Accueil arrow News arrow Dernières news arrow D’ANGER : SAINT MICHEL
D’ANGER : SAINT MICHEL Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 05-04-2022 23:16

Pages vues : 5399    

Favoris : 76

Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Bimbo, Christ, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, MIB, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Yi King, Yokai

 
ange_michel_killer_dollar.jpg
 
 
D’ANGER : SAINT MICHEL
La LOI DE SUCCION RÈGNE : les formes du POUVOIR
HUMAIN, sa loi de succion tend de plus en plus
à supprimer CE QUI SORT AU DEHORS DE LA NORME.
Le concept d’obéissance qui s’abreuverait de
l’Instant, de l’Inutile, de la liberté dégagée
de la loi de succion, TEND À S’EFFACER.
LA PLUS PROFONDE ET LA PLUS MEURTRIÈRE
DES TYRANNIES MENACE TOUS LES TERRIENS.
 
Un ordre dans lequel le tout confort technologique
tend à se substituer aux RYTHMES des balanciers
vitaux peut sembler faire voir une singerie
d’unité parfaite, on peut obtenir grâce à cette
illusion d’« ordre » ou de « paix »
des résultats directs et rapides : il n’en
reste pas moins ARTIFICIEL, TRANSHUMANISTIQUE,
ET VOUÉ, PAR SON ESSENCE, AUX PIRES ÉCHECS.
TOUT AUTORITÉ FERA TOUT, SURTOUT LE PIRE,
POUR RESTER EN VIE : UNE AUTORITÉ QUI N’EST
PLUS SOUMISE À LA LOI DE SUCCION ET À
L’ATTRACTION ”UNIVERSELLE” EST VOUÉE
NÉCESSAIREMENT À LA MORT.
Et cette autorité dans un social de plus en
plus mécanisé, zombifié, où le conformisme
passif des organismes subordonnés entraînent
l’affaiblissement et la décadence du pouvoir
central, si bien qu’icelui cherchera tous moyens
pour conserver son autorité, donc son
WINNERISME EN FORME DE PYRAMIDE (fractale)
IL FAUT DONC SE PRÉPARER ET SE PROTÉGER DU PIRE À VENIR.

Ce d’Anger que Saint Michel va terrasser (et non
pas un serpent ou dragon comme le représentent
les images en opinions mensongères) porte maintenant
le nom de « Great Reset » avec sa panoplie commerciale
« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux »,
c’est-à-dire ASSISTÉS et cajolés
(emprisonnés, cageau, cage) par d’autres.

ASSISTANAT-PROTHÈSES transhumanistes sous groupement
oligarchiques des grands banques et de la City de Londres,
et autres « hedge funds » winners, avec les GAFAM,
Big Pharma, Big Agri-Business, le complexe militaro
industriel et pétrolier, et Big Tech.
Big-Truc du régime capitalo-républicain sait que
son rêve ne se réalisera que par la pire tyrannie
n’ayant encore jamais existée avec le packaging
si redoutable de « science ».
Et comme l’annonce l’adepte du transhumanisme :
Laurent Alexandre, le Big Truc n’a plus besoin de
masse des travailleurs qui deviennent un boulet pour
sa « mise en valeur de son temps » (qu’il rêve
”éternel”, ici-bas).

De nos jours le mot « science » = technologie et
transhumanisme en forme de « Demain On Rase Gratis »
ou : Nous vivons plus longtemps…
Or le régime républicain et capitaliste INVENTE
LE SOCIAL ET LE ‘MOI’ (EGO) pour en faire un
MOI-COLLECTIF, ET EXIGE L’IMPOSSIBLE : l’infini
dans le fini, cas du transhumanisme et de l « science »,
avec le bonheur dans les contradictions de la vie mortelle,
etc., tout ça en un NOUVEAU CONFORMISME PAR LA CROYANCE
QUE LA COMMUNAUTÉ HUMAINE PEUT ÊTRE UNIFORMISÉE, et
c’est par cette illusion que naît une certaine conception
de l’éducation et du social par la normalisation des
choses qu’on donne à digérer, à vivre sur le plan
du corps-mental : LA MÊME SOUPE POUR TOUS (”C’est pas
d’la soupe, c’est du rata. C’est pas d’la merde
mais ça viendra”
) et la merde est en train d’arriver
à grande vitesse ! L’illusion ne dure pas, SAUF
si la technologie s’en même, genre traficotage
de l’ADN humain afin de le mécaniser…

La recherche de la normalisation ou numérisation
des choses qu’on donne à sentir, à vivre, ne peut
tendre qu’à l’uniformité des cerveaux individuels,
impossible à atteindre, et Dehors la délivrance
par le « QUI SUIS-JE ? ».
La qualité qui est de l’ordre de l’infini et de la
Fontaine de jouvence, ne peut être engendrée par la
quantité informatique et transhumaniste qui est par
nature INDÉFINIE, JAMAIS ACHEVÉE, d’où le concept de
« mise en valeur du temps ».
Cette actuelle méthode de normalisation du monde, très
visible avec l’affaire de « la guerre en Ukraine »,
conduit à la société-fourmilière, où n’est tolérée
aucune liberté individuelle, d’où l’actuel MOI-COLLECTIF
DÉGUISÉ EN ”MOI-INDIVIDUEL” (notamment par les élections),
il n’est tolérée aucune liberté individuelle par le
« QUI SUIS-JE ? ». Cette actuel social du Moi-Collectif
cumule les Moi-Individuel pour en faire un troupeau,
les consommateurs et l’AVOIR, et refuse les PERSONNES
dans le sens qualitatif : ÊTRE.
Le liberté n’existe alors que pour celui qui décide
de ce qui devra être vécu et senti uniformément par
tout le monde, SOIT LA LIBERTÉ DU GRAND ARCHITECTE
OU GRAND SATAN : LA LOI DE SUCCION, IL NE CHERCHE
PAS À LIBÉRER MAIS À POSSÉDER, IL EST LE
CONSOMMATUEUR (pas de faute) PAR ESSENCE !
IL EST LE PÉCHÉ : IL A CROQUÉ LA POMME, ET A DONC
SA SOURCE DANS LA PRÉTENDUE CIVILISATION OCCIDENTALE
CHRÉTIENNE.

SCIENCE, devrait signifier : « L’oubli de votre nature
véritable est votre mort actuelle ; son souvenir est la
renaissance. Il apporte un terme aux naissances successives.
Votre nature véritable est la vie éternelle ».
(Ramana Maharshi, entretien 396 du 12-4-1937).
Devrait signifier : « Ramana Maharshi enseignait et
transformait les êtres surtout par la force de sa
présence silencieuse ». Voir la note 2.

Tant que les êtres humains ne se seront pas réalisés
au sens du « QUI SUIS-JE ? » et qu’ils chercheront
AU DEHORS des prothèses, la Vraie Paix ne sera
jamais une réalité ici-bas, et ce seront les GAFAM
et autres Big Trucs qui vous vendront leur « paix »
inversée accompagnées de leurs options transhumanistes
en prolongations du « temps ».
Car ce monde est de plus en plus dans la RACINE DU MAL :
- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou Eucharistie,
attraction ”universelle”].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
(Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)


Le Terrien actuel paralysé par la LOI DE SUCCION en la consommation de n’importe qui et n’importe quoi est OCCUPÉ, PAR LE DEHORS : sa singerie de vie, son travail, son sentiment-opinion, etc., alors il ne voit jamais le Dedans et ne s’en soucie pas d’ailleurs, IL NE VOIT PAS LE DANGER MONDIAL QUI LE MENACE, D’AILLEURS IL CONTINUE DE « VOTER » TELLE UNE MÉCANIQUE HUILÉ PAR LE RÉGIME.
S’il voyait le D’Anger, Saint Michel, il ne resterait pas à l’état de science-fiction informatique en réseaux, genre : « Cela n’est pas pour moi », ou « cela ne peut pas être, c’est du complotisme ».
En temps de vraie guerre, on sait qu’il y a la guerre et on agit en conséquence pour se défendre de ce Dehors meurtrier. La difficulté dans ce monde occidental est que l’on se croit en « paix » PUISQU’EN FAIT AUCUNE GUERRE MONDIALE N’EST DÉCLARÉE PAR DES ÉTATS, et que la guerre du voisin, par exemple l’Ukraine, ne touche que le voisin, SAUF maintenant que tout est interconnecté, ça touche désormais le saint « pouvoir d’achat » européen voir aussi africain
Présentement C’EST A LUTTE DU MENTAL OU DE LA RAISON. ELLE A PRISE DES PROPORTIONS IMMENSES.

Il est impossible à la chair humaine, à son corps-raison terrien de continuer à vivre l’harmonie qui ne règne plus ici-bas depuis des millénaires de la voie de l’Agriculture.
Sans la participation mutuelle de tous, Nous ne pouvons Re-trouver la VRAIE PAIX, ou la victoire sur l’inversion actuelle, le dénaturé, la souffrance, bref : LA MORT VENDUE POUR LA VIE.
La fin de l’ère des Poissons ne peut se conclure dans l’harmonie que si les TERRIENS RE-TROUVENT L’ACTION UNIVERSELLE DE COMMUNION AVEC L’UNIVERS, C’EST-À-DIRE AVEC EUX-MÊMES :

« Les doutes s’élèvent dans le mental. Le mental est né de l’ego. L’ego provient du Soi. Cherchez la source de l’ego et le Soi se révélera. Lui seul demeure. L’Univers n’est que l’expansion du Soi. Il n’est pas différent du Soi. […] Tout est dans le Soi. Il est faux d’imaginer qu’il y a le monde, qu’il s’y trouve un corps et que vous habitez dans ce corps. Celui qui réalise la Vérité découvre que l’Univers et ce qui est au-delà sont contenus dans le Soi. L’aspect des choses varie selon le point de vue de la personne.
La vue émane de l’oeil. Et l’oeil doit se situer quelque part. Si vous voyez avec les yeux de la matière, le monde aura la même nature. Si vous regardez avec les yeux subtils (ceux de l’esprit), le monde apparaîtra subtil. Et si votre oeil devient le Soi, le Soi étant infini, l’oeil sera infini. Il n’y a rien d’autre à voir qui soit différent du Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 106 du 29-1935, un jour de Saint Michel).
AUSSI, NE PAS SE LAISSER BOUFFER PAR LES EGO DU RÉGIME DES BIG TRUCS ET AUTRES : « VOUS NE POSSÉDEREZ RIEN ET VOUS SEREZ HEUREUX », DE TOUJOURS CES MÊMES DORG (Demain On Rase Gratis) des « PLUS ÇA CHANGE ET PLUS C’EST LA MÊME CHOSE ».


Et à l’entretien 180 du 11-3-1936 :
« Qui est ce témoin ? Puisque vous parlez de « témoin », cela implique qu’il y a un objet et un sujet qui témoigne. Ce sont tous deux des créations du mental. L’idée de témoin est dans le mental.
S’il y avait un témoin de l’oubli, dirait-il : « Je suis le témoin de l’oubli ? » Vous venez de dire, et cela avec l’aide de votre mental, qu’il devait exister un témoin. Qui était ce témoin ? Vous ne pouvez que répondre : ‘je’ l’étais. Mais alors qui est ce ‘je’ ? Vous vous identifiez avec l’ego, et vous dites ‘je’. Est-ce alors ce ‘je’ de l’ego le témoin ? C’est encore le mental qui s’exprime. Il ne peut pas être son propre témoin. Vous vous imposez vous-même des limitations et vous pensez qu’il y a un témoin de l’activité mentale et de l’état d’oubli. Vous dites aussi : « Je suis le témoin. » C’est celui qui témoigne de l’état d’oubli qui doit dire : « Je témoigne de l’état d’oubli ». Le mental actuel ne peut s’arroger ce rôle.
Tout ce raisonnement ne tient donc pas. La Conscience est illimitée. C’est en devenant limitée qu’elle s’attribue ce rôle. Il n’y a vraiment rien dont on puisse témoigner. C’est simplement ÊTRE ».

Entretien 181 même date :
- Question : Peut-on en déduire que ceux qui atteignent l’état de Conscience cosmique n’ont pas échappé aux griffes de l’ignorance ?
- Maharshi : C’est ce que veut dire l’affirmation que tous les loka (régions), y compris le brahmâ-loka, ne nous délivrent pas de la renaissance. La Bhagavad-gîtâ dit : « Pour celui qui M’a atteint, il n’y a plus de renaissance… Tous les autres restent encore enchaînés ». De plus, tant que vous croirez qu’il y a gati (mouvement) – comme dans le terme gatvâ (étant allé vers) – il y a aussi punara-vritti (retour). La gati implique donc votre pûrvagamanam (naissance). De quelle naissance s’agit-il ? De la naissance de l’ego.
Une fois né, vous cherchez à atteindre quelque chose ; si vous l’atteignez, il faudra revenir.
Rejetez donc tout ce verbiage ! Soyez ce que vous êtes. Voyez qui vous êtes et demeurez le Soi, libre de toute naissance, de tout mouvement, d’aller et de retour [dans la racine du mal le Dedans-Dehors] ».

Lorsque le penseur est abandonné, c’est-à-dire « LIBRE », LES OBJETS APPARAISSENT AU DEHORS ET C’EST TOUT BON POUR LE COMMERCE DES TRAVAILLEURS DU CHAPEAU JUIF ET SON CAPITALISME, DE LÀ S’ÉLÈVENT LES DOUTES DEPUIS LE MENTAL.

SAVOIR, POUVOIR, OSER, SE TAIRE :
« Le langage n’est qu’un moyen pour communiquer à l’autre ses pensées. Il n’intervient qu’une fois que les pensées se sont manifestées. D’autres pensées s’élèvent après l’apparition de la pensée ‘je’ ; la pensée ‘je’ est donc la racine de toute conversation. Quand on reste sans pensée, on comprend l’autre grâce au langage universel du silence.
Le silence parle sans cesse ; il est un flot incessant de langage ; il est interrompu par la parole.
Les mots entravent ce langage muet. Imaginez l’électricité dans un fil. Grâce à une résistance sur le courant, l’électricité alimente une lampe ou fait tourner un ventilateur. Mais dans le fil, l’électricité reste sous forme d’énergie [le flux]. Il en va de même pour le silence, c’est l’éternel flot de langage, obstrué par les mots.
Ce qu’on n’arrive pas à comprendre au cours de conversations sur plusieurs années peut être compris en un instant dans le Silence ou en face du Silence. Ce fut le cas pour les quatre disciples de Dakshināmūrti (1).
Le Silence est le langage le plus élevé et le plus efficace ». (Ramana Maharshi, entretien 246 du 8-9-1936).

Et entretien 245 même date :
« L’absence de pensées n’est pas un vide. Il faut qu’il y ait quelqu’un pour connaître le vide [comme il faut quelqu’un pour voir et construire le concept de temps]. La connaissance et l’ignorance relèvent du mental. Elles sont nées de la dualité. Mais le Soi est au-delà de la connaissance et de l’ignorance. Il est la lumière même. Il n’est pas nécessaire de voir le Soi avec un autre Soi. Il n’y a pas deux Soi. Ce qui n’est pas le Soi est non-Soi. Le non-Soi ne peut pas voir le Soi. Le Soi n’entend ni ne voit. Il est au-delà de ces deux fonctions, tout seul, en tant que pure conscience ».

« Le mental. Mais le mental qui contient l’espace (Akasha) ne serait-il pas lui-même espace ? L’espace est l’éther physique (bhutakasha). Le mental est l’éther subtil (mano’ kasha) qui est, lui, contenu dans l’éther transcendantal (chidakasha). Le mental est donc le principe éther (akasha-tattva). L’éther étant le principe de la connaissance (jnana-tattva), la métaphysique identifie le mental à l’éther. Le considérant comme tel, il ne devrait plus y avoir de difficulté à réconcilier la contradiction apparente contenue dans la question. Le mental pur (shuddha-manas) est éther. Les aspects dynamiques (rajas) et engourdis (tamas) du mental se manifestent sous forme d’objets du monde grossier. Par conséquent, l’Univers entier n’est que mental ». (Ramana Maharshi, entretien 451 du 4-2-1938).


- Question : Ma Réalisation aidera-t-elle les autres ?
- Maharshi : Oui, certainement. C’est la meilleure aide possible. Mais il n’y a pas d’« autres » qui doivent être aidés. Car un être réalisé voit le Soi, tout comme un orfèvre qui évalue la quantité d’or contenue dans divers bijoux. C’est seulement lorsque vous vous identifiez avec le corps qu’il y a des formes. Mais quand vous transcendez votre corps, les autres corps disparaissent en même temps que
votre conscience du corps.
- Question : En est-il de même pour les arbres, les plantes, etc. ?
- Maharshi : Ont-ils quelque existence en dehors du Soi ? Trouvez cela. Vous pensez que vous les voyez.
Cette pensée est projetée hors de votre Soi. Cherchez d’où elle s’élève. Les pensées cesseront de s’élever et seul le Soi demeurera.
- Question : Théoriquement, je comprends. Mais les arbres et les plantes sont encore là.
- Maharshi : Oui. C’est comme une séance de cinéma. La lumière est projetée sur l’écran et les ombres qui y passent donnent l’impression aux spectateurs d’une représentation de film. Et ce serait pareil si dans ce même film on montrait aussi des spectateurs. Celui qui voit et ce qui est vu ne seront alors rien d’autre que l’écran. Appliquez cela à vous-même. Vous êtes l’écran, le Soi a créé l’ego et l’ego a ses formations de pensées qui se manifestent comme le monde, les arbres, les plantes, etc., dont vous parliez. En réalité tout cela n’est pas autre chose que le Soi. Si vous voyez le Soi, vous trouverez le Soi en tout, partout et toujours. Rien d’autre que le Soi n’existe. (Entretien 13a du 7-1-1935).

- Maharshi : La réalisation du Soi est l’aide la plus grande que l’on puisse apporter à l’humanité. C’est pourquoi on dit que les saints sont des bienfaiteurs bien qu’ils restent isolés dans les forêts. Mais il ne faut pas oublier que la solitude n’existe pas uniquement dans les forêts. On peut tout aussi bien la trouver dans les villes, au beau milieu des occupations du monde.
- Question : Il n’est donc pas nécessaire que les saints se mêlent aux hommes pour leur être utiles ?
- Maharshi : Seul le Soi est la Réalité. Le monde et tout le reste ne sont pas la Réalité. Un être réalisé ne considère pas que le monde est différent de lui-même.
- Question : Ainsi, la Réalisation d’un saint contribue à l’élévation de l’humanité, sans que celle-ci en soit consciente, n’est-ce pas ?
- Maharshi : Oui. L’aide est imperceptible, mais elle n’en existe pas moins. Un saint aide toute l’humanité, à l’insu de celle-ci.
- Question : Ne vaudrait-il pas mieux qu’il se mêle aux autres ?
- Maharshi : Il n’y a pas d’autres avec lesquels il puisse entrer en contact. Le Soi est la seule et unique réalité.
- Question : S’il existait une centaine d’hommes ayant réalisé le Soi, est-ce que le monde n’en retirerait pas de plus grands bénéfices ?
- Maharshi : Quand vous dites « Soi », vous vous référez à l’Illimité, mais lorsque vous y ajoutez le mot « homme », vous en limitez le sens. Il n’y a qu’un Soi, unique et infini. (Entretien 20 du 30-1-1935).

Les pouvoirs à la tête de leur État bureaucratique artificiel n’ont pas compris que leur ego leur fait faire SYSTÉMATIQUEMENT DES RAVAGES, DU CHAOS, DES GUERRES, CAR :
« Celui qui est délivré de la notion de l’ego, dont l’intellect n’est pas conditionné, celui-là, même s’il détruit tous les mondes, ne tue pas, pas plus qu’il n’est enchaîné par les conséquences de ses actions » (Bhagavad-gītā, chapitre 18, vers 17).



Notes.
1. « Brahmâ, le dieu créateur, créa quatre garçons par la force de son esprit : Sanaka, Sanândana, Sanatkumâra et Sanatsujâta. Ceux-ci demandèrent à leur créateur pourquoi il les avait fait naître.
Brahmâ leur répondit : “Je suis obligé de créer l’Univers. Mais je désire me livrer à des ascèses (tapas) afin de réaliser le Soi. Je vous ai donné la vie pour que vous me relayiez dans la création de l’Univers. Vous y parviendrez en vous multipliant.” Les quatre fils n’apprécièrent pas l’idée de leur père. Ils se demandaient pourquoi ils devaient prendre sur eux cette charge et trouvaient qu’il était plus naturel de se mettre à la recherche de la source originelle. Ils préféraient revenir à leur origine et être heureux. Ils n’obéirent donc pas au souhait de Brahmâ et le quittèrent en quête d’un guide pour réaliser le Soi. Comme ils étaient naturellement doués pour obtenir la réalisation du Soi, leur direction spirituelle ne pouvait venir que du meilleur des Maîtres. Et celui-ci ne pouvait être autre que Shiva, le yogirâja [roi des yogis]. Shiva leur apparut, assis au pied d’un banyan, l’arbre sacré.
Etant un yogirâja, avait-Il besoin de pratiquer le yoga ? Il entra en samâdhi [contemplation] aussitôt et se tint en repos parfait. Le silence régnait. Les quatre frères Le virent et l’effet fut immédiat. Ils tombèrent en samâdhi et tout doute fut dissipé.

Le silence est le véritable upadesha (enseignement). Il est l’upadesha le plus parfait. Il ne convient qu’aux chercheurs les plus avancés. Les autres sont incapables d’en tirer une pleine inspiration. C’est pourquoi ils ont besoin de mots qui expliquent la Vérité. Mais la Vérité est au-delà des mots. Elle n’admet aucune explication. Elle ne peut qu’être indiquée [le ”Gate gate pâragate…”]. Et comment cela peut-il se faire ?
Les gens sont sous l’emprise de l’illusion. Si celle-ci est dissipée, ils réaliseront la Vérité. Il faut donc leur dire de réaliser l’irréalité de l’illusion. C’est alors qu’ils essayeront d’échapper à ses pièges. Le résultat sera le vairâgya (le détachement). Ils se mettront en quête de la Vérité, à la recherche du Soi, et finiront par se maintenir dans le Soi. Shrî Shankara, qui était un avatar de Shiva, était plein de compassion pour les êtres déchus. Il voulait que tous réalisent leur Soi, l’état de Félicité. Ne pouvant pas tous les atteindre par son Silence, il composa le Dakshinâmûrti-stotra sous la forme d’un hymne afin que les gens puissent le lire et comprendre la Vérité ». (Entretien 569 du 7-11-1938).

2. Science [Scient] savant, instruit, connaissance, habile. (Les mots entre-crochets indiquent le français du Moyen-Âge)
- A. Ensemble de connaissances et d'expériences (savoir).
- B. Connaissances étendues sur un objet d'étude d'intérêt général, érudition.
- C. Sens officiel et actuel du 19ème siècle, mais faux, car le 19ème siècle était démoli par le matérialisme naissant et son essor industriel et économique, donc on nous donne ceci comme définition : Ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle [générale], caractérisé par un objet et une méthode déterminés, et fondées sur des relations objectives vérifiables (les preuves). Ou encore : Expériences reproductibles et contrôlables par d'autres (tout le monde peut le faire). Donc il y a contradiction, car cela ne peut pas être universelle puisque chaque expérimentateur est unique, ou particulier, et c’est de plus lié actuellement à un devoir de rentabilité (la fameuse quantité, le chiffre).
Ainsi l'économie ne peut pas être une science en elle-même, car ça reviendrait à prétendre que l'homme est au service de l'économie et non l'économie au service de l'homme ! C'est bien l'homme qui a fabriqué l'économie, donc l'économie est un simple outil.
La définition C parle d'universel alors que ce n'est que du général, une généralisation. L'Universel ne peut être que du domaine du Soi.
Aussi cette définition C possède-t-elle le sens du mot ”technique”, ou du ”tour de main”, et non du mot science. Cette définition actuelle ne tient pas compte de l'aspect spirituel, elle divise et ce n'est pas bon ; elle veut a tout prix vérifier, mesurer, se rassurer, se conforter, avoir des preuves matérielles, SAISIR.
 
 

Dernière mise à jour : 05-04-2022 23:41

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved
< Précédent   Suivant >