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Gate gate pâragate = DANGER Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 27-04-2019 02:37

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Apocalypse, Apparence, Banques, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chimère, Christ, Confort, Contrat, Corps, Démocratie, Dépendance, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Étoile, Gnostiques, Gratuit, Héros, Histoire, Humain, Idolâtrie, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Jardin, Juif, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Oligarchie, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Pierre, Plume, Porte, Ptah, Race, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Sophisme, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Tore, Vérité, Vide, Vieux, Viol, washingtonisme, Yokaï

 
nuage_cumulus_constable1822.jpg
 
 
Gate gate pâragate = DANGER
Un décodage s’impose, car le mot
DANGER est un formidable outil
lié à l’Imagination.
(Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ),
dit le Soûtra du Cœur de la Connaissance
transcendante.
« Allé, allé, allé au-delà, allé complètement
au-delà, l’Éveil est ainsi »
: Sentier, Chemin,
Sentios, Sentinus en gaulois, du vieil irlandais sét,
pluriel séotu, de sentu (chemin, sente, voie), etc.
Et marcher : Thème kengh- (marcher).
Voir cingues (guerrier) et cingid en vieil irlandais :
il avance, il marche en avant.
Allé, allé : matéo (fouler), Mantoue (en Italie)…
 
 
A-Me : départ = arrivé : pas de mental mais Maât (direct, spontané, atemporel) : le Vrai ou Original ne se donne à con-naître qu’une fois « FEU » (Blanc de l'Instant).
La vie, ou quoi faire sur le pont d’Avignon ? Mais danser pour la queste de sa propre identité : le « Connaître toi-même par toi-même », soit connaître ou naître avec : le non-identifiable ou non-dualité.
 
Actuellement nous subissons une SYMBOLIQUE HORIZONTALE comme cette même couverture horizontale et si superficielle du social. Soit comprendre le parallèle entre Globe (mondialisme, globalisation de pensée unique utilitariste et du politisme liés au Dieu Argent) et Boule (racine gauloise : belg-, bolg- : Belgius, Belgea, Belges : « Les Enflés » [de colère], comparable au vieux haut-allemand belgen [être en courroux], au néerlandais verbolgen [en colère]) ; quand on est en colère on projette : des cris, son poing, un sac, une balle ; le feu, le signal rouge projette pour provoquer une attention, un éveil. Voir aussi la racine teu (enfler) suffixée en -lo- et en -ro-. Tullo : enflé, gonflé. (Réf. Dic. Français-Gaulois, de J.P. Savignac).

Si l’Horizontal fait naturellement dans le social, le DIA-BOLIQUE fait dans la Verticale : il perce comme la flèche, comme la Corne de Licorne, comme le Fléau.
Immiscer et Flèche et Licorne = I mi C : ICI : forces cosmiques et telluriques entrent et sortent et trans-percent (per C) les corps. Fléau ou Corne de Licorne transpercent, ils sont dans l'Instant…
Dia : à travers, comme la dia-gonale, le dia-logue. À travers la Boule, la Coque (embola : changement de bateau) et pompe (embolus : piston), mène à ce qui est posé : parabole = en parallèle, en mille-feuilles.
Boule renvoie à Beau : Belenos, et aussi Baleine. Diable peut se traduire : CapAble de Deux Di, Dichotomie, Diffamation, soit les implications de séparation-non séparation de l’Origine…
Diable fut déformé par le christianisme, car Diable signifie évidemment PAN(ique), non-confort ou non-conforme, Point Focal, non-dualité car dépassant le bien-mal du binaire primaire ou de la vérité possédée, déposée (le con-forme). Dia = au travers, TRANSPARENCE INHÉRENTE À LA VÉRITÉ ou BLANC DE L'INSTANT.

Donc Diable ce n’est pas le mal(in) façon christianisme, l’opposition du juste de nos jours assimilé au vrai ou aux « valeurs » !
Danger signifie issue de l’Ange. D’Ang-E : E-vident Trinité : I en deux aspects Involution-Évolution du Tout, permettant la Spiration vers le Point Focal, Unité triphasée universelle de tant de courants spirituels.

Danger : étymologie de dame : dominer, domina. Voir le gaulois : bena (femme), l’anglais queen (reine), le sanskrit gnâ (femme, dame, déesse)…

Danger : l’Ange, de cette expérience de l’amour mystique chez les Fidèles d’Amour QUI EST CONJONCTION, CON-SPIRATION : acte par lequel le Saint Esprit procède du Père et du Fils [Circumincession], dans la Trinité chrétienne. La spiration mutuelle du père et du fils, les animant d'une vie commune, animant d'une vie permanente, complète, illimitée, l'être infini (Lamennais, Paroles croyant, 1834, p. 274). Il y a donc conjonction du spirituel et du temporel ou physique, par cette Énergie imaginative ou Imaginal (Imagination créatrice) qui joue un rôle principal chez Ibn’Arabi. Imaginal : organe de transmutation du sensible qui permettra le pouvoir de manifester la « fonction angélique » des êtres.
Conjonction ou MARIAGE, voir la page Xatemme et Lankâvatâra.
Cette fonction de l’Imaginal opère en double mouvements : descentes des réalités spirituelles invisibles jusqu’à la réalité de l’Image (totale condensation) ; et provoque la seule assimilation compatible entre Créateur et Créature, pour aboutir au questionnement initiale des Fidèles d’Amour : Que signifie aimer Dieu ? Comment aimer un Dieu que l’on ne verrait pas, comme s’Il n’existait pas ?

Muhammad avait ce précepte : « Adore Dieu comme si tu le voyais ». Ce qui renvoie Maât vers IMAGE-IMAM (l’imam étant censé être un Réalisé comme Muhammad, donc l’Aimé, l’Ange Gabriel chez Muhammad n’est pas en Lui et en même temps est en Lui : INNÉ-IGNÉ : son cœur est dans l’être aimé (l’Ange), ou que l’Ange est dans le cœur de Muhammad. C’est ici qu’on entre dans le sens du SANS POURQUOI, sorte de « secret » ou sans questionnement possible : « secret de la suzeraineté divine ».

Il paraît que le 1er Imam dans le shî’isme ismaélien aurait dit : « Je n’adorerais jamais un Dieu que je ne verrais pas », ce qui rejoins le sens de Image-Imagination créatrice (à ne pas confondre avec la non-dualité qui stipule que le Vrai cesse d’être vrai dés qu’il est vu). Le sens de la phrase de ce 1er Imam stipule l’état dans lequel il est pour mieux aimer Dieu d’amour, voilà ce que cela signifie. En effet, l’absolu auquel il parvient dans son amour pour Lui, quand il ne le trouble pas d’impuretés par l’ajout de ressemblance avec d’autres créatures, consistera à le faire descendre jusqu’à l’Imagination, et c’est cela que signifie la phrase attribuée à Muhammad : « Adore Dieu comme si tu le voyais ».

La qualité et la fidélité du Fidèle d’Amour sont fonction de son énergie imaginatrice, car ainsi que le dit Ibn’Arabi : « L’Amant divin est Esprit sans corps : l’amant physique pur et simple est un corps sans esprit [sans Soi] ; l’amant spirituel (c’est-à-dire l’amant mystique) possède esprit et corps ». Selon un récit (L’assomption céleste du Prophète) l’Ange Gabriel défaille d’amour devant le Trône (parce qu’Il SAIT devant qui Il se trouve), sans que se consume la substance même de son « corps » de nature proche de celle des élémentaux (Esprits de la Nature qui « appellent » ceux qui sont à l’écoute, qu'ils en soient conscient ou pas).

L’Amour divin est en résonance directe de la manifestation divine que l’amant reçoit de cette beauté divine, et cette manifestation est proportionnelle à la connaissance ou GNOSE qu’il possède et son énergie imaginatrice. Cet Amour divin n’a rien de comparable avec l’amour physique et ses effets visibles. L’amour des Connaissants ou Gnostiques ne rayonne pas vers l’extérieur, comme elle ne rayonne pas non plus chez les Taoïstes, car la Science de gnose efface ces effets en vertu d’un secret qu’elle confère, et que seuls connaissent les Gnostiques. Ce qui correspond à ce que renvoie l’authentique Taoïste : l’image d’un crétin : non seulement la sainteté du vrai Taoïste ne doit pas être reconnue, mais sa parfaite simplicité lui donne l’apparence d’un crétin (Voir le Verset 20 du Tao-tö king, qui se termine par : « Moi seul, je diffère des autres hommes parce que je tiens à téter ma Mère », autre variation de cet Amour Divin exposé sur cette page).

Le Gnostique Fidèle d’Amour est un Réalisé vivant : la nature physique est incapable d’expérimenter l’amour dont il est le sujet, tant son amour est quelque chose de divin ; il est assisté par son Nom, saint, sur lequel les mots du discours dans le spatio-temporel et du matérialisme ne peuvent influer.
De nos jours de laïcité l’humain est divisé en tranche : une part pour le croyant, une part pour le consommateur. On a séparé les choses de l’Essence et les choses de l’économie capitaliste et de son salariat (1). L’impératif du rendement économique et de sa compétitivité tue le moindre souffle de spiritualité ; ici l’Occident en crève.

Qu’a fait la religion de Muhammad ? Une super Carotte en noms-les-formes d’un paradis genre de supermarché où l’on trouve à toutes heures des femmes toujours vierges et toujours prêtes à être dépucelées, et des jeunes garçons à sodomiser sans modération… Un religion qui à fait de Dieu un patron de bordel (ici je fais référence à Jean Coulonval et à sa lettre 24 à Monseigneur Maziers en mai 1973).
Fidèles d’Amour ou Gnostiques = Connaissance absolue dans l’Instant, pas de pensée temporelle ou discursive qui s’étale comme la couverture sociale à l’horizontale, qui s’étale dans le relatif sans fin.
Le Fidèle d’Amour ne peut pas tomber dans le « rationalisme spirituel » (un moyen, un utilitarisme comme dans nôtre civilisation capitaliste qui vend du « développement personnel »), pour employer ce terme de « rationalisme » de Coulonval dans sa lettre 13 à Aimé Michel.

Amour Divin = Con-Naître : naître avec. Là où n’existe plus aucune identité, aucune caractéristique : la chose en soi se DÉROBE à toute tentative d’identification, toute tentative de lui coller un nom-la-forme. Dans ce monde de haine, contraire de l’Amour, nous vivons à l’état de FÉTICHE consommateurs ; Fétiche à ne pas confondre avec l’Amant et son Aimé, fétiche du consommateur dans genre statuettes supports ou conducteurs de forces magiques comme dans le pouvoir siddhi.

Amour Divin = Dia-ble : DÉ-CALAGE : le regard du DÉ-Sir est nécessairement DIS-TRAIT : il glisse sur l’Ici et Maintenant nettement trop immédiatement visible, et ne réussit à être perceptif ou éveillé qu’à la condition de DÉporter son regard, donc DANS LE SILENCE OU NON-DUALITÉ. Décalage corporel ou mental qui en psychiatrie se nomme « fétichisme » : ce désir de toujours regarder ailleurs, de tout voir hormis ce que l’on cherche à voir : le fétichiste reste froid devant la chose elle-même, comme s’il ne la voyait pas. Il est ému non par la chose mais par son rayonnement indirect, une « sous-porteuse » qui la signale… Il y a comme un semblant de refus de l’Instant, un décalage comme vide attractif.  

DECALAGE. DÉSACCORD. Charge naturelle : être décalé ou pas, en accord, par rapport à telle situation.
La charge est une Résistance, donc contraire de fluide, cela déclenche, provoque, d’où le principe du rire. Le rire est un décalage : au théâtre, le public applaudit le comédien, alors qu’icelui sait qu’il a fait une faute dans le texte de l’auteur. Décalage du temps profane.
Côté enfantin, avec une logique qui peut paraître absurde, mais ce n’est pas toujours le cas.
Décalage/Naïf/Charme/Maladresse.
Décalage : sorte de désaccord ou de déséquilibre entre le signe et l’idée.
Décalage : [GABER] plaisanter, se moquer. [GABE] moquerie, ruse.
Un exemple de décalage :
Un homme aimant passionnément les chevaux. Un jour, il frappe vigoureusement les moustiques qui s’amassaient sur les chevaux, ceux-ci s’emportèrent, cassèrent leurs mors et brisèrent la tête et la poitrine de l’homme. Bien que son intention fût bonne, cet homme n’a pas atteint son but.
(D’après Tchouang-tseu. Trad. Liou Kia-hway).
Autre exemple de décalage en URSS : faire avouer aux autres le crime que vous avez déjà commis. « Jamais nous n’arrêtons un homme qui n’est pas coupable. Et même si vous n’étiez pas coupable, nous ne pourrions vous relâcher, parce que les gens raconteraient qu’on rafle des innocents », dit un enquêteur du NKVD (cité par Anne Applebaum dans : Goulag, une histoire).

Comme écrivait Tchouang-tseu : « Il ne faut pas violenter la Nature, même sous prétexte de la rectifier ». Le Christ dit aussi : « Tu ne jugeras pas ». Ou Marc Aurèle : « Qu’aucune recherche ne pare ta pensée. […] Il fait être droit et non pas redressé [sens d’aucune morale stérile, pas de pharisiens] ». Bref, ça rejoint le NON-AGIR du TAO.

De toute façon, en mourant, on est naturellement marié avec son Aimé(e) : la f(r)iction de ne pas être dans sa Vraie Nature ici-bas cesse, car c’est moi qui meurs, mon ego-corps, et non mon double ou Soi. On ne peut mourir que SEUL. André Ruellan écrivait dans son Manuel du savoir-mourir : « La mort est un rendez-vous avec soi : il faut être exact au moins une fois ». Autrement, c’est la folie ou au mieux le mal-être de cette civilisation parce que tout le monde ignore sa Vraie Nature ; Tchouang-tseu écrit à ce propos : « Celui qui sort de sa prédisposition naturelle sans pouvoir la retrouver verra la mort de son âme » ; c’est-à-dire que chaque être au monde a une « signature » (notamment ADN concernant son corps), il en résulte que s’il sort de sa limite naturelle sans pouvoir la retrouver, il se voue à un dérèglement mental sérieux.
DANGER, AMOUR DIVIN : « Le saint vit parmi les êtres du monde sans en blesser aucun. […] Seul celui qu’aucun être ne blesse peut entrer dans le commerce des hommes », dit Tchouang-tseu, ce qui est le contraire de l’actuel grégarisme social en guerre de tous contre tous. C’est-à-dire que seul celui que personne ne parvient à blesser peut aller au devant des hommes et les reconduire (ce qui n’est pas le cas du Macron-Rothschild !). Le saint est celui qui ne blesse jamais l’amour-propre de ses semblables et dont l’amour-propre ne saurait être blessé par eux.

[En haut de page : étude de cumulus, 1822, par John Constable. Huile sur toile, 30,5x51 cm. Collection Paul Mellon, de la Mellon Bank. John Constable est pour moi proche de l’Imagination créatrice de par sa touche somptueuse en même tant que d’une grande transparence de par ses ciels]


Note.
1. Salariat ou celui ou celle qui reçoit sa RATION, donc QUI DIVISE, notamment d’arracher le paysan à sa campagne pour l’exiler dans les villes sous le joug d’industriels liés aux banques ; les paysans deviennent totalement dépendant de ces premiers « spécialistes » et exploiteurs comme tous spécialistes. L’exile des paysans de développa en premier en Angleterre sous Henri VIII.
Salariat = marchandisation de l’humain : vous devez vous vendre sur le marché du travail, donc le marché aux esclaves.
Le fidèle d’amour du capitaliste pratique l’unio sympathitica entre le prolétaire salarié et le capital. Ainsi il est imbécile de se battre pour réclamer du pouvoir d’achat ou une revalorisation salarial ou de moins d’heure de travail à cause des machines qui remplacent les ouvriers. Il est venu le temps d’abolir ce système mortel du salariat. L’argent est pire que l’horizontalité de la couverture sociale : il creuse en profondeur en attaquant, en déchirant, en éparpillant (dette), en trompant, etc.
 
 

Dernière mise à jour : 27-04-2019 03:21

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