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Les Objets du pouvoir d’achat existent-ils ? Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 13-05-2019 02:10

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Alchimie, Amour, Apocalypse, Apparence, Banques, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chimère, Christ, Confort, Contrat, Corps, Démocratie, Dépendance, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Étoile, Gnostiques, Gratuit, Héros, Histoire, Humain, Idolâtrie, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Jardin, Juif, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Oligarchie, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Pierre, Plume, Porte, Ptah, Race, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Sophisme, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Tore, Vérité, Vide, Vieux, Viol, washingtonisme, Yokaï

 
 
 
Les Objets du pouvoir d’achat existent-ils ?

Page dédiée à Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, et sur l’Imagination théophanique et créativité du Centrum Centri.
 
 
Comme l’Imagination créatrice d’Ibn’Arabi, la Créature et le Créateur se retrouve chez Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : « Je veux, ô mon Bien-aimé, à chaque battement de mon cœur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que, les ombres s’étant évanouis, je puisse vous redire mon Amour dans un face à face éternel !… » (Acte d’offrande à l’Amour miséricordieux du bon Dieu).
 
- Question : L’état de veille est-il indépendant des objets existants ?
- Maharshi : S’il en était ainsi, les objets devraient exister sans celui qui les voit [comme le temps n’existe que s’il y a quelqu’un pour le voir et ainsi le fabriquer]. Le fait-il ? Par exemple, une vache qui bouge devant vous vous dit-elle qu’elle bouge ? Ou est ce vous qui dites : « Je vois une vache qui bouge » ? Les objets existent parce que celui qui les voit en prend connaissance [en prendre conscience pour aussi les fabriquer, comme le temps…].

Le rêve existe pour celui qui est éveillé. Mais en fait, sous l’angle de l’absolu, rêve et veille sont tous deux irréels.

Mais le monde n’est pas un simple mot, il est un fait. La réponse est que le monde est une surimposition sur l’unique Réalité, telle une corde enroulée, qui, dans la pénombre, est prise pour un serpent. Mais là aussi, la fausse identification cesse dès qu’on nous révèle qu’il s’agit d’une corde. Tandis que le monde persiste, même, quand on sait qu’il est irréel. À quoi cela tient-il ? Prenez l’exemple d’un mirage. L’apparence de l’eau trompeuse persiste, même quand le mirage est reconnu comme tel. Il en est ainsi avec le monde. Bien que l’on sache qu’il est irréel, il continue à se manifester. Mais personne ne se met à la recherche de l’eau d’un mirage pour s’en désaltérer. Aussitôt qu’on sait qu’il s’agit d’un mirage, on reconnaît l’inutilité de l’atteindre pour se procurer son eau ».
- Question : Bien que le monde soit déclaré comme faux, on ne peut faire autrement que satisfaire ses désirs dans ce monde. Comment peut-il alors être faux ?
- Maharshi : C’est comme l’homme qui cherche à satisfaire ses désirs dans le rêve par la créations du rêve. Il y a des objets dans le rêve, il y a des désirs et il y a la satisfaction des désirs. La création du rêve a autant d’utilité que le monde du jagrat (la veille) et cependant le rêve n’est pas considéré comme réel ». (Entretien 399).

Dans l’entretien 566 : « Durant le sommeil, il n’y a pas de mental et le Soi resplendit en tant que Lui-même, alors que dans l’état de rêve et de veille, ce qui resplendit n’est que la lumière réfléchie du Soi. L’ananda [la Félicité] est ressenti dans le sommeil après cessation des pensées. Il se manifeste également dans d’autres occasions telles que l’amour, la joie, etc. Mais ce ne sont que des chitta-vritti (modes du mental) ».

Cinq états chez l’individu : 1, le Jagrat ; 2, le Svapna ; 3, la Sushupti ; 4, le Turya ; 5, le Turyatita.
« Jagrat : état de veille. En cet état, le jiva [être vivant, âme individuel], sous son aspect grossier individuel (vishva), et le Seigneur, sous son aspect grossier universel (Virât), demeurant ensemble dans les 8 pétales du Lotus du Cœur, fonctionnent par l’intermédiaire des yeux, puis au moyen de tous les sens et organes et jouissent des plaisirs procurés par les divers objets. Les cinq éléments grossiers déployés, les dix sens, les cinq énergies vitales, les quatre facultés internes, en tout 24 éléments fondamentaux, constituent ensemble le corps grossier. L’état de Jagrat est caractérisé par le sattva-guna [qualité de pureté], défini par la lettre A et régenté par la divinité Vishnou.
Le Svapna est l’état de rêve durant lequel le jiva, sous son aspect subtil individuel (taijasa), et le Seigneur, sous son aspect subtil universel (Hiranyagarbha), demeurant ensemble dans la corolle du Lotus du Cœur, fonctionnent dans la nuque, en faisant l’expérience des conséquences des impressions recueillies à l’état de veille par l’intermédiaire du mental. Tous les principes, les cinq éléments grossiers, la volonté et l’intellect, en tous 17, forment ensemble le corps subtil du rêve qui est caractérisé par le rajo-guna [qualité d’activité], défini par la lettre U et régenté par la divinité Brahmâ, ainsi que l’affirment les sages.

La Sushupti est l’état de sommeil profond durant lequel le jiva, sous son aspect causal individuel (prajna), et le Seigneur sous son aspect causal universel (Ishvara), demeurant ensemble dans l’étamine du Lotus du Cœur, font l’expérience de la Félicité du suprême par l’intermédiaire de l’ignorance subtile (avidyâ). De même qu’une mère poule, le soir venu, réunit sous ses ailes toute sa couvée pour lui assurer le repos de la nuit, ainsi l’être individuel subtil, après avoir fait l’expérience du Jagrat et du Svapna, se réfugie dans son corps causal avec toutes les impressions recueillies durant ces deux états. Le corps causal, formé par l’ignorance, est caractérisé par le tamo-guna [qualité d’obscurité], défini par la lettre M et régenté par la divinité Rudra.
Le sommeil profond n’est rien d’autre que l’expérience du pur état d’Être. Les trois états reçoivent différentes appellations, notamment celles des trois régions, des trois citadelles, des trois divinités, etc. L’Être demeure toujours dans le Cœur, comme il a été dit précédemment. Si, dans l’état de Jagrat, le Cœur n’est pas abandonné, les activités mentales sont apaisées et seul le brahman est contemplé, c’est l’état de turiya.
Le Turyatita est l’état dans lequel l’être individuel se fond dans le Suprême.

Le royaume végétal est toujours plongé en sushupti ; les animaux ont deux états : sushupti et svapna ; les Dieux (êtres célestes) sont toujours en jagrat : l’homme connaît les trois états ; le yogi à la claire vision ne demeure que dans l’état de turiya, et le yogi au stade le plus élevé demeure uniquement en turyatita.
Les trois premiers états alternent involontairement chez l’homme ordinaire. Le quatrième et cinquième état (turiya et turyatita) sont le résultat d’une pratique spirituelle et constituent une aide efficace à la Libération. Chacun des premiers trois états (jagrat, svapna, sushupti) est exclusif des deux autres et limité dans le temps et l’espace. Ils sont donc irréels.
Notre expérience des états de jagrat et de svapna prouve que la Conscience, le Soi, est sous-jacente aux cinq états, qu’elle reste parfaite en chacun d’eux et qu’elle est le témoin de tous.

Si l’expérience de la Félicité dans le sommeil profond est un fait, comment se fait-il qu’aucun être humain ne s’en souvienne ? Un plongeur qui a trouvé sous l’eau l’objet de sa recherche ne peut faire connaître sa découverte aux personnes qui l’attendent sur le rivage qu’une fois sorti de l’eau. De même le dormeur, privé de moyens d’expression, ne peut faire part de son expérience tant qu’il n’est pas réveillé par ses vasana [tendances, prédispositions du mental]. De toutes ces considérations, il résulte que le Soi est la lumière de sat [Réalité], chit [Conscience], ananda [Félicité]. [La Félicité est fondée sur l’absence de pensées.

Le Soi est sous-jacent à toutes les expériences. Il est leur témoin ainsi que leur support. La Réalité est donc différente des trois états, veille, rêve, sommeil profond. (En référence à Ramana Maharshi, entretien 617).

Rejeter le speed et vagabondage du mental :
« Abandonnant, sans rien excepter ni rien laisser, tous les désirs nés de la volonté de désir, et maintenant les sens par le mental afin qu’ils n’aillent pas courir de tous côtés [le speed et le vagabondage du mental], on doit lentement faire cesser toute action mentale par un intellect maintenue dans l’étreinte de la stabilité, et, ayant attaché le mental au Moi supérieur [le Soi], on doit ne plus penser à rien ». (Bhagavad-Gîtâ, chapitre VI, vers 24-25).

Plus il y aura croyance et plus il y aura vagabondage et évolutionnisme dans le mauvais sens, celui de mettre l’ÂGE D’OR à la mauvaise place et ainsi inventer le temps qui coule : la « fin des temps », inventer l’historicisme, soit fabriquer la courbe en haut de page, car avec son mental killer, l’humain n’est jamais satisfait de quoi que ce soit : IL CHERCHE CONSTAMMENT À « AMÉLIORER LES CHOSES » SUIVANT SES DÉSIRS INSATIABLES. Ce faisant, il étale continuellement, d’où d’ailleurs son mondialisme et sa couverture sociale qui s’étale de tout son superficiel. N’étant jamais satisfait il devient UNE MACHINE À PENSER OU À RAISONNER.
« Son désir d’une paix et d’un bonheur permanents est le signe manifeste de l’existence d’une telle permanence dans sa nature propre. C’est pourquoi il s’efforce de trouver et de regagner sa propre nature - son Soi. Une fois le Soi trouvé, tout est trouvé.
Cette recherche intérieure est le chemin que doit emprunter l’intellect de l’homme. Après une pratique continue, l’intellect finit par réaliser de lui-même que sa propre activité dépend d’un pouvoir supérieur. Mais il ne peut pas par lui-même atteindre ce Pouvoir. Si bien qu’arrivé à un certain stade, il s’arrête d’agir. Quand l’intellect a suspendu ainsi toute activité, seul reste le Pouvoir suprême. C’est la Réalisation ; c’est la finalité ; c’est le but [l’état naturel]. Il est donc clair que la finalité de l’intellect est de comprendre qu’il est dépendant d’un pouvoir supérieur et qu’il est incapable de l’atteindre. Il doit alors s’annihiler [Putréfaction ou Renoncement] lui-même avant d’atteindre le but », dit le Maharshi à l’entretien 502.

Tant qu’il y a dualité sujet et objet, il y a désir. Quand il n’y a plus de désir, il n’y a plus d’objet et ce n’est pas bon pour le commerce ! AINSI LA LIBÉRATION CE N’EST JAMAIS BON POUR LE COMMERCE, D’OÙ L’UTILITÉ POUR LE RÉGIME CAPITALO-RÉPUBLICAIN DE TOUJOURS MAINTENIR UNE VIOLENTE TENSION.
CAUSISME = DÉSIR POUR POSSÉDER COMME LE BÉBÉ MET SON DOIGT OU UN TRUC EN PLASTIQUE DANS SA BOUCHE POUR REMPLACER LE SEIN DE SA MÈRE : cet objet de toute puissance détenu par la mère, donc OBJET SACRALISÉ ET DONC TOTALEMENT AMBIGUÏTÉ (destruction ou création)….. « Le mental dirigé vers l’extérieur est le siège de la dualité et du désir. Si on sait que la Félicité n’est autre que le Soi [par exemple dans une simple Opale au système cristallin amorphe], le mental se tourne vers l’intérieur. Quand le Soi est atteint, tous les désirs se trouvent exaucés [fait vécu en pratiquant l’aquarelle]. C’est âpta-kâma [qui a atteint l’objet de son désir ou Centrum Centri], âtma-kâmah [qui ne désire que l’âtman, le Soi] », dit le Maharshi à l’entretien 502. Il dit aussi : « Ce qui est nécessaire pour obtenir le but le plus élevé, c’est la perte de l’individualité. L’intellect se développe en même temps que l’individualité. La perte de l’individualité ne peut avoir lieu qu’après la disparition de la buddhi [intellect], qu’elle soit bonne ou mauvaise ».

Mariage du ‘Je’ et ‘je’ (ego) : tout être, dans les trois Règnes, n’est qu’une moitié du monde qui dépérirait sans la rencontre avec l’autre moitié qui fonde le symbole ; et ça, ça ne se trouve pas chez Meetic ! Mais dans le couple Créateur-Créature.
Le sein dévorant créant un état de DÉPENDANCE et fait apparaître par rapport à lui notre limitation dès le départ. C’est DÉJÀ l’état de la Créature qui s’abîme dans son propre néant et qui disparaît dans la majesté écrasante, qui BRÛLE TOUT. À Genèse 18, 27, Abraham se plain : « Je suis bien hardi de parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre », lorsqu’il eut osé parler à son Seigneur Yahvé concernant le sort des habitants de Sodome. Cette dépendance effrayante est l’équivalent de PANique : connaissance et son contraire n’existe plus, ou la Connaissance, la Conscience infinie est absolue : LE MYSTERIUM TREMENDUM, la DEIMA PANICON des Anciens Grecs. Bref, c’est LA FRAYEUR DE DIEU qui va pétrifier. LA TERREUR NUMINEUSE (pavor sacer, ce qui SAISIT, comme « être saisit de peur »).

GRAND RAPPORT ENTRE INTERDIT ET FRAYEUR…

Tous les mystiques connaissent la PANique ou ce « feu sacré » de l’Amour divin qui les consume (1), au point que s’ils veulent continuer à vivre sur cette terre ils sont tenue de demander la délivrance de cet Amour divin..

À nôtre époque où il est interdit d’interdire, elle manque terriblement cette Terreur numineuse, tant qu’il y a de la bouffe et du « pouvoir d’achat » dans le frigo… Et ce ne sont pas les « petits hommes verts » ou d’autres couleurs ou des « grands blonds » qui vont arranger les choses…

GRAND RAPPORT ENTRE INTERDIT ET FRAYEUR : « Mieux vaut [pour chacun] sa propre loi d’action, même imparfaite, que la loi d’autrui [celle des ”droits de l’homme”], même bien appliqué. Mieux vaut périr dans sa propre loi ; il est périlleux de suivre la loi d’autrui [celle de l’égrégore-grégarisme-winner] ». (BG, III, 35).

HOLOCAUSTE = TERREUR NUMINEUSE : FOURNAISE DE L’AMOUR INFINI DU SOI AU POINT DE DEVENIR FEU ÉTERNEL (Créature) AU CONTACT D’INSTANT EN INSTANT DU FEU DIVIN (Principe Originel Universel et Créateur).


Note.
1. « Quelque jours après mon Offrande à l’Amour Miséricordieux, je commençais au chœur l’exercice du Chemin de la Croix, lorsque je me sentis tout d’un coup blessée d’un Trait de Feu si ardent que je pensai mourir. Je ne sais comment expliquer ce transport : il n’y a pas de comparaison qui puisse faire comprendre l’intensité de cette flamme. Il me semblait qu’une force invisible me plongeait tout entière dans le feu. Oh ! Quel Feu ! Quelle Douceur !… Une minute, une seconde de plus, mon âme se séparait de mon corps ! », dit Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Oui, une rare blessure divine, une blessure d’Amour et donc INVULNÉRABLE.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus parle de la GRATUITÉ ou Énergie Libre : « Je suis CERTAINE, ô mon Dieu, que vous exaucerez mes désirs… ; je le sais, plus vous voulez donner, plus vous faites désirer ».
L’Amour Divin de Thérèse est l’équivalant de la disparition totale de l’individualité, quand elle emploie le mot de « victime », elle entend marquer une oblation totale d’elle-même à l’Amour Divin, avec le désir que toute vie personnelle disparaisse, comme absorbée par cet Amour.
 
 

Dernière mise à jour : 13-05-2019 02:46

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