République Église Nirvana
TOUS concernant la Libération
Il est impossible d’atteindre le Sans-Lien
sans recourir à un expédient.
On se fait autrement une opinion de la Libération
qui n’a aucun rapport avec la Libération (si la
Libération étant dans le CHOIX, les urnes et
les débats, nous serions tous sans exception au
PARADIS DEPUIS LONGTEMPS BAIGNANT DE FÉLICITÉ).
« Apprenez d’abord ce qu’est la Libération », dit
Ramana Maharshi à l’entretien 31.
Le Sentier sur lequel on se trouve
conduit à la Libération (entretien 38).
Entretien 131 : « La Libération consiste à savoir
que vous n’êtes jamais né ».
Entretien 139 : « La naissance du corps physique n’est
pas la naissance de chacun. La naissance de l’ego est
la vraie naissance. La Libération n’a rien de nouveau.
Elle est l’état originel qui demeure inchangé ».
Il faudra attendre les trois religions abrahamistes et
du Livre pour inventer la Chute, l’historicisme et le péché.
Le CHRIST des Chrétiens en France est remplacé par la République. Voilà un changement qui comme tous changements ne saurait durer : ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître, comme une naissance aboutit à une mort. Seul le Réel peut exister toujours : ce qui EST perdure à jamais. Si vous vous estimez être né, et consommateur au pouvoir d’achat avec un compte en banque… vous êtes foutu !
La Libération tragiquement s’en est allé avec l’HISTORICISME, ce que j’appelle
HOTSC ((Histoire-Opinions-Temps qui Soule et qui Coule). Le premier historicisme est celui des Hébreux-Juifs qui sera reprit et amplifié par le catholicisme de l’Église qui a détruit le Christ-Jésus en en faisant un « Dieu » sur Terre, une icône de cette religion de l’Homme déchu, cela sans conteste dans la mesure où l’être humain est irrémédiablement prisonnier de l’histoire et du progrès (évolutionnisme), ce qui provoque sa CHUTE impliquant la fuite sous dictature de la géométrie de la ligne droite, soit les chaînes sans fin de la dualité cause-effet.
L’être humain étant en sa nature un
Homo Religiosus, la face divine de chaque forme de vie, il est naturel qu’il soit patronné par un Ange ou un
Khezr, ou par l’Esprit-Saint.
L’HOTSC se développe quand les copieurs Hébreux copièrent le rituel funéraire égyptien, probablement lui aussi copié, que vont copier ensuite les Chrétiens, puis les Mahométans avec cependant une différence importante par rapport aux Chrétiens, tant l’Islam est une copie du Judaïsme. Cela va amener LA PERTE DE L’ÉSOTÉRISME, perte du sens du Merveilleux, de la Magie originelle, pour inventer le social, pour politiser les masses : la logique des trois religions du Livre et du monothéisme sacrifient la logique métaphysique au profit de la moral et de la politique et du sentiment, on le voit depuis l’arrivée de la république après les horreurs autour de 1789-93. Le social de ces trois religions a la forme de la
CAROTTE : LA PROJECTION en promesse aux déshérités de ce monde d’une compensation dans une autre vie. Ce ne sont que des religions essentiellement politique, ce qu’avait bien vu Jean Coulonval dans son livre
Synthèse et Temps Nouveaux, quand il écrit par exemple page 167 : « La grande théologie métaphysique du XIIIè siècle a échoué dans sa recherche de cette unité de perception, parce que la distinction analytique du métaphysique et du physique n’était pas encore accomplis. Aujourd’hui, elle l’est trop bien, au point de vue de la notion du métaphysique en tant que réalité vécue, ou pour le moins vivable, n’est plus guère acceptée ; en sorte que l’Occident chrétien vit dans la dualité du physique et du religieux [séparation en France de l’Église et de l’État], avec pour conséquence que la Foi n’est plus soutenue par des perceptions métaphysiques directement vécues, mais seulement par des préjugés moraux et une banale sentimentalité sociale [particulièrement développée suite au 11 septembre 2001 et la mode du
« terrorisme »). Coulonval ensuite a raison de parler du
« catholicisme du communisme » (de l’URSS).
Le premier « Nouvel Ordre Mondial » tente le coup avec l’arrivée du Christianisme,
lequel par son « Christ », que je qualifierai de « copie » CONDAMNE TOUTE RÉVÉLATION PROPHÉTIQUE NOUVELLE par exemple dispersée par les ANGES ou les BIENHEUREUX au sens de Réalisés ou Libérés vivants. La
« copie Christ » interdit désormais toute initiative d’herméneutique prophétique.
Désormais, l’Église de Rome se substitue à l’inspiration prophétique individuelle, la pensée unique s’installe pour des siècles, car la nouvelle autorité invente un magistère, un dogme, et ce sera LE DOGME du « Circulez ya plus rien a voir » tant il prétend tout énoncer ce qu’il a à dire et tout ce qu’il y a lieu de dire… CE QUI SERA REPRIS, DÉFORMÉ, COPIÉ ou SINGÉ PAR L’ENCYCLOPÉDIE DES DIDEROT ET COMPAGNIE puis par les ”valeurs républicaines”.
Ainsi il n’y a plus de place pour l’ÂGE D’OR, LE MERVEILLEUX, il n’y a plus de place pour les disciples du
Khezr, et l’ésotérisme, l’Alchimie n’ont plus leur raison d’être avec ce passage de Diderot et d’un Lavoisier remplaçant le dogme de l’Église de Rome.
Différence de l’Islam et du Christianisme : l’Islam n’a jamais connu ce dogmatisme de copie christique, ni connu de concile. Pas même l’Imâmat
shî’ite n’a la nature d’une autorité pontificale dogmatique et Nouvel Ordre Mondial. Ce
shî’ite est source d’inspiration du
ta’wîl (herméneutique mystique, spirituelles, symbolique), ce seront alors tous les adeptes qui de degré en degré formeront le
« temple de lumière » de la hiérarchie ésotérique. Attention sur ce dernier point, ici je suis l’interprétation d’Henry Corbin (
L’imagination créatrice dans le soufisme d’Ibn’Arabi) qui fut
franc-maçon, selon le principe des grosses obédiences style GODF pépinière à membres du gouvernement du régime républicain français, qui fonctionne selon
« l’esprit du sacrifice » (comme les Hébreux-Juifs : peuple prêtres ou RÉPARATEURS), alors que le mystique s’oriente plutôt vers l’Amour et la contemplation intérieur comme le montre Ramana Maharshi. Le GODF et la politique, ou plutôt maintenant le politisme, sont censés « sauver » ou « réparer » le monde puisqu’ils sont « initiés » et son devenu des winners qui en savent plus que tous les autres qui restent des losers…. Bref, en tout honneur et sincérité le
ta’wîl ressemble au COMPAGNONNAGE de l’Ancien Régime et des Initiations qui attestaient de la caste dans laquelle rentrait le Compagnon du Devoir.
L’Église de Rome PRATIQUE LA LAÏCITÉ AVANT LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. En effet, elle s’oblige et oblige à montrer que la Libération ne peut s’accomplir qu’à l’intérieur de la réalité ecclésiale, sans transgresser le social communautaire. Or, comme indiqué plus haut, tout idée de prophétiser ou de contemplation présuppose justement l’absence du magistère de l’Église de Rome. Le mystique ne fait jamais dans le social, la collectivité ou le dogme égrégorien en place. Les
THÉOPHANIES ne révèlent ni ne contiennent aucun système dogmatique pas plus qu’on ne peut concevoir un
« concile de prophètes » votant à une élection selon le principe républicain du suffrage dit
« universel » et à la majorité.
Le phénomène « orthodoxie », qui veut dire dogme, valeurs (comme celles de la république…) présuppose la fin de la dimension prophétie. Car l’avènement du dogme met fin à icelle, et avec ce terme le mot DOGME il commence à y avoir une HOTSC ou un
« passé » et une construction de géométrique euclidienne de la ligne droite.
Avec la ligne droite ou évolutionnisme nous entrions dans l’HOTSC ou Historicisme : pour le Christianisme le temps est réel : il part d’Adam pour « arriver » à la « fin des temps » : la Rédemption. Une ligne droite trace la marche de l’Occidental depuis le mauvais départ, la Chute, jusqu’au mot FIN sur l’écran du drame ou histoire. Comme le sens de l’histoire ne marche que dans un seul sens, il est unique parce que la naissance est unique style Big Bang : l’Église a fait que le Christ-Jésus n’est mort qu’une fois, une fois de trop puisque c’est déjà temporalisé !!! Même si certains prétendent que l’événement n’est pas réitérable ici-bas ! Le déroulement de l’histoire est une flèche du temps à sens unique en forme de singularité ! Cet historicisme se transforme en psychose du progrès à l’infini (voir les délires transhumanistes) amorcé au siècle des
« lumières » et par l’Encyclopédie de Diderot et le winnerisme des opinions évolutionnistes.
HISTORICISME = IDOLÂTRIE PAR EXCELLENCE : l’événement est pour lui-même et en lui-même (voir le syndrome de la Shoah…). L’histoire est LA prison par essence.
Le DOGME est fait pour se marier à L’HISTOIRE : voir le dogme de l’incarnation tel que donné en définition par les conciles, une idolâtrie en fait unique et irréversible puisque évolution et temporalité qui ainsi ne peuvent que s’inscrire dans le spatio-temporel et les faits matériels : sentiments et morale comme exprimé plus haut. « Dieu » est devenu temporalité puisqu’Il est « né » (le divin Enfant comme chante la chanson) donc à un moment donné, en un lieu donné comme le Thème des bébés sauvés des eaux : Osiris, Moïse, etc. ; cela se passe donc dans une chronologie avec des dates si repérables que 2019 comptabilise déjà plus de deux millénaires après la mort de ce « Dieu », qui somme toute ne peut que représenter le Soi présent en chacun de nous, alors il n’y a pas de temps là-dedans, sauf avec l’Église !!! Et avec cette Église, comme dit plus haut à propos de ces trois religions abrahamistes, il n’y a plus de mystère, plus d’ésotérisme, au Moyen-Âge pour pratiquer l’Alchimie il valait mieux se cacher, bien qu’un moine comme
Basile Valentin, s’il exista, l’exerça. Dès l’avènement du christianisme les Gnostiques connurent le même sort : ILS FURENT REJETÉS PARCE QU’ILS N’AVAIENT RIEN À FAIRE DANS L’HISTOIRE. Or cette incarnation temporelle d’un
« Dieu en personne », un comble ! et depuis son historicisme, tout cela est resté étranger à l’Orient traditionnel.
L’ésotérisme dans l’Islam est proche de l’Hindouisme avec des personnages hors du commun tels les
Anges, manifestation divine sous forme humaine d’une beauté invraisemblable ; un anthropomorphisme s’accomplissant
« dans le Ciel ». Un Ange ou un Dieu n’a pas à s’incarner sur Terre ; il s’y manifeste en figures de paraboles théophaniques illustrant l’Amour, pour ceux qui le reconnaissent. Pour un Ibn’Arabi le temps ne tombe pas dans l’histoire.
Le Christianisme à la suite du Judaïsme poursuit l’invention de l’Histoire qui sera poursuivie à partir de 1789 par cette république de plus en plus mortifère ou sclérosante. Si le Christ est descendu
« un jour » sur Terre la république elle est aussi descendu un jour sur Terre elle est donc mortelle, comme cet avatar de Christ d’église idolâtre. Comme écrit le
Qoran 4/156-158, Dieu n’a pas à descendre sur Terre, parce qu’il
« enlève » les siens, comme il a
« enlevé » Jésus à la haine de ceux qui avaient l’illusion de le mettre à mort ». la Gnose de l’Islam l’a toujours su, et c’est pourquoi il put y avoir une exclamation fatidique :
« Dieu est mort », ne peut apparaître qu’aux yeux d’ignorants coincés dans l’HOTSC.
L’incarnation c’est comme la Shoah, comme Moïse recevant la Loi DANS LE TEMPS ET À UN ENDROIT DONC DANS UNE DURÉE HISTORIQUE STYLE F(R)ICTIONS (pour
rester naturel rester en dehors des F(r)ictions). Or le Dieu du peuple-prêtres ou Hébreux intervient sans arrêt comme les infos modernes dans une radio du régime. Ce qui va fourbir des égrégores pouvant aussi s’appeler ARCHÉTYPES :
ARKHIAIOS – ARCHEUS/ARCHÉ-TYPE : principe ou modèle, ou l’original (le contraire étant copie ou l’écho). Archée, du Grec qui vient avant. Les événements seront alors répétés, mais seulement quand la circonstance sera favorable ou synchrone. Et en tant qu’Archée l’événement va devenir une théophanie et acquérir ainsi une nouvelle dimension : il prend forme de valeur en tant que FLÈCHE DU TEMPS DANS UN SEUL SENS POUR DEVENIR UN ÉVÉNEMENT HISTORIQUE (voir en France nôtre événement de
« la prise de la Bastille » sorte de
In illo tempore quasiment intemporel puisque aussi vendu à la fin des temps [abolition et de cette fin avec évidemment aussi du début….] ce qui fait bien de la République un ersatz ou singerie de singerie du Christianisme).
Le Christianisme fut le Premier sophisme mondain ou mondial.
La République sera la maturité du sophisme mondial.
Le nirvanisme à l’Occidental est ceux qui voient dans la mort physique l’extinction d’un feu, ou en d’autres termes, ils y voient la fin de toute saisi et de toute opinion de f(r(ictions.
Or le nirvana n’est pas la fin des f(r)ictions avec la projection du mot FIN sur l’écran. Cette fin n’est pas non plus que les êtres s’engendrent les uns les autres à tour de rôle et qu’ils n’ont point d’autres causes : leur ignorance est telle qu’ils ne comprennent rien à la causalité et érigent l’incompréhension en nirvana. Pour beaucoup le nirvana c’est le temps qui coule puisque les mondes sont des créatures du temps comme écrit dans leur Bible du Judaïsme, avec une « création » ou f(r)ictions dans un temps de sept jours, le septième étant, mercantilisme oblige : chômé, et
bis repetita pour ce septénaire maquillé de sénaire.