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Sente, Sentier, Voyage Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 23-05-2022 02:13

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Bimbo, Christ, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Hulkerie, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, MIB, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Yi King, Yokai

 
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Sente, Sentier, Voyage
Sente, du latin semita
Le TÉLÉPORTation devrait être remplacé
par : SENTICIMA : sentier et ici et maintenant
impliquant la notion de voyage sans déplacement
d’un point A vers un point X, donc concept
du temps. Savinien de Cyrano de Bergerac
parlait déjà de ce SENTICIMA :
« Le Mouvement est le passage d’un corps [particules]
du voisinage de certains estres dans le voisinage
d’autres estres ». (Ce n’est pas le déplacement d’un
corps d’un lieu en un autre lieu). Lieu et corps sont
la même Matière ou même Univers !
(D’après “Fragment de physique”).
 
Actuellement, tout est construit SUR LE DEHORS,
RIEN SUR LE DEDANS. TOUT POUR L’ÉTAT DE VEILLE
ET LE SPEED DES PENSÉES QUI GICLENT DE PARTOUT
D’UNE OPINION À L’AUTRE.

« Ce jaillissement doit être contrôlé. Cela n’est
possible que par un agent qui peut travailler à
l’intérieur et à l’extérieur [paradoxe]. Pouvons-nous
identifier celui-ci à un corps physique ? Nous croyons
que le monde peut être conquis par nos propres efforts.
Quand, frustrés par l’extérieur, nous sommes conduits
vers l’intérieur, nous pensons : « Oh ! Oh ! Il y
a un pouvoir plus fort que l’homme. » L’existence d’un
tel Pouvoir supérieur doit être admise et
reconnue. L’ego est un éléphant très puissant qui ne
peut être contrôlé que par le lion, dont le simple
regard fait trembler l’éléphant et le tue. Ici, le
lion n’est autre que le guru. En temps voulu, nous
saurons que notre gloire se tient là où nous cessons
d’exister. Pour parvenir à cet état, nous devons
nous abandonner en disant : « Seigneur ! Tu es mon
refuge. » Le guru voit alors que cet homme a
atteint la maturité nécessaire pour être guidé,
et il le guidera. […]
L’ego ne s’abandonne que quand il reconnaît le
Pouvoir supérieur. Une telle reconnaissance est
l’abandon ou la soumission, ou la maîtrise de soi.
Sinon l’ego resterait aussi arrogant que la statue
sculptée sur la tour d’un temple et dont l’attitude et
les gestes font croire qu’elle supporte le poids de
la tour sur ses épaules. L’ego ne peut pas exister
sans le Pouvoir supérieur mais il pense agir
de son plein gré. (Ramana Maharshi, entr. 398)

TOUT DANS LA SAISIE, DANS L’UTILITARISME :
LES CHOSES EXCRÉMENTIELLES (« énergie ») !
TOUT POUR L’ESPACE-TEMPS, COMME SI LE TERRIEN
VOULAIT « SORTIR » DE L’UNIVERS !
La technologie actuelle est entièrement tournée
vers le DEHORS : ELLE EST ”SOCIALISTE” :
J’achète une électronique comme un récepteur de
radio, il n’est pas ADAPTÉ POUR MOI mais est valable
pour toutes les personnes qui voudront bien l’acheter,
IL N’Y A DONC AUCUNE HARMONIE ENTRE LA TECHNOLOGIE
DE CETTTE ÉLECTRONIQUE ET MOI, puisque mon voisin
qui n’est pas ‘moi’ peut aussi l’acheter et il pourra
écouter la même propagande, les mêmes musiques diffusées.
C’EST LA TECHNOLOGIE DE LA DUALITÉ DEDANS-DEHORS ET
RACINE DU MAL ET TOUT LE QUANTISME EST PAREIL….

« Tous ces concepts prennent naissance après que
l’ego s’est manifesté [et donc à l’état de veille] »
pourrait dire le Maharshi à l’entretien 311).



« Drishtim jñānamayīm kritvā, pashyed brah-mamayam jagat (1) [La vision rendue pleine de sagesse, on doit voir le monde en tant que brahman]. Dirigez donc votre regard vers l’intérieur et il deviendra absolu. Une fois cette conscience absolue réalisée, dirigez votre regard vers l’extérieur et vous découvrirez que l’Univers n’est pas séparé de l’Absolu réalisé.
C’est parce que votre vision est dirigée vers l’extérieur que vous parlez d’un extérieur. Aussi vous conseille-t-on de tourner votre regard à l’intérieur. Cet intérieur est en relation avec l’extérieur que vous avez l’habitude de chercher. En réalité, le Soi n’est ni extérieur ni intérieur.
En parlant des Cieux, on s’imagine qu’ils sont au-dessus ou au-dessous, intérieurs ou extérieurs, car on est habitué à la connaissance relative. On ne cherche que le savoir objectif, d’où ces idées. En fait, il n’y a ni haut, ni bas, ni intérieur, ni extérieur. Si ces notions étaient réelles, elles devraient aussi être présentes pendant le sommeil profond. Car ce qui est réel doit être continu et permanent.
Quand vous dormez, vous sentez-vous à l’intérieur ou à l’extérieur ? Bien sûr que non ». (Ramana Maharshi, entretien 311 du 2-1-1937).

- Question : Comment connaître le Soi ?
- Maharshi : Y a-t-il deux ‘je’ ? Comment connaissez-vous votre propre existence ? Vous voyez-vous avec vos yeux ? Interrogez-vous. Comment votre question est-elle venue se poser ? Est-ce que ‘je’ subsiste pour la poser ou non ? Puis-je trouver mon Soi comme dans un miroir ?
Comme votre perspective a été dirigée vers le dehors, le Soi a été perdu de vue et votre vision est devenue extérieure. On ne trouve pas le Soi dans les objets extérieurs. Tournez votre regard vers l’intérieur et plongez en vous ; vous serez le Soi. (Entretien 311).

« Pourquoi pensez-vous que vous êtes actif ? Prenez l’exemple concret de votre arrivée ici.
Vous avez quitté votre maison dans une charrette, pris le train, êtes descendu à la gare, remonté dans une charrette et vous vous êtes retrouvé dans cet ashram. Quand on vous a demandé ce que vous avez fait, vous avez dit que vous avez voyagé depuis votre ville jusqu’ici, n’est-ce pas ? Le fait n’est-il pas plutôt que vous n’avez jamais bougé et que ce sont les divers moyens de locomotion qui vous ont transporté tout le long de votre route ? De même que vous confondez ces mouvements avec les vôtres, vous faites ainsi pour les autres activités. Mais ce ne sont pas les vôtres. Ce sont les activités de Dieu ». (Ramana Maharshi, entretien 78 du 29-9-1935).

« Le Mouvement est le passage d’un corps [particules] du voisinage de certains estres dans le voisinage d’autres estres », écrivit Savinien, comme le Maharshi.

PAS D’ESPACE-TEMPS :

« On n’atteint pas le Soi. S’il fallait l’atteindre, cela voudrait dire que le Soi n’est pas toujours ici et maintenant, mais qu’il doit être obtenu comme quelque chose de nouveau. Ce que l’on obtient comme quelque chose de nouveau sera aussi perdu ; ce sera donc impermanent. Ce qui n’est pas permanent ne mérite pas d’être recherché. C’est pourquoi je dis que l’on n’atteint pas le Soi.
Vous êtes le Soi. Vous êtes déjà Cela. Le fait est que vous ignorez votre état de Félicité. L’ignorance survient et étend un voile sur la pure Félicité. Les efforts servent uniquement à dissiper cette ignorance. L’ignorance consiste en une fausse connaissance. Et la fausse connaissance consiste en une fausse identification du Soi avec le corps, le mental… Cette fausse identification doit disparaître. Il ne restera alors plus que le Soi.
- Question : Comment cela peut-il se produire ?
- Maharshi : Par la recherche du Soi.
- Question : C’est difficile. Puis-je réaliser le Soi, Mahârâj ? Dites-le-moi, je vous en prie. Cela semble si difficile.
- Maharshi : Vous êtes déjà le Soi. La Réalisation est donc familière à chacun. La Réalisation ne connaît pas de différence chez les chercheurs. Ce simple doute « Puis-je réaliser ? » ou le sentiment « Je n’ai pas réalisé » sont les obstacles. Soyez libre de ceux-ci aussi.
- Question : Mais il devrait y avoir l’expérience. Tant que je n’en fais pas l’expérience, comment puis-je être libre de ces pensées affligeantes ?
- Maharshi : Celles-ci aussi sont dans le mental. Elles sont là parce que vous vous êtes identifiée au corps. Si cette fausse identification tombe, l’ignorance s’évanouit et la vérité se révèle.
[…]
- Maharshi : Où allez-vous ? Vous n’allez nulle part. À supposer même que vous soyez le corps, votre corps est-il venu de Lucknow à Tiruvannâmalai ? Vous étiez simplement assise dans la voiture ou autre moyen de locomotion qui a bougé ; pour finir, vous dites que c’est vous qui êtes venue ici. Le fait est que vous n’êtes pas le corps. Le Soi ne bouge pas. Le monde bouge en lui. Vous êtes seulement ce que vous êtes. Il n’y a pas de changement en vous. Par conséquent, même après un soi-disant départ d’ici, vous êtes ici, là-bas et partout. Ce ne sont que les scènes qui changent [les fictions].
Quant à la grâce, elle est en vous. Si elle était extérieure, elle n’aurait aucune valeur. La grâce est le Soi. Vous n’êtes jamais hors de son activité. La grâce est toujours présente ».
(Entretien 251 du 29-9-1936)

« Il y a un état constant ; les états de sommeil profond, de rêve et de veille ne sont que des mouvements dans celui-ci. Ils sont comme des images qui défilent sur un écran de cinéma. Les gens voient l’écran ainsi que les images, mais ils oublient l’existence de l’écran et ne portent leur attention que sur les images. Le jnani [le sage, le Réalisé], lui, ne considère que l’écran et pas les images. Les images, certes, bougent sur l’écran, mais elles ne l’affectent pas. L’écran lui-même ne bouge pas, il reste immobile.
De même, la personne qui voyage en train croit qu’elle se déplace. À vrai dire, elle est assise et repose sur son siège et c’est le train qui se déplace à toute allure. La personne superpose le mouvement du train au sien parce qu’elle s’identifie au corps. Aussi pense-t-elle : “Je viens de passer une gare, puis une autre et encore une autre” et ainsi de suite. Si elle faisait un peu attention, elle se rendrait compte qu’elle est assise sans bouger et que ce sont les gares qui défilent devant elle [donc le DEHORS].
Cela ne l’empêche pas de dire qu’elle a fait un long voyage comme si elle s’était efforcée d’effectuer elle-même chaque pas sur le trajet.
Le jnani, en revanche, est pleinement conscient que le véritable état d’être demeure fixe et immobile et que toutes les actions se déroulent autour de lui. Sa nature ne change pas et son état n’est nullement affecté. Il regarde toutes choses avec indifférence et demeure dans la pleine félicité.
L’état du jnani est l’état véritable ; il est également l’état d’être originel et naturel. Une fois que l’homme l’a atteint, il y reste établi. Une fois établi, il le sera pour toujours. Par conséquent, l’état qui prévalait durant les jours que j’ai passés au Pathala-lingam [temple souterrain du temple d’Arunachala] continue depuis d’une façon ininterrompue avec cette seule différence que le corps restait alors immobile, tandis que maintenant il est actif.
Il n’y a aucune différence entre la conduite d’un jnani et celle d’un ajnani. La seule différence réside dans leurs angles de vision. L’ignorant s’identifie à son ego et prend, par erreur, ses activités pour celles du Soi, tandis que l’ego du jnani s’est dissous. Le jnani ne se limite plus à tel ou tel corps ou à tel ou tel événement.
Il existe une action dans l’apparente inaction, de même qu’une inaction dans l’apparente action, comme on peut le voir dans les exemples suivants :
1. Un enfant est nourri durant son sommeil. À son réveil, il prétend ne pas l’avoir été. C’est un cas d’inaction dans une apparente action. Car, bien que la mère ait vu son enfant prendre de la nourriture, celui-ci n’en a pas eu conscience.
2. Le cocher dort sur son siège pendant que le cheval tire la charrette dans la nuit. Quand il arrive à destination, le cocher prétend avoir conduit la charrette. C’est un cas d’action dans l’apparente inaction ». (Entretien 607 du 17-1-1939).

- Maharshi : C’est vrai, dans le sommeil il n’y a pas la conscience du corps ou du monde. Mais vous devez bien exister dans votre sommeil pour pouvoir dire quand vous en sortez : « Je n’étais pas consciente dans mon sommeil ». Qui tient ces propos maintenant ? C’est la personne éveillée. Celle qui dort ne peut pas le dire. Autrement dit, l’individu qui, maintenant, identifie le Soi au corps affirme qu’une telle conscience n’existe pas dans le sommeil.
C’est parce que vous vous identifiez à votre corps que vous voyez le monde autour de vous et que vous dites que l’état de veille est plein de choses belles et intéressantes. L’état de sommeil vous paraît ennuyeux parce que vous n’y étiez pas en tant qu’individu, et en conséquence, toutes ces belles choses n’existaient pas. Mais quel est le fait indéniable ? C’est qu’il y a la continuité d’être dans chacun des trois états, mais qu’il n’y a pas de continuité pour l’individu et les objets.
- Question : Oui.
- Maharshi : Ce qui est continu est aussi durable, c’est permanent. Ce qui est discontinu est transitoire.
- Question : Oui.
- Maharshi : Par conséquent, l’état d’être est permanent et le corps et le monde ne le sont pas. Ils sont des phénomènes fugitifs qui passent sur l’écran de la conscience d’être, laquelle est éternelle et immobile.
- Question : Mais d’un point de vue relatif, l’état de sommeil n’est-il pas plus proche de la pure conscience que l’état de veille ?
- Maharshi : Oui, mais en ce sens que lorsqu’on passe du sommeil à la veille, la pensée ‘je’ doit se manifester ; le mental entre en jeu ; les pensées s’élèvent ; puis les fonctions du corps entrent en activité ; tout cela réuni nous fait dire que nous sommes éveillés. L’absence de tout ce processus est la caractéristique du sommeil et, en conséquence, le sommeil est plus proche de la pure conscience que la veille.
Mais on ne doit pas pour autant désirer rester toujours en état de sommeil. D’abord, parce que c’est impossible, le sommeil devant nécessairement alterner avec les autres états ; ensuite, parce que le sommeil ne peut pas être l’état de félicité, qui est celui du jnani, car cet état est permanent et sans alternance. De plus, l’état de sommeil n’est pas considéré comme un état de conscience, alors que le sage demeure toujours conscient. Voilà pourquoi l’état de sommeil diffère de l’état dans lequel le sage est établi.
À cela s’ajoute que l’état de sommeil est dépourvu de pensées et de l’effet qu’elles exercent sur l’individu. Il ne peut être modifié par la volonté de ce dernier, car l’effort est impossible dans cette condition. Bien que plus proche de la pure conscience, il n’est pas propice aux efforts nécessaires pour réaliser le Soi.
Le désir de Réalisation ne peut naître qu’à l’état de veille ; de même qu’on ne peut faire des efforts que lorsqu’on est éveillé. Nous savons que les pensées à l’état de veille font obstacle à la tranquillité du sommeil. « Sois tranquille et sache que JE SUIS DIEU ». Ainsi, la tranquillité est le but du chercheur. Même un seul effort pour apaiser une seule pensée, ne serait-ce qu’un seul instant, pénètre profondément jusqu’à atteindre l’état de tranquillité. L’effort est nécessaire et il n’est possible qu’à l’état de veille. S’il y a effort, il y a aussi conscience ; les pensées sont calmées ; la paix du sommeil est obtenue. C’est l’état du jnani. Ce n’est ni le sommeil ni la veille mais un état intermédiaire entre les deux. Il y a la conscience de l’état de veille et la tranquillité du sommeil.
C’est l’état de jâgrat-sushupti. On peut l’appeler sommeil éveillé ou veille endormie ou veille sans sommeil ou sommeil sans veille. Il diffère du sommeil ou de la veille pris séparément. Il est l’atijâgrat (au-delà de la veille) et l’atisushupti (au-delà du sommeil)(2). Il est l’état combiné de conscience parfaite et de tranquillité parfaite. Il est l’intervalle entre le sommeil et la veille et également l’intervalle entre deux pensées successives. Il est la source d’où s’élancent les pensées ; nous pouvons l’observer lorsque nous sortons du sommeil. En d’autres termes, les pensées ont leur origine dans la tranquillité du sommeil. Ce sont elles qui font toute la différence entre la paix du sommeil et l’agitation de l’état de veille. Allez à la racine des pensées et vous atteindrez la tranquillité du sommeil. Mais vous ne pouvez l’atteindre qu’avec toute la vigueur de la recherche, c’est-à-dire avec une conscience parfaite.
[…]
Vous ne quittez pas un endroit pour un autre. Vous êtes toujours immobile. Les scènes passent devant vous. Même d’un point de vue ordinaire, vous êtes assise dans votre cabine et le navire se déplace, mais vous ne bougez pas. Nous voyons sur l’écran un homme qui court pendant des kilomètres et qui se précipite vers nous, mais l’écran ne bouge pas. C’est l’image qui bouge en tous sens ». (Entretien 609 du 18-1-1939).

« Maintenant, considérez la situation. Vous êtes un être immuable et permanent qui demeure le même dans tous ces états ; les états ne cessent de changer et sont donc transitoires. Mais vous, vous êtes toujours là. Il s’ensuit que les objets fugitifs de la manifestation ne sont que de simples phénomènes qui apparaissent à la surface de votre être, telles des images sur un écran de cinéma.
L’écran ne bouge pas lorsque les images bougent. Pareillement, vous ne bougez pas de là où vous êtes, même quand le corps quitte la maison et se mêle aux autres.
Votre corps, les autres, la forêt et les chemins sont tous en vous ; vous n’êtes pas en eux. Vous êtes aussi le corps, mais pas uniquement ce corps. Si vous demeurez toujours comme le pur Soi, le corps et ses mouvements ne vous affecteront plus ». (Entretien 653 du 1-4-1939).

QUANTISME = NOSTALGIE DE LA PERTE DES EAUX PRIMORDIALES, NOSTALGIE DE LA PERTE DU MAÎTRE :
« Le Maître étant le Soi, la grâce est inséparable du Soi. […] Existe-t-il un seul Instant où vous n’ayez pas réalisé le Soi ? Pouvez-vous être séparé du Soi ? Vous êtes toujours CELA » (Ramana Maharshi, entretien 503 du 17-8-1938).

« Le Maître n’est pas à l’extérieur de vous comme vous semblez l’imaginer. Il est à l’intérieur ; il est, en fait, le Soi. Reconnaissez cette vérité. Cherchez en vous et trouvez-le. Vous serez dès lors en constante communion avec lui. Le message est toujours présent ; il n’est jamais silencieux ; il ne peut jamais vous abandonner ; et vous ne pouvez jamais vous éloigner du Maître.
Votre mental est dirigé vers l’extérieur. En raison de cette tendance, vous voyez les objets à l’extérieur, et le Maître en fait partie. Mais la Vérité est différente. Le Maître est le Soi. Tournez le mental vers l’intérieur et vous découvrirez que les objets se trouvent en vous. Vous réaliserez aussi que le Maître est votre propre Soi, et qu’il n’existe rien d’autre que lui.
C’est parce que vous vous identifiez à votre corps que vous acceptez les objets comme étant en dehors de vous. Mais êtes-vous le corps ? Vous ne l’êtes pas. Vous êtes le Soi. C’est là que se trouvent tous les objets et l’Univers entier. Rien ne peut échapper au Soi. Comment pourriez-vous donc vous éloigner du Maître qui est votre Soi véritable ? Quand vous vous déplacez d’un lieu à un autre, pensez-vous que votre corps s’éloigne du Soi ? De la même manière, vous ne pouvez jamais être sans le Maître.
[…]
Vous savez que vous êtes. Vous ne pouvez nier votre existence à aucun moment. Car pour nier votre existence, il faut que vous existiez. C’est cela (la pure Existence) que l’on entend par un mental tranquille. Le mental est la faculté d’extériorisation de l’individu. S’il est tourné vers l’intérieur, il devient peu à peu tranquille. C’est alors que seul prévaut le « JE-SUIS ». « JE-SUIS » est toute la Vérité ». (Entretien 503 du 17-8-1938).

PARADOXE.
Les actuels êtres humains
utilitaristes sont identiques
aux mouches à merde :
COM-PRENDRE.
Sans cesse tourbillonnantes comme
les humains et leur speed infernal,
elles sont aussi insupportables dans
leur incessante poursuite comme
l’évolutionnisme des humains.
C’est en de sens que la divinité syrienne
BELZÉBUTH, dont le nom signifierait
étymologiquement : Le Seigneur des mouches,
est devenu le PRINCE DES DÉMONS.
La mouche est l’humain homme d’affaires
fébrile et revendicateur et ravageur en son
capitalisme-libéralisme : la mouche
du coche, de la fable, qui réclame salaire
après n’avoir fait qu’imiter les travailleurs.
Belzébuth synonyme du mental : la tête,
la calculette, l’ordinateur, la raison,
le capital comme la « peine capitale ».

Notes.
1. Pour communiquer sa pensée, il faut chuter dans le Dehors : être deux, et alors communiquer sa pensée à l’autre. « Le mental obstrue la paix innée [la Félicité naturelle] ; c’est pour cela que notre investigation s’effectue sur le mental. Cherchez le mental ; il disparaîtra.
Il n’y a pas d’entité du nom de mental. À cause de l’émergence des pensées, nous supposons quelque chose à partir de quoi elles se manifestent. Et cela nous le dénommons mental. Quand nous cherchons à voir ce que c’est, il n’y a rien de tel. Quand il s’évanouit, la Paix se révèle comme éternelle. […] La faculté de penser ou de discriminer. Ce ne sont que de simples noms. Que ce soit l’ego, le mental ou l’intellect, tout est la même chose. Le mental de qui ? L’intellect de qui ? Celui de l’ego.
L’ego est-il réel ? Non. Nous confondons l’ego et nous l’appelons intellect ou mental ». (Ramana Maharshi, entretien 238 du 20-7-1936). De même : « Aussi grand que soit votre savoir, il n’y aura pas de limites à la connaissance. Vous ignorez celui qui doute, mais vous essayez de résoudre les doutes. Tenez-vous à celui qui doute et les doutes disparaîtront ». Est-ce que le quantisme résoud mes doutes ? Certainement pas !!!

2. Sommeil du sommeil : au-delà de la veille et du sommeil et en même temps il est en eux.
 
 

Dernière mise à jour : 23-05-2022 02:28

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