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Mise en valeur du temps = péché originel Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 12-06-2022 03:20

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Tags : Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Hulkerie, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Métal, MIB, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Yi King, Yokai

 
 
 
Mise en valeur du temps = péché originel
inventé par les Hébreux-Juifs de la Synagogue :
LE REFUS DE LA NATURE HUMAINE BIEN
MONTRÉ PAR LE CONCEPT TRANSHUMANISTE.
 
MISE EN VALEUR DU TEMPS = « MIEUXÇA ».
Le Diable propose TOUJOURS de faire mieux,
c’est l’organisation, le winnerisme, le
« Vous serez comme des Dieux » (eritis
sicut dii
), c’est-à-dire VOUS SEREZ COMME
DES ARCHITECTES DE L’UNIVERS, VOUS POURREZ
SORTIR DE L’UNIVERS POUR L’« ARRANGER »,
C’EST-À-DIRE VOUS FEREZ DANS LE SOCIALISME,
VOUS FEREZ DANS LE MOI-COLLECTIF AVEC
ILLUSION D’UN MOI-INDIVIDUEL
(LE CITOYENISME, LE CONSOMMATEUR, L’USAGER).

Le péché originel N’EST PAS un péché
de la chair(e).
COMME LE MONTRE LE RÊVE TRANSHUMANISTE
ET DE SES ARN MESSAGERS, LE PÉCHÉ ORIGINEL
EST LE PÉCHE CONTRE LA CHAIR(E), QU’IL
FAUT REMPLACER PAR DES PROTHÈSES AFIN DE
FAIRE ”MIEUX” QUE LA NATURE, DONC AFIN DE
SORTIR DE L’UNIVERS.


En effet, on peut considérer comme « chair(e) »
le VAISSEAU humain, dans lequel l’ESSENCE (1)
doit s’incarner, concrètement dans ce que les
Anciens appellent EAUX PRIMORDIALES, ET PROPRE
à s’incarner, concrètement, dans un Moi-individuel
UNIQUE et PROPRE à telle ou telle personne du
Moi-Individuel (le Réalisé). Et c’est le Soi.

Le Diable allait faire miroiter aux yeux de
sa PREMIÈRE organisation LA POSSIBILITÉ
D’AMÉLIORATION DE LA NATURE.
DE CETTE FAÇON LE DIABLE EST LE PREMIER
TRANSHUMANISTE, LEUR GRAND ARCHITECTE,
AVEC « INTERDICTION DE MOURIR » (ici-bas,
car ce ne serait pas bon pour le commerce).
TRANSHUMANISME = ÊTRE COMME DIEU,
C’EST-À-DIRE SORTIR DE L’UNIVERS.

Or, en Dieu ou le Soi, l’Essence et l’existence
sont une seule chose harmonisée en une
UNITRINITÉ, PARFAITE ET ÉTERNELLE :
DIEU NE DEVIENT PAS : IL EST.
S’il devenait il aurait un commencement et
nécessairement une fin ! Car DEVENIR est la
condamnation à la créature individuée :
le consommateur, celui qui use par le Fer/Faire.

Je suis ce JE SUIS, a dit Dieu de Lui-même
(Exode 3,14). « L’Être absolu est ce qui EST.
C’est le Soi. C’est Dieu. En connaissant le Soi,
on connaît Dieu. En fait, Dieu n’est rien
d’autre que le Soi ». (Ramana Maharshi)

« Je suis ce JE SUIS » et
« Reste tranquille et sache que Je suis Dieu ».
« tout le Vedanta est contenu dans ces deux
passages », dit le Maharshi à l’entretien 338).
« Je suis ce JE SUIS ». « JE SUIS » est
Dieu et non pas le fait de penser « Je suis Dieu ».
Réalisez JE SUIS » et ne pensez pas « JE SUIS ».
Il est dit : « Sache que je suis Dieu » et non
pas « Pense que je suis Dieu »…
Le sentiment d’être celui qui agit est la
servitude et non pas les actions elles-mêmes.
Reste tranquille et sache que je suis Dieu.
Ici, la tranquillité est l’abandon total,
sans trace d’individualité. Le calme prévaut
et il n’y a plus d’agitation mentale.
L’agitation mentale est la cause du désir
[loi de succion] du sentiment d’être celui qui
agit et de la personnalité. Si cela s’arrête,
la tranquillité s’instaure. Là, « savoir » veut
dire « Être ». Il ne s’agit pas du savoir
relatif qui implique la triade
connaissance, sujet et objet ».
(Ramana Maharshi, entr. 354 du 8-2-1937).

« Votre devoir est d’être et non pas d’être
ceci ou cela [du « votre ceci votre cela »].
« Je suis ce JE SUIS » résume toute la vérité.
La méthode est résumée dans « SOIS TRANQUILLE ».
Que veut dire tranquillité ? Cela veut dire
« détruis-toi » [au sens du Renoncement ou
Putréfaction]. Car toute forme [nom-la-forme]
est cause de souffrance. Abandonnez la notion
« Je suis ceci ou cela ». Nos shâstra [Écritures]
disent : aham iti sphurati (Il resplendit en tant
que ‘Je’) ». (Entretien 363 du 20-2-1937).

« Je suis ce JE SUIS. Le simple fait d’être est
le Soi ». (Entretien 432 du 26-12-1937).

« Il est seulement ÊTRE, mais différent du
réel et de l’irréel ; il est Connaissance,
mais différent de connaissance et ignorance.
Comment peut-il être défini ? Il est
simplement ÊTRE (3) » (Ramana Maharshi,
entretien 122 du 1-1-1936).
ÊTRE = le Vrai ‘Je’, le « Je suis ce JE SUIS ».
ÊTRE = être uniquement conscient ou ÉVEILLÉ,
ÊTRE DANS L’INSTANT (les pensées n’existent plus
ou état du sommeil-soleil profond ou
mental cosmique chez un Dieu manifesté…
Il est alors ce SOMMEIL-SOLEIL-PROFOND).

(Ramana Maharshi, entr. 106, 29-11-1935).
Je ne deviens pas, JE SUIS. Or avec les
transhumanistes, et la mise en valeur du temps,
ON DEVIENT. ON DEVIENT COMME UN DIEU.
En se voulant ainsi l’ancêtre transhumaniste
refusa de devenir ce qu’il était naturellement
appelé par le Soi à Être : il refusa son
existence individuée, son ‘Je’.
Ainsi, son ‘Je’ se transforma en ‘je’,
tirer son épingle du JEU, cet humain construit
un Axe séparé de ce E (in-divi-du-EL) par
A-t-trait, Re-trait, Re-gard (Pour-Voir),
Re-gard ou SAISIE, et plus il saisit et plus
il se différencie d’I (axe) du processus,
plus il O-pose sa Ré-fé-en-ce du Ré-EL à ce
EL ou Soi direct, Maât (le I du Point c’est Tout).
Ainsi selon le Diable se construit le consommateur
ou Moi-individuel, le citoyen, le binaire
informatique par rapport à l’Unité ou Nature,
le TOUT. Le péché originel construit la
tyrannie de l’opinion : le OUI par rapport à
NON (haine à la vibration de base (N de l’arrêt
NO de la vibration créatrice, au sens du
latin verber ; le FOUET, qui donnera le
mot ”Verbe”. Voir la symbolique de la foudre).
Oui par rapport à non, LA RÉACTION PAR
RAPPORT À L’ACTION SI PRÉSENTE À NOS JOURS,
ne serais-ce que par l’actuelle mode de
l’anti-conspirationnisme et de
l’anti-fausse-nouvelle bien dans un
politisme très malade !

Cette DIVISION vient du mental : l’HISTOIRE,
la MÉMORISATION (met I à mort) qui organise
un autre ‘je’ que le ‘Je’, un JET et non un
IET (un projet, un messianisme à la place de
l’Instant). C’est le Diable qui aide à
ORGANISER (2) : une É-laboration, soit
l’installation dans l’OBJET qu’il prend pour
SUJET, typique de ce régime capitalo-républicain
qui fabrique des OBJETS-HUMAINS en oubliant leur
nature humaine pour la faire remplacer
par LE CONCEPT INVENTÉ PAR DES MILLIARDAIRES
dans des machins comme Davos,
ces USINES À
FABRIQUER DES OBSTACLES,
des AD-jectifs
qui collent à mer-veille d’égrégore aux objets
ou marchandises de l’idolâtrie capitaliste et
qui de ce fait augmente la PESANTEUR OU
ATTRACTION ”UNIVERSELLE” :
AUGMENTATION DE LA LOI DE SUCCION.
C’est cela INTERférer (Fair E).
C’est cela la loi de succion : le Désir
(aller ou être depuis le E), ou le Lien
(L et I ensemble), l’Entrave (en travers)
qui BRODE (travail de femme…) la Matière
des Choses du Re-EL.

Le Diable est un Empereur de l’Organisation :
le MON-DE : l’être en capt-I-V-I-té : captif
du monde, donc de sa POSSESSION (mon, votre ceci
votre cela) de la Manifestation ou Création
DÉVIÉE : le MON-DE : ou DÉ-MON, le Diable,
ou la VIE : le vide (à ne pas confondre avec
la Vacuité (3).

Avec le Créateur et sa créature ORGANISÉ,
L’EXISTENCE POUVAIT FACILEMENT DÉVIER !
Exister = fonction du mental-ego qui sombra
dans l’« amélioration » du quotidien en une
« mise en valeur du temps » quoi fit sombrer
l’humain dans la révolte et LA FABRICATION
DE LA LIBERTÉ.
Aveuglé par son égarement, le mental s’imaginait
qu’il pouvait échapper à son individuation
dans un être concret ou citoyenisé, en refusant
d’être Lui-Même. Ce qui aboutira à l’actuel
consommateur ou citoyen, soit LA LIBERTÉ
D’ADMINISTRATION DE L’EXISTENT, CELLE DU
DIABLE (2).
L’être humain ne dispose que d’une liberté
des moyens, et non d’un liberté de la fin
comme le voudraient les Juifs et transhumanistes
avec leur « mise en valeur du temps ».


MAIS IL Y A UN PROBLÈME : comme, se fait-il que chez l’être humain il soit le seul a être responsable de la réalisation de la loi de sa nature humaine, c’est-à-dire de son Soi : nantie d’une apparente liberté de choix à l’intérieur de la structure de l’Être, CE QUI N’EXISTE APPAREMMENT PAS CHEZ AUCUN AUTRE NOM-LA-FORME VIVANT DE LA TERRE : une fois le mental devenu une croyance au mental, il peut obéir, ou désobéir au Saint Chaos ou Ordre quand toute chose s’ordonne d’elle-même dans son EST ou son « Je suis ce JE SUIS ». La croyance au mental ne pouvait que favoriser la Chute : LA MISE EN VALEUR DU TEMPS OU UNE SAISON EN ENFER : telle une gourde qui flotte sur l’océan : le mental du citoyen égaré peut être assimilé à une gourde qui, plutôt que de s’enfoncer, de se MÉLANGER dans l’Océan du Soi ou des EAUX PRIMORDIALES, flotte à la surface des illusions renforcées par la croyance à ses propres pouvoirs, le faisant continuellement ballotés de-ci de-là au gré des mouvements du mental et donc des OPINIONS.

Le mental du Juivo-transhumaniste rêve se de construire un ORDRE NOUVEAU tel son NOUVEL ORDRE MONDIAL : tel l’existence crée son essence (1), ou « Achetez, consommez et vous serez des Dieux » (pour les banques des industriels du faire/fer, jusqu’au genrisme où l’on choisit son sexe comme la couleur de ses chaussettes, etc., et assimilé à de la « liberté »).

MISE EN VALEUR DU TEMPS = DÉDOUBLEMENT DE LA PERSONNALITÉ : « Demandez à l’homme le plus fortuné du monde, s’il connaît son Soi. Il vous dira « non ». Que peut-on connaître si l’on ne connaît pas le Soi ? Le savoir humain est bâti sur une fondation si fragile », dit le Maharshi à l’entretien 43 du 28-3-1935. Et même entretien : « En cherchant si le mental existe ou non, on s’aperçoit qu’il n’existe pas. C’est là le contrôle du mental. Autrement, si on admet l’existence du mental et qu’on cherche à le contrôler, cela équivaut à obliger le mental à se contrôler lui-même, à l’instar d’un voleur se transformant en policier pour procéder à sa propre arrestation. De cette manière, le mental continue à subsister, mais échappe à lui-même [l’augmentation du mental comme le projettent les transhumanistes] ».
Voulant être comme un Dieu, le cerveau ou mental du transhumaniste ou de l’homme le plus fortuné du monde, PERD SA QUALITÉ D’ÊTRE POUR N’ÊTRE QU’UN VULGAIRE OBJET, DE L’AVOIR, DE LA SAISIE PAR LOI DE SUCCION DU CONSOMMATEUR, comme dans la chanson « Ah ! Mademoiselle Rose, J’ai un p’tit objet, Un joli p’tit objet à vous offrir. Ah ! C’est quelque chose, Qui vous fera plaisir » (et qui risque de faire du bénéfique : des enfants…).
C’est donc dans le drame de la croyance au mental que se trouve l’actuel profond malaise de cette civilisation humaine ; car la civilisation ou communauté humaine N’EST QUE L’INCARNATION DE LA PERSONNE, au sens du « Je suis ce JE SUIS », ce qui évidemment ne fut aucunement réalisé par un régime politique étatique dépendant de l’opinion de l’ego de quelques uns telle la république de 1789, ni même avant par le régime monarchique des rois du clovisme et leurs sujets-objets. C’est-à-dire que les riches et gros ego produiront ou cherchent à produire, comme au Davos de Klaus Schwab et Bill Gates, des institutions sociales à leur image et à leur ressemblance. Les milliardaires proposent donc au monde leur transhumanisme suivant la logique de leur paradis perdu qu’il faut « racheter » par la mise en valeur du temps, soit construire un paradis terrestre….. À VENIR ! PRINCIPE DU MESSIANISME ET DE LA CAROTTE attachée à distance de l’âne pour le faire avancer, et c’est le sens du mot HISTOIRE, ou CONTE : LE POUR-VOIR, pouvant déboucher sur l’AMBIGUÏTÉ, donc sur le SACRÉ dans la dualité PUR-IMPUR, LA DIALECTIQUE DU SACRÉ :

SACRÉ : séparation radicale, de valeur ontologique, entre un objet quelconque et la zone cosmique environnante : telle pierre, telle fontaine, tel arbre, tel endroit, par le fait même qu’ils se révèlent comme sacrés par une conscience, ils ont été en quelque sorte CHOISIS comme VASE, comme ATHANOR (four, alambic) d’une manifestation du sacré, et se séparent ontologiquement des autres pierres, des autres fontaines et des autres arbres et d’autres endroits, et se situent alors sur une dimension différentes, surnaturel.
Si bien que la technologie actuelle dont le transhumanispme fait la partie, est une APPROCHE MAGICO-RELIGIEUSE SOCIALISTE-SOCIALISANTE MONDIALISANTE QUI N’OSE DIRE SA FONCTION VÉRITABLE : la symétrie entre le singularisation des objets humains et des signes sacrés, et la singularisation PAR LE CHOIX, de ceux qui font l’expérience du sacré avec une intensité en dehors du reste de la communauté, qui incarnent ce sacré, puisqu’ils le vivent intensément, ou plutôt ils sont vécus par les noms-les-formes qui les ont choisis (comme les Élémentals, Dieu, les Ancêtres, etc.). Cette dernière singularisation implique les pouvoirs siddhi (surnaturels ou magiques), qui peuvent être renforcés par la technologie, d’où D’ANGER…
De toutes façons « Pour manifester des siddhi, il faut qu’il y ait d’autres personnes pour les reconnaître. Ce qui veut dire que celui qui manifeste de tels pouvoirs est dénué de jnana [Connaissance, sagesse, Ça je estre ou Je suis de JE SUIS] ; [de plus manifester des siddhi c’est tomber dans la racine du mal la dualité Dedans-Dehors qui engendre la SAISIE du Pour-Voir].
C’est pourquoi les siddhi ne valent pas la moindre pensée. Seul le jnana mérite d’être recherché et obtenu ». (Ramana Maharshi, entretien 57a du 24-6-1935).

Cet humain de la Chute est OB-cédé (obstruction, bouché donc OPPOSÉ AU TROU, OPPOSÉ au « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi), par son transhuanisme ou EX-I-GENCES ; il synthétise une fausse unité ou un faux I depuis son point de vue en dualité sujet-objet. C’est pourquoi il lui faut voir les choses d’en O, d’où le Lab-oratoire du JARDINIER, et les techniques du COMPAGNONNAGE. EN SE RETIRANT AINSI DE SA PROPRE « CRÉATION », LE JARDINIER RÉINTÈGRE LA SOURCE, L’EAU PRIMORDIALE, SANS LA DUALITÉ, SINON, LE VOYAGE SERA SEULEMENT « RÉFLEXION » DANS TOUS LES DANGERS DU MENTAL OU RAISON DE SA CONSCIENCE RELATIVISTE qui le fera chuter dans le « développement personnel » à la mode du commerce des arts martiaux à la mode….

Ton EST, ton Soi communique avec Toi, il n’y a rien d’autre !

Notes.
1. ESSENCE : dans le sens par exemple du principe de l’outil appelé tour : déplacer un outil coupant sur une pièce qui tourne, produisant des copeaux. N’existerait-il rien au monde, pas même la Création, que ce principe SERAIT, Essence éternelle du tour ; mais ce qui ne serait pas, c’est le tour concret, et on peut en réaliser une infinité de modèles à partir du principe ou Essence : l’ex-istant. Un tour ne peut engendrer son principe, ni aucun machine, même construite par un transhumaniste : la recherche ou le bricolage peuvent éveiller l’idée d’un principe, elles ne le créent pas.…. Quand un humain découvre un principe, c’est qu’il le portait déjà en lui, comme une plaque photographique non révélée, dans les structures intimes de son être.

ESSENCE: ce qui existe de toute éternité à l’état latent, en Vraie Télépathie, et qu’on a appris à connaître au fur et à mesure de l’évolution de notre cerveau. Ce qui n’a pas l’Essence ne peut produire l’Essence. « L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive [la raison], c’est faire erreur ».

Comme tout est conscience, y compris les objets ou le monde extérieur, et qu’il n’y a pas de conscience sans un monde ou sans des objets extérieurs, RESTE À RE-TROUVER CE QUI EST ESSENCE OU CONSCIENCE INFINIE SEULEMENT (à retrouver par le « QUI SUIS-JE ? »).

Le mot « Essence » peut se définir à travers l’entretien 363 du 20-2-1937 de Ramana Maharshi, le guide : « Par « guides spirituels », nous entendons ceux qui sont « spirituels » [entre guillemets parce que ce mot est un fourre-tout] par opposition à ceux qui sont « matériels ». L’Esprit est illimité et sans forme. Il en est de même du centre spirituel. Il n’y a qu’un seul centre de cette sorte. Que ce soit en Occident ou en Orient, il ne peut être différent ; ni être localisé d’aucune manière. Étant illimité, il inclut les guides, les hommes, le monde, les forces de destruction et de construction. Il n’y a pas de distinction. Vous parlez d’établir des contacts parce que vous pensez que les guides spirituels sont des êtres incarnés. Mais les hommes spirituels ne sont pas des corps ; ils n’ont pas conscience de leur corps. Ils ne sont qu’esprit, sans limite et sans forme. Ils sont toujours en unité entre eux et avec tous les autres ; bien plus, ils englobent tout.
L’Esprit est le Soi. Si le Soi est réalisé, ces questions ne peuvent pas s’élever ».

ESSENCE = CE QUE NE PEUT JAMAIS ÊTRE ILLUSOIRE, PARCE QUE LA SEULE RÉALITÉ.
« Le Soi ne peut jamais être illusoire. Il est la seule Réalité. Ce qui apparaît doit également disparaître, ce n’est pas permanent. Le Soi n’apparaît jamais et ne disparaît jamais, il est donc permanent ». (Entretien 363).

2. Extrait de la conférence de Jiddu Krishnamurti à Omen en 1929, où il expliquait que « La Vérité est un pays sans chemin ».
« Peut-être avez-vous souvenir de cette histoire du diable et de son ami : ils marchaient dans la rue quand ils virent devant eux un homme se baisser pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche. L’ami dit au diable : « Qu’est ce que cet homme vient de ramasser ? » « Un petit bout de Vérité », répondit le diable. « Mauvaise affaire pour vous, alors ! », remarqua l’ami. « Oh, pas du tout, répliqua le diable, je vais l’aider à l’organiser ! »
Je maintiens que la vérité est un pays sans chemin que vous ne pouvez l’approcher par aucune route, quelle quelle soit : aucune religion, aucune secte. Tel est mon point de vue, et j’y adhère d’une façon absolue et inconditionnelle. La vérité étant illimitée, inconditionnée, ne peut être approchée par quelque sentier que ce soit, elle ne peut pas être organisée on ne devrait pas non plus créer des organisations qui conduisent ou forcent les hommes à suivre un chemin particulier. Si vous comprenez bien cela dès le début, vous verrez à quel point il est impossible d’organiser une croyance ».

3. Vacuité : shunyata, l’état naturel ou le ”ça-seulement”, le Sans-Pourquoi des choses dont aucune n’a d’essence, et dont aucune n’est, ou n’existe en soi et pas soi. Ici le mot n’a pas du tout le sens usuel de l’Occidental de « vide moral ou intellectuel » et encore moins le sens d’« absence de valeur » ou de « néant » que lui donnent les dictionnaires des Occidentaux.
VACUITÉ : « Soyez ce que vous êtes. Il n’y a rien qui doive descendre ou se manifester [comme le prétend le messianisme et le transhumanisme avec leur DORG Demain On Rase Gratis]. Tout ce qui est demandé est de perdre l’ego. Ce qui est est toujours là. Même en cet instant, vous êtes Cela. Vous n’en êtes pas séparé. Le vide mental, c’est vous qui le voyez. Vous êtes là pour le voir. Qu’attendez-vous ? La pensée « je n’ai pas vu », l’attente de voir et le désir d’obtenir quelque chose, sont tous l’oeuvre de l’ego. Vous êtes tombé dans les pièges de l’ego. C’est l’ego qui dit tout cela, et pas vous.
Soyez vous-même et rien de plus ! » (Ramana Maharshi, entretien 183 du 13-3-1936).
 
 
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Dernière mise à jour : 12-06-2022 04:26

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