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La CROYANCE au ‘moi’ s’est faite marché mondial Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 11-10-2021 21:01

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Banque, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Égrégore, Enfer, État, Feu, Guerre, Images, Jardin, Marchandise, Nostalgie, Paradis, Peur, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Silence, Social, Spirale, Vie, Vierge

 
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La CROYANCE au ‘moi’ s’est faite marché mondial
Cependant, Ramana Maharshi a souvent dit du mental,
la CROYANCE AU MENTAL n'est pas une croyance,
puisque personne ne peut nier qu’il EST :
 
« La vision implique celui qui voit. Ce dernier ne peut nier l’existence du Soi. Il n’y a aucun instant où le Soi, en tant que Conscience, n’existe pas. De même, celui qui voit ne peut être séparé de la Conscience. Cette Conscience est l’Être éternel et le seul Être qui soit. Celui qui voit ne peut se voir lui-même. Nie-t-il son existence parce qu’il ne peut pas se voir lui-même avec ses propres yeux comme dans une vision (pratyaksha) ? Non ! Donc pratyaksha ne signifie pas voir, mais ÊTRE ». (Ramana Maharshi, entretien 450 du 3-2-1938).
Or les gens de la CROYANCE-CRÉDIT-CRÉDO-CRÉANCE adhèrent à cette croyance de VOIR, POUR-VOIR : LA MONNAIE, étymologie de MONTRER : MONNAIE, MONTRER : POINTER L’UNITÉ DE LA CHOSIFICATION CALCULÉE ; POUR-VOIR, POUVOIR, INDIQUER : LE DOIGT QUI MONTRE LA LUNE, ET DANS LE TROU DU TROUVÈRE, OU DE LA STARGATE, IL N’Y A RIEN À VOIR AUTRE QUE LE TROU, LE VIDE.

« Les habitudes acquises depuis l’absence de commencement
Forment comme des reflets dans le miroir du mental.
Pour qui peut s’y regarder selon le Réel,
Les objets perdent toutes leurs caractéristiques.

De même que le sot regarde le doigt
Qui désigne la lune et non la lune [que le doigt montre] ;
De même ceux qui s’attachent à mes paroles
Ne voient pas ma Vraie Réalité.

La conscience [conceptualisante ou raison] est comparable à un grand danseur,
Le mental est son assistant et son maquilleur,
Les cinq consciences sensorielles les accompagnent,
Et dans la conscience mentale [la raison] s’incarnent les spectateurs.
(Lankâvatâra, chapitre L’instantanéité).

Le doigt et la lune (que montre le doigt), ce qui engendre une pensée ou possession par les sens (la lune montrée), ce qui engendre la dualité sujet et objet ou le dedans et dehors ; désigner la chose du doigt : alors les sots refusent d’admettre que la lune soit visible, ils préfèrent regarder le doigt qui montra la lune plutôt que le DIRECT : la lune elle-même.
Regarder le doigt est l’équivalent de LA CONSTRUCTION DE LA VÉRITÉ OU « ÉTABLISSEMENT DES FAITS », ÉTABLISSEMENT DES PREUVES.

MAIS LA RÉALITÉ EST INUTILISABLE PAR LE PAUVRE MENTAL, MÊME CELUI D’UN JUIF, OU PAR UN PAUVRE OCCIDENTAL QUI RAISONNE EN CAUSES ET EFFETS.

POURQUOI CHERCHER, ET AVEC QUEL MOYEN ?? MONTRER DONC MONNAYER, PUISQUE TOUT, EST DÉJÀ ICI ET MAINTENANT ! DE LA MÊME MANIÈRE, RIEN N’A BESOIN D’ÊTRE FAIT OU « RÉFORMÉ » (déformé) ET RIEN QUOI FAIRE AVEC QUELQUE CHOSE !

Comme pour le doigt et la lune, la Réalité est dans l’acte même de regarder, et non pas dans la conscience calculante et donc spatio-temporel qui pense qu’elle a vu, d’où la symbolique de regarder le doigt qui MONTRE la lune au lieu de regarder DIRECTEMENT la lune montrée par le doigt ! (Et une « montre » bracelet est bien synonyme de spatio-temporel et de flèche du temps… et étymologie de monnaie...)

Un autre exemple que le doigt qui montre la lune est le koan : « l’oie dans la bouteille ». Au 9è siècle, un Seigneur, Li Gong, vient rendre visite à un sage nommé Nan Quan Pu Yuan, en lui demandant de l’éclairer sur la signification de l’histoire ancienne d’une oie dans une bouteille. Un paysan un jour introduisit un œuf dans une bouteille. Après avoir éclos, le paysan donna à manger au poussin qui venait de naître et qui se trouvait toujours dans une bouteille. Évidemment le poussin grandit jusqu’à ne plus avoir de place dans sa bouteille.
La question ultime se posa alors : comment sortir la petite oie de la bouteille sans la tuer et sans casser la bouteille ?
À ce moment, le sage Nan Quan Pu Yuan héla brusquement le Seigneur Li Gong tout en claquant violemment dans ses mains. Li Gong demanda : « Oui Maître !? »
Nan Quan Pu Yuan ajouta brutalement : « REGARDE, L’OIE EST DEHORS ! »

Certain que si vous restez prisonnier de la logique du spatio-temporel et de la dualité, vous allez et casser la bouteille, et par ce faire tuer l’oie avec les éclats de verre ! Pourquoi se limiter avec ce concept de « dimension » (mesure, calcul, calibre, importance), lui aussi phénomène du PASS PASSAGE ?
Comme pour la lune, l’imbécile ou le rationnel continue de regarder le doigt ou la bouteille qui enferme l’oie au lieu de voir uniquement l’oie. L’IMBÉCILE SE SITUE DANS LE « MONTRER », DANS LA MONNAIE, L’AVOIR, SE FAIRE VOIR ET SE FAIRE AVOIR.

« Chacun sait : « Je suis » ! Personne ne peut nier son propre être. L’homme, en sommeil profond, n’en est pas conscient ; quand il est éveillé, il semble en avoir conscience. C’est pourtant toujours la même personne. Il n’y a aucun changement entre celui qui dormait et celui qui est éveillé. En sommeil profond, il n’était pas conscient de son corps. Ce n’est qu’au réveil qu’il en prend conscience. La différence réside donc dans l’émergence de la conscience du corps et non dans quelque changement de la conscience réelle.
Le corps et la conscience du corps apparaissent et disparaissent ensemble.
Tout cela revient à dire qu’il n’y a pas de limitations au cours du sommeil profond, alors qu’il y en a à l’état de veille. Ce sont ces limitations qui constituent la servitude ; la sensation : « Je suis le corps » est l’erreur. Ce faux sens du ‘je’ doit disparaître. Le vrai ‘Je’ est toujours là. Il est présent, ici et maintenant. Il n’apparaît ni ne disparaît jamais. Ce qui est doit perdurer à jamais. Ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître. Comparez l’état de veille et le sommeil profond. Le corps apparaît dans un état, mais pas dans l’autre. C’est pourquoi le corps doit périr. La conscience, étant préexistante, survivra au corps. En fait, il n’est personne qui ne puisse dire : « Je suis ». La cause de tous les malheurs est la fausse croyance : « Je suis le corps ». Cette fausse croyance doit disparaître.
C’est cela la Réalisation. La Réalisation n’est pas l’acquisition de quelque chose de nouveau et ce n’est pas non plus une faculté nouvelle. C’est simplement la suppression de tout camouflage [c’est le scribe de la page qui souligne] ». (Ramana Maharshi, entretien 96 du 13-11-1935).


SALARIÉ, DE SEL, SALAIRE ET MONTRER (monnaie) : LE SCEL (sceau, sceller) = LE SIGNE, CE QUI EST MONTRÉ OU SIGN-ALÉ. SCEL = ADDITION, CONCRÉTISATION OU CRISTALLISATION (Christ-allisation, et « sel de la terre ») et idée de stabilité comme le sceau scelle ou concrétise un accord, une lettre cachetée et donc « incorruptible ». Voir chez les Hébreux leur Arche d’Alliance ou « sceaux » avec « Dieu ». Le sel est devenu divin, par la monnaie, Homère avait vu juste dans le caractère divin du sel, mais à la vue de ce qu’il se passe depuis le Néolithique et le commerce, le sel est EMPOISONNÉ, il brûle tout et après son répandage tout est devenu stérile…

SALARIÉ = ÉCHANGE = SOCIAL = MONTRER (se montrer, culte du narcissisme dans la re-présentation, dans le SPECTACLE DE CETTE CIVILISATION DE L’IMAGE [informatique]). MONTRER DONC PÉNÉTRER, MARCHER, NOMADISER, CONQUÉRIR (un marché). La capitalisme mondialisé va produire des échanges, des blocs, mais dans une CACOPHONIE DEVENUE MONDIALE : AUCUNE HARMONIE, PAR DE CIRCULUS (ronde, boucle) ENTRE LES PARTIES, QUE DE L’INORGANIQUE, DE L’ARTIFICIEL, DE L’UTILITARISME FORCENÉ.
MARCHÉ MONDIAL = MONTRER : ON PÉNÈTRE, ON MARCHE, ÉCHANGISME ET SOCIAL producteur d’un chaos qui déstructure tous les concepts anciens.

État, étatisme = utilitarisme lié à l’économique et au concept de « valeur », et à celui de « social » ce qui entretiendra le capitalisle.
Depuis de nombreux millénaires il y a des États partout ! Ceux des irrémédiables « Plus ça change et plus c’est la même chose » : maintenir leur « ordre des choses ».

CAPITALISME = CONFISCATION DU TRAVAIL QUE L’OUVRIER PRODUIT : le travail humain exploité est transformé en « valeur », plutôt en VOLEUR (l’ouvrier volé, dépossédé, aliéné). TOUJOURS LA CORRESPONDANCE AVEC LE NON DIRECT SYMBOLISÉ PAR LA LUNE MONTRÉE PAR LE DOIGT qui synthétise un maximum de faits et situations. On peut exploiter un homme, mais pas une machine : elle travaille 10.000 heures et finit par tomber en panne, elle n’a pas transmis un gramme de valeur pour les marchandises qu’elle a produite, elle a simplement consommé, brulé son PRIX D’ACHAT. Une machine qui tourne 4 heures est « payé » 4 heures, mais un humain qui travaille 4 heures peut être payé 3 heures (principe de l’opinion reposant sur le spatio-temporel). Ce qui est une Variation du Thème de L’USURE : un bénéfice tiré d’un prêt : Je te prête 100 francs, mais tu me rendras dans un mois pour le service rendu : 120 francs. (On appelle ça « faire travailler l’argent », donc du vent de chez vent… de la pensée sur la pensée, comme souvent écrit ; la banque comptera des agios en cas de découvert de compte courant).
AGIO : encore un concept lié à la FLÈCHE DU TEMPS : horizontal, couché, en long, projeter ; et couché veut dire : SE REPOSER, ÊTRE À L’AISE, DANS SON LIT, DANS SES POMPES, TOUT CONFORT ; et le mot aise qui a donné aisance (financière) et mal-aise se retrouve jusque dans le lieux Les Eysies (de l’ancien occitan), et aise est passé dans l’italien agio, emprunté par le français qui donnera agioter, qui a fourni adagio : à l’aise, d’où ce tempo particulier en musique. L’anglais a emprunté au 13è siècle, ease (aisance) au français aise, easy (facile), puis disease (maladie). Gisement entre dans le même Thème ou étymologie (filiation).

USURE = USER L’HUMAIN : la machine ne produit pas de valeur lais par sa productivité utilitaire de pomper de plus en plus de valeur du travail humain exploité, soutiré, comme on extrait de la terre du charbon, d’ailleurs on dit « Aller au charbon ». On ne met pas des machines dans des entreprises parce qu’elles produiraient de la valeur, mais parce qu’elle permettent de soutirer de plus en plus de valeur dans le travail humain exploité, UTILISÉ, CONSUMÉ, et évidemment toujours dans la FLÈCHE DU TEMPS : DE PLUS EN PLUS SPEED.
TOUT EST INDIFFÉRENCIÉ ET DONC TOUT EST MULTIPLIABLE AU AUGMENTABLE À L’INFINI, C’EST LE FÉTICHISME DE LA MARCHANDISES : DES PENSÉES SUR DES PENSÉES OU DES COPIES SUR DES COPIES, EN CHAINE DE CAUSES ET EFFETS SANS FIN.
FÉTICHE veut dire ARTIFICE À LA PLACE DU NATUREL, L’IDOLE À LA PLACE DU DIEU, LE DOUBLE À LA PLACE DU MODÈLE, LE MIRAGE MAGIQUE À LA PLACE DU SEUL RÉEL. FÉTICHE = CONTREFAÇON, TROMPE-L’ŒIL, FAUX.

Le modèle, l’original, est ailleurs EN TANT QUE FANTASME, DONC EN TANT QUE BIDOUILLAGE PAR LE MENTAL ; mais, en tant qu’objet réel, le modèle n’est au contraire jamais ailleurs mais TOUJOURS ICI :

« Une femme portait un collier autour du cou. Ne s’en souvenant plus, elle se mit à le chercher, questionnant son entourage. Une de ses amies, se rendant compte de ce qu’elle cherchait, lui désigna le collier autour de son cou. La femme le toucha de ses mains et fut aussitôt rassurée. Avait-elle récupéré le collier ? Là encore, l’ignorance causa la douleur et la connaissance, le bonheur.
Il en va de même en ce qui concerne l’homme et le Soi. Il n’y a rien de nouveau à gagner.
L’ignorance du Soi est responsable de la souffrance présente ; la connaissance du Soi apporte le bonheur.
De plus, si quelque chose de nouveau doit être obtenu, cela implique que c’était absent auparavant. Ce qui a été une fois absent peut disparaître encore. Ainsi, le salut ne serait pas permanent. Mais le salut est permanent parce que le Soi est ici et maintenant, et éternel [c’est le scribe de cette page qui souligne] ». (Ramana Maharshi, entretien 63 du 6-7-1935). Le COLLIER-FÉTICHE que la femme croyait perdu n’est pas ailleurs, mais toujours ici et maintenant autour de son cou. Donc le « trésor convoité » n’est pas situé sur la lune ou ailleurs, où on va le chercher, MAIS CHEZ SOI : IL SUFFIT DE LE « POINTER » (aiguille, TROU).
Donc ce qui n’est pas le TROU sera l’exploitation, ce qui correspond à VOIR LE TROU : LE POUR-VOIR synonyme de POUVOIR ET DE MONTRER (étymologie de monnaie), du latin moneta, provenant du surnom de Junon, Juno Moneta, qui avait averti (monere et également pointer) les Romains d’un tremblement de terre. Junon épouse de Jupiter, et symbole du principe féminin : vigueur (rapprochement avec le mot juvénile), winnerisme et fécondité. Mais, montrer c’est tomber dans la dualité du sujet face à l’objet qu’il montre comme dans l’exemple du doigt qui montre la lune : avec tout objet ou toute lune, on voit l’objet : LE DOIGT, MAIS PAS LE TROU LA LUNE, LE VIDE OU LE DIRECT, LE POINT FOCAL OU LA STARGATE, LE TROU (le non manifesté). La vision, le « montrer » (la monnaie), ne saurait se réaliser que dans le TROU ; et dans le Trou il n’y a que le trou ou du Vide, donc pas de trou à voir, à montrer ou à monnayer, pas de monnaie à fabriquer et à utiliser !!!
VIDE = SENTIER : senter, sans ter (3 fois) : l’I-tinéraire n’est pas I-terrer, d’où le « RESTE TRANQUILLE ET SACHE QUE JE SUIS DIEU » (ne pas penser). « Rester tranquille veut dire ne pas penser. Ce qu’il faut, c’est savoir et non pas penser ». (Ramana Maharshi, entretien 131 du 6-1-1936). SA-VOIR : S-A-VOIR : ne pas se voir, pas de dualité sujet-objet ; a-visé : sans but ni vices… sans spatio-temporel : ne pas voir le S (déploiement qui ne voit pas : pas de parasite ou de déviation entre pulsion et celui qui voit).

DEPUIS LE NÉOLITHIQUE LES ÊTRES HUMAINS VENDENT DU TEMPS (mise en « valeur » du temps) ; ET LE TEMPS INVENTÉ PAR LE MENTAL EST UNE CONVENTION (à l’état de veille).
« Le temps est un don de Dieu et ne peut donc être vendu ». (Citation d'après : Un autre Moyen Âge, de Jacques Le Goff). Cette phrase est terriblement humaine !

NE PAS VOIR LE TROU, c’est-à-dire ne voir QUE le Trou alors que ce n’est que du Vide, C’EST FAIRE DE L’EXPLOITATION, creuser, atteindre un but, faire et fer : donc recouvrir, MASQUER toute chose du masque, du RIDEAU de ses vasana [tendances, prédispositions latentes du mental ; impressions formées dans le passé qui déterminent nos pensées et nos actions ; vasana proche du sens de égrégore, alors on d’E-couvre].

FÉTICHE = VOIR QUE LE TROU, VOIR LE FAUX, FAIRE DANS LE MESSIANISME DU MESSIE QUI NE DOIT JAMAIS ARRIVER : FABRIQUER UN AUTEL POUR DES BESOINS INFINIS (conformément à la « mise en valeur du temps » [de travail et de productivisme])

Le mode de production capitaliste étant né un jour, il disparaîtra un jour, il ne peut naturellement pas être éternel : ce qui apparaît nouvellement doit aussi disparaître un jour. Ce qui EST doit perdurer toujours. Ce EST, c’est « l’économie des sociétés dites ”primitives” » [sans État, sans isme politique sociétal et institutionnel, surtout sans le concept de « valeur »] : ÂGE DE PIERRE, ÂGE D’ABONDANCE, comme le livre de Marshall Sahlins, ces communautés qui ont vécus des millions d’années dans le refus ou l’absolue méfiance de l’économie : absence du désir du profit : la communauté originelle (sans État) assigne à sa production une limite stricte qu’elle s’interdit de franchir, sous peine de tomber dans la dualité winners-losers ou riches-pauvres, ou valeur-nullité, et de tomber dans la fabrication d’un État. Le capitalisme naît au moment où l’agriculture naît, au NÉOLITHIQUE, donc au moment où naissait la SERVILITÉ : LE PREMIER CRIMINEL EST BIBLIQUE : CAÏEN L’AGRICULTEUR, DE LÀ ALLAIT S’ENGENDRER LA DÉPENDANCE, TELLE UNE DROGUE.

ET QU’EST-CE QUE C’EST LA PAUVRETÉ ? MAIS LA FABRICATION PAR LA CIVILISATION DE LA DUALITÉ RICHES-PAUVRES.
ÉGALEMENT L’ÉTAT SOUS FÉTICHISME DE LA MONNAIE VA FABRIQUER LE SOCIAL : LES ÉCHANGES, LA POLITIQUE OU LE CALCUL SOCIAL (diplomatie) : social diplomatique qui aura un « coefficient de sociabilité » QUI S’EXPRIME DANS LES PROCÉDURES (rituels, pompes) ET LES TAUX D’ÉCHANGE, lesquels apparaissent chargés d’un bon vouloir dans le genre 19è siècle européen : « vivre et laisser vivre, ou laisser passer [la monnaie, montrer] ».
Dans la communauté originelle sans État, le pouvoir économique n’est pas « Dieu » : aucune séparation entre pouvoir spirituel, pouvoir temporel et pouvoir économique ; ils sont en circumincession les uns dans les autres (Tout est dans Tout).

COMMUNAUTÉS PRIMITIVES, SANS ÉTAT, SELON TCHOUANG-TSEU (chapitre 10 : Voleurs de coffrets. Trad. Liou Kia-hway).
« En ce temps-là, les hommes faisaient usage de cordelettes nouées (dans la Chine ancienne il n’existait pas d’écriture, alors on nouait une cordelette pour marquer un événement : petit nœud ou gros nœud suivant l’événement] ; ils trouvaient savoureuse leur nourriture, beaux leurs vêtements, agréables leurs coutumes, confortables leurs habitations. D’une principauté [ou campagne] à l’autre voisine, les gens pouvaient s’apercevoir, entendre le chant des coqs et l’aboiement des chiens ; ils mourraient de vieillesse sans être jamais entré en relation [le fameux social lié au capitalisme et à l’économie…]. En ce temps-là régnait un ordre parfait [harmonieux] ». « Un ordre parfait » parce qu’il n’y avait pas l’aliénation par le social grégaire absolu, transformant ce social en société fourmilière, PIRE que les fourmis, parce qu’artificialisé par l’égrégore humain.

En ce temps, sans économie et donc sans État, ne pouvait qu’être le EST, le NON-AGIR :
GARDER SON UNITÉ ORIGINELLE EN PERMANENCE :
- Le non-agir domine la nomination [des noms-les-formes]
- Le non-agir renferme les projets [sens d’énergie]
- Le non-agir facilité les tâches
- Le non-agir guide l’intelligence.

Qui pénètre l’infini, rejoint l’invisible, perfectionne les dons qu’il a reçus du ciel, délaisse tout préjugé [du conventionnel issu du social], celui-là saisit l’humilité de l’homme parfait, se sert de son mental comme d’un miroir ; il ne reconduit ni n’accueille personne ; il répond aux autres sans rien cacher ; il triomphe des êtres sans en être blessé ». (Tchouang-tseu, chapitre 7 : L’idéal du souverain et du roi). C’est une définition possible de la Nuit Obscure.

« Le souverain de la mer du Sud s’appelait Rapidement ; le souverain de la mer du Nord s’appelait Soudainement ; le souverain du Centre s’appelait Indistinction. Un jour, Rapidement et Soudainement s’étaient rencontrés au pays d’Indistinction qui les avait traités avec beaucoup de bienveillance.
Rapidement et Soudainement voulurent récompenser son bon accueil et se dirent : « L’homme a sept orifices pour voir, écouter, manger, respirer. Indistinction n’en a aucun. Nous allons lui en percer ». S’étant mis à l’œuvre, ils lui firent un orifice par jour. Au septième jour, Indistinction mourut ». (Tchouang-tseu, chapitre 7 : L’idéal du souverain et du roi).
Par cette parabole, on voit de façon lumineuse le danger de la mondialisation, et surtout le danger des « sauveurs de l’humanité », le danger de ses réparateurs ou peuple-prêtres, peuple élu, qui veulent « améliorer » l’humanité !
« Indistinction » signifiant un corps (ou un corps social) INDIFFÉRENCIÉ, il ne connaît pas de limites, on peut le diviser sans fin, et il meurt finalement ! Au bout du SEPTIÈME JOUR DE LA CRÉATION, UN DIMANCHE JOUR DE REPOS, DE SILENCE, DE NON-AGIR…. Cela n’en dit-il pas assez ? On l’a tellement percé de TROUS, mais POUR DES FAIRE/FER DE FAUX TROUS, ce qui là encore rejoint le doigt qui montre la lune… REGARDER LE DOIGT QUI MONTRE (MONNAIE) AU LIEU DE REGARDER LA LUNE (SANS MONTRER, SANS MONNAIE), C’EST FAIRE/FER PAR LA MONNAIE-MACHINE, VIVRE BANALEMENT DANS LE SPATIO-TEMPOREL, LE TER (espace-temps-mouvement).
« Indistinction » pourrait aussi s’appeler « Travail Abstrait », celui qui permet le capitalisme, et dans le récit de Tchouang-tseu, Indistinction meurt… puisqu’il n’est plus lui même.
Regarder le doigt qui montre la lune au lieu de regarder la lune, c’est FÉTICHISER LA LUNE : l’original est comme absent car remplacé par le doigt-fétiche qui montre.
LE DOIGT (de « l’acteur » qui montre) DEVIENT RE-PRÉSENTATION À LA PLACE DE LA LUNE COMME LE CAPITALISME REMPLAÇANT LA LUNE : LE CAPITALISME EST LA RE-PRÉSENTATION, depuis 1914-1945. La lune n’existe plus. Le capitalisme est une pensée sur les représentations des choses, c’est-à-dire qu’il conduit à une pensée sur la pensée, la raison winner des « Lumières », augmenté de la « pensée » dans l’ordinateur. Tout est devenu fétiche, artifice, faux. Pour preuve : la pauvre radio d’État France-info qui serine rythmiquement à longueur de journées « Et tout est plus clair » ; alors que ce monde est dirigé par l’ÉGRÉGORE Marchandises et Commerce, LE FAUX PAR ESSENCE, et que cette radio d’État en est un des engrenages.


Capitalisme = mondialisation = synthèse, addition (Azote ou A à Z), SEL, SCEAU, EMPRUNTE, MATRICE : « L’analyse et la synthèse relèvent du domaine de l’intellect. Le Soi transcende l’intellect ». (Ramana Maharshi, entretien 365 du 20-2-1937).
« Cherchez qui est celui qui les voit [les phénomènes]. Établir une synthèse signifie engager le mental dans d’autres poursuites. Ce n’est pas la voie vers la Réalisation ». (Entretien 427 du 12-6-1937).

Plus j’ai de machines et plus je produit en masse et rapidement, mais moins j’ai de produit en taux (bénéfice, taxe, redevance, montant d’un impôt d’État que doit payer un citoyenisé ; la maffia taxe les habitants d’un pays). Il y aura saturation du marché mondial. Le virtuel, le faux, se produit par le CRÉDIT : une anticipation d’une amplification de la valeur [plus-value, une usure en quelque sorte, comme un bénéfice]. produire sans arrêt, Le producteur gargantuesque a besoin avec l’outil crédit-crédo-croyance-créance, dont projection, messianisme d’un « messie-crédit » qui fait semblant de venir plus tard mais qui vient plus tôt comme un faux messie, puisqu’il arrive alors qu’il ne devrait pas arriver : singerie d’anticiper, de projeter des bénéfices, soit de les virtualiser (plus-value) ; on est dans la logique de la VENTE DE TEMPS (acheter à crédit pour l’avoir tout de suite…. dont le capitalisme de sociétés « par actions » [titre, part, obligation, cotation] fait la partie). Produire, produire, produire pour maximiser les profits et leur « mise en valeur du temps » : il y a de plus en plus de machines-technologies qui sont négatif en valeur, mais qui permettent cette mise en valeur du temps : l’extorsion de la valeur du travail humain, ou réel, pour au final produire EN WINNER : une marchandise moins chère que la concurrence.
Bref, tout cela produira socialement le travail salarié dans la tyrannie de la démocratie de la valeur d’échange, de nos jours tous les pays se disent « république » et « démocratie » ; la démocratie fonctionne par les échanges et par conséquence par les conflits d’intérêts, aussi elle est condamné à la frustration par ses propres limitations ; non seulement elle est stérile, mais elle est la forme supérieure de la tyrannie.

Le capitalisme est condamné à l’évolutionnisme : la « mise en valeur du temps » : s’il « oublie » ce temps, cette valeur, son fétiche monétaire sous forme d’une constante ou d’un dogme, il meurt ; et comme il est nécessairement dans le temps, né au début du Néolithique, il mourra. Constante = l’exploitation sur le marché mondial (flèche du temps aliénatoire issu du mental) de l’aliénation généralisée, avec la rêverie de l’exploitation possible de ce qui restera des humains.
 
 

Dernière mise à jour : 11-10-2021 21:53

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