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Démocratie : conflits perpétuels de suprématie Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 28-09-2020 22:18

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Déconfinement, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Messianisme, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Panoptique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Poisson, Porte, Privilège, Puce, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
 
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Démocratie : conflits perpétuels de suprématie
Démocratie : ce monde du croyant, de la foi
sous forme de la carotte évolution : je ne
comprends pas mais je crois (l’opinion, le social).
L’époque des croyants c’est terminé, désormais
il faut des SACHANTS : celui qui sait que
l’ignorance du Soi qui est CIRCULUS a
condamné LE CIRCULUS à des conflits perpétuels
de suprématie (winnerisme) et donc de limitations
et de frustration permanente, ce qui sera de
la nourriture pour le politisme étatique et
sa démocratie, mot qui désormais sonne creux.
Le désordre qui est en moi, nourrit le
désordre autour de moi.
Le Christ-Soi, seul, transcende le dilemme
du Moi-Individuel et Moi-Collectif.
 
 
Svetashvatara Upanishad 6, 20 : « Seulement lorsque les hommes seront capables d’enrouler le Ciel comme un parchemin, verra-t-on alors la fin de leurs misères sans qu’ils aient besoin de réaliser la Divinité [disparition des religions] ».
Idem dans Romains 8, 19-23 : « Car la création en attente aspire à la révélation de fils de Dieu : si elle fut assujettis à la vanité, - non qu’elle l’eût voulu, mais à cause de celui qui l’y a soumise, - c’est avec l’espérance d’être elle aussi libérée de la servitude et de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Nous le savons en effet, toute la création jusqu’à ce jour gémit en travail d’enfantement. Et non pas elle seule : nous-mêmes qui possédons les prémices de l’Esprit [la Conscience infinie], nous gémissons nous aussi intérieurement dans l’attente de la rédemption de notre corps ».

Idem : tant que l’être humain ne sera pas devenu ”à lui-même” le Mysterium Magnum (Grand Mystère), il continuera à parler de « laïcité » et de « liberté d’expression » et effets d’opinions qui engendrent par des polémiques sans fin le chaos partout.
Le temps est à l’absolu de la Vraie Vie comme de la Vraie Mort ; Nous mourrons tous un jour, puisque l’instinct de la mort s’impose un Instant à la vie la plus exubérante. Détruire le surfeu par un surfeu surhumain qui portera le Noir de la Putréfaction ou Renoncement au ‘moi’ au Cœur de l’Être enfin réalisé. Quand le Feu et l’Eau se dévorent entre eux, quand la puissance se retourne contre soi tel le Mysterium Magnum, l’être devient l’Être Ici et Maintenant dans sa Perte ou Renoncement, perte de son ego annonçant la preuve absolue de son existence. C’est le Paradoxe tout entier de la Réalisation du Soi, le Être, le EST, le ‘Je’ rejetant l’illusion du ‘je’ pour demeurer en tant que ‘Je’, la contradiction à la racine même de l’intuition de l’Être, qui engendre les transmutations de vraies valeurs sans limite.

Le social, la démocratie, est une forme de l’intellect qui se modifie sans cesse au gré des événements, je peu l’appeler « l’opinion ». À la limite, il y a autant d’opinions divergentes, et donc de causes de conflits sociaux, qu’il y a d’individus. Quel est le moule qui façonne ces opinions ?
Car si diverses que soient les opinions, elles se coulent, se forment dans un même moule ontologique.
À l’état pur, les opinions sont nécessairement en nombre in-défini, et donc inépuisable, autant que d’individus nés, existants ou à naître, elles ne le sont pas pourtant en fait, parce qu’elles se groupes autour d’égrégores, d’idéaux, c’est-à-dire de système du mental, qui se font du moule une conception satisfaisantes pour les appétits temporels, vitaux et sensibles d’une catégories sociale déterminés, dont les frontières avec d’autres catégories sont plus ou moins floues, mais que le matraquage psychologique de l’ingénierie sociale peut ossifier. C’est alors la pièce coulée qui décide du moule, la pièce estampée qui décide de la matrice. Il y a donc des chefs de file, des têtes d’œuf, l’oligarchie, qui décident du système, se prétendant les détenteurs et gardiens du moule originel (la vérité ou « valeur »), qui formulent des systèmes philosophiques et, en conséquence, qui prétendent agglomérer autour d’eux des disciples, recrutés parmi ceux qui ont souffert des mêmes carences dans la satisfaction des appétits sensibles.

Il se trouve que ceux qui se disent détenteurs du moule, de la matrice, sont amenés à brasser seulement les appétits du sensible, les motivations psychologiques pour en faire une pâte apte à se couler dans la matrice, qu’ils ont imaginé et formulé par le matraquage de la propagande sur le mental.
Comme disait Talleyrand : « La politique est l’art d’agiter les hommes avant de s’en servir », c’est-à-dire agiter, manipuler l’opinion, et pour faire de la politique, il faut un État, un capital, et des élections.
Tout individu qui se soumet d’une façon plus ou moins masochiste à ce matraquage de propagande étatique et capitaliste, qui se soumet plus ou moins consciemment à la volonté de la tête d’œuf oligarchique de le fourrer dans un moule, renonce du même coup à sa liberté, celle du Christ ou Soi, par un processus qui singe la religion et qui est appelé « valeur (de la république ici en France) ».

Mais c’est alors à un système, un isme, qu’il se soumet, à un seul individu quand ce système atteint son point ultime d’ossification comme en 2020 et non pas à un contact intégral avec le Soi, qui, parce qu’il EST, par-delà tout ex-istant, par-delà tout ÉTANT, peut seul donner une vision GLOBAL, vrai des choses.
Tout isme, philosophique, politique (qui depuis 1789 se disent tous « démocratie » ou « république »), scientifique, est une cage, une prison, une clôture en limitation et imitation de l’ÊTRE. Plus que jamais par rapport à l’Ancien Régime, car amplifié par la technologie, Nous vivons le règne des systèmes, des dictatures. Toute opinion est le germe d’une dictature. Il réussit ou il avorte, mais il est cela, cette tyrannie de l’opinion.
Un être peut refuser tout système, mais le monde actuel étant devenu ce qu’il est, dans un social étouffant, cet être renonce du même coup à être concrètement un être social, à exister, à être inséré, à être un « salarié », donc À COMPTER (digitalisation de la société) dans le corps social.

« Vous renoncez à telle ou telle chose qui fait partie de « vos » possessions. Si, au lieu de cela, vous renoncez au ‘je’ et au « mien », tout est abandonné d’un seul coup. Le germe de la possessivité a disparu. Le mal est alors écrasé avant même d’avoir pu éclore. Pour parvenir à ce résultat, le non-attachement (vairagya) doit être très fort. La volonté de parvenir doit être comparable à celle d’un homme que l’on maintient sous l’eau et qui s’efforce de revenir à la surface pour survivre ». (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).

« On devrait être naturellement en état de samâdhi [absorption totale dans la contemplation, expérience directe mais temporaire du Soi], en son état originel, au sein de n’importe quel environnement ». (Entretien 54 du 16-6-1935).

BhG XVIII. 66 : Renonce à tous les devoirs, prends refuge en moi seul.
« Aussi longtemps que tu refuses de combattre, tu éprouves le sentiment d’être l’auteur de tes actes. Qui es-tu donc pour agir ou refuser d’agir ? Renonce à l’idée que tu es l’auteur de tes actions. Jusqu’à ce que cette idée disparaisse tu es obligé d’agir. Tu es manipulé par un Pouvoir supérieur. Tu le reconnais, d’ailleurs, en refusant de t’y soumettre. Au lieu de cela, reconnais ce Pouvoir et soumets-toi à lui comme son instrument. Autrement dit, même si tu refuses, tu seras forcément poussé vers Lui. Au lieu d’être un ouvrier récalcitrant, sois un ouvrier docile. Reste plutôt établi dans le Soi et agis conformément à la nature sans penser que tu es l’auteur de tes actes. Alors, les conséquences de ceux-ci ne t’affecteront pas. Cela est virilité et héroïsme », dit aussi la Gîtâ entre Arjuna qui refusait de combattre et Krishna, cité dans l’entretien 58 du 4-7-1935.

« Renoncez d’abord à vous-même, après quoi vous pourrez penser aux autres ». (Entretien 163 du 24-2-1936).

« Le renoncement, c’est la non-identification du Soi avec le non-Soi. Avec la disparition de l’ignorance, le non-Soi cesse d’exister. Voilà le vrai renoncement ». (Entretien 251 du 29-9-1936).

« Renonce à cette vie si tu veux vivre ». (Cité dans l’entretien 396 du 12-4-1937).

Le Renoncement ou Putréfaction ou Apocalypse signifie : « Je Suis », et non pas le « J’existe » de maintenant. Le « Je Suis » ou le « Je suis ce JE SUIS » est le sens global que Jean de la Croix appelle l’Union mystique. la foi religieuse n’est plus alors quelque chose qui peut se perdre, comme on perd la foi ou son porte-monnaie ! Elle est Connaissance, naissance avec. Il n’existe plus d’opinions inconciliables et antagonistes et de polémiques sans fin, mais toutes les visions individuelles et partielles du monde deviennent complémentaires dans une symphonie ou dimension absolue : UNE CONSCIENCE INFINIE ET ÉVIDEMMENT SEUL UNIVERSEL POSSIBLE (ce que n’est pas la marchandise puisque lié au corps, alors qu’elle se voudrait être cet universel dans la religion du capitalisme).

LE TOUT EST LA SUBVERSION, LA DÉLINQUANCE PAR ESSENCE, D’OÙ LA CENSURE ET LES RÉPRESSIONS JUDICIAIRES QUI FRAPPENT AU PORTE-MONNAIE OU ENVOIE EN PRISON. À partir du moment où la censure intervient, elle dit que le Soi ou la Conscience infinie ça n’existe pas : si je laisse agir la Conscience totale, je meurs, comme cité plus haut avec le « Renonce à cette vie si tu veux vivre », qui évidemment ne rapportera rien au capitalisme !!!
L’universalité de la valeur d’échange présuppose l’universalité, plutôt la généralité de l’abrutissement total (interdiction de se réaliser vers le Soi).
De nos jours l’anti-culture, l’anti-Soi, l’anti-Connaissance est servie en permanence : TOUT EST CHOSIFIÉ, MERCANTILISÉ.
COMME LA MATRICE À FAITE LE VIDE, COMME ELLE A ZOMBIFIÉE LES MASSES, LA FICTION DU COVID-19 NE POUVAIT QUE PRENDRE CETTE IMPORTANCE HYSTÉRIQUE MONDIALE QUE NOUS SUBISSONS TOUS : C’EST DEVENUE LA CULTURE MONDIALE DU MOMENT, L'ÉGRÉGORE, L’HISTOIRE DU MOMENT COMME SI LE CHRIST ÉTAIT REVENU… Nous le vivons dans une radio d’État comme en France France-Info où le moindre pet de travers de la chiasse politico-sociale du système est monté en épingle. Le Graal tient en ce mot : l’ANGOISSE (frisant la PANique prochaine) TANT CETTE SOCIÉTÉ EST VAUTRÉE DANS LE CONFORT, TANT ELLE EST DEVENUE UN ZOMBI, ET LES GENS SE RETROUVENT DANS LE VIDE FACE À LEUR ANGOISSE, ILS N’ONT PLUS RIEN À QUOI S’ACCROCHER. Entre les gens et le covid il n’y a plus que le vide, d’où l’angoisse ; les masses n’ont plus la possibilité du Retournement de la Lumière ou Retour vers leur Soi, vers leur Vraie Nature ; ils sont broyés par l’extérieur ; BROYÉS PAR L’OPINION.
NOUS SOMMES AU PAROXYSME DE LA CONSCIENCE FAUSSE : LA CONSCIENCE CONCEPTUALISANTE OU « RAISON » TOTALEMENT SALOPÉE.


Je remet ici en refrain de qu’écrivais de tout cela Hyacinthe Dubreuil dans son dernier livre et dernier PRÉCIEUX témoignage : « J’ai fini ma journée », où il décrit l’Ouvrier d’avant 1914, qui ne peut que largement dépasser en connaissance et savoir vivre le plus médiocre étudiant d’université de 2020 :

« La presse fait parfois allusion à la « Belle époque », mais c’est là une expression qui comporte une certaine équivoque, car on peut en tirer des conclusions erronées… Comme celle que nous vivons est remplie de difficultés, on peut en penser qu’au contraire la vie de ce temps-là était facile. Or ce n’est certainement pas exacte. Les grèves dont je parlerais plus loin apportent la preuve qu’il y avait aussi des problèmes, fort analogues à ceux d’aujourd’hui. Ce qui est exacte, mais difficile à faire comprendre à la nouvelle population, c’est que la physionomie de la vie était quand même différente. S’il n’y avait certainement pas du bien-être pour tout le monde, il y avait néanmoins une certaine gaité de vivre, sur laquelle la guerre de 1914 s’est abattue pour la détruire, en même temps qu’une quantité de caractéristiques du passé qui avaient subsisté jusque-là.

Je ne sais pas si je réussirai dans cette entreprise, mais je voudrais montrer que l’année 1914 a marqué la destruction brusque de vestiges de survivances d’un lointain passé pour entrer, après tant de ruines matérielles et morales [comme en 1789], dans une difficile période de reconstruction, qui ne pourra certainement être achevée qu’après de nombreuses générations. Car si les ruines matérielles peuvent être réparées dans un temps relativement court, celles qui sont d’ordre intellectuel et moral seront beaucoup plus longues à reconstituer.

Il n’est pas meilleur moyen de faire comprendre le caractère de la véritable révolution [du capitalisme] qui a commencé du fait de ces destructions que de rappeler que la France a perdu, pendant des quatre années de guerre, un million et demi de morts... et de constater que, du fait des conditions de recrutement militaire, qui écartent les déficients, ces morts constituaient la plus grande partie de ce qu’on peut appeler la richesse humaine d’une nation. Avec eux ont été ensevelies des qualités séculaires, des traditions précieuses et ce qu’on peut définir comme une grande partie du génie de notre nation. Sur le simple plan de travail, qui au fond intéresse tout le monde, car tout le monde a besoin d’objet bien faits, et répondant exactement à ce qu’on leur demande, n’entendons pas constamment des plaintes sur la disparition de la « conscience professionnelle » ? Or cette valeur sociale précieuse existait au plus haut degré avant la grande catastrophe [guerre de 1914], sans que d’ailleurs on y prêtes attention, tant cela paraissait naturel. Comme la personne en bonne santé qui ne pense pas qu’elle pourrait être malade...

Ces valeurs humaines étaient comme l’héritage des siècles. Les ruines matérielles, les cinq cent mille maisons détruites, n’étaient rien en comparaison de ce capitale irremplaçable, ou tout au moins irremplaçable pour longtemps, car il faudra des générations pour en retrouver l’équivalence.... Le véritable changement résulte de ces pertes humaines, qui ont entraîné une transformation considérable dans l’esprit de la population. L’ancienne gaieté a disparu, pour faire place à un mécontentement permanent, même si, en fait, la situation des gens ne le justifie pas absolument [le texte date de 1970]. Il en est qui n’ont réellement pas à se plaindre des conditions de leur existence, mais sont quand même mécontents et grincheux ».

Avant 1914 l’être humain restait encore la mesure de toutes choses. Après 1914 et 1945 l’être humain va être mesuré par les choses (de l’économie capitaliste).
Ce n’est pas avec Google et Amazon ou Apple que l’on retrouvera la douceur de vivre d’avant 1914 décrite par Hyacinthe Dubreuil. Car le temps des Google, Amazon, Apple etc. EST CELUI DES MASSES TOUJOURS MÉCONTENTES, HARGNEUSES, CONTESTATAIRES, CRITIQUES, QUI SE PLAIGNENT CHAQUE JOUR MALGRÉ LE GALOP TECHNOLOGIQUE. LES ÉCRANS INFORMATIQUES INCONNUS EN 1914 ONT RENDUS LES HUMAINS ENCORE PLUS IRRITABLES QU’AUTREFOIS.

AVEC LE RÉGIME CAPITALO-RÉPUBLICAIN, NOUS SOMMES AU CŒUR D’ORWELL : LE MINISTÈRE DE LA VÉRITÉ, LA MATRICE, LE MOULE QUI COULE, QUI FAÇONNE LES MASSES D’INDIVIDUS.
Le Ministère de la Vérité a tout réécrit, pas seulement Oradour-sur-Glane, mais une quantité gigantesque d’autres choses ; et le langage doit passer de 40.000 mots à 200. Et la « culture » est laissée aux « spécialistes »…..
COMME NOUS SOMMES ARRIVÉ AU PAROXYSME DU SYSTÈME, SA DESTRUCTION PROCHAINE EST NÉCESSAIREMENT PROCHE, ET IL EN EST CONSCIENT, D’OÙ ENTRE AUTRES LE COUP DU COVID-19.
 
 

Dernière mise à jour : 28-09-2020 22:53

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