AKASA = Grand Vide Chaos ou Espace Divin ; ne devient ‘Ether’ que sur le plan de l’Univers visible.
Et cette « force » agit avec le labour de l’homme.
Les forces invisibles de la Lumière Astrale sont une sorte
« d’aimant ».
Il n’y a qu’un AIMANT dans l’Univers et de lui procède le
« magnétisme » de tout ce qui existe. Cet Aimant est ce que les Cabalistes nomment le Soleil Central Spirituel ou Dieu [ou le Soi].
(Cité par H.P. Blavatsky dans
Isis Dévoilée. Vol 1. part 1, à propos de
A. Kircher).
Toujours dans Isis Dévoilée, A. Kircher cite : l’homme peut communiquer sa propre vie, et, jusqu’à un certain point, animer (par le magnétisme) les objets inorganiques. Plus loin : « la colère, la jalousie, l’amour et la haine, l’amitié sont toutes des modifications de l’atmosphère magnétique qui se développe en nous ».
La Lumière Astrale peut se partager en Lumière Céleste ou Souffle Divin, et en Lumière Astrale ou Âme Astrale.
Dans la Lumière Astrale, il y a :
1 - Polarité + ou mâle OD car vivifié par un *Adepte* pur qui sait diriger les forces aveugles, et pour produire des bonnes causes !
2 - Polarité – OB ou Python, partie femelle, état passif, livré à son propre mouvement, entraîné involontairement. Danger/Mort !
3 - Les propriétés cachées de la Lumière Astrale sont appelées AOR ou AOÛR symbolisé par le Caducée des 2 Courants cosmiques.
Serpent (Chat) : AOR est une combinaison de 1 et 2.
La Lumière Astrale est symbolisée par un Serpent (ou un Chat), mais on pourrait aussi la rapprocher avec le symbole du Chat et ses côtés doux, animal électrique et imprévisible, mystérieux, et sa démarche ondulante de félin, en rapport avec la Materia Prima ou Saint Chaos. Cette Lumière symbolisée pas le Chat ou le Serpent représente ici la force et l’agilité du Félin et du Serpent dans son sens de simplicité et d’ondulation-onde-vibration et FOUET : du latin
verber,
le son AUM (ou OM : son cosmique, primordial d’où toute la création s’élève), et son pendant occidental le Ave Maria A V (U) M.
Le chat est doué de Baraka : dans le Chat Botté comme le Petit Poucet, le destructeur, l’Ogre, l’attraction universelle ou Loi de Succion,
CANNIBALISME sera détruit par le Marquis de Carabas, le
SIMPLE ; Carabas n’est pas l’équivalent de
Baraka, mais le contraire : il n’est pas un winner ou un élu au sens du politisme actuel. Non, son personnage est universel : l
a SIMPLICITÉ, LA VRAIE NATURE.
L’Ogre c’est le temps Kronos Saturne ou
”ça-tourne” qui dévore ses propres enfants ; il est Lucifer, la fameuse Lumière chère au républicanisme des
« lumières » opinions des riches perruques poudrées ou philosophistes du 18è siècle français et européen ; il est donc le maître, le winner des apparences (A.p.parence = sans accord avec la Source) ; c’est l’attraction universelle, l
a Loi de Succion. Sous sa forme de Marâtre, il augmente son ego devant son propre MIROIR menteur.
Saint Chaos = Bleu du son aigu allant vers le son grave du Rouge de l’adamisme ou de la Terre sa manifestation (effet doppler)
La Lumière Astrale est une sorte de Creuset qui cuisine ce qu’on a mis dans ce Creuset ; c’est dans elle que réside la latence de Vie, et elle sert donc bien à l’Alchimie (partie physique ou matérialiste dans le laboratoire).
Chacun ici sur Terre est un Alchimiste qui s’ignore. Car à la différence d’un animal, par sa conscience encore prisonnière de la Loi de Succion,
le CORPS, est SON VÉRITABLE FOURNEAU OU ATHANOR (
”Four philosophique” équivalent du
”Four de la Réalisation du Soi”). Voilà pourquoi la NAISSANCE dans un corps même si elle est une catastrophe, est EN MÊME TEMPS L’OR VÉRITABLE, ET NON L’OR MÉTAL QUI SERT JUSQU’À CE HUI DANS LA RACINE DU MAL, L’ÉCONOMIE FINANCIÈRE DU TERRIEN ET QUI LE FAIT S’ENTRETUER. CAR D’ENTRE TOUS LES ANIMAUX, SEUL LE TERRIEN EST UN ALCHIMISTE SOURCE D’OR, SOURCE DE LA FONTAINE DE JOUVENCE : IL PEUT SEUL SE LIBÉRER SPIRITUELLEMENT PAR LA RÉALISATION DU SOI.
Car l’Or c’est le Soi, la Conscience infinie ou VRAIE NATURE,
qui la fait se con-cevoir, con : avec, et voir, comme limitée, et donc comme une
DÉMOCRATIE puisque limitée par la Loi de Succion engendrant les conflits d’intérêts liés à l’ego, à la saisie par Loi de Succion. Le vulgaire dit parfois :
« Il a un grain ! », au sens de : il a une impureté en lui ; le grain ou atome d’impureté comme le semi-conducteur, la diode ou le transistor est dopé : on modifie sa Vraie Nature, par exemple pour être
« jonctive » ou passante, comme un robinet qui laisse passer ou couler l’eau, la diode comme
Si ou
Ge de très pur est transformé ensuite en type P ou N par contamination avec un corps étranger. Pour être passante, la diode ou le transistor doivent avoir une tension à l’Anode supérieure à 700 mV, ceci pour le Silicium.
Donc la Vraie Nature ou Soi est ainsi liée dès l’origine à un atome d’impureté ; impureté atomique tel le petit pois sous les couches de matelas dans le conte d’Andersen :
La Princesse au petit pois.
Petit Pois ou Atome.
Tout ce qui est loi et règlement est le petit pois ressentit douloureusement sous l’énorme couche de matelas sur lesquels essaye de dormir une princesse (symbole du Soi, du Christ, comme dans la Belle et la Bête le prince symbolise la Réalisation du Soi par la force de l’Amour. Évidemment comme tout symbole est double Lucifer sera le Prince des ténèbres…. La guerre c’est la paix… L’Argent c’est la liberté….).
La loi de l’humain
« moderne » est de mettre son Graal dans le perfectionnement de ses moyens : on le voit dans la course technologique avec notamment l’
« intelligence artificielle » signalant maintenant si obscurément (parce qu’il se croit éclairé) un orgueil monstrueux humain. Or les moyens humains se coupent de plus en plus de leur fin.
Le GRAIN ou impureté atomique est le grain de la Loi de Succion :
introduction d’un sentiment de limitation et de finitude : la conscience CROIT qu’elle n’est qu’une petiote partie de l’Infini du Seul Réel, elle se sent isolée et séparée puisqu’elle n’est qu’une CONSOMMATRICE par l’emprise de la Loi de Succion.
Pour pouvoir se libérer de cette Loi, il est nécessaire à l’ego ou au
jiva (l’individu ou âme individuelle
(1)) de se tourner vers le Dedans. Et l’Univers ne peut qu’être DEDANS le mental : Nous le construisons Nous-mêmes.
« La grâce est toujours et n’est pas donnée. Pourquoi pesez-vous le pour et le contre afin de savoir si Bahaullah ou d’autres sont des incarnations ou pas ?
« Connais-toi toi-même ». Considérez toutes choses comme la Vérité. Considérez également Bahaullah comme étant la Vérité. Peut-il exister en dehors de la Vérité ? Vos croyances peuvent changer, mais pas la Vérité ». (
Ramana Maharshi, entretien 133 du 6-1-1936).
Pour que l’ego, le ‘je’, ne se croit plus limité, alors que le régime depuis 1789 dit qu’il est devenu le « roi », donc l’illimité, il faut que cet ego ou consommateur affronte son univers objectif qui lui donnera l’occasion de déployer les possibilités contenue en lui-même, et qu’il persiste à ignorer. Car la Libération n’est pas au-dehors, comme on le croit par exemple avec l’hérédité : un père musicien engendre un fils ou une fille musicien, etc.
Le « Dehors » consiste uniquement en la longue errance dans le cycle de la transmigration (
samsâra : cycle des naissances et des morts et monde phénoménal des noms-les-formes), il arrive que le grain d’impureté se réveille tel le bistouri ou l’AIGUILLE se réveille dans l’INSTANT, tel un CATALYSEUR, et le
jiva devient récepteur à l’enseignement libérateur : il devient conscient de son conditionnement en
jiva ou
samrâra. Fatigué par la succession interrompue du cycle des vies et des morts, lassé par l’HOTC (Histoire-Opinions-Temps qui coule), conscient du caractère éphémère de tous les
« bonheurs », il se met en QUESTE de cette délivrance de tous les liens de Loi de Succion.
Cette Libération (
moksha) dont on ne peut comprendre le sens que lorsqu’on comprend ce qu’est le ligotement par le
« tireur de ficelle » qui manipule la marionnette, qui consiste alors à entrevoir que la RACINE DU MAL EST LA SAISIE PAR LA DUALITÉ DEDANS-DEHORS, LAQUELLE N’EXISTE PAS :
« LE ROYAUME DES CIEUX EST EN VOUS », ET SANS CONDITION.
« Quel est le chemin qui mène à la Libération ? » Le Maharshi répondit : «
Le chemin sur lequel on est déjà engagé conduit à la Libération ». (Entretien 38).
« Le monde est-il à l’intérieur ou bien à l’extérieur de vous-même ? Existe-t-il indépendamment de vous ? Vient-il vous dire : ”J’existe” ? » (Ramana Maharshi, entretien 39 du 22-3-1935).
SAMSÂRA : « Il convient de se rappeler que Shrî Bhâgavan était resté auprès de sa mère agonisante pendant douze heures consécutives (de 8 heures à 20 heures), jusqu’à sa fin. Durant tout ce temps, il n’avait cessé de tenir sa tête tandis que l’autre main était posée sur sa poitrine. Que s’était-il passé à ce moment-là ? Le Maharshi expliqua plus tard qu’une lutte s’était engagée entre sa mère et lui-même, jusqu’au moment où l’esprit de sa mère était parvenu à rejoindre le Coeur.
Au moment du décès, l’âme passe par toute une série d’expériences subtiles. Le contact de la main du Maharshi avait engendré un courant qui avait ramené l’âme errante dans le Coeur.
Les
samskâra [tendances innées] de sa mère luttèrent contre la force spirituelle engendrée par le contact de Sa main. Cette lutte dura jusqu’au moment où les samskâra furent complètement détruits. L’esprit de la mourante put alors rejoindre le Coeur et y trouver la Paix éternelle, ce qui revient au même que la Libération.
L’entrée de l’esprit dans le Coeur se reconnaît à une sensation particulière, perceptible à un Mahatma [
”saint”, grande âme, yogi, libéré de son ego] et comparable au tintement d’une cloche.
Quand le Maharshi se tint aux côtés de Palaniswâmi sur son lit de mort, il retira sa main à ce signal. Les yeux de Palaniswâmi s’ouvrirent aussitôt, ce qui indiquait que l’esprit s’était échappé à travers eux, impliquant une renaissance sur un plan plus élevé mais non la Libération. Fort de cette expérience avec Palaniswâmi, le Maharshi garda ses mains sur le corps de sa mère encore quelques minutes après avoir senti le signal indiquant le passage de l’âme dans le Coeur. Il put ainsi assurer sa Libération. Ce qui fut confirmé par l’impression de calme et de paix parfaite qui se dégageait de son visage ». (Note du compilateur des entretiens du Maharshi, dans l’entretien 247 du 8-9-1936).
Note.
1. JIVA : « Apprenez ce qu’est le
jīva. Quelle est la différence entre le
jiva et l’
atman ? L’atman est-il le jiva ou est-il quelque chose de séparé ? Tout ce que vous observez doit avoir une fin ; ce qui a été créé a sa destruction ou sa fin. Ce qui n’est pas créé n’a pas de fin. Ce qui existe ne peut être observé. C’est inobservable. Nous devons découvrir la nature de ce qui apparaît ; la destruction de ce qui apparaît est la fin. Ce qui existe existe pour toujours ; ce qui apparaît disparaît tôt ou tard ». (Ramana Maharshi, entretien 186 du 13-3-1936).
« La naissance et la mort de l’homme ne sont que la naissance et la mort de la pensée ‘je’.
Dès que la pensée ‘je’ s’élève, la fausse identification avec le corps apparaît. Pensant que vous êtes le corps, vous conférez aux autres de faux attributs et vous les identifiez eux aussi à des corps. De même que votre corps est né, qu’il grandit et dépérira, ainsi vous pensez que l’autre naît, grandit et meurt [comme de CROIRE que le monde ou l’univers est au-Dehors] ». (Ramana Maharshi, entretien 276 du 5-11-1936).
Et dans l’entretien 399 du 15-4-1937 : « Le rêve existe pour celui qui est éveillé. Mais, en fait, sous l’angle de l’absolu, rêve et veille sont tous deux irréels.
[…]
Mais le monde n’est pas un simple mot, il est un fait. La réponse est que le monde est une surimposition sur l’unique Réalité, telle une corde enroulée, qui, dans la pénombre, est prise pour un serpent. Mais là aussi, la fausse identification cesse dès qu’on nous révèle qu’il s’agit d’une corde. Tandis que le monde persiste, même quand on sait qu’il est irréel. À quoi cela tient-il ?
Prenez l’exemple d’un mirage. L’apparence de l’eau trompeuse persiste, même quand le mirage est reconnu comme tel. Il en est ainsi avec le monde. Bien que l’on sache qu’il est irréel, il continue à se manifester. Mais personne ne se met à la recherche de l’eau d’un mirage pour s’en désaltérer [de nos jours on se désaltère à l’eau du
virtuel informatique….].
Aussitôt qu’on sait qu’il s’agit d’un mirage, on reconnaît l’inutilité de l’atteindre pour se procurer son eau. […] C’est comme l’homme qui cherche à satisfaire ses désirs dans le rêve par les créations du rêve. Il y a des objets dans le rêve, il y a des désirs et il y a la satisfaction des désirs. La création du rêve a autant d’utilité que le monde du
jâgrat (la veille) et cependant le rêve n’est pas considéré comme réel.
Nous voyons donc que chacun de ces exemples sert un objectif différent dans l’établissement des étapes de l’irréalité. Finalement le sage déclare que le monde du
jâgrat est tout aussi irréel dans l’état réalisé que le monde du rêve dans l’état de
jâgrat ».