LAVER LA VA(O)LEUR POUR L’ABOLIR (laver rejoint la Teinture et le Atteindre : du A privatif et Teindre : ne pas teindre, ne pas valoriser, ne pas chuter dans le winnerisme à l’anglo-saxon…).
SHUN : Peut-on atteindre la Voie [Tao ou Soi-Instant, la Réalisation de la Libération] et la Garder ?
- ZHENG : Vous ne pouvez garder votre corps, comment pourriez-vous garder la Voie ?
- SHUN : À qui est donc mon corps, s’il n’est pas à moi ?
- ZHENG : C’est une forme qui vous est fournie par le Ciel et la Terre. La vie ne vous appartient pas : c’est une harmonie qui vous est fournie par le Ciel et la Terre. La Nature ne vous appartient pas : elle vous est fournie par l’Univers. Vos descendants ne vous appartiennent pas : ils ne sont que mues confiées par l’Univers. C’est pourquoi vous marchez sans savoir où vous allez, vous vous arrêtez sans savoir où vous restez, vous mangez sans connaître les saveurs. Telle est la force du souffle Yang de l’Univers. Comment pourriez-vous posséder quelque chose ?
Lie Tseu (Liezi), Vè siècle avant J.C.,
Traité du Vide parfait, chapitre
Présages célestes, partie 14, signifiant que l’ego n’est pas naturel et est la conséquence de cette condamnation à vivre : exister, synonyme de temps avec naissance et mort ! Et entre les deux : consommation consumation !
HALTE AU MESSIANISME MORALO-SANITAIRE DE LA POSSESSION DE SON CORPS ET
DE L’ATTENTE DE LE PROTÉGER « définitivement » (immortalité
juivo-transhumaniste embryonnairement contenue dans le délire vaccinal
covidesque) DE TOUS CEUX QUI CROIENT POSSÉDER LA RÉALITÉ, L’UNIVERS, DE
TOUS CEUX QUI SE CROIENT EN POSSESSION DE QUELQUE CHOSE (et qui ne
veulent pas la perdre comme ils ne veulent pas perdre leur cher argent
et leur chère vie).
POSSESSION, ATTRACTION UNIVERSELLE OU LOI DE SUCCION = PEUR DE LA MORT.
Valable pour tous le winnerismes :
- Yu Xiong dit : « Les cycles ne cessent jamais. Qui perçoit les
changements cachés de l’univers ? En effet, ce qui diminue là augmente
ici, ce qui se développe ici décline là. Diminution, augmentation
développement, déclin se succèdent sans fin jusqu’à la mort. Qui perçoit
leurs apparitions et disparitions liées par des transitions
imperceptibles ? Nul souffle n’augmente d’un coup, nulle forme ne
dépérit d’un coup. C’est pourquoi on ne perçoit ni leur développement ni
leur dépérissement. Ainsi, de sa naissance à sa mort, une personne
change d’aspect, d’allure. Il n’est pas de jour sans que sa peau, ses
ongles et ses cheveux poussent et tombent. Les changements se succèdent
même chez les bébés. Les transitions sont imperceptibles, on ne les
constate qu’une fois accomplies.
(Lie Tseu, Traité du Vide parfait, chapitre Présages célestes, 12).
Seul, l’évolutionnisme à la Juif LIMITE : la « mise en valeur du temps »
et donc de la géométrie euclidienne de la ligne droite : la flèche du
temps sans retour : chaque être dans sa « ligne droite » est limité,
après quoi l’être s’anéantit totalement en un voyage sans retour par la
mort, celui où l’on n’aboutit à rien et ainsi contraire à l’utilitarisme
mercantile et thermodynamique, le feu vulgaire en vigueur. C’est donc
placer le centre de la vie, de l’univers, du « Big Bang » ou causalité
de la dualité cause-effet UNIQUEMENT, LIMITÉ, dans le spatio-temporel et uniquement en l’être particulier,
individuel et « consommateur » qui ne consomme plus ! De là on pourra
d’ailleurs comprendre l’aliénation actuelle vaccinale autour du
covid-19…
Il n’en va pas de même dans
les conceptions qui admettent une transcendance et pour lesquelles la
mort n’est qu’une Stargate, un Point Focal, le Trou du Trouvère par où
passe le cycle de la vie. Là, il n’y a aucune limite (voir plus bas).
Un Qiais craignait que l’univers ne fût détruit, se sentait en danger au point d’en perdre appétit et sommeil. Un autre, que les craintes du premier inquiétaient, alla le raisonner :
« Le ciel n’est qu’une accumulation d’air. Il n’existe aucun endroit sans air. Nous respirons régulièrement cet air, évoluerons sans cesse sous le ciel jusqu’à notre dernier jour. Pourquoi craindre cette destruction ?
- Si le ciel est une accumulation d’air, les étoiles, la Lune et le Soleil ne risquent-ils pas de tomber ?
- Les étoiles, la Lune et le Soleil, lumières dans cette accumulation d’air, ne sauraient créer de dommages par une simple chute.
- Et si la Terre était détruite ?
- La Terre n’est qu’une accumulation de mottes qui bouchent des vides aux quatre directions. Il n’existe aucun endroit sans motte. Nous qui marchons en foulant le sol évoluerons sans cesse sur la Terre jusqu’à notre dernier jour. Pourquoi craindre cette destruction ? »
Le Qiais fut rassuré, en conçut une grande joie. Celui qui l’avait rassuré en conçut aussi une grande joie. Ayant entendu cette anecdote, Chang Luzi rit et dit :
« Arcs-en-ciel, nuages, brouillards, vents, pluies et saisons sont des accumulations d’air dans le ciel. Montagnes, fleuves, mers, métaux, pierres, feu et bois sont des accumulations de corps sur la Terre.
Le sachant, comment dire qu’il n’y aura pas destruction ? L’univers est un frêle objet au milieu du vide, le plus menu de tous. Il est difficile d’imaginer la fin ou l’épuisement de ces importants éléments difficiles à scruter et à connaître. Cette inquiétude au sujet de la destruction est sensée à long terme. Dire qu’il n’y aura pas destruction est inexact. L’univers ne peut pas ne pas être détruit, c’est-à-dire retourner à ses décombres. Comment les contemporains de pareils événement ne seraient-ils pas inquiets ? »
Ayant entendu ces propos, Liezi rit et dit ;
« Dire que l’univers sera détruit est une erreur. Dire que l’univers ne le sera pas est une erreur. Je ne sais s’il le sera. Cependant, l’une et l’autre affirmation sont identiques. Les vivants ne connaissent pas la mort, les morts ne connaissent pas la vie, le futur ne connaît pas le passé, le passé ne connaît pas le futur. Pourquoi s’inquiéter d’une éventuelle destruction ? »
(Lie Tseu,
Traité du Vide parfait, chapitre
Présages célestes, 13).
LAVER LA VA(O)LEUR POUR L’ABOLIR (laver rejoint la Teinture et le Atteindre : du A privatif et Teindre : ne pas teindre, ne pas valoriser, ne pas chuter dans le winnerisme à l’anglo-saxon…). C’est-à-dire que l’être humain AIME TEINDRE : il s’habitue à tout, aussi facilement à son ombre qu’à son reflet qu’il s’habitue à lui-même et sous covidisme au port du masque persona et sanitaire.
NE PAS TEINDRE (A-teindre, du A privatif) :
Une résonance infinie genre effet Larsen, sorte d’écho et Tautologie est réservée à Moïse, quand au mont Sinaï, lorsque , confronté
« à Dieu qui Lui remet les Tables de la Loi » il s’interroge sur son identité : « Qui es-tu ? » demande Moïse. « Je suis ce JE SUIS » lui fût-il répondu.
La parole échotique est L’AMBIGUÏTÉ MÊME : être à la fois écho de sa propre voix, et comme écho ou émission autonome et hallucinatoire : si Moïse voit un Dieu comme à l’extérieur, il n’est certes pas un Réalisé vivant, mais s’il
« voit » ce Dieu à l’intérieur de lui, comment savoir s’il hallucine, si c’est le Seul Réel qui lui répond, et dans ce cas il est encore sous domination de la dualité cause-effet ou dedans-dehors
(1) !? Car l’écho, contrairement à l’ombre et au reflet, est comme le Larsen, capable de nous orienter dans des directions imprévisibles et étrangères à notre propre personne. Voir le cas de l’effet Larsen dans la vidéo
transcommunication instrumentale (TCI) Larsen. L’ÉCHO DANS LE TCI EST COMME DÉVORANT : réduit à sa seule réplique, son seul effet, il est capable tel un virus « covid », de nous éliminer en prenant notre place. De plus, on ne perd pas son écho, PARCE QU’ON NE LE POSSÈDE PAS :
IL FAUT « AMORCER LA POMPE » POUR ÉBRANLER L’ÉCHO, sinon il reste muet, il est trop LOINTAIN, COMME D’OUTRE-TOMBE À LA FAÇON DU TCI. L’écho ne nous accompagne pas comme l’ombre et n’agit pas de manière aussi rapprochée et aussi immédiate que le reflet. De plus, l’ombre et le reflet fonctionnent en permanence, à la différence de l’écho qu’il faut amorcer comme une pompe. L’écho est un double sans maître. L’écho, une fois dépossédée de sa parole, s’évapore dans l’air….
La parole échotique ouvre la voie aux hallucinations, tant qu’on ne se cramponne pas à l’idée que le son émit par l’écho n’est que la répétition déformée de ma propre voix, ou d’une autre voix d’outre-tombe (TCI). Mais, si ce n’est pas ma voix, ou celle d’un voisin qui résonne en face, POURQUOI NE SERAIT-ELLE PAS CELLE D’UN DÉFUNT, D’UNE OU D’UN AMI DÉCÉDÉ(E), VOIR LA
« VOIX MÊME DE DIEU », QU’ON PEUT PRENDRE POUR LE BRUISSEMENT DU VENT FRÔLANT LES FEUILLES DES BUISSONS. ENCORE UNE FOIS, L’ÉCHO, AMORCÉ PAR LE MOINDRE SOUFFLE D’AIR, PEUT NOUS ORIENTER DANS DES DIRECTIONS INIMAGINABLES PAR LA RAISON.
LAVER, LAVER, LAVER LA VA(O)LEUR POUR L’ABOLIR : C’EST TELLEMENT URGENT, PARCE QUE TOUT EST DANS TOUT, QU’IL N’Y A PLUS ICI-BAS SUR TERRE DE « LUMINEUX » NI PERSONNE POUR RELIER, POUR UNIR, TANT LE TOUT CONNECTÉ TECHNOLOGIQUE DOUBLÉ DE LA TYRANNIE DE L’OPINION A AGGRAVÉ LES CHOSES, TANT CETTE CIVILISATION MODERNE ET ANCIENNE EST DEVENUE DÉSESPÉRÉMENT MAUVAISE, ET DEPUIS MAINTENANT DES MILLÉNAIRES.
Note.
1. « Un mental purifié est élixir, un mental vidé est remède. On dit du mental qu’il est purifié quand il ne s’attache plus à rien. On le dit vidé lorsqu’il ne garde plus rien en lui. Mais si l’on s’attarde sur le vide de cette vacuité, c’est que la vacuité n’est pas encore vide. Un mental vide et qui ne pense pas à sa vacuité, voilà ce qu’on appelle la véritable Vacuité », dit
Le Secret de la Fleur d’Or, traduction de Thomas Cleary. En voilà une superbe constante d’absence de constante ou constante d’absence de loi (table de la Loi) fouteuse de chaos……].