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Idolâtrie de Notre-Dame de Paris Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 16-04-2019 21:31

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Apocalypse, Apparence, Banques, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chimère, Christ, Confort, Contrat, Corps, Démocratie, Dépendance, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Étoile, Gnostiques, Gratuit, Héros, Histoire, Humain, Idolâtrie, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Jardin, Juif, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Oligarchie, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Pierre, Plume, Porte, Ptah, Race, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Sophisme, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Viol, washingtonisme, Yokaï

 
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Idolâtrie de Notre-Dame de Paris
alors que ces mêmes Chrétiens furent
des tueurs de Païens et avant eux,
ceux qui s’appelèrent : « Hébreux »
fanatisés par leurs prophètes, des
« lanceurs d’alertes » égrégoriens
comme de nos jours !

IDOLÂTRIE, CRÉDIT-CRÉDO-CROYANCE :
C’EST GRAVE : des CCC idolâtrent de
plus bel ce soir 26 avril 2019.
HOMO RELIGIOSUS QUAND TU NOUS TIENS
PAR L’ADN, PAR LE DOGME, PAR LE CORPS,
PAR L’APPARENCE, PAR L’OPINION !
Nous sommes en sentimocratie.
La couverture médiatique opinioneste s’est effondrée
dans les flammes égrégoriennes.

Effondrement du MOI ?
Pas pour demain avec le consommateur !
La dualité être-avoir est l’ego,
qui n’a pas d’existence sauf d’opinion.
Coupé du « mien » ou possession,
ce Moi n’existe pas.
L’ego ne peut qu’être propriétaire ou consommateur.
Détaché de toute possession, il n’existe pas.
Pourquoi quelque chose plutôt que RIEN ? Parce que
la Réalité ne se possède pas, et Elle n’est qu’un mot.
CAR CE QU’ON POSSÈDE VOUS POSSÈDE,
ON EN DEVIENT DÉPENDANT.
Avec l’historicisme nous construisons des f(r)ictions :
faire apparaître et disparaître, dans un SPECTACLE
AVEC GAME OVER DE CAUSISME !
 
Quand on voit son propre mental,
Ou arrête de babiller,
Mais quand on ne le voit pas,
On ne cesse de fantasmer [par les CCC].
(Stances du Lankâvatâra)
 
 
OUI, NOTRE-DAME DE PARIS EST UNE OPINION COMME UNE AUTRE, NULLEMENT UN SYMBOLE DE RASSEMBLEMENT MONDIAL MALGRÉ L’HYSTÉRIE COLLECTIVE CAPITALISTIQUE QUI SE RÉVÈLE SPECTACLE HOLLYWOOD DEPUIS LE 15 AVRIL 2019. Notre Dame de Paris se voudrait religion, donc rassemblement, ”Vivre ensemble”, comme les distances en France sont comptées à partir de cette cathédrale de Paris, avec en plus une FUSÉE maintenant détruite qui se voulait singer l’authentique fusée dont on ne parle presque plus : LA TOUR SAINT JACQUES.
Compter les distances est bien de l’HOTC : Histoire-Opinions-Temps qui coule, une annulation du Soi-Instant ou Ici et Maintenant. Ainsi l’Église de Rome EST la norme, la République prend sa suite en 1789 dans cette idolâtrie dogmé en Notre Dame de Paris. LA RÉPUBLIQUE EST BIEN UNE RELIGION ET LE TRIOMPHE DE L’OPINION.

Avec la singerie CENTRUM CENTRI normée par cette cathédrale de Paris comme autrefois la ville de Bourges a été choisit pour être le centre géographique de la France, nous sommes les deux pieds dans le « péché originel » de ces religions abrahamistes de la religion de « l’Homme déchu », en Occident, cela parce que l’humain moderne est irrémédiablement prisonnier de l’HOTC et de la flèche du temps dans une seule direction : l’évolutionnisme.

Pour ce symbolisme ou dogmatisme si présent dans nôtre époque de plus en plus HOMO RELIGIOSUS MALGRÉ LES APPARENCES SI MATÉRIALISTES (le coût de la « reconstruction », de cette cathédrale, ”un pognon de dingue”), je fais à nouveau référence au vrai sens du mot OUVRIER donné par Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux.
Coulonval était ouvrier tourneur sur métaux. Le tour, ou tout autre machine maintenant informatisée, sert à usiner le métal, et aussi le bois. « Il possède une essence : la conjonction de deux mouvements, l'un circulaire de la pièce à usiner, et l'autre de translation de l'outil sur la pièce (ou l'inverse). Cette conjonction, ou sa possibilité, existe de toute éternité dans les essences de la Création, avant même qu'aucun homme ait eu l'idée, dans le temps et l'espace, de construire un tour. Les tours, fraiseuses, perceuses, imaginés à partir de ces essences géométriques pour une multitude de besoins particuliers, je les appellerai des « accidents » [provoqués par ces outils]. Il se trouvera toujours un imbécile pour essayer de faire fonctionner la machine à l'envers, c'est-à-dire renverser l'ordre essences-accidents. Résultat : il bousille quelque chose [c’est ce qui a dû se passer à N-D de Paris].
« La révolte de Lucifer, le péché originel, ce n'est rien de plus. C'est simple comme le fil à couper le beurre », écrit Coulonval.
 
 
En ce qui concerne Bourges et la cathédrale de Paris pour calculer les distances en France, Coulonval donne l’exemple si probant de l’ÉQUERRE À CENTRER (dessin ci-dessus).
« C'est un outil qui sert à trouver le centre approximatif d'une surface qui ressemble plus ou moins à une circonférence. A la façon dont on a décidé que Bourges est le centre géométrique de la France.
La circonférence fort irrégulière représente la section d'une barre d'acier plus ou moins cylindrique. En portant l'appui des tétons en plusieurs points on trace autant de lignes AB. On obtient un petit polygone irrégulier qui est le centre approximatif. Ce sont les accidents externes du contour de la pièce qui en ont décidé. En quelque sorte, ils l'ont imaginé, fabriqué. C'est ce que fait le mode de pensée qu'on appelle « opinion », scientifique, métaphysique, ou même religieuse, quand l'homme se fait de l'Absolu une conception qui convient à ses appétits, dans le monde des accidents, du spatio-temporel.

Le discours logique qui cherche les essences au travers des accidents opère à la façon de l'équerre à centrer qui ne peut tenir compte de toutes les lignes AB possibles pour la simple raison qu'elles sont en nombre inépuisable, in-défini (ce qu'on appelle à tort l'infini). Pas plus que l'équerre à centrer, il ne peut tenir compte de tous les accidents existants ou possibles dans le spatio-temporel, et en conséquence aucun discours logique (tous les philosophismes sont des discours logiques) ne peut atteindre à la vision de l'Absolu. Il est toujours couillonné. L'Homme ne peut atteindre l'Absolu que si l'Esprit vient lui-même le chercher pour le placer au centre, c'est-à-dire en LUI.
Tous les philosophismes, avec leur miroitement verbal, sont des miroirs à alouettes qui ne sont guère dangereux tant que leurs promoteurs se contentent de pondre des bouquins, mais sont des catastrophes quand ils s'incarnent dans des structures politiques concrètes, dans des « Partis » qui n'existent en tant que tels que parce qu'ils prétendent être détenteurs de la Vérité, du centre de toutes choses, ce qui fait que tous sont des dictatures, des totalitarismes, en acte ou en puissance.
La Vérité, pour l'Homme et pour chaque homme, c'est l'idée qu'il se fait de sa nature d'homme. Et il se trouve que, de même que l'équerre à centrer situe le centre d'une façon subjective, par approximation imaginative, aucune idée de l'Homme acquise par le discours logique, et qu'on appelle « opinion », n'a de valeur scientifique, quoi qu'elle en prétende.

En fait, la connaissance par l'Homme de sa nature humaine ne peut être une science puisque toute science naît d'un dialogue entre un sujet qui étudie et un objet étudié ; et que par ailleurs l'Homme étant ontologiquement, en ses essences, le résumé, la globalité de l'Être et de l'ex-istant, il est de ce fait dans l'impossibilité de se poser comme sujet étudiant d'un « Univers » qui lui serait extérieur. C'est, géométriquement, impossible. C'est pure illusion satanique fondée sur le renversement des rôles entre essences et accidents.
La politique est la science de la gestion des sociétés selon l'idée qu'on se fait de l'Homme (au sens générique). En conséquence, elle implique, de la part de ceux qui exercent le pouvoir politique, la connaissance des essences de l'Homme, de son ontologie. Connaissance qui ne peut s'acquérir à partir des accidents, pas plus que l'équerre à centrer ne peut définir un centre absolu, géométriquement vrai, lequel ne peut absolument pas être une opinion.

L'Absolu, c'est ce que toutes les religions appellent Dieu, l'Être source de tout ex-istant [ce qui EST, le Soi]. Ce besoin de perception de l'Absolu régit tous les individus, ceux qui se disent civilisés et ceux qu'on dit sauvages ; mais il est vrai aussi que l'homme a toujours été tenté de rechercher cet absolu au travers des accidents du spatio-temporel et qu'il est difficile d'atteindre la perception pure de « Je suis celui qui est ». Les civilisations se sont toujours construites sur des compromis entre l'Absolu et les perceptions, contingentes et limitées, du spatio-temporel. Le règne de l'opinion en tant que critère de vérité politique n'a pris valeur dogmatique qu'avec la révolution de 89, et le communisme en est la maturation historique en se parant des prédicats de l'Absolu, ce qui en fait une religion à l'envers, comme l'envers d'un cuivre repoussé. Il ne faut pas s'étonner d'entendre dire par ceux qui ont quitté le communisme qu'ils ont perdu la foi.

Le communisme est la dictature aussi radicale que possible d'un philosophisme, d'une idéocratie. Il professe le dogme que les accidents engendrent les essences. C'est une naiveté infantile mais le monde en crève. Il est bien connu que les enfants sont cruels.
Le renversement des rôles entre essences et accidents est la marque infaillible du satanisme. Les constructeurs de systèmes intellectuels, de « ismes », ont bouffé la pomme. Les autorités de l'Église sont aussi en train de la bouffer en réduisant la religion au sentimentalisme social et politique (progressistes), ou au conservatisme des formes rituelles (Lefebvre).
Le discours logique ne vaut que pour juger des accidents entre eux (J'opine pour telle ou telle explication), comme le fait la science expérimentale. Mais il se trouve que la science parvenue à son terme, ayant atteint la suture du physique et du métaphysique, rencontre la logique de l'illogique. Elle en est abasourdie ».
(Jean Coulonval, Lettre 49, du 12 avril 1978, à Louis Pauwels)

Et Coulonval décrit le Libéré vivant, qu’était probablement le Christ-Jésus : UN POINT FOCAL VIVANT : mariage des essences et des accidents, en se disant à la fois FILS DE L’HOMME ET FILS DE DIEU [le Soi-Instant]. « Fils de Dieu par son Père, Fils de la Terre par sa Mère. Parce qu’il sait ce qu’est l’Homme, parce qu’il est l’Homme [le Réalisé vivant], il s’est dit « ROI » [Libéré vivant, Instant ou atemporel] ».
Comme écrit Coulonval, les accidents (dont celui de la cathédrale de Paris) sont en quantité indéfinie dans le spatio-temporel ; mais les essences (ce que j’appelle le « Zéro indien ») sont immuables, NON SOUMISES À L’HISTOIRE, ÉTERNELLES ET INFINIES.

Les objets extérieurs sont des réalités imaginaires [dont N-D de Paris]
Dont la conscience [conceptualisante] dépend pour se produire.
Comprenez que la perception d’une apparence n’est qu’un acte du mental
Et vous n’aurez plus d’idées fictives [ou opinions].

Quand on voit que, dans les réalités imaginaires,
Il n’y a que des mots ne recouvrant pas de sens,
On libère tous les phénomènes conditionnés
Dans l’au-delà de la conscience et de ses objets.

Qui peut voir l’expérience ordinaire
Par-delà la conscience et ses objets
N’a plus à concevoir de noms
Ni de référents à ces noms.

Quand on voit son propre mental,
Ou arrête de babiller,
Mais quand on ne le voit pas,
On ne cesse de fantasmer [par les CCC].
(Stances du Lankâvatâra)

La non-cause dans les Stances :
Ce qui n’est pas né ne se développe pas
Et ne peut susciter la conscience.
Avec la fin des causes et effets,
Il n’est que cessation et plus de renaissance.

- Non reconnues comme ses perceptions,
Les apparences créées
Par le mental dans toute leur diversité
Sont perçues comme lui étant extérieurs.

Les idées fictives j’étant ni quelque chose ni rien,
Leur réalisme n’est pas possible ;
Et quand on perçoit l’Esprit-Seulement,
Leur idéalisme tombe en désuétude.

En l’absence d’idées fictives,
Le support se renverse et la fin des croyances
Réfute les quatre thèses relatives aux causes :
Que les choses naissent [d’elles-mêmes], et ainsi de suite (1).

Or ces thèses n’opèrent que sur les mots
Et ne prouvent rien [de concret],
Car il faut bien se rappeler
Que les causes n’existent pas réellement.

La réunion des causes a été enseignée
Contre la croyance à une Cause première,
Et l’impermanence des causes
Contre les défauts de l’éternalisme.

Ce que les sots déclarent impermanent
Ne naît pas, en réalité, ni ne cesse.
Ils ne voient pas que, en se détruisant,
Les choses sont les causes d’autres choses.
(Stances du Lankâvatâra)

1 - Si le Libéré vivant est créé, il devient mortel ou impermanent (contradictio in terminis) !
2 - La réincarnation et transmigration aurait alors un commencement.
3 - Rien n’existe sans cause ? Mais où ? Entre en contradiction avec le Zéro indien et le ex nihilo.
Pour le Réalisé, il est inutile que ce Réalisé naisse de nouveau !




Note.
1. Nagarjuna : Stances du Milieu par excellence [le Fléau], 1, 1 : « Jamais, nulle part, rien qui surgisse, ni de soi-même, ni d’autre chose, ni des deux à la fois, ni sans cause ». Pas de génération spontanée en un sens ontologique. Chez les Occidentaux : pas de causa sui, l’application d’une catégorie phénoménal à une réalité métaphysique est irrationnelle.
 
 

Dernière mise à jour : 16-04-2019 22:03

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