Accueil arrow News arrow Dernières news arrow Le réalisationnisme républicain de 1789
Le réalisationnisme républicain de 1789 Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 28-06-2022 00:54

Pages vues : 4624    

Favoris : 66

Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Addiction, Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Métal, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Yi King, Yokai

 
 
frise_ouro1.jpg
 
 
Le réalisationnisme républicain de 1789
soi-disant « incorruptible » et « universel »
qui donnera le citoyenisme ou consommateur
actuel au pouvoir d’achat ne doit pas se
transmuter en un nouveau néospiritualisme
sous la houlette de l’Ein sof du Jéhovahisme
du peuple-prêtres et des Klaus Schwab and Co.
possessif en laïcité athée qui vide les
traditions spirituelles de toute substance,
sauf de la leur !
Ce monde de laïcité et de démocratie marchande
qui se targue d’avoir « éliminé Dieu » (sauf
l’Ein sof républicain français, ”L’Être suprême”),
ce monde du SPEED qui veut TOUT, TOUT DE
SUITE, QUI CONDENSE DANS DES CALCULS
ALGORITHMIQUES LES RÈGLES TRADITIONNELLES
OUVRANT LA PORTE À TOUS LES EXCÈS ALIÉNATOIRES
(tels le libéralisme et la tyrannie de l’opinion).
GARE, GARE À LA CROYANCE À L’EGO-ÉGRÉGORE QUI,
COMME LE CAPITALISME, RÉCUPÈRE TOUT, BOUFFE TOUT.
 
Qu’est-ce que le « vrai », ou
« Qu’est-ce que le « bien » ??
Aucune réponse ne peut être apportée
sous peine en chuter dans l’opinion, dans
la SAISIE, Car : si la vérité devenait saisissable,
elle deviendrait une opinion
(le choix par le
rejet ou la possession dans la dualité pur-impur,
le choix par l’élection, le choix par l’achat).


« L'Homme se fabrique ses opinions à la façon d'un carrelage » (A.G. Sertillange reprenant une phrase de Bergson et cité par Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 36 : « Il m'apparut en effet que les idées que je me fais des choses, « mes opinions », sont la résultante d'expériences réalisées dans le temps et l'espace (saint Augustin venait de me le faire remarquer) quant à leur face externe, et d'autre part les besoins de l'intellect et du cœur quant à leur face interne. La conséquence est que toute opinion est comme une construction géométrique dont les paramètres sont d'une part les dispositions intérieures de l'homme, et d'autre part l'expérience externe, les événements vécus. Or, les appétits, les besoins de l'âme d'une part, et d'autre part les temps et les lieux de l'expérience sensible, vécue, étant indéfiniment divers selon les lieux géographiques et sociaux, il faut conclure que de toute évidence il ne peut exister deux opinions identiques. C'est mathématiquement impossible et il est donc illusoire de rechercher « la Paix dans une prétendue possibilité de l'unité d'opinion, comme le voudrait le mirage démocratique.
[…]
La vie est nécessairement une confrontation permanente entre les besoins, les désirs de mon âme, et l'extérieur, le monde qui affecte mes sens, dans des conflits continuels. Qui jugera ces conflit ? Si je dis que tout ce qui me plaît est bon, je n'aurai pas la Paix avec mes voisins parce que ce qui est bon pour moi ne l'est pas nécessairement pour eux. Et 'si je dis que je me soumets au réel, c'est-à-dire à mes expériences objectives, je ne trouverai pas non plus la Paix parce que mes voisins vivent des expériences autres que les miennes et leurs conclusions sont différentes. Ce que le langage commun appelle opinion, c'est l'une ou l'autre de ces deux formes de jugement, un équilibre toujours précaire entre le subjectif et l'objectif, et ce qu'on appelle « opinion publique » n'est qu'un effet statistique qu'on ne peut tenir en aucune façon pour un critère de vérité.

Ainsi donc, il est bien vrai que l'intelligence ne peut trouver une solution de Paix si elle s'en tient à cette seule forme de pensée qu'on appelle l’« opinion ». Il est parfaitement vain de rechercher une opinion « vraiment vraie », ce ne peut être qu'un mirage. Ce ne sera jamais plus que « ma vérité » alors que, je l'ai dit, le vrai ne peut être un objet de possession. La vérité, si elle est, doit nécessairement transcender le conflit du sujet et de l'objet », écrit avec pertinence Jean Coulonval, et la Vérité ne peut qu’être l’insaisissable, le « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ », du Soûtra du Cœur de la Connaissance transcendante (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi) ; si la vérité devient saisissable, elle est une opinion (le choix par le rejet ou la possession).

L’opinion est totalement lié à l’ego-corps-mental et au spatio-temporel : les circonstance ; en conséquence le Gate gate… ne peut qu’être le Gate ou Voie, le Sentier, le TAO, rendant conscient à évaluer les situations et à déterminer celles correspondant à sa Vraie Nature (à sa ”Signature” disait Jacob Boehme).
Le Gate gate… est par conséquence UNIQUE, SINGULARITÉ. Et IL EST AINSI LA NATURE MÊME DE TOUT, LE QUOTIDIEN DE TOUT, ET NULLEMENT UNE « RARETÉ » comme le fait croire l’inconscient collectif : le « sens commun » ; c’est l’inverse, le quotidien doit devenir une rareté, à jamais ! « Cet état unique [naturel] est très clairement décrit dans les Upanishads » (comme écrit dans la préface du « Ellâm Onru » (Tout est Dieu, All is One) que Ramana Maharshi conseillait en lecture à ses visiteurs.

UNI-VERS : VERS L’UNITÉ : TOUT EST DANS TOUT ET RIEN N’EST DANS RIEN (le Centre est nulle part et la Circonférence est partout, telles les images d’un film projetées sur l’écran nulle part : invisible, car il se cache derrière les images projetées). « Le bien-être qui résulte de la conscience que "tout est Un", ne peut être obtenu par une conscience fragmentaire [la raison ou conscience relativiste], séparant les choses et les êtres : tout est Un ». (Ellâm Onru).

« Celui qui voit "je suis séparé", "tu es séparé", "il est séparé", etc, agit d'une certaine façon envers lui-même, et d'une toute autre façon envers les autres. Il ne peut s'en empêcher [et c’est l’opinion]. La pensée "chaque être est séparé des autres", est la graine d'où s'élève l'arbre de la discrimination arbitraire des actes (en fonction de la diversité des personnes). Comment pourrait-il y avoir un défaut de vertu chez celui qui sait qu'il y a unité entre lui et les autres ? Aussi longtemps que le germe de la différenciation est présent, l'arbre correspondant est à même de fleurir, que l'on s'y attende ou pas. Il faut donc renoncer à cette faculté de différenciation. Tout est Un ». (Ellâm Onru).

« Comment quelqu'un pourrait-il aimer les autres mieux qu'en sachant qu'ils sont lui-même ? Il les connût en tant qu'Unité -, il les aime en tant qu'Unité, puisqu'en vérité, ils sont Un ». (Ellâm Onru).

ÊTRE COUR : être corps et non-corps, né et non-né, etc.

ÊTRE COUR : le Centre est nulle part et la Circonférence est partout, telles les images d’un film projetées sur l’écran nulle part : L’ÉCRAN N’EST PAS AFFECTÉ PAR LES IMAGES : une scène d’incendie y ait projetée, l’écran ne brûle pas ; une tempête et des trombes d’eau sont re-présentées, l’écran n’est pas mouillé. C’est le Cour, le ”N’EST PAS X” : autant de mondes, de dimensions donc, que de grains de sable dans tous les Ganges de ces mondes. Aussi nombreux que soient les images projetées sur l’écran et aussi nombreux que soient les noms-les-formes animés, le Tathâgata (1) connait parfaitement dans sa Vraie Paix le continuum de pensée de chacun de ces noms-les-formes. Et ce que dans l’inconscient collectif on appelle « continuum de pensée », véritable continuum de pensée, celui qui est Cour, le tathagâta l’a déclaré n’être pas un continuum. Voilà pourquoi on l’appelle continuum de pensée. Pour quelle raison ? Parce que, la pensée est INSAISISSABLE comme le MENTAL EST INSAISISSABLE, parce que la pensée historique ou adamique n’est pas saisissable, pas plus que la pensée de la « fin des temps », et la pensée qui surgit dans l’Instant ne l’est pas davantage et dans les trois cas elle n’est qu’opinion.

Voilà pourquoi l’acte de la raison est à lui seul CRIMINEL : chaque perception par le mental est ses cinq sens se fait dans l’INSTANT, elle est l’Instant comme l’écran de cinéma. Mais aussitôt que le raison discrimine : projette les images du film, les opinions, aussitôt que le sujet et son corps-mental a confectionné sa CROYANCE EN LUI, l’objet est fabriqué et donc apparaît au passé, hors de l’Instant, car la raison par la conscience relativiste opère seulement sur ce qui est déjà passé. L’objet arrive vivant, mais saisit par le mental, il ne peut plus vivre, car la raison ne mange que des substances mortes : les images du film. L’acte de la raison massacre la perception vivante.

Idem dans le sommeil, tu as un rêve, tu t’identifie à un personnage, est-ce toi ? Et que devient ce personnage à ton réveil ? Tu ne peut être lui. Tu es comme l’écran de cinéma qui se tient vierge même si une scène de déluge y est projeté.
Grâce à ta raison, les cinq sens, tu es capable de distinguer les objets environnants : « comment pourrais-tu admettre que tu es la même chose que l'ignorance, ou le vide ? Comment cela pourrait-il être ta véritable nature ? Ce n'est pas possible. Tu es le Connaisseur qui sait que cet état est un voile obscur et dense recouvrant ta véritable nature [l’écran masqué par les images du film qui le recouvrent]. L'ayant condamnée après en avoir fait l'expérience, tu sais que tu n'es pas cette sombre ignorance du sommeil profond. Tu es celui qui se tient à l'écart de cela aussi (2) » (dit le Ellâm Onru). Se tenir à l’écart : être Cour.

« Si tu admets que même ce corps grossier n'est pas toi, peux-tu imaginer être quel qu'autre chose de plus éloigné ? Non. De même que tu n'es pas ce corps grossier, tu n'es pas non plus quelque chose d'autre qui s'en trouverait plus éloigné -, ni le personnage du rêve; ni l'ignorance du sommeil profond. Tu es différent de ces trois états [veille, rêve, sommeil profond], et de ce monde.
Turiya (2) est le quatrième état situé au-delà des états de veille, rêve et sommeil profond. Turiya semble dire : « Tu es étranger à ces trois états de veille, rêve, sommeil profond ; ton véritable état est le Quatrième, qui est différent de ces trois-là ». En supposant les trois états comme un long rêve, le Quatrième représente le réveil mettant fin à ce long rêve. Ainsi Turiya est plus profond que le sommeil profond, et en même temps plus « éveillé » que le banal état de veille admis par l’inconscient collectif et son conventionnel.
« Ton véritable état est donc ce "Quatrième", se distinguant de tes états de veille, sommeil avec rêves, et sommeil profond. Tu es cela, uniquement » (dit le Ellâm Onru).

« Comment est ce quatrième état ? Il est la Connaissance qui ne particularise pas ; il est pleine Conscience de soi-même. Cela signifie que le quatrième état est pure Connaissance, sans conscience du particulier, mais en pleine conscience de Soi. Seul celui qui réalise cet état, même pour un seul instant, réalise la vérité. Tu es cela, uniquement. Qu'y-a-t-il de plus pour celui qui a réalisé le "Quatrième" ? » (Ellâm Onru).

ET C’EST À CE QUATRIÈME ÉTAT QUE COMMENCE LE « COUR » : ÊTRE DANS L’INSTANT SANS Y ÊTRE (Fixation Cavalante) : « En pratique, il n'est pas possible pour quiconque, de demeurer à jamais dans cet état qui est l'état sans connaissance du particulier. Celui qui a réalisé le quatrième état, tôt ou tard revient à ce monde -, mais pour lui le monde n'est plus comme avant - il voit ce qu'il a réalisé comme étant le Quatrième état, rayonner en toutes choses. Il ne voit plus ce monde comme différent de cette Pure Connaissance. Ainsi, ce qu'il a vu à l'intérieur, il le voit maintenant, d'une manière différente, aussi à l'extérieur [comme disparition de la racine du mal, la dualité Dedans-Dehors]. Ayant quitté le stade de la différenciation [le pur-impur, le Dedans-Dehors], il est à présent établi dans l'état de non-différenciation, où qu'il se trouve. Désormais, il est Tout. Il n'y a rien qui soit différent de lui. Que ses yeux soient fermés ou ouverts, quels que soient les changements pouvant survenir, son état demeure inchangé. Cela est l'état de Brahmati ; Cela est l'état naturel éternel. Tu es cet état, éternellement Vrai ». (Ellâm Onru).

Il n'y a rien au-delà de cet état (2). Les mots « dehors » et « dedans », perdent leur sens. Tout est Un. Le corps, la parole et le mental ne peuvent plus fonctionner égoïstement comme dans l’actuelle croyance. L’ego n’étant plus une croyance, le Libéré vivant l’est Ici et Maintenant, dans l’Instant : il n’y a rien d’autre que Lui, c’est le ‘Je’, la Conscience infinie, sans la conscience relativiste de l’ego qui fragmente en petits bouts d’opinions.
Comment être sûr que c’est « la bonne conscience » ou qu’un tel état existe ?
EN PASSANT LE GATE GATE… en le réalisant.

L’Univers étant DANS le mental, c’est-à-dire Nous-Mêmes, et ce que Nous percevons : il n’y a pas une particule qui ne soit reliée à la Conscience infinie, la Félicité. Les noms-les-formes animés et inanimés ensemble forment le monde.

C'est votre complémentarité qui vous amènera à vous rencontrer (réaliser le Soi ou faire un avec son Seigneur, pour employer les termes d’Ibn’Arabi développé par Henry Corbin dans L’Imagination Créatrice dans le soufisme d’Ibn’Arabi. Cette complémentarité est évoquée dans une prière à Ptah : « Il est Régent de l'éternité, v.s.f. [Vie, Santé, Force] et Seigneur de la pérennité. Seigneur de la vie, Il fait respirer les gorges, donne l'air à tous les nez, fait vivre tout homme par ses aliments ». (Extrait de l’hymne à Ptah du papyrus Harris I, cité dans Hymnes et Prières de l’Égypte Ancienne, par André Barucq et François Daumas, 1980).

La DIFFICULTÉ est favorisée par la dualité Dedans-Dehors : deux lois de succion, celle de l’avoir ou du consommateur, et celle de l’Être ou Vraie Croyance, celle du GATE GATE…. Ce monde ne peut exister que par le GATE GATE… (aussi appelé LA FOI : mariage de la connaissance, de la science, et des outils. De nos jours, « la foi » n’est qu’une morale manichéenne surtout occidentale qui ne connaît que le bien et le mal, le pur et l’impure, les bons et les méchants, sans aucune nuance. Au fond, l'existence des « méchants » est nécessaire à l’oligarchie européenne occidentale comme on le subit actuellement en France avec les « méchants Russes » et « la guerre en Ukraine » où la qualité de « bon » n'existe que comme étant le contraire de « méchant » ; George W. Bush lors du 11 septembre 2001 dans un discoure du 20 septembre avait énoncé le sens du : ”Vous êtes avec nous ou contre nous” : « Le monde civilisé se range aux côtés de l'Amérique. Il comprend que si cette terreur reste impunie, leurs propres villes, leurs propres citoyens seront les prochains » ; le Washingtonisme et sa démocratie marchande qui croit posséder la vérité, on est en plein Hollywood enfantin et infantilisant, mais c’est son but…).


Notes.
1. Tathâgata (tibétain : de-bzhin gshegs-pa) : celui qui n’est plus demeuré ou fixé dans les limites du samsara [cycle des naissances et des morts, monde des phénomènes des noms-les-formes] et du nirvana [état de Libération], il s’est véritablement « allé » (gata) dans le Grand Éveil en suivant la Voie de l’Ainsité (tathâ) ; le « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ ». C’est pourquoi le Seul Réel ne pourra JAMAIS apparaître au terme ou à la « fin des temps » d’un débat, synonyme de possession (collective) et de tyrannie d’opinion, synonyme de constante (convention), de confort qui rassure, qui console (qui distrait) !!!

2. Sur Turiya et ce qui se trouve au-delà de Turiya : Turyâtitâ, voir la page Le FONDAMENTAL est que.
 
 

Dernière mise à jour : 28-06-2022 01:31

Citer cer article dans votre site Favoured Print Envoyer à un ami Articles associés

Commentaires utilisateurs  Fil RSS des commentaires
 

Evaluation utilisateurs

 

Aucun commentaire posté



mXcomment 1.0.8 © 2007-2024 - visualclinic.fr
License Creative Commons - Some rights reserved
< Précédent   Suivant >