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Monde de la f(r)iction en thermodynamite Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 30-11-2021 22:34

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Banque, Christ, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Égrégore, Enfer, État, Feu, Guerre, Images, Jardin, Marchandise, Nostalgie, Paradis, Peur, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tiqouniste, Transhumanisme, Vie, Vierge

 
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Monde de la f(r)iction en thermodynamite
du feu vulgaire qui chauffe, cuit,
le rouge Rothschild et du sang du circoncis :
Circoncire : circumcidere : couper autour,
comme le corona ou couronne continue ses
ravages depuis sa City de Londres :
LA COURONNE, contenant le son COUR et
CORNE : l’idée d’élévation, de puissance
et d’Éveil, d’Instant, de Paradis,
de Jardin et d’Arbre.
À ce hui la Couronne c’est l’argent et la
marchandise, l’État et le salariat pour
acheter les marchandises idolâtrées,
par exemple par une nouvelle messe de
shoppers appelée « Black Friday ».
 
 
Vous êtes la Conscience infinie, rien que la Conscience ; tout le reste n’est qu’imagination, fiction, alors soyez l’instant ou le Ici et Maintenant. Il n’est pas nécessaire de se retirer dans une forêt ou de s’enfermer dans une chambre pour élaborer des théories de révolution du monde : poursuivez vos activités essentielles, mais libérez-vous de l’association avec leur auteur. La Conscience infinie est le témoin, vous êtes CELA. Si on obtient la Paix de la Conscience infinie, celle-ci se répandra dans le monde sans aucun effort de la part de l’individu. Si on ne trouve pas la Paix en soi-même, comment peut-on la propager dans le monde ? (En réf. à l’entretien 331 du 18-1-1937).

D’autre part, celui qui voit en ce moment les problèmes « dans le monde » et celui qui ne les voit pas en sommeil profond est toujours le même individu. Pourquoi devriez-vous remarquer des différences maintenant à l’état de veille et en être troublé ? Restez comme vous étiez dans le sommeil (un sommeil éveillé, mais pas une marche de somnambule…) (1).
Est-ce vous qui dites que le monde et les objets existent, ou est-ce eux qui viennent à vous pour annoncer leur existence ? Est-ce que le monde vient vous dire qu’il existe ? C’est vous qui dite à l’état de veille qu’il existe.
Si à l’état de veille vous répondez que vous savez que le monde et les objets existent, c’est donc seulement la connaissance que vous en avez qui détermine leur existence. Leur existence n’est pas absolue, elle est dépendante d’une naissance et d’une mort (comme les opinions qui naissent et meurent, parce qu’issues de l’expérience dans le spatio-temporel ; aucune opinion ou doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans le temps).
Si vous répondez que même endormi, le monde et les objets continueront d’exister sans vous, alors prétendriez-vous qu’ils existent sans que vous ayez connaissance d’eux ? (En réf. à l’entretien 507 du 22-8-1938).

Note.
1. Un sommeil éveillé en état de « veille », sens de : « Soi tranquille et sache que Je suis Dieu » [Être], du Psaume 46,11.

« Maintenez fermement votre mental en état de méditation. Si vous n’avez ni la force ni la patience d’endurer les piqûres de moustiques, comment pouvez-vous espérer obtenir la réalisation du Soi ? La Réalisation doit exister parmi tous les tourments de la vie. Si vous vous étendez sur votre lit dans une position confortable, vous ne tarderez pas à vous endormir. Faites face à vos ennuis mais maintenez-vous fermement en méditation ». (Ramana Maharshi, entretien 150 du 28-1-1936).
- Maharshi : Vous existez. Vous dites « Je suis » ; cela signifie existence.
- Question : Mais je ne suis pas du tout sûr de cela, c’est-à-dire de mon existence.
- Maharshi : Oh ! Et qui donc parle en ce moment ?
- Question : Moi, bien entendu. Mais que j’existe ou non, je n’en ai aucune certitude. De plus, le fait d’admettre mon existence ne me conduit nulle part.
- Maharshi : Même pour la nier il faut qu’il y ait quelqu’un. Si vous n’existez pas, il n’y a pas de questionneur ni de question.
- Question : Admettons alors que j’existe.
- Maharshi : Comment savez-vous que vous existez ?
- Question : Parce que je pense, je sens, je vois, etc.
- Maharshi : Ainsi, vous pensez que votre existence découle de tout cela. Mais dans le sommeil profond, il n’y a pas de sensation, de pensée, etc., et cependant vous continuez d’être.
- Question : Mais non. Je ne peux pas affirmer que j’existais durant le sommeil profond.
- Maharshi : Niez-vous alors votre existence dans le sommeil ?
- Question : Peut-être que j’existe dans le sommeil, peut-être que non. Dieu seul le sait.
- Maharshi : À votre réveil, vous vous rappelez bien ce que vous faisiez avant de vous endormir.
- Question : Je peux dire que j’étais avant et après le sommeil, mais je ne peux pas dire si j’étais pendant le sommeil.
- Maharshi : Dites-vous maintenant que vous avez dormi ?
- Question : Oui.
- Maharshi : Comment pouvez-vous le savoir sans en avoir conservé le souvenir ?
- Question : Ce souvenir n’implique nullement que j’existais quand je dormais. Admettre une telle existence ne mène nulle part.
- Maharshi : Pensez-vous donc qu’un homme meurt chaque fois qu’il s’endort et qu’il ressuscite à son réveil ?
- Question : Peut-être. Dieu seul le sait.
- Maharshi : Alors demandez à Dieu de venir et de donner la solution à ces énigmes. Si on devait mourir en s’endormant, on aurait une peur du sommeil tout comme on s’effraie de la mort. Or, c’est l’inverse qui se produit, on recherche le sommeil. Pourquoi désirerait-on le sommeil s’il ne procurait aucun plaisir ?
- Question : Il n’y a pas de plaisir positif dans le sommeil. On recherche le sommeil seulement pour se débarrasser de sa fatigue physique.
- Maharshi : Oui, c’est vrai, « être libre de toute fatigue »… Il existe alors quelqu’un qui est libre de fatigue.
- Question : Oui.
- Maharshi : Ainsi, vous existez durant le sommeil et aussi maintenant, à l’état de veille. Vous étiez heureux en dormant, sans sensations, sans pensées, etc. Vous êtes le même maintenant, pourquoi n’êtes vous pas toujours heureux ?
- Question : Comment peut-on dire qu’on est heureux dans le sommeil ?
- Maharshi : Tout le monde dit sukham aham asvâpsam (« j’ai bien dormi » ou « j’ai dormi comme un bienheureux »).
- Question : Je ne pense pas que ces gens aient raison. Il n’y a pas sukha (félicité), il y a seulement absence de souffrance.
- Maharshi : Votre Être essentiel est Félicité. C’est pourquoi chacun dit qu’il était heureux en dormant.
Ce qui veut dire que dans le sommeil on demeure dans son état originel, non contaminé. Quant à la souffrance, elle n’existe pas. Où est-elle pour que vous puissiez parler de son absence dans le sommeil ? Toutes ces erreurs proviennent de la fausse identification du Soi avec le corps (le dvaita ou dualité).
- Question : Ce que je désire, c’est la Réalisation. Je ne sens pas le bonheur inhérent à ma nature.
- Maharshi : C’est parce que vous identifiez maintenant le Soi avec le non-Soi. Ce dernier n’est pas séparé du Soi. Cependant, l’idée erronée que le corps existe séparément subsiste et le Soi est confondu avec le corps. Cette fausse identification doit cesser pour que le bonheur puisse se manifester.
- Question : Je suis incapable de m’aider moi-même.
Bref, cet entretien 295 du 16-12-1936 se termine par le mot ABANDON (sens de RENONCEMENT, PUTRÉFACTION), parce que Nostre Nature est la Paix, la Félicité, soit : RESTER TRANQUILLE [du Psaume 46,11].
« Le médecin doit alors avoir les mains libres et le malade doit rester tranquille sans intervenir. Faites-en autant et restez tranquille. Aucun effort n’est nécessaire ». Et le questionneur finit par conclure lui-même : « C’est aussi la thérapie la plus efficace ».

« Quand les sens sont plongés dans l’obscurité, c’est le sommeil profond ; quand ils sont plongés dans la lumière, c’est le samâdhi [contemplation]. Tout comme un voyageur endormi pendant son voyage est inconscient du trot, de l’arrêt ou du dételage des chevaux, ainsi le jnani [sage] en état de sahaja-samâdhi [contemplation naturelle sans effort] est inconscient des événements, des états de veille, rêve ou sommeil profond. Dans cet exemple, le sommeil profond correspond au dételage des chevaux. Le samâdhi correspond à l’arrêt des chevaux, parce que les sens sont prêts à passer à l’action, tout comme les chevaux arrêtés sont prêts à reprendre leur course.
Dans le samâdhi, la tête ne penche pas en avant parce que les sens sont toujours présents, bien qu’inactifs ; alors que la tête penche en avant lors du sommeil, parce que les sens sont plongés dans l’obscurité. Dans le kevala-samâdhi [état dans lequel les activités mentales et du corps sont momentanément arrêtées], les activités (vitales et mentales) et les états de veille, de rêve et de sommeil profond sont simplement immergés, prêts à s’élancer à nouveau lors du retour à un état autre que le samâdhi. Dans le sahaja-samâdhi, les activités (vitales et mentales) et les trois états sont détruits et ne réapparaissent plus jamais. Cependant, certains remarquent que le jnani demeure actif, mange, parle, marche, etc. Lui-même n’est pas conscient de ces activités alors que son entourage les remarque. Elles procèdent de son corps et non de son vrai Soi, le svarupa [sa Forme propre ou Vraie Nature]. Le jnani est comparable au voyageur qui dort, ou à un enfant tiré d’un sommeil profond pour être nourri et qui n’en a pas conscience. Au réveil, l’enfant dit qu’il n’a pas bu de lait avant de s’endormir. Même si on s’efforce de le lui rappeler, il ne peut s’en convaincre. Il en va de même du jnani en sahaja-samâdhi ». (Entretien 82 du 16-10-1935).

« Lorsqu’un homme meurt, on prépare le bûcher funéraire et on y dépose son corps. Puis on allume le feu. La peau est brûlée, puis la chair, les os, jusqu’à ce que le corps entier soit réduit en cendres. Que reste-t-il après ? Le mental. La question se pose : « Combien y a-t-il de personnes dans ce corps, une ou deux ? » S’il y en a deux, pourquoi dit-on ‘je’ et non pas « nous » ? Il n’y en a donc qu’une seule. D’où naît-elle ? Quelle est son essence (svarûpa : forme propre à chaque Nature) ? Lorsqu’on poursuit cette enquête le mental disparaît lui aussi. Ce qui reste alors est perçu comme étant ‘Je’. Puis, s’élève la question :
« Qui suis-je ? » Le Soi seul. C’est cela la contemplation. C’est ainsi que j’ai procédé. En suivant cette méthode, l’attachement au corps (deha-vâsanā) est détruit. L’ego s’évanouit. Seul brille le Soi.
Une autre méthode pour obtenir la dissolution du mental (manolaya) consiste à se tenir en la compagnie des grands… ». (Ramana Maharshi, entretien 34 : Yogi Ramiah relate ses expériences).
 
 

Dernière mise à jour : 30-11-2021 22:42

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