Ecrit par Sechy,
le 21-07-2022 01:15
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Tags : Addiction, Aiguille, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Yi King, Yokai |
La Vraie Nature ne va pas avec le mondialisme actuel
« Dieu brasse dans les 2 sens » écrivait Jean Coulonval
dans Synthèse et Temps Nouveaux : Solve et Coagule ou
Yi et Yang qui forment des complémentaires et non des
opposés comme dans l’actuelle dualité Sujet-objet,
cause-effet et surtout Dedans-Dehors ;
ce qui n’est en aucun cas une un monothéisme ou un
monisme à la mode Occidentale dans ses
idées reçues christologiques séculaires.
L’Être réalisé c’est l’Union du ‘je’ et du ‘Je’,
soit l’osmose du Soi le Seigneur et de son Fidèle,
deux dimensions formant l’Être en sa Totalité :
il y a multiplication à l’infini : la Fontaine de
Jouvence ou Zéro Indien, deux dimensions qui
ne sauraient s’annuler l’une et l’autre, ni se
confondre, ni se substituer l’une à l’autre.
Si la Vraie Nature de chaque Terrien était
dans le courant d’aucun jour, sans temps,
éternelle, le mot « écologie » n’existerait pas.
Le Seigneur, le Soi est comparable à l’Ange :
le Moi-individuel qui n’est ni le Moi-individuel
opposé ici-bas au Moi-collectif, mais le
Moi-Soi ou Individualité éternelle, la Singularité
RÉVÉLÉE À ELLE-MÊME.
« Réaliser le Christ en soi » ou Retourner la Lumière
c’est réaliser le Roi à double couronne :
l’HERMAPHRODITE (L’auto-crée comme Ptah-Osiris-Christ).
Les êtres humains n’ayant pas réalisé leur Soi sont
réduit à une sorte de ZOMBI ou d’être vidé de sa
dimension divine propre, de son Ange ou de son Christ.
L’Ange au sens du mot D’Anger : le ‘Je’ et le ‘je’
s’agréent réciproquement, sont la garantie et le
bouclier l’un de l’autre.
N’ayant alors plus de demeure, celle de leur Christ
ou Soi, de leur « Ange », les humains en majorité
se trouvent livrés AUX PROGRAMMEURS : LES CANCÉREUX
DU POUR-VOIR EN UNE MÊME OMNIPOTENCE INDIFFÉRENCIÉE
NOMÉE « LAÏCITÉ », « ÉGALITÉ », « DÉMOCRATIE »
« LIBERTÉ », « VALEUR », etc., tous équidistants et
confondus en une collectivité religieuse et sociale
nommée « République ». C’est pourquoi ils sont facilement
programmables car vidé de leur Christ ou de leur Soi
qu’ils ne connaissent plus tel qu’Il est : l’ÊTRE
Divin en soi, le ‘Je’, qu’il leur est facile alors
d'mposer à tous LEUR valeur, d’imposer à tous la même soupe
sois la programmation des programmeurs : l’oligarchie
mondialiste les Couilles en Or Rothschild-Rockefeller
et leur MONOTHÉISME RÉPUBLICAIN UNILATÉRAL
EN EIN SOF RÉPUBLICAIN (ou winnerisme : un seul côté,
et dehors les losers, les terroristes, les dévergondés,
LES PAÏENS, en 2022 les « non-vaccinés »,
les « mauvais garçons » ou les « Robin des bois »,
ceux qui pensent pas pareil).
Ayant perdu son Soi, son ‘Je’ ou sa Conscience infinie,
chaque ‘je’ ou citoyen : le consommateur, est livré à
une hypertrophie dégénérant à l’aise en un impérialisme
spirituel appelé ici en Occident « valeur de la
république », ou « notre démocratie » ;
la tâche n’est plus que chacun s’unisse à son propre
‘Je’ ou son propre CHRIST, mais il s’agit pour le
pouvoir d’imposer à tous LE MÊME SEIGNEUR : CELUI
DU CAPITALISME décliné sous une palanquée de noms :
covid (une religion à lui tout seul en un comble :
le corps unique), « guerre en Ukraine », réchauffement
anthropique, écologie, etc., tous forme de messianisme.
C’est de cet impérialisme si galopant car hautement
facilité par la technologie jouxtée à la police de l’État,
que préserve et protège désormais la RÉALISATION DU SOI
qui permet de réaliser le dilemme Moi-Collectif/Moi-individuel,
qui n’est pas un citoyen marchant à côté d’un autre citoyen,
qui n’est pas la perception d’une collectivité, d’une
multitude ou du « assemblée constituante » (une Convention),
ou une quantité statistique d’économistes du capital et
du politisme étatique.
La Réalisation est au-delà des accidents des phénomènes
du spatio-temporel et de la quantité cosmique (le nombre
de galaxies etc.). En ce ‘Je’ de la Réalisation est la
non-dualité sujet-objet, il s’efface alors l’opposition
de l’individuel et du collectif, source de tous conflits
dans ce qui est appelé ici-bas à l’état de veille par
ces conflits : « politique », d’où la mode si actuelle
du politisme à toutes les sauces médiatiques en
tous connectés, ce nouveau
MONOTHÉISME TECHNOLOGIQUE.
Les dogmaticiens de l’orthodoxie de l’Ein sof républicain
décidé par l’oligarchie des cancéreux du Pour-Voir ne
font que dresser les barrières et ne convoquent qu’à
rejoindre leurs propres limites ; alors que les Réalisés
vivants, eux, en disciples du vrai sens du mot SCIENCE
Réalisent l’exemple des autres Christ.
Dans ce mondialisme la vision que peut avoir un croyant
correspond nécessairement à « une forme de Dieu », même
chez l’athée ou incroyant qui n’est qu’un croyant car il
voit la FORME ou « le fait » avec ceux de sa même
paroisse : le social, la démocratie donc LA MÊME
CONFESSION : UN DIEU CRÉÉ DANS LES
CROYANCES-CRÉDITS CRÉANCES-CRÉDO ET
CONVENTIONS À PARTIR DE L’INCONSCIENT COLLECTIF.
Mais le Réalisé vivant est libéré de ces normes
de l’Ein sof républicain, le grégarisme social :
Réaliser le Soi c’est re-connaître le « Je suis ce
JE SUIS » de chaque nom-la-forme, laquelle s’ordonne
d’elle-même, sans tomber dans la racine du mal la
dualité Dedans-Dehors laquelle n’existe pas : l’Univers
étant DANS le mental (Microcosme-Macrocosme) !
La capacité du Réalisé vivant l’arrache aux normes
du social = La Réalisation du Soi ou Christ
ne peut pas être imposée par une croyance collective
comme en ce moment de « vivre ensemble » et de
« technopolice » du tout connecté de ce monde inclusif
singerie de la Communion des Saints ou de la Cène
(la Cène repas du soir).
La vision de la « forme » du Soi ne peut pas être
imposée par une croyance collective, car le Soi
correspond au Centrum Centri du Réalisé vivant, mais
c’est pourtant ce que tentent d’imposer au monde
entier ceux qui dirigent digèrent ou
contrôlent-programment les peuples de la planète :
programmer, INJECTER, INOCULER leur NON-SOI, leur
IGNORANCE, leur GRÉGARISME OU MÊME SOUPE
POUR TOUS EN FORME DE SANTÉ DONC EN FORME
D’AMPLIFICATION DU CORPS-CONSOMMATEUR-
MARCHANDISE (voir l’épisode hollywoodien
covid-19 et des injections commerciales à
répétitions répétées comme une litanie commerciale
dans les médias du régime…).
- Dans la Réalisation il n’y a pas de limite.
- Dans la paroisse du mondialisme républicain
et du « développement ou ”accomplissement” personnel »
il n’y a que des limites : L’IMPUISSANCE RÉALISTE
OU DIALECTIQUE HISTORIQUE ET SON COMPUT RÉDUIT
AUX « FAITS » (les phénomènes, les apparences,
les représentations ou spectacles).
Rencontrer ou réaliser le Soi c’est retourner
la Lumière ou « retourner à son soi-même », sa
Vraie Nature, le ‘Je’ Divin, dans le sens :
SI LA CONSCIENCE A LE POUVOIR DE CRÉER SON
OBJET (son Soi ou Vraie Nature), SUR QUOI
REPOSE L’EXISTENCE DE CETTE CONSCIENCE ?
Si au contraire, c’est l’objet ou le ‘je’
qui prouve la conscience comme le prétendent
les Marxengelsistes, quel est le point d’appui
de cette dialectique matérialiste historique ?
S’il n’est pas de père sans fils, ou de
cause, d’où vient la cause ou le fils.
De même qu’il n’est pas de cause sans effet
pour un effet inexistant, ni l’un ni l’autre
n’existent réellement.
L’existence d’une graine est constatée par une
conscience différente de la plante, mais qui
constate l’existence de la conscience à
laquelle l’objet est révélé ?
Si le Big Bang est la cause des mondes,
dites-moi donc d’où vient ce Big bang, sinon
dans le mental d’un ‘je’ ?
Sans contact avec l’objet examiné, il est impossible
d’en saisir l’irréalité. Dès lors, quel que soit l’objet
mensonger car commercial ou échangiste, sont irréalité
sera manifestement mensongère (pour le capital).
Alors quelle cause est nécessaire à ce qui n’existe pas
réellement ? Et quelle cause est nécessaire à ce qui
n’existe pas ?
Par le « QUI SUIS-JE ? », quand le Retournement de
la Lumière a été complètement réalisé, le Retournement
n’est plus possible, il n’y a plus de nourriture pour
la lumière telle l’OMBRE.
En l’absence de Lumière et d’Ombre, telle la Braise
qui s’illumine vigoureusement avant de s’éteindre,
C’EST CE QUI EST APPELÉ « NIRVANA », l’état au-delà
de la souffrance, le contraire du samsâra (la roue
des naissances et des morts, sauf pour les Réalisés
qui arrivent à s’en extraire (1)).
Nirvana ou Éveil (la Demeure du sans Demeure :
retourner à son soi-même, telle la Singularité,
la Vierge Noire, le Fléau, le Trou).
Avec les Hébreux-Juifs, on fait dans la TRIBU(T :
répartir l’impôt entre les tribus), LE SOCIAL,
LA RÉPUBLIQUE ET SON EIN SOF ET SES COMMANDEMENTS
(droits de l’homme), LE GRÉGAIRE, tant
ils sont le peuple-prêtres, L’IMAM (guru, guide
spirituel) de leur OMNIPOTENCE INDIFFÉRENCIÉE
NOMMÉE « LAÏCITÉ », « ÉGALITÉ », « DÉMOCRATIE »,
« FRATERNITÉ », « LIBERTÉ », « VALEUR »….
Opposé au Retournement de la Lumière, le ‘Je’-‘Je’
Connaître toi-même par toi-même : le ‘Je’-‘Je’.
« Les pensées doivent s’arrêter, le raisonnement doit disparaître pour que le ‘Je’-‘Je’ puisse s’élever et être ressenti. La sensation est le facteur principal, et non pas le raisonnement ». ( Ramana Maharshi, entretien 24 du 4-2-1935).
« Le ‘Je’-‘Je’ est toujours là. Il n’y a pas à le connaître. Il n’est pas une connaissance nouvellement acquise. Or, ce qui est nouveau et qui n’est pas ici et maintenant ne peut être qu’évanescent. Le ‘Je’ est toujours là. Il y a obstruction à sa connaissance et cela s’appelle ignorance.
Éliminez cette ignorance et la connaissance resplendira. En fait, cette ignorance et même la connaissance ne concernent pas l’âtman. Ce ne sont que des excroissances qu’il faut couper. C’est pourquoi il est dit que l’âtman est au-delà de la connaissance et de l’ignorance. Il demeure tel qu’il est naturellement. C’est tout ». (Ramana Maharshi, entretien 49 du 24-4-1935).
Le « sentiment océanique » dans l’entretien 92 du 7-11-1935 : « Le ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jīva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. Dans l’ignorance de cette vérité simple, d’innombrables méthodes, sous différentes dénominations, telles que yoga, bhakti [dévotion], karma, etc., ont été enseignées. Chacune apportant de nombreuses modifications, elles ont été enseignées avec beaucoup d’habileté et des détails compliqués seulement pour séduire les chercheurs et semer la confusion dans leurs esprits. Il en va de même pour les religions, les sectes et les dogmes. À quoi servent-ils ? Uniquement à faire connaître le Soi. Ce sont des aides et des pratiques dont on a besoin pour connaître le Soi ».
Le ‘Je’-‘Je’ : C’EST (comme le « Je suis ce JE SUIS » : « Ni réel ni irréel ; ni obscur ni lumineux, C’EST »).
« Seule l’annihilation du ‘je’ est Libération. Mais on ne peut y parvenir qu’en gardant le ‘je’-‘je’ toujours en vue. C’est pourquoi l’investigation sur la pensée ‘je’ est nécessaire. Si on ne lâche pas le ‘je’, aucun vide [Trou…] ne peut se présenter au chercheur. Autrement, la méditation conduit au sommeil.
Il n’y a qu’un ‘je’ tout au long du chemin et ce qui s’élève de temps en temps est la fausse pensée ‘je’. Alors que le ‘Je’ intuitif brille toujours de sa propre lumière, avant même que le faux ‘je’ ne se manifeste.
La naissance du corps physique n’est pas la naissance de chacun. La naissance de l’ego est la vraie naissance.
Quant à la libération, il n’y a rien de nouveau à gagner. Elle est l’état originel qui demeure toujours inchangé ». (Ramana Maharshi, entretien 139 du 19-1-1936).
Qu’est-ce que la Réalité ?
- Maharshi : La Réalité doit être toujours réelle. Elle n’a ni forme ni nom. Ce qui sous-tend ceux-ci est la Réalité. Elle est la base des limitations, en étant elle-même illimitée. Elle n’a pas de liens. Elle est la base de ce qui est irréel, en étant elle-même réelle. La Réalité est ce qui est. Elle est telle qu’elle est. Elle transcende la parole, elle est au-delà des expressions, telles que existence, non-existence, etc. (Entretien 140 du 19-1-1936).
Je ne vois rien en cherchant le ‘Je’ [ou en cherchant si Dieu existe].
- Maharshi : C’est parce que vous avez l’habitude de vous identifier avec le corps et de confondre les yeux avec la vue, que vous dites ne rien voir. Qu’y a-t-il à voir ? Qui doit voir ? Comment voir ? Il n’y a qu’une seule conscience [c’est le site qui souligne]. Elle se manifeste comme la pensée ‘je’, s’identifie avec le corps, se projette à travers les yeux et voit les objets alentour. L’individu est limité dans l’état de veille et il s’attend à voir quelque chose de différent de lui-même. Et ce sera le témoignage de ses sens qui fera autorité [appelé aussi ”objectivité”, ”opinion”]. Il n’admettra pas que le voyant, le visible et la vision sont tous des manifestations de la même conscience, c’est-à-dire le ‘Je’-‘Je’.
La contemplation aide à surmonter l’illusion que le Soi doit être visible. En vérité, rien n’est visible. Comment ressentez-vous actuellement le ‘je’ ? Avez-vous besoin de vous regarder dans un miroir pour connaître votre propre existence ? La conscience est le ‘Je’. Réalisez-le et vous découvrez la Vérité.
Entretien 196 du 9-6-1936).
RETOURNER LA LUMière signifie : « rien ne doit être associé au Soi pur. Le Soi est la Réalité pure, non associée, dans la lumière de laquelle brillent le corps, l’ego, etc. Une fois toutes les pensées apaisées, il ne restera plus que la pure conscience.
Juste au moment du réveil et avant d’avoir pris conscience du monde, il y a ce pur ‘Je’-‘Je’.
Accrochez-vous-y, sans dormir et sans laisser les pensées s’emparer de vous. Si Cela est tenu fermement, alors peu importe que le monde soit perçu ou non. Le sujet n’est plus affecté par les phénomènes ». (Entretien 196 du 9-6-1936).
« Le Maharshi sur l’Éveil au Soi : « Le concept du ‘je’, c’est l’ego. L’Éveil au ‘Je’, c’est la réalisation du Soi réel. Il resplendit éternellement comme ‘Je’-‘Je’ dans l’enveloppe intellectuelle. Il est Connaissance pure ; la connaissance relative n’est qu’un concept [celle opérée par la ”raison”]. La félicité de l’enveloppe de félicité n’est aussi qu’un concept [enveloppe].
On ne peut pas dire « j’ai bien dormi » si l’on n’en a pas fait l’expérience, si subtile soit-elle.
C’est à partir de l’intellect que l’on parle de l’enveloppe de félicité. La félicité du sommeil n’est qu’un concept, tout comme l’est l’intellect. Néanmoins, dans le sommeil, ce concept est extrêmement subtil. L’expérience est en effet impossible si en même temps l’on n’en a pas conscience (c’est-à-dire une connaissance relative).
La nature inhérente du Soi est Félicité. Cependant, une certaine forme de connaissance doit encore être admise, même dans la réalisation de la félicité suprême. On peut la qualifier de plus subtile que le plus subtil.
Le terme vijnana (connaissance claire) est utilisé tout aussi bien pour désigner la réalisation du Soi que la connaissance des objets. Le Soi est sagesse. Il fonctionne de deux manières : quand il est associé à l’ego, il est connaissance objective ( vijnana) ; quand il est dissocié de l’ego et que le Soi universel est réalisé, on l’appelle également vijnana. Ce terme soulève un concept mental. C’est pourquoi nous disons que le Sage réalisé connaît par son mental ; mais son mental est pur. Nous disons aussi que le mental vibrant est impur et que le mental apaisé est pur. Le mental pur est le brahman. Il s’ensuit que le brahman n’est rien d’autre que le mental du sage.
La Mundaka-upanishad dit : « Le Connaisseur du brahman devient le Soi du brahman ».
N’est-ce pas absurde ? Le connaître et Le devenir ? Ce ne sont que de simples mots. Le sage est le brahman – c’est tout. La fonction mentale lui est nécessaire pour communiquer son expérience. On dit de lui qu’il contemple l’expansion infinie. On dit aussi du Créateur, de Shuka et d’autres qu’ils ne s’écartent jamais de cette contemplation ». (Ramana Maharshi, entretien 204 du 18-6-1936).
LA DUALITÉ DEDANS-DEHORS N’EXISTE PAS, L’UNIVERS EST DANS LE MENTAL : « Lorsqu’on remonte à la source du ‘je’, seul le ‘Je’-‘Je’ primordial subsiste ; et c’est inexprimable. Le siège de la Réalisation est à l’intérieur et le chercheur ne peut pas le trouver comme un objet, extérieur à lui. Ce siège est la Félicité, le centre de tous les êtres. C’est pourquoi on l’appelle le Coeur. Le seul but utile de cette naissance présente est de se tourner vers l’intérieur et de le réaliser. Il n’y a rien d’autre à faire [définition du Retournement de la Lumière] ».
Tendances, prédispositions et problèmes de toutes sortes disparaissent « si seulement vous restez ce que vous êtes véritablement ». (Entretien 219 du 30-6-1936).
Note.
1. Entretien 247 du Maharshi le 8 septembre 1936, concernant la mort de sa Mère : « Il était resté auprès de sa mère agonisante pendant 12 heures consécutives (de 8 heures à 20 heures), jusqu’à sa fin. Pendant tout ce temps il lui soutenait sa tête d’une main et de l’autre il la tenait sur la poitrine de sa mère. « Le Maharshi expliqua plus tard qu’une lutte s’était engagée entre sa mère et lui-même, jusqu’au moment où l’esprit de sa mère était parvenu à rejoindre le Cœur [Instant ou Centrum Centri absolu] ».
Par le décès l’âme passe par toute une série d’expériences subtiles. « Le contact de la main du Maharshi avait engendré un courant qui avait ramené l’âme errante dans le Cœur.
Le Maharshi explique plus tard que les tendances innées de sa mère luttèrent contre la force spirituelle engendrée par le contact de Sa main. Cette lutte dura jusqu’au moment où les tendances innées (samskâra) furent totalement détruites. « L’esprit de la mourante put alors rejoindre le Cœur et y trouver la Paix éternelle, ce qui revient au même que la Libération ».
L’entrée de l’esprit dans le Cœur se reconnaît à une sensation particulière, perceptible à un Mahâtma [Adepte, Sage] et comparable au tintement d’une cloche. Quand le Maharshi se tint aux côtés de Palaniswâmi (un disciple du Maharshi) sur son lit de mort, il retira sa main à ce signal. Les Yeux de Palaniswâmi s’ouvrirent aussitôt, ce qui indiquait que l’esprit s’était échappé à travers eux, impliquant une renaissance sur un plan plus élevé mais non la Libération. Fort de cette expérience avec Palaniswâmi, le Maharshi garda ses mains sur le corps de sa mère encore quelques minutes après avoir senti le signal indiquant le PASSAGE de l’âme dans le Cœur. Il put ainsi assurer sa Libération. Ce qui fut confirmé par l’impression de calme et de paix parfaite qui se dégageait de son visage », explique la note du compilateur des entretiens du Maharshi.
Dernière mise à jour : 21-07-2022 01:43
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