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A-mour, du A privatif et Mort Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 18-12-2021 21:58

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Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Égrégore, Enfer, État, Feu, Guerre, Images, Jardin, Marchandise, Marxengelsisme, Nostalgie, Paradis, Peur, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Serpent, Silence, Social, Spirale, Transhumanisme, Vie, Vierge

 
 
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A-mour, du A privatif et Mort
privation de Mort.
Le contraire de la saisie, du désir,
de la loi succion ou attraction universelle.
ATTRACTION UNIVERSELLE ou
GRAVITATION = MORT, VALEUR D’ÉCHANGE.
ATTRACTION comme les images qui bougent sur
l’écran immuable non altéré par les images.
 
L’État, la mort légalisée, la saisie légalisée.
Parce que l’État est construit sur ce que de
nos jours certains partisans de cette diablerie
nomment « État de droit »(1), c’est-à-dire fondé
sur les ergoteries des Anciens Grecques et leur
diarrhée-dialectique, fondé sur la technologie de
raisonner si chère aux riches perruques poudrées
du 18è siècle de cet État de clovisme, la
technologie de ceux qui se lancent dans les
opinions logiques, les logistes et autres
dialecticiens, lesquelles sont TOUS des personnes
qui ne jurent que par la laïcité, donc LE COMBLE
DE LA CROYANCE, parce que prisonniers de leur
propre logique, qui masque constamment l’approche
de la Vérité qu’ils tentent de posséder, ils
ressemblent au buffle qui pénètre dans l’eau et
la souille, la rend boueuse avant de
pouvoir la boire.
Leurs opinions s’avèrent stériles, comme de
vouloir préparer un gâteau sans liquide.

La Vérité est comparable à l’Eau primordiale
ou au Saint Chaos, mais de même qu’en traversant
les trous d’une passoire l’eau forme des filets
d’eau, les logiciens ou opinionticiens s’efforcent
de découper la Vérité et de lui coller dessus
des noms-les-formes selon leur saisie en leurs
divers systèmes logiques. Comme cela ces
opinionticiens ou logiciens tissent leur
TISSUS DE MENSONGES, et en 2021 il y en
a des navires de marchandises !
J’appelle ça LES ERGOTERIES GRECQUES,
LA GRÈCE ANTIQUE ÉTANT LA PATRIE DES
RHÉTEURS ET DES SOPHISTES ; CAR C’EST
BIEN EUX QUI METTENT LE CHAOS PARTOUT
DANS LE MONDE AVEC LEUR « VERBUM » EN
« PRODUCTIONS CONDITIONNÉES », MAINTENANT
DEVENUES FORT CHÈRES EN SUPERMARCHÉ SUR LE
MARCHÉ APPELÉ « DÉMOCRATIE » ou
« RÉPUBLIQUE » ; CE SUPER-MARCHÉ QUI FOURGUE
DEPUIS PLUS DE 200 ANS DES VESSIES OU DES
BOUTEILLES POUR DES LANTERNES (les
BACBUC SYNONYME DE LOI DE SUCCION OU DE
« DIVINE BOUTEILLE » : Bouteille = Boute œil,
vas-y-voir, ou POUR-VOIR : principe de toutes
grosses judéo-maçonneries spéculum occidentales.
Ce sont donc des VOYEURS (dualité sujet-objet
et loi de succion).
Lanterne si el ? (loin terre n’est ciel ?)
Mais, où est le Ciel ? Il faut une conscience
pour le voir.
Dans l’échange et sa valeur, le social,
l’autre récipiendaire devait répondre le code :
« Bouteille ! » (boute œil ou ”vas-y-voir”).
La république française de 1789 à nos jours
n’est qu’une loi de succion ou de
« VAS-Y-VOIR ! », CONSOMMER, SOIT LA
RACINE DU MAL :
LA SAISIE ou LOI DE SUCCION, LA VALEUR
D’ÉCHANGE DANS LA DUALITÉ ILLUSOIRE
DEDANS-DEHORS.
Sans cette dualité fictive, il n’existe
aucune loi de succion ni de valeur d’échange,
aucune saisie et le commerce-consommation
n’existe pas, la monnaie n’existe pas,
l’invention moderne artificielle,
forcée ou grégaire du social n’existe pas.

Le drame de l’humain est par son mental-ego
qu’il veut TOUT SAISIR, y compris, très très
très rarement lui-même, CHOSE IMPOSSIBLE comme
d’inventer le concept de « liberté »,
alors qu’il est lui-même la Liberté.
Cet humain ne se connait pas plus
lui-même qu’il ne connaît quoi que ce soit en
dehors de lui-même : la dualité Dedans-Dehors
n’existe pas, c’est un concept du mental.
Et
celui dont la Vraie Nature ne peut qu’être
pure Connaissance ou Conscience infinie ne
peut pas par définition, se connaître soi-même :
le Vrai devient faux dès qu’il est vu et donc
copié.
« Puisqu’il brille sans rien connaître d’autre
que lui-même, ou rien d’autre qui le connaisse,
le Soi est [authentique] Connaissance ».
(Ulladu Narpadu, strophe 12, de Ramana Maharshi)
Ou : « La Vraie Connaissance est éclatante :
elle n'est ni connaissance ni ignorance ».
Le Soi étant sans double, sans sujet face à un
objet, le concept de connaissance et de connaître
n’existe pas, c’est la Connaissance Suprême
(laquelle n’est ni le vide ni le néant qui sont
des concepts ou opinions du mental).


« Les pensées sont dues à l’identification du Soi avec le non-Soi. Quand le non-Soi disparaît, seul demeure le Soi. Pour faire de la place quelque part, il suffit d’enlever ce qui encombre. La place ainsi dégagée n’a pas été ajoutée. Mieux encore – la place existait déjà, même quand le lieu était encombré.
L’absence de pensées n’est pas un vide. Il faut qu’il y ait quelqu’un pour connaître le vide. La connaissance et l’ignorance relèvent du mental. Elles sont nées de la dualité. Mais le Soi est au-delà de la connaissance et de l’ignorance. Il est la lumière même. Il n’est pas nécessaire de voir le Soi avec un autre Soi. Il n’y a pas deux Soi. Ce qui n’est pas le Soi est non-Soi. Le non-Soi ne peut pas voir le Soi. Le Soi n’entend ni ne voit. Il est au-delà de ces deux fonctions, tout seul, en tant que pure conscience.
Une femme s’imagine par erreur avoir perdu son collier qu’elle a toujours à son cou. Elle se met à le chercher partout, jusqu’à ce qu’une amie lui dise qu’il est à son cou. Elle a créé son sentiment d’avoir perdu le collier, sa propre anxiété de le rechercher, puis son propre plaisir de le retrouver.
De même le Soi est toujours présent, que vous le cherchiez ou non. Tout comme la femme s’imagine que son collier a été retrouvé, de même éprouve-t-on le sentiment que le Soi, toujours présent ici et maintenant, se révèle lorsque cessent l’ignorance et la fausse identification. C’est ce qu’on nomme Réalisation [faisable évidemment à l’état de veille]. Mais il n’y a rien de nouveau. C’est simplement l’élimination de l’ignorance, et rien de plus.
Le vide est le résultat néfaste de la recherche du mental. Le mental doit être tranché, racines et branches. Cherchez qui est le penseur, qui est le chercheur. Demeurez le penseur, le chercheur. Toutes les pensées disparaîtront ». (Ramana Maharshi, entretien 245 du 8-9-1936).

Attraction universelle ou loi de succion : manger de la nourriture illusoire, de la nourriture dans l’illusion, soit prendre conscience de la nature illusoire des cinq sens liés au mental et que même le désir de loi de succion comme la nourriture fait partie de cette illusion ; alors le Terrien ne recherchera pas d’aliment de choix dans la diversité commerciale, mais se contentera de manger ce que la Nature lui donnera et juste ce qu’il est nécessaire pour maintenir son véhicule ou corps en fonction (en réf. à Kannudaiya Vallalar [14è ou 17è siècle], La résorption dans le Soi).

LOI DE SUCCION = les organes des sens, de l’intellect ou de la raison et du faire/fer sont tous mus par le désir des objets des sens ; sans désir ou loi de succion, ils n’opèrent plus (réf. La résorption dans le Soi).
Le Faire/Fer consiste à ce qu’entre connaître les objets au moyen des sens et se plonger en eux au moyen des facultés mentales, est également sous-entendu le stade intermédiaire qui consiste à les SAISIR par les organes de l’action.

JNANI définition : Sage, celui qui a réalisé le Soi, le Foyer ou Point Focal, l’Instant. Équivalent de l’Enfançon ou « petit enfant » qui est une espèce d’innocence et de naïveté. Le Jnani n’est plus affecté par le monde en son fonctionnement alambiqué, et pour l’enfant il n’a pas commencé à se faire prendre dans le monde. Par conséquent, l’enfant innocemment occupé à ses menus travaux est, d’un certain point de vue, une métaphore du Jnani.
Comme tout est conscience, y compris les objets extérieurs, et qu’il n’y a pas de conscience sans objet, ce qui est au-delà peut être le Jnani.

- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou Eucharistie].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V,14)

La Saisie ou Valeur d’échange : « Ceci étant cela est » ou loi de succion en cause et effet.
Nagarjuna, Stance 1,10 : « Étant donné que des entités dépourvues de nature propre n’ont pas [vraiment] d’existence [au sens de l’absence d’ego, de naissance ou de cause, et qui rejoint le Paradoxe de la Réalisation du Soi (2)] la formule « ceci étant, cela est » est inadéquate ».
Les entités sont SANS POURQUOI : elles sont incapables de se refléter ou d’apparaître en double dans un miroir. Et c’est le sort de toute Réalité que de ne pouvoir se dupliquer sans aussitôt devenir AUTRE, FAUX, VIRTUEL : L’IMAGE OFFERTE PAR LE MIROIR N’EST PAS SUPERPOSABLE À LA RÉALITÉ QU’ELLE SUGGÈRE. C’est évidemment le cas de l’Univers puisque NOUS SOMMES DEDANS, son « complément en miroir » est impossible à jamais. Aucun miroir ne peut saisir le reflet de l’Univers, comme aucun œil ne peut saisir le corps de la VIERGE NOIRE : l’Univers est sans ailleurs et le monde qu’il contient, NOUS, manquent à jamais de leur complément en miroir si bien que, NOUS SOMMES TOUS IDIOTS (SINGULARITÉ, SEUL, UNIQUE). Et dans l’Unique la relation entre les choses n’existe pas. Il n’y a donc pas de vacuité ou de néant façon nihilisme : seul existe la Singularité, l’Idiot, la Vierge Noire, et par conséquent il n’existe pas l’invention de « liberté » et sa variation « la souffrance » (de ne pas être libre) : « Si elle [la production impossible hors de conditions, il n’existe rien non plus qui en soit, en fait, vide, Stance 24,19], se produit hors de toutes conditions, comme la souffrance viendra-t-elle à exister ? En effet, ce qu’on appelle souffrance c’est l’impermanence [que les transhumanistes voudraient rendre permanente], lequel ne se trouve pas dans ce qui a nature d’être-en-soi [Singularité, Idiot, Vierge Noire] » (Stance 24,21).

Et à la suite dans la Stance 21,22 : « Si une chose existe comme une réalité-en-soi, pourquoi se donnerait-elle une deuxième origine ? Il n’y a donc pas d’origine [de la souffrance] pour qui rejette la vacuité ».
Stance 24,23 : « Si le chemin est une réalité-en-soi, sa création mentale est impossible [on ne peut pas sortir de l’Univers pour l’examiner]. Maintenant y a-t-il une création mentale du chemin ? Il perd la nature d’être-en-soi que vous lui prêtez.
Stance 24,25 : « [En outre,] dès que la souffrance, son origine et son arrêt n’existent point, que restera-t-il du chemin qui conduit à son arrêt ? »
Stance 24,30 : « En l’absence de nobles vérités la bonne Loi n’existe pas non plus. Sans loi et sans communauté, comment y aura-t-il un Buddha [un messie, un sauveur, etc.] ? ».
Et finalement à la Stance 24,40 : « [En revanche,] celui qui voit que toutes choses résultent d’une concours de causes et de conditions [soit la coproduction conditionnée], icelui voit la souffrance [celle de chaque être souffrant de n’être pas un Être], son origine, son arrêt et le chemin qui mène à son arrêt ». Bref, celui qui a réalisé que toutes les balances « conscience-objet/objet-conscience » mentionnées plus haut sont absence d’essence ou de ‘je’, a créé mentalement le SENTIER, la VOIE ou TAO.
La « coproduction conditionnée » implique loi de succion en causes et effets dans un évolutionnisme sans fin qui ne mène à rien. Alors que la perfection réside sans l’INCONDITIONNÉ, ou INCOMPOSÉ, qui signifie « qui n’a ni commencement, ni milieu, ni fin ».

Notes.
1. ÉTAT DE DROIT (d’après le juriste et psychiatre Pierre Legendre) : fondé sur le principe de la « raison », donc sur la France des gens riches qui se voulaient « philosophes » : les « lumières », et la France de Pasteur, selon la leçon du Prof. Macron.
Pierre Legendre, dans Le crime du caporal Lortie : « Je dirais, c’est une construction culturelle [?] d’une image fondatrice [inconscient collectif ?], grâce à laquelle toute société définit son propre mode de rationalité [c’est-à-dire que si deux individus sont d’une même opinion, ils fondent déjà une société, UNE CONVENTION] », « c’est-à-dire l’attitude de l’IMAGE, DE L’ILLUSION devant le questionnement humain sur la causalité ».
Pour Legendre cette construction du mental produit un « certain type d’institutions, une politique de la causalité [donc de la pure dualité guerrière ou d’opinion], dont procède ce montage de l’interdit [donc nécessairement de la LIMITATION PAR FRUSTRATION ET DE LA SOUMISSION] que nous appelons en Occident l’État et le Droit ».

« Selon cette perspective, le système institutionnel, porté par l’image fondatrice [causale genre Big Bang ou la Cause, la convention, LE CONTRAT, L’AGRÉGAT ou le faire comme tout le monde], a pour fonction de transmettre la Raison [la pensée si mortifère et paradoxalement utilitaire… sens d’outil…], d’inscrire la reproduction humaine dans ses rapports de causalité, de perpétuer l’interdit [l’inceste et le cannibalisme principalement], à travers les générations [donc en réseau…]. Ainsi une société n’est-elle pas un bétail d’individus comptabilisables [là, ERREUR MONUMENTAL de Legendre puisque nous sommes tous devenus des marchandises numérisables], mais dans le principe une composition historique [causisme et Histoire-Opinions-Temps] de sujets différenciés [non résolution du dilemme Moi-Individuel/Moi-Collectif]. De la sorte, nous naissons tous présumés raisonnables. Cette condition impose à la folie statut de décomposition, soit, en termes de tradition européenne, statut de maladie de l’esprit [seulement point de vue de Legendre et non certitude]. À proprement parler, l’esprit se défait (de-mentia) ».
Nous retrouvons là le même principe de construction de grumeaux selon les deux Anglais qui s’harmonisent pour former en premier, un match de football, et en second, avec un troisième Anglais, former pourquoi pas un Empire. PREUVE DE LA FRAGILITÉ EXTRÊME DE L’ESPÈCE HUMAINE. Ainsi, dans un système étatique, pas de différence entre une « démocratie » à l’occidentale et « État de droit » et le régime stalinien, hitlérien ou maoïste, ou de Mussolini, ce n’est QU’UNE QUESTION DE DEGRÉ…

Page 51 du livre de Legendre cité, il considère en note de bas de page UNIQUEMENT LE CORPS, LE SPATIO-TEMPOREL, L’EGO ou POSSESSION : « Dans cette perspective [celle du politisme lié à l’étatisme], il s’agit de notifier qu’aucun humain, en tant que sujet de la parole [donc seulement du mental et des cinq sens], n’a le pouvoir de se soustraire à son statut dans l’espèce »…. Encore la croyance, croyance… Et « Circulez ya rien à voir », c’est le ravage du fixisme, le ravage du langage sonore tout simplement. Legendre ne jure que par la causalité : « la Loi des lois », donc ce qu’il appelle comme les perruques poudrées : « la raison », le mental killer. Il associe ce mental à un PATRIARCAT, une paternité qui « institue la Raison des fils [sens du droit romain] ». Par contre Pierre Legendre reconnaît parfaitement en page 53 que « les sociétés techno-scientifiques sont prisonnières d’un engrenage [l’évolutionnisme] : des accès aveugles de moralisation [et de sentimentalisme en isme] et de répression, entrecroisés dans le discours gestionnaire du sujet libre ».

2. « Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’. Tel est le paradoxe de la réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà réalisés n’y voient aucune contradiction » (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935). Paradoxe comme s’il existait un Éveillé ou Réalisé indépendamment de l’Éveil ou Réalisation du Soi, un Éveil indépendamment d’un Éveillé (y aurait-il deux Soi ?, dit Ramana Maharshi : « Si vous affirmez que vous voyez les objets ou que vous ne connaissez pas l’Unité réelle, vous devez en conclure qu’il y a deux soi : le connaisseur et l’objet connaissable. Or, personne n’admettrait qu’il existe en lui-même deux soi. L’homme réveillé dit que c’était lui qui était plongé dans le sommeil profond, mais qu’il était inconscient. Il ne dit pas que le dormeur était différent de celui ici présent. Il n’y a qu’un Soi. Ce Soi est toujours conscient. Il ne change pas. Il n’existe rien d’autre que le Soi » (entretien 144 du 23-1-1936).
Entretien 146 du 26-1-1936 : « Lorsqu’on parle de Réalisation, cela implique l’existence de deux soi : l’un qui réalise, et l’autre qui doit être réalisé. On cherche à réaliser ce qui n’est pas encore réalisé. Une fois que nous admettons notre existence, comment se fait-il que nous ne connaissions pas notre Soi ? [À cause de nos pensées, de notre mental, indique un visiteur dans cet entretien]. « Tout à fait. C’est le mental qui empêche et voile notre bonheur. Comment savons-nous que nous existons ? Si vous dites que c’est à cause du monde environnant, alors comment pouvez-vous savoir que vous existiez pendant votre sommeil profond ?
Question :  Comment pouvons-nous nous débarrasser du mental ?
Maharshi : Est-ce le mental qui désire se tuer ? Le mental [l’ego] ne peut pas se tuer lui-même. Par conséquent, ce que vous avez à faire, c’est rechercher la nature réelle du mental. Vous découvrirez alors qu’il n’y a pas de mental. Quand on est à la recherche du Soi, le mental n’est plus nulle part.
Quand on demeure dans le Soi, on n’a plus besoin de s’inquiéter du mental ».

Et concernant le vide accusé parfois de nihilisme : « Les pensées sont dues à l’identification du Soi avec le non-Soi. Quand le non-Soi disparaît, seul demeure le Soi. Pour faire de la place quelque part, il suffit d’enlever ce qui encombre. La place ainsi dégagée n’a pas été ajoutée. Mieux encore – la place existait déjà, même quand le lieu était encombré.
L’absence de pensées n’est pas un vide. Il faut qu’il y ait quelqu’un pour connaître le vide. La connaissance et l’ignorance relèvent du mental. Elles sont nées de la dualité. Mais le Soi est au-delà de la connaissance et de l’ignorance. Il est la lumière même. Il n’est pas nécessaire de voir le Soi avec un autre Soi. Il n’y a pas deux Soi. Ce qui n’est pas le Soi est non-Soi. Le non-Soi ne peut pas voir le Soi. Le Soi n’entend ni ne voit. Il est au-delà de ces deux fonctions, tout seul, en tant que pure conscience.
Une femme s’imagine par erreur avoir perdu son collier qu’elle a toujours à son cou. Elle se met à le chercher partout, jusqu’à ce qu’une amie lui dise qu’il est à son cou. Elle a créé son sentiment d’avoir perdu le collier, sa propre anxiété de le rechercher, puis son propre plaisir de le retrouver.
De même le Soi est toujours présent, que vous le cherchiez ou non. Tout comme la femme s’imagine que son collier a été retrouvé, de même éprouve-t-on le sentiment que le Soi, toujours présent ici et maintenant, se révèle lorsque cessent l’ignorance et la fausse identification. C’est ce qu’on nomme Réalisation. Mais il n’y a rien de nouveau. C’est simplement l’élimination de l’ignorance, et rien de plus.
Le vide est le résultat néfaste de la recherche du mental. Le mental doit être tranché, racines et branches. Cherchez qui est le penseur, qui est le chercheur. Demeurez le penseur, le chercheur. Toutes les pensées disparaîtront. (Entretien 245 du 8-9-1936).
 
 

Dernière mise à jour : 18-12-2021 22:47

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