Dans la logique de la sécurité chère à Sarkozy, sécurité des biens et des personnes, sécurité sur la vie, les vacances, le logement, la santé, le pouvoir d’achat et la merde de la consommation, etc... et pourquoi pas demander la sécurité d’être immortel pendant que nous y sommes ! Bref, tout ça concerne le matérialisme en progression sur la courbe asymptotique de notre civilisation proche de l’infinie, et comme « par hasard » pointant son nez sur 2012 ! Mais il n’y a pas de hasard.
Je me demande toujours qui a inventé les brevets et les
droits d’auteurs. Cela doit remonter à « l’invention » du papier monnaie
(système Law) et la progression des banques, mais plus certainement, l’arrivée de la découverte d'Uranus, avec son déclenchement de la Révolution française de 1789, révolution de gens possédant de l’argent.
Il est bien de vivre de sa plume ou de sa guitare, mais il y a belle lurette qu’en musique, par exemple, pour apprendre, ou même composer, dans certains livres il est conseiller de s’inspirer de tel ou tel compositeur, bien-sûr sans copier bêtement. Au Moyen Age le droit d’auteur n’existait certainement pas puisque l’argent, économiquement marginal, l’était aussi moralement. Actuellement la question est très très délicate. Encore plus la logique sécuritaire sarkozienne directement héritée du 11 septembre 2001. Ils ont réussit leur coup ceux qui ont organisé la destruction des tours à New York, et je suppose que les vrais terroristes courent toujours... et avec un gros compte en banque ! A mon avis c’était le but visé, et calculé... C’est proprement diabolique. Alors le projet du gouvernement français pour lutter contre le piratage des œuvres artistiques, et par conséquent le manque a gagner, on en revient toujours à la merde de l’argent, ce projet appelé loi Hadopi, dès qu’il y a le mot loi la-dedans, c’est bon pour effrayer le passant ! Ce projet est donc une menace de plus sur les libertés, le contraire aurait été étonnant, c’est-à-dire la vrai protection pour les auteurs. Je me demande si tous les auteurs sont d’ailleurs aussi prêt que ça pour que leur œuvre ne soit pas pillé, déformé, remonté, etc... Et quand un auteur écrit pour
« se faire de l’argent » sur la misère du peuple, ce n’est pas honorable ! ou alors il doit céder ses droits... Et tous les produits manufacturés contrefaits, fabriqués en Chine, et saisit à la douane... Le forgeron du Moyen Age qui vendait une épée en Bourgogne ne se souciait pas de savoir si elle allait être copiée en Allemagne ! De toutes façons à cette époque, tout était vu d’ensemble : il n’y avait pas de place pour l’individu, le nom de famille n’existait pas, seul comptait le roi, le héros, le Saint, donc des gens extraordinaires. A notre époque, c’est l’inverse : tout pour l’individu ! donc le droit d’auteur est parfaitement logique... et casse-gueule bien-sûr. Au Moyen Age, les individus n’ont d’existence que par leur participation à l’être du héros ou du Saint : le jongleur qui le chante, l’orfèvre qui cisèle les signes extérieurs de son pouvoir. Au Moyen Age et dans les temps anciens, l’ouvrier était digne de sa NOURRITURE, maintenant et depuis un moment déjà, l’ouvrier est digne de son SALAIRE ! passage de l’économie-nature à l’économie-argent, celle qui est diabolique... Enfin, le travail des clercs dans les monastères avant le XIIè siècle, véritables auteurs et traducteurs, conservateurs de la science des Anciens, et aussi artistes de l’enluminure, ce travail ne se monnayait pas, messieurs de la
Société des Droits d’Auteurs et autres fabricants de médias... Le charpentier qui a construit la charpente du château de
Sully-sur-Loire a reçu pour son labeur : un écu d’Or et un tonneau de vin ; c’est la date autour de 1400, époque déjà à cheval sur l’économie-nourriture et l’économie-salaire. L’ouvrier qui peignait une fresque ou un chapiteau dans un temple égyptien ancien ne signait pas...
Quand un auteur publie sur le web, il doit faire confiance et ne pas trop se poser de question sur le devenir de son ouvrage. Il sait que c’est lui l’Origine de son travail. Hélas il est loin le temps où on partait de chez soi, en laissant la clef de sa maison sur le rebord d’une fenêtre !
La vidéo sur la page explique en images la loi Hadopi (connue également sous le nom plus prétentieux de "Création et Internet"..) dont le vote par les députés est prévue en mars 2009. Sous prétexte de défendre la création, ce sont nos libertés qui sont piétinées... Cette vidéo est une réalisation de
Galeop & Zwibir. Merci beaucoup à eux.
Michel Roudakoff