Le penseur (‘Je’) et la pensée (le film, l’image, la peinture, le monde et les désirs), l’ensemble constituant le Point Focal ou Ici et Maintenant, le ZÉRO (de tous les possibles à l’infini, comparable à deux miroirs clairs (sans tain), l’un face à l’autre, n’échangeant entre eux aucun reflet ; le mot
« reflet » n’existe pas, la copie n’existe pas, seul existe le VRAI, qui dès qu’il sera vu sera faux,
PARCE QUE DÈS QUE L’ON TROUVE : C’EST FAUX !!! AINSI TOUTE CONSTANTE, TOUTE CONVENTION EST FAUSSE [au mieux elle ne sert qu’à socialiser certains groupes de gens ignorants]). Mais la Félicité reflétée du Réalisé représente la Vraie Félicité (pas celle du grégarisme robotisant de tout politisme et de son
« unité dans la diversité »).
La Pure Connaissance ne contient RIEN, pas le moindre reflet ou copie. C’est seulement lorsqu’arrive le mental
QUI RÉFLÉCHIT ou RAISONNE que le monde apparaît limité, imité, copie. « Le monde n’existe ni en
samadhi (contemplation ou être dans l’Instant) ni en sommeil profond. L’illusion ne peut naître ni dans la lumière éclatante [voir la Caverne de Platon] ni dans l’obscurité totale. Ce n’est que dans la
PÉNOMBRE qu’une corde ressemble à un serpent. De même, la pure Conscience n’est que Lumière ; elle est pure Connaissance. Le mental qui s’élève d’elle se trompe lorsqu’il considère que les objets sont séparés de lui » (
Ramana Maharshi, entretien 589).
Les Hébreux qui soi-disant luttaient contre l’idolâtrie n’ont pas pris conscience que CE MONDE EST L’IDOLÂTRIE MÊME (surtout à cause de l’argent… la matière...) ! Il y a toujours une représentation dans et par laquelle quoi que ce soit se donne à Pour-Voir, puisque ici-bas toute
« présence » (manifestation- doit s’objectiver (se manifester, se représenter), sans que toutefois la re-présentation, en tant que mode de la présence et acte de s’instanter, soit nécessairement représentation de… (d’un représenté), à la manière d’un tableau qui serait accroché à l’intérieur du sujet (effet Schreiber-Larsen en
transcommunication instrumentale) et qui serait le décalque de quelque chose qui serait
« extérieur » à la re-présentation, donc au spectacle du monde ; ou re-présentation au sens d’un image qui serait là, dans sa suppléance (symbiote), à la place d’autre chose pour en tenir lieu et le re-présenter une seconde fois ; puisqu’à ce stade il n’y a aucun moyen de séparer la re-présentation de la sensation ou perception.
IMAGE : I-MA-ge : I axe et MAtrice pour Retour au MA-R-I-Age au I axe du Point c’est Tout et Point sur le I donnant accès à l’infini du Zéro-Création et à la Manifestation du Seul Réel : A-G-E, la Mère-I d’I (méridien des Points d’Acupuncture qui réveillent les Méridiens).
L’être humain ne sait compter que jusqu’à trois (Triangle, première figure fermée), au-delà c’est problématique (4 et 6 ça fonctionne chez les minéraux comme la Pyrite de Fer)… Je préfère le
Zéro qui peut
« compter jusqu’à l’infini ». Le Zéro du Trouvère, du Truand ou Dévergondé de la
« Cour des Miracles » : détruire les identifications ou étiquettes des noms-les-formes, ce qui est effectivement ANTI-POLICE (soit ANTI-CITÉ, ANTI-BÉTON, ANTI-TÔLES-BOULONS-VERRE), DESTRUCTION DES STRUCTURES DE LA TRINITÉ OU 3, LE E, AFIN DE RE-TROUVER LA SOURCE, VIA LA PUTRÉFACTION DU I. Le I, le Sentier ou I-tinéraire correspondant à la STARGATE ou Soi, à l’Instant ou Ici et Maintenant, le Point sur le I, le TAO, le
CENTRUM CENTRI, LA CONSCIENCE, LA VÉRITÉ, DIEU, LA FOI, etc.
Derrière la Stargate il y a bien UN CON-DU-I-T ou TUYAU (on parle bien de
« bonne conduite » ou de
« tuyauter » quelqu’un pour lui dire la vérité), ce qui va donner CON-DUC-TIBLE le chef étant le DUC conducteur du I…
IMAGINATION : peut devenir inquiétante tant elle reste non identifiable ! Car elle correspond au ZÉRO DE TOUS LES POSSIBLES, ELLE N’A POINT DE PATRIE. Sans patrie et non-identifiable dans le sujet lui-même, l’imagination est néanmoins comme la
GRATUITÉ d’une patrie : elle est l’origine de son Paysage. Et enfin, ce ZÉRO DE TOUS LES POSSIBLES qui correspond à la Sainte Chimère (Celle qui vit en Inde, pas celle des Occidentaux qui qualifient l’imagination de folie ou gouffre sans fond et par là même de source d’erreurs sans fin, parce que médiatrice entre une sensibilité imaginée à l’extérieur et un ego qui voudrait posséder une infaillibilité certaine, concept étranger à la pensée indienne).
Un film de cinéma projeté sur un écran blanc comme la toile blanche du peintre, d’abord lissée et empesée avec de l’amidon de riz, puis qui reçoit les tracés par le pinceau réservoir de couleur ; de même dans le Soi il y a quatre stades :
- La pure Conscience (Brahman), laquelle associée à la maya ou illusion devient :
- Le Régent interne (moteur),
- Ensuite vient le conditionnement par la totalité des corps subtils,
- Puis le conditionnement par la totalité des corps grossiers (ceux qui ont du poids ou gravitation).
Exactement comme une peinture qui donne à voir différents plans : de même dans la Conscience sont superposées des formes corporelles variées, dont chacune est le siège d’une réflexion de Conscience (fractal).
Le Point sur le I ou « Un Point c’est Tout ».
Tout état de conscience est comme ce TROU, ce POINT FOCAL QUI CONCENTRE, LE
« VOYEZ L’ENSEMBLE » (des cours de dessin). Cela correspond au
sankalpa (
samkalpa : intention, pensée, intention d’effectuer). À l’entretien 116 Ramana Maharshi dit : « Cherchez qui est le karma. Vous trouverez que vous n’êtes pas celui qui agit. Alors vous serez libre. Cela exige la grâce de Dieu pour laquelle vous devriez Le prier, L’adorer et méditer sur Lui.
Le karma qui se déroule sans effort, c’est-à-dire sans être volontaire, ne lie pas [c’est moi qui souligne]. Même un
jnani [libéré] agit, comme le prouve les mouvements de son corps. Il n’y a pas de karma sans effort ou intention [
sankalpa]. Chacun a donc ses
sankalpa. Elles sont de deux sortes : la première lie au monde ; la deuxième ne lie pas. La première doit être abandonnée et la deuxième cultivée. Il n’y a pas de fruit sans karma antérieur ;
il n’y a pas de karma sans sankalpa antérieur. Même la mukti [Libération] doit être le résultat d’un effort tant que prévaut le sentiment d’être l’auteur de ses actions ».
Concernant Libération et
sankalpa, le Maharshi dit à l’entretien 382 que « La Grâce est toujours avec vous. Tout ce qui vous est demandé, c’est de ne pas vous confondre avec le mental tourné vers l’extérieur [rejoint le
COUR], mais de demeurer le Soi ».
Notre asservissement provoqué par la non résolution de l’antique dilemme Moi-Individuel/Moi-Collectif est contenu dans
SÉQUENCE et
PARALLÈLE :
1 - La représentation imaginative est enchaîné à la loi de discontinuité (la diversité, le changement, l’analogie). On appelle ça
« le savoir » (se faire avoir par l’illusion, apprendre)
2 - La connaissance quant à elle ne peut qu’être lié à l’Instant, dans la non-dualité, sans culture ou « bagage » intellectuel genre « université »). Connaissance = Trouvère : voir le Trou ou le « Point sur le I ».
La représentation imaginaire du 1 c’est le monde du judéo-maçon spéculatif Armand Bédarride et de ceux (comme les Google et transhumanistes et leur Big data) qui veulent Pour-Voir reconstituer et voir simultanément toutes les faces du polyèdre et que se serait la
« vraie religion », donc celle des VOYEURS, DES POUR-VOIR. Comme déjà écrit ici un grand nombre de fois, la Vérité ou Libération ne peut VENIR QUE DANS L’INSTANT (PAN). Une synthèse ce n’est pas du Big data à la Google, ce n’est pas un puzzle, car le Tout-et-Rien est autre chose que la somme des parties (ce
quantitatif si cher au capitalisme, à sa croissance et à sa judéo-maçonnerie comme le GODF).
Le
« toutes les faces du polyèdre » correspond à ce
sankalpa dans le temps : voir isolément, les unes après les autres, chacune des faces du polyèdre. Or la Trinité ou le Triangle première figure fermée est pure contemplation qu’on retrouve même chez une Pyrite de fer (qui donnera le quatre et le six). Con-templation, qui ne peut que rejoindre les deux miroirs sans tain l’un en face de l’autre ignorant ce que reflet peut dire ; ignorant ce que
« religion » veut dire car c’est censé vouloir
« relier les humains entre eux » (les socialiser). Bref, LA Religion c’est le « Rien », mais écrire ce mot est déjà un mensonge (ou du nihilisme) !
QU’EST CE QUE C’EST LE VRAI CONFORT ? (qui ne soit pas un simple écran de fumée)
Le
sankalpa PRODUIT, POSITIONNE, FIXE, COAGULE comme champ de re-présentation, donc pousser en avant « sur » l’écran : le Pour-Voir où les
sankalpa deviennent objet d’intuition et apparaissent comme autant de noms-les-formes différenciées
(rupa : forme) : position désigne deux foyers de sans : poser, c’est placer, disposer, c’est aussi établir quelque chose, produire ; « se poser » veut dire s’affirmer, « être bien dans ses pompes » (être debout). La puissance du
sankalpa FIXÉ est donc corrélative à l’existence : la scène de mon rêve s’impose à moi, elle est une signature d’évidence (en référence du
Yoga Vasistha, YV III 61, 53 et 62, 54).
RUPA ce n’est pas la matière à l’Occidental, en Inde Rupa désigne aussi bien les formes matérielles que les formes immatérielles, les formes concrètes aussi bien que les formes imaginaires, les formes appréhendées par les sens aussi bien que les formes imaginées idéales. En Inde et dans le Bouddhisme Rupa désigne à la fois la matière au sens général et les formes constituant le champ d’action de l’œil et de la vision, soit l’évocation des sensations purement visuelles de forme et de couleur que des opinions de sensations tactiles, de résistance au toucher et de lourdeur comme l’opinionne l’Occident pour la matière (si rémunératrice pour certains : voir le discours macronien du 31 décembre 2018 avec un pantin qui se veut « être » en se tenant debout, à rapprocher d’Étoile, du latin
stellaire [bien étudié sa mise en scène étatique des dix doigts et deux mains] ; pas de meilleure manipulatrice que cette démocratie utilitariste et marchande, qui se veut
« efficace » à l’Occidental anglo-américain, qui se veut THERMODYNAMIQUE...).
Note.
1. I en place 9 de cet alphabet latin (le 9 Chiffre du Ciel en Chine), et I est le Premier Nom de Dieu (Dante) et la racine celtique de NOURRITURE : Nourricier,
alaunos en gaulois, voir le latin
alumnus (nourrisson, nourricier), c’est-à-dire poissonneux pour des rivières. Remonterait à la racine AL (ou EL le Divin, le Soleil), voir :
Alma (source), le vieil irlandais
alim, le latin
alere, le vieux norrois
ala (nourrir), le grec
ânaltos (insatiable) ; peut-être en rapport avec les Chasseurs-Cueilleurs en étymologie de errant (
alaunos) en opposition entre le nom de peuple
Alauni (les Errants), et celui des
Anauni (les Sédentaires), Cf.le vieil irlandais
anaid (il s’arrête, se repose, attend). (Référence :
Dictionnaire Français-Gaulois, de J.-P. Savignac).