrées d’Égypte. ALCHIMIA : herbe.
2 - KHIMÉRA – KHIMAIRA : CHIMÈRE ou rêve ou monstre mythologique en grec, ou folie. Chimère, c’est le gouffre des représentations imaginaires avec ses dangers. Le Gouffre sans fond.
3 - ALQUIMIE = AL le Soleil EL (AL), principe Divin qui mit E ou tridents du E Trinité. Rassembler le Tout dans le principe/origine à partir de ce principe/origine (Rien dans le Tout et tout dans le Rien).
Ainsi l’Œuvre alchimique correspond à la Réalisation du Soi retrouver l’Unité ou Materia Prima, l’Eau Primordiale.

Par extension, chez les Anciens, chaque Dieu avait son bois sacré (Jardin-Tapis volant) où il recevait les hommages et les prières. C’était un centre de vie, une réserve de fraîcheur, d’eau et de chaleur associés comme dans une matrice. Une vignette des textes des sarcophages nous montre une Isis Hator faisant corps avec un sycomore ; la Vierge Noire de Foggia en Italie est assise au milieu d’un arbre. « L’arbre, précise Mircea Eliade, présuppose que la source de vie se trouve concentrée dans ce végétal, donc que la modalité humaine se trouve là, à l’état virtuel, sous formes de germes et de semences. Voir aussi l’universel Arbre de Vie.
Le bois devient alors un matériau sacré qui franchira la limite du manifesté pour pénétrer dans le réfléchi et y introduire l’inspiré. Quant à l’enfant, qui le plus souvent est assis sur les genoux de sa mère la Vierge Noire, il nous rappelle que nous sommes dans une symbolique d’innocence, de pureté, de spontanéité, donc de Soi. Nous avons à entrer dans une sorte d’état édénique, antérieur à la faute (tomber dans l’ego), un état préalable, qui seul pourra nous amener à la Connaissance du Soi ou Vraie Libération.

Des auteurs qui ont écrit sur les vierges noires ont tous souligné la parenté d’attitude entre les Déesses-Mères de l’âge préhistorique et les vierges romanes. L’installation du christianisme n’a pas fait disparaître cette vision universelle répandue sur tous les continents. Deux des sanctuaires les plus renommés de la France médiévale, hauts-lieux de la vénération portée aux Vierges Noires, conservent en effet la trace d’une profonde influence celtique. La Vierge Noire de Chartres passait au Moyen-Âge pour la plus ancienne statue du royaume. Brûlée pendant la révolution de 1789, elle a été remplacée par une copie au siècle suivant (copie vue le 24 septembez 1871 par Camille Flammarion dans les caves de l’Observatoire).

La tradition celtique a sans doute encore plus de réalité au Puy en Velais. La vierge d’origine, brûlée aussi à la révolution était en bois de cèdre avec un visage typiquement byzantin presque abyssin. Le premier culte, gaulois, a laissé place à un temple romain, puis au cinquième siècle à une église primitive qui recelait la pierre des fièvres et où s’accomplissaient des miracles au cours de pèlerinages qui existent encore de nos jours.
« C’étaient de véritables voyages initiatiques en Terre Sainte, au centre du monde là où on peut le mieux côtoyer l’En-Haut parce que s’y croisent d’importants nœuds de force magnétique et cosmique de première grandeur. Des cérémonies plus ou moins sacrées s’y déroulaient, rites de la chasse et de la fécondité, rites magiques et hiérogamie terre-ciel dans ces grottes, vastes utérus en relation avec la terre maternelle, associée à l’eau selon un mode duel transcendé par la notion d’Unité primordiale. Si la terre correspond à la vie matérielle, l’eau est en rapport avec la vie spirituelle et elle est un signe de renaissance, de régénérescence. C’est pourquoi des sources, des fontaines ou des puits sont toujours à proximité de vie des Vierges Noires, évoquant une nécessaire transmutation de l’être en cours de réalisation, un processus évolutif, dynamique et créatif à coté de l’immobilité apparente de la matière » (réf. Giberte Grand, Le Lotus Bleu - La revue théosophique).

EAU PRIMORDIALE : « souffle de Dieu planant sur les Eaux »… et EAU MIROIR-VIBRATION (Science de l’ingénierie vibratoire, sans dualité cause-effet…).
La Déesse noire devint la divinité révérée par la colonie phocéenne, son culte se répandit en Provence et dans tout l’Est, le Sud de la Gaule et de l’Espagne. A Marseille, Notre Dame de la Confession est dans une crypte de l’Abbaye de Saint Victor depuis le XIIIème siècle. À la Chandeleur, on brûle des cierges de couleur verte, le vert est un symbole de vie personnifiant la Nature, la végétation et par extension la régénération de l’âme entraînant une nouvelle naissance spirituelle.

La Vierge Noire n’est pas le dehors mais le dedans. Elle est comme l’univers qu’Ernest Mach a décrit : « Un être unilatéral dans le complément en miroir n’existe pas, ou ne nous est pas connu ». C’est la Vierge Noire : aucun miroir ne peut saisir le reflet de l’univers comme aucun œil ne peut voir le corps de la Vierge : l’univers est sans cause-effet, sans double, tout ce qu’il contient manque à jamais de son complément en miroir : ILS SONT À JAMAIS IDIOTS OU SINGULARITÉ. À ajouter au Paradoxe de la Réalisation du Soi.
« La Vierge Noire est la substance unique, l’Être en soi, qui se subdivise et se différencie par la suite. C’est elle qui descend dans tous les cycles de la vie ; c’est par elle que le divin se manifeste en chacun de nous. Elle attend dans le triangle du haut de l’Arbre de Vie que vienne à elle la vierge blanche incarnée qui se tient dans le triangle du bas. C’est le mystère de l’assomption : deux triangles se fondent l’un dans l’autre en une seule étoile [copiée par Israël] ».

La couleur sombre de la Vierge Noire est l’image de ce qui n’est pas manifesté, de ce qui reste caché « Ténèbres plus que lumineuses » selon Denys l’aéropagiste. C’est la Maha-Devi de l’Inde, Kali la noire qu’on salue en ces termes « Tu es l’image de tout, la mère de tout. Avant le commencement des choses, tu existais sous la forme d’une obscurité qui est au-delà de la parole et de la pensée et, de toi, par le désir créateur du suprême Brahmâ, est né l’univers entier ».
Dans les grottes, dans les cryptes ou ailleurs dans la Nature, les Vierges Noires continueront à jouer leur rôle de Mère Initiatrice. Car, c’est en nous interpellant pour combler notre ignorance et pour nous aider à retourner à l’infinitude d’où tout est sorti et où tout doit retourner.

Les couleurs de La Mort, Arcane 13 du Tarot, figurent la Mort initiatique, prélude de la Réalisation ou Renoncement, Putréfaction et Re-Naissance. Le symbolisme du nombre 13 confirme celui de la couleur ; et 13 succède à 12, nombre du cycle accompli (comme les 12 heures) et introduit un nouveau départ, soit un renouvellement.

« La mort signifie la dissolution de l’ego, la naissance est la renaissance de l’ego. Vous existiez, que le sens de l’ego soit là ou pas. Vous êtes sa source, pas le sens de l’ego. La délivrance [mukti] signifie découvrir l’origine de ces naissances et de ces morts [samsara] et démolir le sens de l’ego à sa racine même. C’est la délivrance », explique Ramana Maharshi, qui pour moi exprime ici la totalité de cette page sur le Cour ou la Cour de l’école de la rue Ampère à Paris. Délivrance qui signifie « mourir en pleine conscience. Si l’on meurt de cette façon, on renaît simultanément au même endroit avec aham sphurana vécu comme « aham-aham » [‘Je’-‘Je’ ou Super Tautologie A EST A]. Celui qui prend ainsi naissance, n’est sujet à aucun doute [il est dans la Transparence totale] ».

Seuls sont véritablement vivants ceux dont le mental est mort [attention, ne pas confondre avec les zombies !]. Ceux chez qui l’illusion qu’est le mental s’active sont ceux qui sont effectivement morts [en ce sens il y a de nos jours plus de sept milliards de zombies sur cette planète…]

Bhagavan (R. Maharshi) : L’oubli de votre Nature véritable est la mort présente ; s’en souvenir est la renaissance. Cela met fin aux naissances successives [samsara]. La vie éternelle vous appartient ».
L’homme qui pense être né un jour [et le système social nous y force] ne peut pas éviter la peur de la mort [d’où d’ailleurs cette mode du sécuritaire à outrance depuis l’invention du terrorisme]. Qu’il découvre s’il est jamais né ou si le Soi peut naître. Alors, il découvrira que le Soi existe en permanence [puisque c’est l’Instant, le Ici et Maintenant] que le corps qui a pris naissance se réduit à une pensée et que l’émergence de la pensée est la racine de tous les maux [puisque c’est l’opinion fomenteuse de guerres sans fin]. Découvrez d’où émergent les opinions. Vous demeurerez alors au tréfonds de votre Soi éternel et serez libre de l’idée de naissance ou de la peur de la mort.
- Question : Comment s’y prendre ?
- Bhagavan : Les pensées ne sont que des tendances mentales [vasana] accumulées au cours d’innombrables naissance antérieures. Leur annihilation est le but. L’état libre des tendances mentales [vasana] est l’état premier et l’état éternel de pureté.


Alors, zombie, ou pas zombie ?

Ceux qui renferment ne serait-ce qu’une trace du sentiment de ‘je’ dans le corps, lui-même assimilé à un cadavre (ou un robot) pendant le sommeil, sont véritablement morts, même s’ils semblent vivants ; ils ne sont que des caricatures.
Bhagavan : « Maintenant même, nous vivons dans la mort. Ceux qui ont limité le Soi illimité se sont suicidés en adoptant de telles restrictions ».
Ce qui fait ressembler le Soi immortel à quelque chose de mortel est l’ego prenant le corps périssable pour ‘Je’ [et ‘Je’-‘Je’ pris pour un développement, une croissance ou simple connaissance].
En notre époque de culture de masse par le « tout connecté » : « Celui qui recherche la délivrance doit comprendre l’essence des textes, mais il doit toutefois en abandonner la lecture parce qu’elle est nocive pour la méditation [dhyana]. C’est comme accepter le grain et en rejeter la balle », dit Bhagavan. Ainsi, même pour un très grand érudit, cette connaissance est vaine tant que l’attachement de dedans [ego] n’est pas entièrement résolu ;  et ça n’a aucun rapport avec l’actuelle mode issu du new age du « développement personnel » (trop personnel) encore attaché au capitalisme qui ne jure que par performance ou winnérisme genre : « On est les meilleurs ! », tant le capitalisme bouffe tout, y compris la méditation pour arriver, là encore, à une meilleure performance et rapporter encore plus de fric à l’entreprise !

Noir de la Putréfaction au Blanc de l’Instant puis au Rouge de l’Origine. Chez les coursiers de la Tradition populaire russe, le noir brillant devenant rougeâtre est un Noir moreau (se dit d'un cheval qui est d'un noir luisant ; moreau, du latin populaire maurellus : brun comme un Maure).
Bien-sûr Noir et Blanc forment le tic-tac du Yin et du Yang : interdépendance des contraires, et l’ingénierie faisant que la manifestation extérieure du principe Blanc apparaît noire, et inversement, de même qu’elle est inversé par la réflexion sur le Miroir des Eaux (ou par réflection à travers la lumière lunaire polarisée et réflexion du soleil).
Le Noir est donc la Materia Prima, le Nigredo alchimique. Si la Putréfaction renvoie à certains une opinion d’impureté, de pourriture épouvantable, donc de négatif, inversement le Noir de la Putréfaction ou Renoncement annonce dans l’absolu LA VIRGINITÉ PRIMORDIALE, donc le Soi, ce qui, une nouvelle fois renvoie incontestablement à la VIERGE NOIRE, à KÂLI, le noir parce que ces Déesses réintègre à l’Origine quand il n’existe aucun nom-la-forme.
Dans la Bhagavad-Gîtâ, c’est Krishna qui est le Noir, tandis qu’Arjuna le mortel est le Blanc, soit le couple ou tic-tac du Soi et du soi transcendé ou Super Tautologie A EST A (et Vishnu-Shiva). Dans des photos, on voit Ramana Maharshi assis sur un pouf ou gros coussin surélevé habillé d’une peau tachetée à poils noirs et blancs, signifiant le non-manifesté de la manifestation, ou : ce qui n’est pas encore dans la dualité.

La Putréfaction ou Renoncement est le principe même de l’Œuvre alchimique, appelée d’ailleurs ŒUVRE AU NOIR, soit retrouver le Saint Chaos pour finalement aboutir à l’ŒUVRE AU BLANC (l’Or), puis à l’ŒUVRE AU ROUGE (adamisme ou origine, le Rouge du « Passé » et « l’énergie ou Feu »).
ŒUVRE AU NOIR ou RETOUR À LA MATRICE OU SAINT CHAOS, la « Dissolution », la Nuit ou Sommeil profond et Restauration de la Lumière ou Re-Naissance.


[En référence partielle à : Padamalai, enseignements de Ramana Maharshi recueillis par Muruganar (1890-1973)]
 
 

Dernière mise à jour : 03-10-2018 00:46

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