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Non État, Non débat-opinion, Non lieu Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 16-02-2019 00:46

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Apocalypse, Banques, Béton, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chan, Chimère, Christ, Confort, Corps, Cul, Démocratie, Dépendance, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Étoile, Gratuit, Humain, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Jardin, Juif, Klan, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Opinion, Orient, Pagan, Panique, Paradis, Pierre, Plume, Porte, Puce, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Serf, Siddhi, Simple, Social, Soi, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Toupie, Vérité, Vide, Vieux, washingtonisme, Yokaï

 
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Non État, Non débat-opinion, Non lieu
Le Centre est nulle part,
la Circonférence est partout.
 
Différence entre électricité dynamique
(220 volts, alternatif ou continue, thermodynamique),
et électricité statique, celle de la non-évolutionnite.
 
 
Le non-mental ou mental pur en sa réalité ultime n’est nulle part localisé en un endroit quelconque de la Nature, et en conséquence, n’étant pas prisonnier d’un corps comme il est voué à le devenir chez le sujet né-consommateur-mort, n’est en soi pas moins omniprésent car il se trouve en toutes choses (la Circonférence est partout).
Le manifesté est impermanent, comme ce qui naît, comme ce qui est localisé ; mais la Lumière de l’Essence, Celle de la Patrie du Rien du Tout la Vraie Demeure est partout et éternel.
Comme ce Centre ou Lumière de l’Essence est partout, on conçoit dès lors que la Conscience hors espace-temps puisse se rendre présente à tout point de la Nature et être en conjonction avec tout point de l’espace.
Lumière de l’Essence ou Fixation cavalante : le Vide de toute chose ; ensuite et seulement ensuite vient le causisme ou conditionnel, soit le CENTRUM CENTRI : tout en sachant que les choses sont vides, vous ne détruisez pas la multiplicité des phénomènes, mais vous les considérez d’une manière non-thermodynamique, soit d’une manière enfin constructive, tout en restant centré dans la Vacuité en Centre qui est nulle part. Et si tout en pratiquant la contemplation de la Vacuité, vous savez ne pas perdre de vue que la multiplicité des phénomènes ne peut être éliminée, et cependant, ne vous y fixez pas. Bref, la maîtrise signifie voir vraiment la Vacuité : le causisme est vide, inexistant, aucun centre n’existe. Le conditionnel est une action, la Vacuité l’est aussi, le centre nulle part l’est aussi. Lorsqu’on est en route vers le Centre, on médite aussi sur la Vacuité, mais on ne l’appelle pas ainsi : on dit « le Centre ». On médite aussi sur le conditionnel, mais on ne le nomme pas ainsi : on dit « le Centre ». Et quand on parvient au Centre il y a bien-sûr plus rien à dire, c’est le Vrai Langage : le Silence. Le Centre où plus rien n’est fixé, coagulé ; un mental qui ne s’appuie sur aucun support, aucune forme, aucune odeur, aucun son, aucune saveur, bref : aucun phénomène mental lié aux cinq sens.
LE VIDE aussi appelé « AIMANT » dans l’Univers et de lui procède le “ magnétisme ” de tout ce qui existe. Cet Aimant est ce que les Cabalistes nomment le Soleil Central Spirituel ou Dieu ». (Cité par H.P. Blavatsky dans Isis Dévoilée. Vol 1. part 1, à propos de A. Kircher). Toujours dans Isis Dévoilée, A. Kircher cite : l’homme peut communiquer sa propre vie, et, jusqu’à un certain point, animer (par le magnétisme) les objets inorganiques. Plus loin : la colère, la jalousie, l’amour et la haine, l’amitié sont toutes des modifications de l’atmosphère magnétique qui se développe en nous.
Quand vous serez au Centrum Centri, alors seulement VOUS POURREZ PARLER DE CORPS, DE MATIÈRE OU PHÉNOMÈNES. SEUL CE QUI NE CONSISTE EN RIEN PEUT SUBIR LA QUALIFICATION DE CORPS (mais pas avant comme de nos jours où on met tous la charrue avant les bœufs).
 


La Réalisation de la Vacuité va AU-DELÀ du Point Focal, mais au niveau inférieur les trois possibilités du Yoga : la fixation (concentration du mental sur un point) ; la méditation (extension exclusive du cours de la pensée sur ce point) ; exclusivité de la concentration sur cet objet, abstraction faite de toute conscience relative ou duelle à l’opération mentale elle-même.
Il y aura fusion du méditant avec l’objet médité : la pensée « posée » dans l’objet même coïncide avec l’être même (son Essence) de cet objet ; sa participation intime à l’objet connu en son Essence introduit le mental méditant dans le domaine entier de l’objet, de sorte que la connaissance elle-même se transmue en prise de possession de secteurs de réalité jusque là inaccessible, et comme il n’y pas de limite à la taille ou à l’énergie du support objectif de cette concentration absolue, tout est alors possible MAIS NON PERMANENT ; cependant la maîtrise du contemplatif s’étend ainsi de l’atome ou infiniment petit sans limite au plus grand aussi sans limite.

Les trois possibilités du Yoga peuvent aboutir au POUVOIR SIDDHI ou pouvoirs surnaturels, rendus possibles par l’existence de correspondances entre le microcosme et le macrocosme. Par exemple dans le Vedanta, la Télépathie trouve sa condition de possibilité dans le Principe s’identifiant à l’agrégat formé par l’ensemble des corps subtils. Il se produit naturellement immanquablement quelque chose quand microcosme et macrocosme sont SYNCHRONES SUR UN POINT : comme avec les travaux d’Ugo Morichini directement liés à cet échange microcosme-macrocosme :
Les informations transmises peuvent être par exemple une huile essentielle, soit un extrait de tissu ou encore des nutriments essentiels (un ou plusieurs oligo-éléments). Cela peut être encore un remède homéopathique ou un nosode (dilution homéopathique d’un extrait de virus ou de bactérie pathogène). Toutes ces informations sont associées à un quantum d’énergie, ce qui fait qu’elles deviennent signifiantes pour le corps qui les reçoit. Dans le même Thème se trouvent les « mystérieuses » ondes scalaires très « communicantes » style Savinien de Cyrano de Bergerac et son "échange de volumes".

« Morichini avait eu l’idée de braquer plusieurs semaines durant une lunette astronomique sur un astre déterminé en mettant à la place de l’oculaire un petit récipient contenant par exemple du chlorure de sodium en solution. Or, au bout de ce laps de temps, le chlorure de sodium ne cristallisait plus en cubes, mais en prismes !
Il répéta la même expérience avec d’autres solutions puis en exposant des cultures microbiennes au rayonnement de telle ou telle planète. Certaines souches moururent, d’autres mutèrent, qu’il fallut détruire.
Ces résultats auraient déjà largement satisfait un chercheur plus modeste. Cependant, Morichini estima que ce n’était pas forcément le rayonnement astral qui provoquait ces résultats, mais la vibration fondamentale de la planète visée qui devait pouvoir être reproduite en replaçant la rayonnement directe par le symbole, c’est-à-dire par la SIGNATURE COSMIQUE de la planète.

Il se mit à l’œuvre dans une cave pour se mettre le plus possible à l’abri des vibrations extérieures et plaça le symbole de Mars, par exemple, sur une nouvelle solution de chlorure de sodium. Au bout de plusieurs semaines, rien ne se produit. Loin de se décourager, Morichini pensa qu’il n’utilisait pas le symbole approprié. Il procéda par tâtonnements et sut qu’il avait trouvé l’authentique signature martienne lorsqu’il obtint grâce à elle des résultats identiques à ceux qu’il avait enregistrés avec la lunette.

Morichini retrouva ainsi les véritables symboles des planètes et des constellations et travailla même les signatures de Hiérarchies. Il prouva en tous cas que le SIGNE peut suppléer ce dont il est la SIGNATURE (ou l'essence) et qu’il existe une approche intérieure des choses infiniment plus simple et plus directe en réalité que l’approche extérieure, seule connu de la science officielle. Cette dernière a jusqu’ici délaissé les émissions de formes avec lesquelles de petits groupes de chercheurs ont déjà obtenu des résultats remarquables.

Cette conception re découverte par Morichini remonte à quand l’être humain commença à posséder une conscience : la représentation d’une chose est solidaire de la chose qu’elle représente ; la représentation de la chose est liée à la chose qu’elle représente : façonner la figurine d’un objet ou d’une personne, c’est susciter cet objet ou cette personne (statuette d’envoutement). Et la ressemblance n’a aucune importance, puisque c’est plutôt une convention. En Égypte, l’écriture compte autant, car écrire le nom d’une chose ou d’une personne revient à susciter cette chose ou cette personne. L’écrit est lié à la parole, aussi on craint la « mauvaise parole », car le simple fait de dire du mal d’une personne, c’est déjà agir contre elle. La parole est doué d’un pouvoir aussi puissant que l’écrit, sinon plus, aussi il faut savoir s’en protéger. (Voir par exemple les problèmes de maladies psychiques).

Les recherches de Morichini ont un début de prolongement terrestre dans les travaux sur l’Eau par Masaru Emoto.

Le problème de l’onde c’est L’ESPACE-TEMPS, le domaine du spatio-temporel, or la recherche de Morichini est DIRECTE, il n’y a pas de spatio-temporel, on est dans la NON LOCALITÉ, la NON-DUALITÉ : aucun signal et donc aucun espace ou volume entre l'émetteur et le récepteur. La symbolique ou SIGNATURE de la planète EST la Vérité permettant l’ACCORD avec cette planète et le « récepteur ». Cette conception de NON LOCALITÉ, de NON-DUALITÉ est fondamental et bazarde toute la thermodynamique, et ouvre « la Stargate » à nos frères et sœurs de l’Espace. Ainsi une personne Maître en astrologie qui connaît l’exacte signature de telle ou telle planète et sa fonction particulière peut de passer de la quincaillerie électrique de Lakhovsky, ou plus récemment de Antoine Priore, et soigner jusqu’à un cancer.

Dans la mesure où les facultés sensorielles découlent du mental ou ego, source commune, les éléments dits « extérieurs » dérivent d’une source aussi commune puisque TOUT EST DANS LE MENTAL, alors le yogin a le pouvoir par la pratique du samyamana (1), de « re-centripèter » les principes constitutifs des Essences (certaines) jusqu’à la commune racine de la réalité SUBJECTIVE et de la réalité dite « extérieures » (en « dehors » du mental), ce qui rendrait ce yogin à même d’intervenir alors dans le jeu de la causalité naturelle dérivée POUR Y INSCRIRE DES EFFETS, par exemple en maîtrisant les éléments ou en procurant aux facultés sensorielles d’un sujet la perception de telle ou telle réalité.

Les huit pouvoirs Siddhis en Inde attribués au Seigneur Shiva (le Soi) que l’ascète ou yogin est censé pouvoir acquérir par ses austérités :
- Anima : se rapetisser soi-même ou toute autre chose, jusqu’à la taille d’un atome.
- Makima : pouvoir augmenter indéfiniment son volume corporel.
- Ilakima : pouvoir se rendre léger ou pouvoir alléger n’importe quoi, donc vaincre la gravité ou poids.
- Karima : pouvoir augmenter le poids de son corps et sa solidité.
- Piratti (en sanskrit prapti) : le pouvoir d’obtenir tout ce que l’on désire.
- Pirakamiyam : pouvoir vaincre les obstacles naturels et aller n’importe où.
- Icattuvam (en sanskrit ishatva) ou icitai : domination suprême sur la nature animée ou inanimée.
- Vacittuvam (en sanskrit vashitva) ou vicitai : le pouvoir d’enchanter, de changer le cours de la nature ou de prendre n’importe quelle forme.
En fait, les pouvoirs siddhis même s’ils font très Hollywood et Superman, ou eyes candy, ils sont comparable à la gourde qui flotte sur l’océan : le mental du jnani (adepte) égaré peut être assimilé à une gourde qui, plutôt que de s’enfoncer, de se MÉLANGER dans l’Océan du Soi ou EAU PRIMORDIALE, flotte à la surface des illusions renforcées par ces pouvoirs, continuellement ballotés de-ci de-là au gré des mouvements du mental et donc des OPINIONS et du pouvoir.

Du point de vue de l’Alchimie, les pouvoirs Siddhis correspondent à la partie TRANSMUTATION DU PLOMB MÉTAL EN OR MÉTAL, cette partie la plus Hollywood, la plus eyes candy ou la plus spectaculaire, la plus matérialiste ! Du genre : « Montrez-moi Dieu et je vous dirais que j’y crois », c’est-à-dire FAIRE DE L’HISTOIRE, FAIRE DU TEMPS QUI COULE. Partie de l’Alchimie très secondaire car ne servant qu’à contrôler si on est sur la bonne voie, et accessoirement à se « rembourser » de ses souffrances et à aider par circonstances ceux qui sont dans le besoin matériel lié à l'argent et à la maladie.
Bref, le pouvoir Siddhi ne s’inscrit nullement dans cette géométrie euclidienne de la ligne droite et du temporel consistant à récolter par ci par là des vérités un peu partout pour en former une grosse genre « LOI UNIVERSELLE » que pourrait connaître le yogin qui lui permettrait comme l’Alchimiste la jonglerie d’atomes ou transmutation de ceci en cela, comme la sorcière changeant le prince en grenouille, ou l’inverse.
Le pouvoir siddhi ne peut que fonctionner avec la Lumière de l’Essence, ce Vide, force unique et sous-jacente à tous les phénomènes : énergie fondamentale et éternelle, sans commencement ni fin (conception humaine) ; cette Lumière faisant le lien aussi bien avec les formes de vie animées comme l’être humain ou animale qu’avec le caillou supposé « inanimé » (mais nous n’en savons rien, sauf à ÊTRE CE CAILLOU LUI-MÊME par concentration ou fusion avec Lui !).

EN RÉSUMÉ, comme le « fait magique » ou le « fait religieux » n’existe pas en tant que tel ou matériellement parlant (il n’est pas mesurable avec un appareil construit par un humain), ce fait n’est pas observable, car, dans les sciences humaines, l’observateur est lui-même engagé dans le système qu’il observe À PARTIR DU SPATIO-TEMPOREL (l'extérieur, de ce fait il ne peut qu’y apporter le chaos comme le fait toute tentative analytique d’ordre technique faussement appelée de nos jours « scientifique » car excluant la partie essentielle : le spirituel ; et si le pouvoir siddhi est observable et très concret, il échappe de même par principe à toute élucidation analytique procédant de l’extérieur, et par là même, à toute physique actuelle uniquement mécaniste, même à son échelle nano, et à fortiori digitale ou mathématisée, c’est d’ailleurs là ce que pose la philosophie et la Science du Yoga à l’encontre de ce que s’imagine, en son winnerisme, l’actuelle parapsychologie dont le transhumanisme est une très lointaine variation d’un même Thème découlant de l’argent et de son utilitarisme.

Selon le Yoga Vasistha la pratique de la bhâvanâ [imagination, concentration particulière (2)] se rapproche des MANTRA : « De même que les fruits de l’haritaki ont, de par leur nature propre, une vertu purgative, ainsi les syllabes ya, ra, la, va etc. (germes phonétiques en correspondance avec les centres subtils et les éléments) produisent-elles un effet sous l’empire d’une création mentale », dit le Yoga Vasistha YV VIa 81, 39.
L’ardeur de la Foi réactivée associée à la répétition intensive et saturante est réputée jouer un rôle déterminant dans le processus d’objectivation par mise à l’unisson ET RÉSONANCE SYMPATHIQUE : « De ce fait, ce que le mental vient à créer en demeurant imbu d’une perception très fermement ancrée, cela se produit alors » (YV IV 18, 48).

Sens ici du mot FOI : pas cette Foi au sens chrétien ou communiste du terme, mais en l’efficacité de son propre acte, en tant qu’il s’enracine dans l’énergie universelle ou Principe Originel de nature divine ; comme la conscience individuelle et conceptualisante est le siège du Principe Originel, enveloppant par conséquent la prise de conscience active d’une énergie immanente à la conscience, la création mentale est dans la bhâvanâ étayée sur la certitude de l’immanence à la conscience d’une énergie instantante ou actualisante censée participer du pouvoir créateur de l’Univers Lui-même (caricaturée par les étincelles sortant des mains de l’Empereur Palpatine dans la première mouture des Star Wars, un grand utilisateur des pouvoirs siddhi avec l’électricité FOHAT : Lumière primordiale puis dans la manifestation énergie « électrique » toujours présente, ou force vitale motrice Universelle qui est moteur et résultat. Fohat flamme froide ou Chaleur cosmique : électricité intelligente ou « électricité cérébrale ». Fohat est le lien entre mental et matière qui électrifie l’atome et lui donne vie. C’est une énergie qui actionne la Matière, issue de la Matière Première Primordiale Éternelle, coexistante à l’Espace (ni chaude, ni froide, ni commençant, ni finissant, mais possède une nature propre spéciale !).
La création mentale entre ainsi en jeu sous la forme d’une tension de l’imagination qui transforme l’humain à l’imitation de l’objet qu’il se représente, et cela, au moyen précisément d’une représentation synthétique, une intention, certifiée comme absolue, en bref, sur un positif ou approbation atemporel (sans dualité).

IMAGINATION ATEMPORELLE = COMBINAISON DE PENSÉE, D’ÉMOTION ET DE DÉSIR créant une polarité énergétique, coagulant le pouvoir de la conscience en polarisant un certain temps ses fonctions mentales, cette bhâvanâ en image mentale devient une EXISTENCE MAGIQUE : impossible dès lors de distinguer en elle l’acte de formation de l’image mentale et la focalisation de l’attention qui soutient son existence.
BHÂVANÂ : « La croyance ou création mentale est une représentation synthétique (une intention). Elle est tantôt capable de s’imposer, tantôt non. La croyance capable de s’imposer est celle qui ne permet pas à des représentations divergentes d’interférer avec elle, celle qui demeure concentrée sur un seul point. À cette occasion, elles demeures stables, et en l’absence de toute interférence avec des représentations mentales inopportunes parce que divergentes, elles pourront s’imposer et produire des effets grandioses ». Bref, toute création mentale lorsqu’elle acquière une vie magique ne peut que posséder une réalité propre (comme ”autiste”, comme SINGULARITÉ). Dans le bhâvanâ, la conscience est plongée dans un état de Point Focal tel qu’elle reçoit le germe de l’imagination, qui finira par porter ses fruits : mariage magique du sujet et de l’objet, l’imagination étant confortée par la conviction intime que le Principe Originel va instanter le but visé. Tout cela se passe bien-sûr par un mental totalement purifié ! « Toute condition d’existence qu’un mental pur ou un cœur pur imagine ou tout ce qu’il désire, il y accède où l’obtient sans tarder, de même que l’eau se transforme en vague » (YV IV 17, 3-4).

[En haut de page : aiguillon, flèche, broche, javelot, lance symbolisant aussi les échanges entre ciel et terre comme les éclairs pendant les orages ; symbole de puissance divine et de capitalisme par l’énergie destructrice de la thermodynamique et de son pétrole ou de son gaz c’est kif-kif. Dieu pétrole ou de la batterie ! Dans tous les sens du mot batterie tant le tonnerre gronde ! Symbole de la non localité ou atemporel, et symbole d’une latence mentale qui semble hors d’atteinte. Symbole du messianisme par la projection à la « fin des temps » et symbole redoutable du CHOIX : indication d’une direction, d’une identification à suivre, COMME DE SUIVRE UN UNIFORME. La flèche du sécuritaire à la mode et celle du but à atteindre… FLÈCHE = RAYON [RAI] [RAIE] : rayon de lumière, et aussi [RAIZ]
[RAIS] : racine, souche. L’étincelle fait penser au Cerveau et à un germe. Enfin, la flèche de la fée électricité dynamique qui électrocute… qui pollue tout… comme la vitesse… Mais tout symbole est à la fois négatif et positif]


Notes.
1. SAMYAMANA : concentration du mental : amenant la connaissance du Soi (R. Maharshi, entretien 483). Dans l’entretien 616 le Maharshi précise que par le samyamana on est conduit vers les siddhi. « Mais celles-ci ne se manifestent pas tant que l’ego subsiste. Selon l’école du Yoga, la concentration aboutit à la destruction de l’expérimentateur (l’ego), de l’expérience et du monde, si bien qu’en temps voulu les désirs s’accomplissent. Cette concentration confère même aux individus le pouvoir de créer de nouveaux mondes. Cela est démontré dans l’Aindava-upâkhyâna du Yoga Vasistha et dans le Ganda-shaila-loka du Tripurâ-rahasya.
Les pouvoirs semblent merveilleux à ceux qui ne les possèdent pas, mais ils ne sont que transitoires. Il est inutile d’aspirer à quelque chose de transitoire [c’est moi qui souligne]. Toutes ces merveilles sont contenues dans le Soi unique et immuable. Le monde est donc intérieur et non pas à l’extérieur. Cette notion se trouve dans les vers 11 et 12 du chapitre V de la Shri Ramana-gîtâ : « L’Univers entier est condensé dans le corps et le corps entier dans le Cœur. Le Cœur est donc le noyau de l’Univers entier ». Aussi le samyamana est-il une concentration sur différents endroits du corps, selon les différents siddhi à obtenir. On dit également que le vishva [forme individuelle du Soi] et le virât [forme cosmique du Soi, donc là encore rapport microcosme-macrocosme] contiennent tout le cosmos dans les limites du corps. Ou bien encore : « Le monde n’est rien d’autre que le mental, le mental n’est rien d’autre que le Cœur ; cela est toute la vérité ». Donc, le Cœur englobe tout. C’est aussi ce qui a été enseigner jadis à Shvetaketu à travers l’image de la graine d’un figuier [le figuier entier est contenu dans la graine]. LA SOURCE EST UN POINT SANS DIMENSION. Son expansion est double : en tant que Cosmos d’une part et en tant qu’infinie Félicité d’autre part. Ce point est le PIVOT. De lui s’élance une seule vasana [tendance, prédisposition latente du mental] qui se démultiplie en ‘je’ expérimentateur, en expérience et en monde. […] De la même manière, l’ego s’élance telle une fusée et s’étend instantanément en tant qu’Univers. Le Cœur est donc le point central. Aucun individu ne peut en être séparé. S’il l’est, c’est qu’il est mort. Bien que les Upanishad affirment que le jiva [l’âme individuelle] fonctionne avec d’autres centres en diverses circonstances, il n’abandonne cependant jamais le Cœur. Les autres centres sont pour ainsi dire des lieux d’échanges. Le Soi est attaché au Cœur [Centrum Centri] comme la vache à son piquet. Les mouvements sont déterminés par la longueur de la corde. Tous ses déplacements sont centrés autour du piquet.
Une chenille rampe sur un brin d’herbe et quand elle arrive à son extrémité, elle cherche un autre support. Ce faisant, elle reste accrochée au brin d’herbe avec ses pattes arrière, soulève son corps et se balance en tous sens jusqu’à ce qu’elle arrive à s’accrocher à un autre brin. Il en va de même du Soi. Tout en demeurant dans le Cœur, il investit dans d’autres centres, selon les circonstances. Mais Ses activités restent toujours centrées autour du Cœur ».

2. BHÂVANÂ : création mentale, conception, idée, contemplation supposant un Dieu avec attributs. La bhâvanâ implique la division, dit le Maharshi à l’entretien 528, car la bhâvanâ commence par cette division avec danger de ne pas arriver au point de fusion sujet-objet….
 
 

Dernière mise à jour : 16-02-2019 01:44

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