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La pensée ordinaire ou vulgaire Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 02-10-2020 18:42

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Accident, Alchimie, Allégeance, Banques, Bêtise, Bouche, Capitalisme, Catastrophe, Chaos, Chimère, Christ, Commodités, Conflit, Confort, Conscience, Corps, Déconfinement, Démiurge, Démocratie, Diable, Dieux, Dragon, Dualité, Eau, Ego, Feu, Foi, Gratuit, Grégaire, Guerre, Haine, Humain, Histoire, Information, Instant, Intelligence, Intérêt, Jardin, Juif, Karma, Langage, Langue, Liberté, Matrice, Maux, Méditation, Mental, Messianisme, Morale, Mort, Mot, Mystère, Narcisse, Nature, Occident, Opinion, Orient, Panique, Panoptique, Paradis, Pied, Pierre, Poids, Poisson, Porte, Privilège, Puce, République, Réseaux, Rêve, Rien, Sagesse, Serpent, Sexuel, Simple, Social, Soi, Souffrance, Souvenir, Spiritualité, TAO, Tautologie, Temps, Vérité, Vide, Vieux, Virus, Viscères, washingtonisme, Yokaï

 
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La pensée ordinaire ou vulgaire
la raison et ses fictions spectacles
qui se prennent pour la « réalité ».
Tant qu’il y a individualité, on est le
jouisseur et l’acteur dans la fiction mondialisée.
On est surtout maintenant le consommateur !
Dans cette fiction se produit des garçons et
des filles et des hermaphrodites,
le sexe étant un concept comme un autre dans
la logique capitaliste de la consommation (1).
 
 
FICTION = CROIRE, QUE TOUT EST PERMANENT, COMME AU CINÉMA… COMME LE RÉGIME RÉPUBLICAIN…
Fiction, car tout est impermanent (impossible de trouver un être ou quelque chose qui ne soit pas en cours d’annihilation, chose que voudrait contrer les Juifs Google, qui rêvent de rendre « permanent » leur concept d’humain robotisé)


« S’ils [les Bienheureux] se conforment aux œuvres des êtres ordinaires
Pour manifester leurs activités à l’exemple des magiciens,
Ils n’ont jamais recours aux fiction de la pensée ordinaire
Pour plaire aux êtres et recueillir leur assentiment [comme en démocratie] ».
(Soûtra de l’Entrée dans la dimension absolue, III,3, Samantabhadra)

Démocratie construite sur les conflits d’intérêts = l’infini des discriminations, des divisions, des spécialisations de « spécialistes ».

TOUT EST DANS TOUT. INNÉ-IGNÉ (effet sucre ou domino).


En Occident cancérisé par le winnerisme, la dualité cause-effet, et la division tout azimut ou le coupage de cheveux en x, les ignorants pensent, croient, que la graine pense produire le germe. Mais le germe ne pense pas qu’il est né de toutes causes primaires et secondaires. Le germe et les produits subséquents ne se fabriquent pas eux-mêmes comme les humains européens de l’après 1789 qui se déclarent tous roi (puisqu’ils seraient tous désormais ”responsables” en démocratie : la souveraineté possédée par le peuple), et germe et produits subséquents ne sont pas davantage le fait d’autre chose que d’eux-mêmes, et ils ne sont pas davantage le fruit de la combinaison d’eux-mêmes et d’autre chose. Ces entités ne sont pas les créations genre super Cause ou Big Bang d’un Dieu tout puissant qui déciderait un jour de « s’amuser à créer » comme un simple mortel, ni des entités réelles qui se produisent en interdépendance, ni des entités provenant d’une cause unique (Big Bang), ni enfin, des entités dépourvues de cause.

C’est pourquoi la terre, l’eau, le feu, le vent, le spatio-temporel, et la graine et la fleur et le fruit : toutes ces choses naissent les unes des autres. Elles ne sont pas les mêmes (innées) et cependant elles ne sont pas séparées (ignées), car elles sont inépuisables (ignées) et indéfectibles (innées), dans la résolution du dilemme politique multi-millénaires du Moi-Individuel/Moi-Collectif.

Graine et germe ont une différence purement nominale. Les éléments germe-graine ne sont pas nuls parce que le germe issu de la graine produira des branches et des feuilles. Les éléments cessent sans s’épuiser parce que la graine détruite semble avoir cessée mais, semée, elle produit le germe.
Les causes petites entraînent de grands effets parce qu’une simple graine peut produire toute une prolifération de fruits, ou d’effets.
Les éléments de la production interdépendantes se conditionnent mutuellement (Compassion et, ou Circulus) parce que, du fait même de la graine, le germe apparaît, et ensuite les fleurs et les fruits - en bouclant, circulus qui retourne à la graine (Mythe de l’Éternel Retour, pour référence à Mircea Eliade par rapport au judaïsme et à sa Flèche du Temps sans retour possible et qui ne boucle sur rien puisque uniquement évolutionnisme en géométrie euclidienne de la ligne droite…).

L’évolutionnisme du darwinisme est une invention humaine, une opinion liée à la dialectique de l’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui Coule) ou foi dogmatique à l’évolution : le toujours plus de ceci et de cela.
L’évolutionnisme est une tentative de réalisation, à l’envers, du « Le Royaume des Cieux est en vous » (sans condition et pour tous), la Royauté effective du Christ ou Réalisation du Soi, le INNÉ-IGNÉ.

Nôtre civilisation actuelle repose sur la palanquée de « spécialistes ». Mais seule la saine spécialisation repose sur le INNÉ-IGNÉ, comme l’ALEPH : sont dans l’INSTANT tous les mondes passés et futurs, chacun dans leurs détails les plus infimes, sans confusion avec nul autre ; et pendant autant d’ères cosmiques qu’il y a d’atomes dans une indicible d’indicibles dimensions absolues. Ainsi la saine spécialisation pointée vers la partie reste enracinée vers le TOUT : centrée sur le TOUT elle sert le TOUT : c’est la spécialisation du Microcosme.
La fausse spécialisation DIVISE, PRODUITS SANS CESSE DES FRAGMENTS INFORMES, ELLE S’ADRESSE À DES ZOMBIS, À DES MARIONNETTES, son objectif n’est pas la partie gonflée sur le Tout, mais un pseudo-tout qui gît dans le cadavre de la partie mutilée.
La fausse spécialisation comme maintenant au contraire résulte de l’uniformité égalitarisme, et par là-même, elle ne connaît pas de limites : on peut diviser sans fin un corps indifférencié dans cette société de l’Indistinction ou égalitarisme d’un grégaire destructeur. C’est un évolutionnisme faisant croître simultanément l’atomisation et l’uniformité (Unité et Diversité comme le slogan de l’Union européenne mais toujours et toujours non résolution du dilemme Moi-Individuel/Moi-Collectif).

Les ignorants se croient libres.

« Les gens pensent que la Liberté (moksha) se trouve quelque part au-delà et que l’on doit aller la chercher. C’est faux. La Liberté consiste simplement à connaître le Soi en soi-même. Concentrez-vous et vous y parviendrez. Votre mental est le cycle des naissances et des morts (samsâra) ». (Ramana Maharshi, entretien 31 du 4-2-1935).

« Ceux qui pensent que la disparition physique est importante pour la liberté se trompent. Rien de tel n’est nécessaire. Vous n’êtes pas le corps ; alors qu’est-ce que cela peut faire qu’il disparaisse d’une façon ou d’une autre ? Il n’y a pas grand mérite à de tels phénomènes.
En quoi consiste la supériorité ou l’infériorité ? Seul compte l’accomplissement du Réel. La perte du ‘je’ est importante, et non la perte du corps. Le véritable esclavage, c’est l’identification du Soi avec le corps. Abandonnez cette fausse notion et percevez intuitivement le Réel. C’est la seule chose qui importe. Si vous faites fondre un bijou avant de vous être assuré qu’il était en or, qu’importe la façon dont il est fondu, en totalité ou en partie, ou quelle était sa forme. Tout ce qui vous intéresse est de savoir s’il est en or.
L’homme mort ne voit pas son corps. C’est le survivant qui pense à la manière dont celui-ci s’est séparé du corps. Pour les êtres réalisés, la mort, avec ou sans le corps, n’existe pas. L’être réalisé est conscient dans les deux cas et ne voit aucune différence. Pour lui, aucun de ces deux états n’est supérieur à l’autre. Aussi, pour les non-réalisés, le sort du corps d’un être libéré ne doit pas être un sujet de préoccupation. Occupez-vous de ce qui vous regarde. Réalisez le Soi ; après la Réalisation, vous aurez tout le temps de vous demander quelle forme de mort est préférable pour vous. C’est la fausse identification du Soi avec le corps qui suscite l’idée de préférence, etc. Êtes-vous le corps ? En aviez-vous conscience la nuit dernière, lorsque vous dormiez profondément ?
Non ! Alors qu’est-ce qui existe donc maintenant qui vous trouble ainsi ? C’est le ‘je’. Débarrassez vous-en et soyez heureux ». (Entretien 32 du 4-2-1935).

Démocratie = individualité, Nous sommes tous devenus des « rois » : Tant qu’il y a individualité, on est le jouisseur et l’acteur dans la fiction mondialisée (en référence à l’entretien 209 du 19-6-1936). « Mais si elle disparaît [l’individualité], la volonté divine l’emporte et dirige le cours des événements. L’individu reste perceptible à ceux qui ne peuvent pas percevoir la force divine. Restrictions [démocratie] et disciplines [les « valeurs »] sont pour les autres, et non pour les libérés » (même entretien).

« Tout le monde se plaint de l’agitation du mental. Que les gens trouvent le mental, et ils comprendront. Il est vrai que, quand une personne s’assoit pour méditer, des douzaines de pensées l’assaillent. Le mental n’est rien qu’un faisceau de pensées. Toutes les tentatives pour forcer ce barrage de pensées s’avèrent infructueuses. En revanche, si l’on parvient, par tous les moyens, à demeurer dans le Soi, c’est bien. Ceux qui ne peuvent demeurer dans le Soi doivent recourir aux récitations des noms divins (japa) ou à la méditation (dhyana). C’est comme si on donnait une chaîne à tenir à un éléphant pour qu’il maîtrise ainsi sa trompe. La trompe d’un éléphant est toujours en mouvement. Quand on le promène dans les rues de la ville, il lance sa trompe en tous sens. Dès qu’on lui donne une chaîne à tenir, il se calme aussitôt. Cette image est applicable au mental de l’homme.
S’il se met à pratiquer le japa ou le dhyana, toute autre activité mentale cesse et le mental se concentre sur une seule pensée. Ce faisant, il devient paisible. Bien entendu, cet état de paix ne s’obtient pas sans une lutte parfois très longue. Toutes les autres pensées doivent être combattues.

Voici encore un autre exemple. Supposez qu’une vache joue l’indépendante et s’égare dans le clos voisin pour brouter. Ce n’est pas facile de la détourner de ses habitudes furtives. Quelle est la meilleure méthode pour la maintenir dans l’étable ? Si on l’y attache de force, elle attendra le moment propice pour s’échapper. Si on l’attire dans l’étable avec de l’herbe savoureuse, elle en prendra une petite quantité le premier jour et attendra encore le moment opportun pour s’échapper. Le jour suivant, elle prendra une plus grande quantité et ainsi, de plus en plus chaque jour, jusqu’à ce qu’elle se détourne de ses mauvaises habitudes. Quand elle sera complètement libérée de celles-ci, elle pourra être laissée en liberté en toute sécurité ; elle n’ira plus brouter dans les pâturages du voisin. Même si elle est battue, elle ne quittera pas l’étable. Il en est de même avec le mental ; il est accoutumé à vagabonder sous la pression des vasana [tendances] latentes qui se manifestent sous forme de pensées. Tant que des vasana subsistent dans le mental, elles doivent en sortir et se consumer. Les pensées forment le mental. En recherchant ce qu’est le mental, les pensées reculent et le chercheur saura qu’elles proviennent du Soi. C’est l’ensemble de ces pensées que nous appelons “mental”. Si on réalise que les pensées s’élèvent du Soi et si on demeure dans leur source, le mental disparaît.
Quand le mental cesse d’exister et que la félicité de la paix est réalisée, on trouve aussi difficile de concevoir une pensée qu’il était naguère difficile d’en supprimer. Dans cet exemple, la vache est le mental vagabond ; les pâturages du voisin sont les pensées ; l’étable est notre propre être primordial, libre de toute pensée.

La félicité de la paix est trop bonne pour être troublée. L’homme profondément endormi déteste être réveillé et être rappelé à ses devoirs. La félicité du sommeil profond est trop captivante pour être sacrifiée à l’activité, née des pensées. L’état libre de pensées est notre état originel. Il est toute félicité. N’est-il pas déplorable de quitter semblable état pour un état malheureux, fourmillant de pensées ?

Si on désire rester dans un état libre de pensées, le combat est inévitable. L’état primordial est le résultat d’une conquête. On doit se frayer le chemin en se battant pour regagner son état originel et primordial [l’Éternel retour]. Si le combat est bien mené et le but atteint, l’ennemi – autrement dit les pensées – sera vaincu. Toutes les pensées s’apaiseront dans le Soi et disparaîtront entièrement. Les pensées sont l’ennemi. Elles correspondent à la création de l’Univers. En leur absence, il n’y a ni monde ni Dieu créateur. Il n’y a que l’Être unique et c’est la félicité du Soi [c’est moi qui souligne] ».
(Entretien 326 du 13-1-1937)

En s’identifiant au corps physique et à sa consommation on chute dans la dualité monde matériel et monde spirituel qui engendre en France la Laïcité ; alors que ce qui EST n’est que spirituel (pour référence à l’entretien 328 du 17-1-1937).

« Être dépourvu de désir est la plus grande félicité. On ne peut le comprendre que par l’expérience. Même un empereur n’est pas à la hauteur d’un homme sans désir. L’empereur dépend des vassaux qui sont sous ses ordres. Tandis que l’homme sans désir n’est conscient de rien d’autre que du Soi. Qui a le meilleur sort ? » (Entretien 648 du 17-3-1939).
 
Ce Créateur de l’univers, qui s’est répandu en toutes choses, qui est l’Atman auguste [le Soi et soi], demeure en permanence au cœur des créatures. Il est connue par le mental, contrôlé par l’intellect et perçu par le cœur. Ceux qui le réalisent ainsi deviennent immortels. (Svetashvatara Upanishad IV,17)
 
Note.
1. LOI DE SUCCION ou concupiscence est la dualité même : concept de quelqu’un et de l’objet du désir qui infecte le quelqu’un ou sujet. CELUI QUI A DÉPOSÉ CE FARDEAU DE DUALITÉ IMAGINAIRE EST LIBRE. Le sexe est une conception, une division en corps physique : les pulsions sexuelles viennent du corps-mental : « Parce que vous croyez que vous êtes le corps, vous voyez l’autre comme étant un corps. Ainsi naît la différence de sexe. Mais vous n’êtes pas le corps. Soyez le vrai Soi. Alors il n’y a pas de sexe » (entretien 169 du 24-2-1936).
Et dans l’entretien 335 du 21-1-1937 : « L’autre sexe et la relation à lui ne sont que des concepts mentaux. Dans une Upanishad, il est dit que tous les êtres sont chers parce que le Soi est aimé de tous [dimanas tu kâmâya sarvam priyam bhavati (BAU II.4,5)]. Le bonheur est intérieur ; l’amour ne vient que du Soi. Il est à l’intérieur de chacun ; ne pensez pas qu’il est à l’extérieur : alors toute différenciation cessera ».
Le sexe n’est qu’une conception (vijnâna), c’est dans ce sens QU’IL N’Y A ni homme ni femme, mais IL SE PRODUIT, COMME EN USINE, des garçons et des filles, et aussi des hermaphrodites. Le sexe, le désir de l’autre, est purement imaginaire, comme dans un rêve.
 
 

Dernière mise à jour : 02-10-2020 19:35

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