Amour numéro deux :
AMOUR SPIRITUEL : la Créature est toujours en quête de l’Être dont elle découvre en elle L’IMAGE, ou dont elle se découvre comme étant l’Image. Dans la Créature c’est l’A-Mor (A privatif : privation de mort), qui n’a d’autre souci, but et volonté, que de satisfaire à l’Aimé, par soucis de fidélité, sens de SERF D’AMOUR : la vocation du mystique est de reconnaître que l’amour qu’il éprouve est icelui même dont Dieu ou Christ ou Soi s’aime en lui ; par conséquent il est cette passion divine ; et son amour en propre est un « reflet » du divin, alors il doit en assumer la (c)douleur (la pureté brûle) et la splendeur, parce qu’elle est en lui et sa Vraie Nature : com-passion du Soi ou Dieu avec et pour soi-même (Singularité ou Idiotès), appelant par sa Vraie Nature à l’existence les propres êtres de son êtres (Stargate ou Zéro Indien). C’est alors qu’il faut arracher l’Amour à la dérisoire illusion égoïste où la Créature oublie ce qui vit en Elle, oublie sa com-passion, et PROVOQUE LA CHUTE TRINITAIRE LORSQU’ELLE S’ÉRIGE EN PROPRE, EN POSSESSION DE SON AMOUR, LORSQU’ELLE EN FAIT UNE AUTONOMIE OU PROPRIÉTÉ.
Amour numéro trois :
AMOUR CORPOREL OU MENTAL (make love) : c’est celui de la possession qui aussi se dédouble en l’amour numéro quatre. Dans l’amour corporel la Créature n’a d’autre souci, but et volonté, que de satisfaire ses propres désirs, qu’elle va prendre pour des besoins, sans se soucier de l’agrément de l’Aimé. C’est évidemment la manière dont la plupart des gens, depuis des millénaires, comprennent le sens du mot
« amour » (dont :
”faire l’amour” : copuler ou s’accoupler, vulgairement
« se trounioter »).
Amour numéro quatre :
AMOUR MATÉRIALISTE (libéralisme, américanisme, école de Chicago) : celui de l’argent, de la possession et des produits de consommation inhérent au capitalisme et à sa société de consommation et du désir en toujours plus. C’est l’amour de la possession, des opinions, des objets. Cet amoureux est possédé par les choses qu’il ne peut pas posséder vu qu’icelles sont déjà périmées de par leur naissance ou fabrication. C’est l’évolutionnisme qui engendre du toujours plus et du jamais satisfait, l’un se courant derrière l’autre sans jamais se rattraper et donc sans jamais s’harmoniser !
Cet amour matérialiste est celui du consommateur qui doit être pour être « rentable » perpétuellement insatisfait, agité et blasé ; il doit être programmé pour ressentir tous les jours un appétit insatiable, non seulement de produits, mais aussi d’expériences nouvelles d’accomplissement personnel.
C’est dans ce quatrième amour que pouvait si facilement se développer le genrisme et le
« mariage gay », les LGBT, les « minorités », etc.
DANS CE QUATRIÈME AMOUR L’ÊTRE HUMAIN EST CHOSÉ PAR LES CHOSES DES USINES DU CAC 40. DÉSORMAIS CE SONT LES CHOSES QUI ACHÈTENT L’ÊTRE HUMAIN : qui ne dit pas :
« Je suis séduit pas cette voiture », comme si c’était une femme (ou un homme, soumission au genrisme).
Ce quatrième amour se résume très bien par le mot SALAIRE : LE GAIN (winnerisme, évolutionnisme, etc.)…. Qui n’est séduit par CE salaire ?…
Plutôt que de s’interroger sur le
« pouvoir d’achat », les gens devraient se poser la question de savoir s’il est possible que nous aimions la Libération (le Soi, Dieu, la Conscience…) et le mental ou corps (le ‘je’ ego), puisque le Soi n’est pas ici-bas ni « ailleurs » une forme concrète (imaginée ou sensible), une forme qui se manifeste ou qui aurait une naissance, ce qui la rendrait impermanente. Comme souvent écrit sur le site, la laïcité à la française de 1789 n’existe pas : le spirituel et le physique ne peuvent faire qu’un : être mis en SYMPATHIE, ce que tenta de faire l’Église Rome, puis ce que tente de faire depuis 1789 cette république capitaliste avec son
« vivre ensemble », ou ses
« fédérations » façon politisme, étatisme et mercantilisme.
SYMPATHIE = INVOLUTION-ÉVOLUTION (
« Dieu brasse dans les deux sens », écrivait Jean Coulonval dans :
Synthèse et Temps Nouveaux).
FIDÈLES D’AMOUR (définition) : union mystique du Créateur et de sa Créature ou
unio sympathitica : partage de cette com-passion qui solidarise l’Être du Seigneur ou Christ et l’être se son serf d’A-mor, comme formant L’UNITÉ D’UNE PASSION essentielle dédoublée (très bien représentée par le PTAH gainé…) en deux termes aspirant l’un à l’autre : bipolarité du Créateur et de la Créature. Alors la FIDÉLITÉ d’A-mor qui garantit et alimente cette « suzeraineté » en mariant (instantant) les deux termes qui lui sont essentiels, peut s’appeler
dévotio sympathetica.
Les Fidèles d’Amour ne peuvent qu’adhérer à la trinité : Beauté, Amour, Nostalgie. Le Soi ou Dieu ne peut que renvoyer le sens absolu du mot BEAU, aussi universelle que le mot LIBERTÉ. Aimer le Beau c’est amer le Soi ou Dieu. L’objet d’Amour ne peut qu’être le BEAU, soit Dieu n’existe que par l’humain qui se reconnaît en Lui ; en d’autres mots, Dieu à travers sa Créature se connaît Lui-même et que c’est en se connaissant soi-même qu’Il a connu ou « fabriqué » le monde, l’univers. Il l’a produit
« à son Image ». C’est le Libéré vivant qui se regarde dans un miroir sans tâche : « Que peut-on trouver dans un tel reflet ? Le pur
akasha [éther, ou Lumière de la Conscience], explique
Ramana Maharshi à l’entretien 513. Il dit qu’à la fin ce reflet doit se fondre dans son origine : « De même, la Félicité reflétée du
jnâni [Sage, Bienheureux] représente la véritable Félicité (
ânanda) ».
Entretien 514 en forme de Seigneur et Serf : « Où que le corps aille, le mental doit être gardé sous contrôle. Le corps se déplace, mais non le Soi. Le monde est dans le Soi, c’est tout ».
Le Soi a son miroir qui est le monde : Il voit sa propre image, c’est ainsi que le Soi n’aime que Lui-même (Singularité, Idiotès), de sorte que s’Il déclare :
« Dieu vous aimera », en réalité Il est soi-même Celui qui aime, puisqu’Il est le
Tout.
SINGULARITÉ : L’unique Aimé est UN et chaque fois UN ou chaque fois INSTANT POUR CHAQUE SINGULARITÉ. IL EST À LA FOIS CAUSE ET NON-CAUSE, NÉ ET NON-NÉ. Comment alors la Singularité se montre ? Quel rapport entre l’Aimé réel, éternel, et la forme concrète qui le rend « visible » ? Entre les deux il ne peut qu’y avoir une SYMPATHIE, un «
EFFET CASIMIR ». Bref, qui est l’Aimé réel, mais qui est l’Amant en réalité ? Ce questionnement est toute l’œuvre d’Ibn Arabi répondant expérimentalement à ces questions.
Cet amour divin est concrétisé par Jean Coulonval dans le terme qu’il emploi : LES ESSENCES : « Je veux être soumis aux essences mais non aux accidents.
C’est cela la « LIBERTÉ ».
« Être soumis aux essences » = Amour divin, sous son double aspect :
- Désir de Dieu ou Essence pour sa Créature, le Soupir passionné de la Divinité en son ESSENCE (le neter
(1)) aspirant à se manifester dans les êtres, afin d’être révélée pour eux et par eux.
- Désir de la Créature pour Dieu, qui et en fait le Soupir de Dieu Lui-même manifesté ou en reflet dans les êtres, et aspirant à revenir Soi-même (respiration Involution-Évolution). La nostalgie se reflète dans le miroir : l’être soupir de nostalgie et même temps que l’être vers qui sa nostalgie soupire, bien qu’il soit autre quant à sa concrétisation. Ainsi ce ne sont pas deux êtres différents ou hétérogènes, MAIS UN SEUL ÊTRE SE RENCONTRANT EN LUI-MÊME (à la fois UN et DEUX, une bi-Unité [Di-E, Di-Trinité], ce qui va produire la Manifestation (cause du Retour à l’Origine).
Le Désir de Dieu est d’une intensité « d’énergie libre » car Dieu éprouve ce Désir sous deux aspects, tandis qu’être une créature c’est ne l’éprouver que sous le second aspect.
Dieu, la Singularité soupir vers Elle-même puisqu’Elle est la Source-Origine qui aspire à une manifestation déterminée, soit sa propre anthropo-morphose. L’Amour est donc un TIC-TAC entre Dieu et sa Créature : FEU (désir), nostalgie (RETOUR… temporel, donc problématique ou douloureux), et com-passion et rencontre formant le circulus de l’Être. Et c’est là que chacun de nous le comprend selon son propre degré d’être et sa propre aptitude spirituelle. « Les instructions spirituelles diffèrent selon le tempérament des individus et leur maturité spirituelle. Il n’est pas possible d’instruire EN MASSE », dit Ramana Maharshi à l’entretien 107. Le système républicain voudrait instruire spirituellement en masse, comme le rêve le judéo-maçon
Vincent Peillon… Monsieur Peillon, vous êtes un ignorant, car si vous et votre république inventiez une religion, tout ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître un jour ou l’autre ! Donc votre « religion » (de la laïcité et des
« droits de l’homme ») ne durerait qu’un temps et ne serait qu’une vulgaire opinion de plus, une vulgaire morale-sentiment de plus…
Être soumis aux Essences : la relation de chaque être humain avec SON Seigneur propre ou Neter
(1). Si toute l’humanité était ainsi soumise aux Essence, cette humanité idéale enfin libéré serait composé uniquement de FIDÈLES D’AMOUR (de soufis en Islam).
Vincent Peillon ne comprend pas qu’on ne peut pas comme ça décider de « fabriquer une nouvelle religion » qui en plus aurait la prétention de devenir
« universelle » comme sa prétendue
« république universelle », parce qu’il ne connaît pas que la Liberté ne vient de nulle part et ne va nulle part ; Elle
EST. Vincent Peillon s’accroche encore au Crédit-Crédo-Croyance.
Être Crédit-Crédo-Croyance c’est vieillir (naître et mourir).
Vincent Peillon en rêvant d’une religion républicaine, qui l’est déjà en bonne partie avec son
"vivre ensemble", pratique le messianisme : attente de la Super Carotte « fin des temps » en package « Sauveur ». Et même si ce Sauveur arrivait, donc temporalisé et aussi mortel, il ne pourrait pas se packaginer en « Sauveur » puisque ne libérant personne. S’il arrivait, et qu’un seul être soit sauvé ou libéré, cela trahirait de la part du « Sauveur » une croyance au corps ou ego, croyance à l’individu, à la temporalité. Les ignorants sont dans une croyance à l’ego ou corps ; ils ne sont pas réellement existants (pour faire référence à la Stance 25 du
Soûtra du Diamant ou
Soûtra du Grand Véhicule). La même illusion du messianisme se trouve dans le fait que la Vérité lorsqu’elle est exprimée, manifestée comme un messie, cesse par là même d’être vérité comme la Réalité sera déformée au premier mot prononcé ou écrit. Le Vrai cesse d’être vrai dès qu’il est vu…