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Le pire des idolâtries Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-06-2019 03:04

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Alchimie, Amour, Apocalypse, Apparence, Banques, Capitalisme, Carotte, Catastrophe, Chimère, Christ, Confort, Contrat, Corps, Démocratie, Dépendance, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Étoile, Gnostiques, Gratuit, Héros, Histoire, Humain, Idolâtrie, Information, Innocence, Instant, Intérêt, Jardin, Juif, Langage, Liberté, Lucifer, Maux, Méditation, Mental, Miroir, Morale, Mort, Mot, Nature, Occident, Oligarchie, Opinion, Orient, Panique, Paradis, Pierre, Plume, Porte, Ptah, Race, République, Réseaux, Rien, Sagesse, Simple, Social, Soi, Sophisme, Souffrance, Spiritualité, TAO, Temps, Tore, Vérité, Vide, Vieux, Viol, washingtonisme, Yokaï

 
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Le pire des idolâtries
le conformisme collectif mondialisé inhérent
à l’inconscient collectif à le C.G. Jung,
aidé en cela par le dogme idolâtre de l’argent
de la paroisse City de Londres et ses banques.

En s’engageant sur la conscience du Soi
on se délivrera aussi bien du moi illusoire
que du conformisme mondialisé et normatif.
En retrouvant le Soi on reconnait la figure
du parèdre gnostique, son compagnon-UN,
son ESSENCE éternelle : le Nom divin,
le NETER (1)
S’engager sur la conscience du Soi : LA VOIX DU SILENCE
la Voix vers le Soi-Instant.
« La forme la plus élevée de la grâce est le Silence.
C’est aussi l’instruction spirituelle la plus élevée ».
(R. Maharshi, entr. 518)

Vivekananda a aussi dit que le Silence était
la forme de prière la plus sonore !
 
 
 
- Maharshi : Il en est ainsi le silence du chercheur. Le silence du guru est l’upadesha [enseignement] le plus sonore. Il est aussi la forme la plus élevée de la grâce. Toutes les autres dikshâ [initiations], comme la sparsa- ou la chakshur-dikshâ [initiation par le toucher ou le regard], proviennent du mauna [silence]. Ils sont donc secondaire. Le mauna est la forme première. Quand le guru est dans le silence, le mental du chercheur se purifie de lui-même.
Correspond au : « Si vous ne parlez pas, qu’aurons-nous à transmettre, demandent les disciples à leur maître. Celui-ci leur répond : le ciel parle t’il ? »
La suprême parole est de ne rien dire : « Celui qui sait ne parle pas, celui qui parle ne sait pas », dit le début du Verset 56 (5+6=11) du Tao-tö king, trad. Liou Kia-hway.
« La forme la plus élevée de la grâce est le Silence. C’est aussi l’instruction spirituelle la plus élevée ». (R. Maharshi, entr. 518).

Pour qu’il y ait un créateur, un Dieu, il faut un ‘je’, comme il faut ce même ‘je’ pour prier un Dieu. « Ce ‘je’ est immédiat et intime pour chacun [puisqu’il est aussi l’Instant, le Centrum Centri], tandis que Dieu n’est pas considéré comme tel [surtout dans l’Église de Rome et leurs traditionalistes]. Cherchez lequel est le plus intime ; vous pourrez ensuite déterminer l’autre et le prier si nécessaire », dit le Maharshi à la fin de l’entretien 580.

Dans l’entretien 594, l’humain étant le « Tout est dans Tout », « Dieu » : « Chaque action s’effectue par Lui [Dieu] seul. Quant à la prière pour le bien des autres, elle ne paraît désintéressée qu’en apparence. Si vous analysez le sentiment qui la motive vous y découvrirez, là aussi, de l’égoïsme. Vous désirez le bonheur d’autrui afin d’être vous-même heureux [le confort si à la mode actuel et sa technologie…] Ou bien encore, vous voulez bénéficier du mérite d’avoir intercédé en faveur des autres. Dieu n’a pas besoin d’un intermédiaire [comme l’Église et ses prêtres]. Occupez-vous de vos affaires et tout ira bien. […] Dieu est en tous et œuvre à travers tous. Mais Sa Présence se reconnaît mieux dans un mental purifié [pour retrouver le couple Créateur-Créature] Le mental pur reflète les actions de Dieu plus clairement que le mental impur. Voilà pourquoi les gens disent qu’ils ont été les élus de Dieu. Mais le véritable « élu » ne parle pas ainsi de lui-même. S’il pense être un intermédiaire [comme les Juifs ce « peuple-prêtre » sur Terre], alors il est évident qu’il conserve encore on individualité ET QU’IL N’EST PAS TOTALEMENT SOUMIS À LA VOLONTÉ DIVINE [c’est moi qui souligne] ».

La couple Créateur-Créature étant le Soi, il est à la fois le maitre et le chercheur, et il n’existe plus aucune dualité [dualité ou caractéristique de l’ego : le sujet-objet). « Le Soi doit être cherché en vous-même et cette recherche doit se poursuivre sans arrêt » (R. Maharshi, entr. 612). Le Maharshi dit aussi que Dieu et le guru sont le Soi : « Quelqu’un cherche le bonheur et apprend que Dieu seul peut rendre heureux [et certainement pas cette société de consommation soumettant le conso et mateur zombi et son pouvoir du chat]. Il se met à prier Dieu et à L’adorer. Dieu entend ses prières et lui répond en lui apparaissant sous forme humaine en tant que Maître pour parler son langage et lui faire ainsi comprendre la Réalité.
Le Maître [le Seigneur] est donc Dieu manifesté sous forme humaine [comme le Christ]. Il révèle sa propre expérience afin que le chercheur puisse également la faire. Son expérience consiste à demeurer le pur Soi. Le Soi est intérieur. Dieu, le Maître et le Soi ne sont donc que des stades apparents dans la réalisation de la Vérité [c’est moi qui souligne cet aspect fondamental du couple Créateur-Créature ou Seigneur-Vassal] ». 

DRAME DE CE MONDE.
« Les gens voient le monde. La perception d’icelui implique l’existence de celui qui voit et du visible [considéré comme « extérieur » et facilité par l’invention de la valeur et de l’argent]. Les objets vus sont étrangers à celui qui voit. Celui voit est intime, car il est le Soi. Cependant, les gens ne cherchent pas à découvrir celui qui voit dont l’existence est évidente, mais préfèrent courir çà et là et analyser le visible [suivant le principe du vagabondage du mental produisant la dualité sujet-objet et de la mode de la raison depuis les « Lumières » et l’Encyclopédie (confort, culture et pensée unique pour tous]]. Plus le mental s’accroit, plus il s’éloigne, rendant la réalisation du Soi difficile et compliquée. L’homme doit voir directement celui qui voit et réaliser le Soi ». (Entretien 427).

Dans l’entretien 618 : « L’intellect est l’instrument qui permet de connaître des choses inconnues. Mais vous êtes déjà connu, puisque vous êtes le Soi, qui est Lui-même Connaissance ; VOUS NE POUVEZ PAS DEVENIR L’OBJET DE LA CONNAISSANCE. L’INTELLECT VOUS PERMET DE VOIR LES CHOSES À L’EXTÉRIEUR, ET NON PAS CE QUI EST SA PROPRE SOURCE [C’est moi qui souligne] ». L’intellect ne sert qu’à s’analyser soi-même. « Il doit finalement se résorber dans l’ego, et la source de l’ego doit être recherchée. Ce faisant, l’ego disparaît. Demeurez en tant que cette source et l’ego ne se manifestera plus ».

Bref, le désir de Grâce ou de Liberté est la PREUVE que GRÂCE OU LIBERTÉ SONT DÉJÀ EN NOUS.

À travers l’étude d’Henry Corbin sur Ibn’Arabi et son Imagination dans le soufisme, je vois de plus en plus une ressemblance d’Ibn’Arabi et de Ramana Maharshi, tant Ibn’Arabi parle de l’occultation de l’ego à soi-même, comme si l’ego n’avait jamais existé et qu’il aurait été « inventé » un jour, donc DANS LE TEMPS. Sans ego l’action du Seigneur et son fidèle sont tous deux dans l’Instant. Henry Corbin pose la question dans le couple de « Qui est le premier ? et qui a le ”second” rôle ? »

« Demeurez en tant que cette source et l’ego ne se manifestera plus » dit le Maharshi ci-dessus, correspondant à l’oraison d’Ibn’Arabi : « Mes yeux ont été fixés à demeure dans l’Oraison », psaume secret de l’Amant et de l’AImé, du couple des FIDÈLES D’AMOUR. Aussi, interdiction d’interrompre, de prêter attention à autre chose genre de trucs extérieurs qui font prendre des vessies pour des lanternes comme actuellement partout dans le monde : le Satan ou Grand Administrateur ou Grand Architecte de l’univers (GADLU) de la mondialisation vagabondante empêche le Fidèle de contempler son Aimé.

ORAISON : c’est Dieu qui prie en se montrant à Lui-même, conformément au Soi réalisé, et suivant le précepte entretien 264 du Maharshi : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu. Ils sont tous deux les créateurs des noms et des formes. Mais en réalité, ni Dieu ni l’homme n’ont été créés ».

La recherche de sa propre identité étant paradoxale puisque en son principe il est impossible de jamais identifier ce qui est le Seul Réel, puisqu’Il est précisément ce qui, pour être sans copie, demeurera réfractaire à toute tentative d’identification. Ainsi on ne peut pas contempler l’Être Divin en son Essence ; IL FAUT UN SUPPORT, UN ‘JE’ OU EGO ; « VOUS NE POUVEZ PAS DEVENIR L’OBJET DE LA CONNAISSANCE » dit le Maharshi cité plus haut.
Dans le couple Fidèle d’Amour il est impossible de parler de « voix » (façon Jeanne d’Arc ou de schizophrénie), ou d’« imagination » ou de « fantaisie » façon Hollywood et pensée unique, comme si on allait inventer un Dieu imaginaire ou de fantaisie, une irréalité ou des voix conduisant à l’hôpital psychiatrique conformément à la mode actuelle du winnerisme et de sa rentabilité commerciale et à Laurent Alexandre des transhumanistes….
Le Fidèle d’Amour renvoie donc à l’Imagination active ou créatrice : UNE VIBRATION ENTRE DIEU ET SON FIDÈLE, non pas comme partage des rôles, mais plutôt une situation où chacun tour à tour partage « des » rôles, que plutôt une situation où chacun tour à tour tient « le » rôle de l’autre (pour réf. à H. Corbin).

Donc dans le couple Fidèle d’Amour, qui est le premier et qui est le second ou dernier ? Bref la seule garantie de la vérité est que la structure de l’Oraison donne à chacun tour à tour, au Fidèle et à son Seigneur, le « rôle » du Premier et le rôle du Dernier.
Le Dernier, celui qui prie, il l’est en tant que se manifestant à nous sous son Nom de Révélé, puisque sa Manifestation dépend du Fidèle, du ‘je’, auquel et pour lequel il est manifesté.  

LA COULEUR DE L’EAU EST CELLE DU VASE QUI LA CONTIENT : LE INNÉ-IGNÉ, LA VOIX DU BAMBOU

Le Dieu qui prie sur nous a comme un « retard » par rapport à nous, puisqu’Il dépend du ‘je’ ou de quelqu’un pour à son tour le prier ; il est celui que notre Conscience éternelle instaure comme éternité, parce que l’Adoré nécessite l’existence de l’adorateur à qui il se montre : « en Le connaissant je Lui donne naissance ». En ce sens Il est le « Dernier », le Manifesté.
Mais lorsque c’est nous qui prions (pas au sens commercial de demander quelque chose, genre dualité offre-demande), c’est à nous qu’appartient le Nom de Dernier ; c’est nous qui Lui sommes postérieurs, c’est nous qui « retardons » sur Lui. Nous sommes alors pour Lui ceux qu’Il manifeste (parce que le Trésor caché naturellement a voulu se rappeler au ‘je’). C’est alors Lui qui nous précède, qui est le Premier.
C’est le caché, le Soi naturel, qui est le Manifesté et en devient le Dernier. C’est pourquoi notre Imagination créatrice n’invente pas un Dieu fictif et ne conduit pas à « mettre sous médicaments Jeanne d’Arc » (et du même coup certains de nous), comme disait Laurent Alexandre attaquant l’œuvre de Jean-Pierre Petit face à Jean-Claude Bourret… Leur livre « Contacts Cosmiques » ayant certainement des rapports avec le Thème de l’Imagination créatrice, ne conduisant surement pas à « mettre sous médicaments Jeanne d’Arc », n’en déplaise à Laurent Alexandre.

Donc, EN LE CONNAISSANT, JE LUI DONNE L’ÊTRE, le ”Je suis ce JE SUIS” : « Dieu créa l’homme ; et l’homme créa Dieu »… Le Dieu créé dans la Connaissance, et non dans la croyance comme l’écrit Corbin, est bien le symbole du Soi. La prière de Dieu c’est L’ÉVEIL, l’épiphanie de l’être humain comme son MIROIR : « Un mental sans pensée est comparable à deux miroirs clairs, l’un en face de l’autre, n’échangeant entre eux aucun reflet » (R. Maharshi, entr. 485). Dans ce même entretien Il dit : « Dans son aspect sattvique [pur], le mental reste pur, non contaminé. Il n’y a donc pas de pensées, il est identique au Soi [au Silence]. Le mental est comparable à l’akasha [l’éther, sorte de disque dur comparable à l’Inconscient collectif de C.G. Jung]. Tout comme il y a des objets dans l’akasha, il y a des pensées dans le mental. L’akasha est l’équivalent du mental et les objets l’équivalent des pensées. On ne peut espérer mesurer l’Univers et étudier les phénomènes. C’est impossible. Car les objets sont des créations mentales. Vouloir les mesurer est comparable à la tentative de mettre le pied sur la tête de sa propre ombre pour l’immobiliser. Plus on avance, et plus l’ombre avance aussi. Il est donc impossible de poser le pied sur la tête de sa propre ombre. […] L’Univers n’est qu’un objet créé par le mental et qui a son existence dans le mental. Il ne peut être mesuré comme le serait une entité extérieure. Il fait atteindre le Soi, pour atteindre l’Univers ».

« Mais en fait, il n’y a ni naissance ni mort. On ne reste que ce que l’on est réellement [le Soi ou le Seigneur, le Neter et son serviteur]. C’est la seule Vérité », dit le Maharshi à la fin de l’entretien 573.
« On ne reste que ce que l’on est réellement » : LES ESSENCES SONT IMMUABLES, NON SOUMISES AU TEMPS QUI COULE ET À SON HISTORICISME, SES ACCIDENTS, ELLES SONT ÉTERNELLES ; rien de nouveau sous le Soleil, il n’y a de nouveau que ce qui a déjà été oublié (pour réf. à Jean Coulonval : Synthèse et Temps Nouveaux).


Note.
1. Neter ou Trame Divine dans la tradition de l’Égypte ancienne. Les Neter (le mot ne prend pas de s) prennent naissance dans Pet (pt), le Ciel. Ils expriment des principes et fonctions de la puissance Divine se manifestant dans la Nature. (Cause essentielle ou prendre Conscience de l’idée). C’est un principe porté par le signe ; le Neter est une « idée » immanente contenue en la Nature, sorte de « cause » (comme un Sel sublime ou « Alkaest »), et ce principe ou agent d’une loi cosmique agit selon lui-même indépendamment de celui qui le subit (sel). Le Neter agit selon sa fonction, qu’il soit ignoré ou connu des humains. Il est comme « connu de toute éternité » donc indifférent aux noms qu’on peut lui attribuer. Le Neter (qui n’est pas un totem) ressemble à un symbole clef, clefs ou 32 yeux pour se rendre compte de l’Univers en nous.
Chaque Neter « en son heure » (Astrologie, synchronicité) appelle à la vie la « partie » et les assemblages de parties qui lui correspondent. Par la symbolique du Neter, on peut connaître la Nature.

Les 32 Neter :
Amon – Anubis – Atoum – Apet – Bès – Chou – 4 Fils d’Horus – Geb – Hathor – Horus – Isis – Khnoum – Khonsou – Maât – Min – Montou – Mout – Nephtys – Nefertoum – Neith – Nekhbet – Nout – Osiris – Ouadjit – Ptah – Renenet – Sechat – Sekhmet – Serket – Seth – Sobek – Thot.

Les Dieux des Neter sont tour à tour la personnification, le Nom d’un aspect ou d’une force de la Nature. (En référence à Isha Schwaller de Lubicz, Her Bak)
Si les lois physiques de la Nature semblent vraies et les mêmes partout, ce que confirment toutes les expériences du monde entier, c’est bien grâce aux Neter. En Chine, c’est grâce à la méditation sur les 64 Hexagrammes du Yi-King.
 
 

Dernière mise à jour : 02-06-2019 03:53

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