«
“Le tout” relève encore du mental puisque c’est le connu et l’inconnu qui forment
“le tout”. Ce n’est que lorsque vous aurez transcendé le mental que vous demeurerez le pur Soi. Votre connaissance actuelle est limitée ; la véritable connaissance est illimitée et ne peut donc être comprise par la connaissance actuelle. Cessez d’être le connaisseur, et ce sera la Perfection ». (
Ramana Maharshi, entretien 147 du 26-1-1936).
À ce hui mercantile et d’ingénierie politico-marchande :
« Cessez d’être le SPÉCIALISTE, et ce sera la Perfection » ; le
« spécialiste » étant une variation de la possession.
La vérité tout entière ne peut consister en un puzzle de vérités partielles cueillies un peu partout. Le Tout est autre chose et plus que le total des parties.
La nouvelle ingénierie politico-économique de l’Agenda 2030 :
« ous ne posséderez et vous serez heureux » est encore de la possession de ce rien comme cesser une activité est encore une activité.
- Question : Mais le fait de vouloir cesser toute activité est en soi une activité. L’activité semble donc inévitable.
- Maharshi : Exact. Thâyumanâvar a fait allusion à cela : Un docteur recommande à un malade de prendre un remède, mais à la condition de ne jamais penser à un singe pendant qu’il l’avale. Le malade pourra-t-il prendre son médicament ? Ne pensera-t-il pas au singe chaque fois qu’il essayera de ne pas y penser ?
De la même manière, quand les gens essayent d’abandonner les pensées, leur objectif est voué à l’échec de par leur tentative même.
- Question : Alors, comment peut-on atteindre cet état ?
- Maharshi : Qu’y a-t-il à atteindre ? On ne peut atteindre que quelque chose qui n’est pas encore atteint.
Mais ici, l’être propre à chacun est Cela.
- Question : Pourquoi ne le connaissons-nous pas ?
Annâmalai Swâmi : Je devrais toujours essayer de penser « Je suis Cela ».
- Maharshi : Pourquoi devriez-vous penser « Je suis Cela » ? Vous n’êtes que Cela. Un homme passe-t-il son temps à penser qu’il est un homme ?
Mr. Anantachari : La croyance « je suis un homme » est si ancrée en nous que nous ne pouvons pas nous empêcher de penser de la sorte.
- Maharshi : Pourquoi devriez-vous penser « je suis un homme » ? Si cela est contesté, vous pouvez affirmer « je suis un homme ». Aussi la pensée « je suis un homme » ne se justifie-t-elle que lorsqu’une autre pensée telle que « je suis un animal » se présente. De même, la pensée « je suis Cela » n’est nécessaire qu’aussi longtemps que l’autre pensée, « je suis un homme », persiste.
- Question : La pensée « je suis un homme » est si ancrée en nous que nous ne pouvons plus nous en défaire.
- Maharshi : Soyez votre vrai Soi. Pourquoi devriez-vous penser « je suis un homme » ?
- Question : Parce que cette pensée est si naturelle…
- Maharshi : Pas du tout. Seule la pensée « Je suis » est naturelle. Pourquoi la qualifiez-vous en y ajoutant « un homme » ?
- Question : « Je suis un homme » est une notion si évidente, tandis que « je suis Cela » est incompréhensible pour nous.
- Maharshi : Vous n’êtes ni ceci ni cela. La vérité est « Je suis ». « Je suis ce Je suis », déclare aussi la Bible. Simplement être est naturel. Le limiter à « être un homme » ne se justifie pas.
(Entretien 601 du 27-12-1938).
« Même quand il exerce une activité, l’être réalisé n’éprouve pas le sentiment d’en être l’auteur. Ses actions ne sont qu’involontaires et il en reste le témoin sans éprouver aucun attachement. Son activité n’a aucun but. Même celui qui est engagé sur la voie de la Sagesse (
jnana) peut suivre la voie tout en travaillant. Pour le débutant, cela peut être difficile, tout au moins dans les premiers stades, mais avec un peu d’exercice il réussira vite et le travail n’apparaîtra plus comme un obstacle à la méditation ». (Ramana Maharshi, entretien 17 du 24-1-1935).
« Le travail accompli avec attachement est une entrave [tout bénéfice pour le capital], alors que le travail exécuté avec détachement n’affecte pas son auteur. Ce dernier, même lorsqu’il exerce une activité, demeure en état de solitude ». (Ramana Maharshi, entretien 20 du 30-1-1935).
« Si nous classons les pensées par ordre de valeur, la pensée la plus importante de toutes, c’est la pensée ‘je’ [la
”personnalité”]. Cette pensée ou idée de personnalité est aussi la racine ou le tronc de toutes les autres pensées, car toute idée ou pensée n’existe que par rapport à celui qui la pense et ne peut pas exister indépendamment de l’ego. Par conséquent, l’ego manifeste une activité de pensée. La deuxième et la troisième personne n’apparaissent que pour la première personne. Elles n’existent qu’après qu’est apparue la première personne. Si bien que les trois personnes semblent apparaître et disparaître ensemble ». Ramana Maharshi, entretien 25 du 4-2-1935).
Le ‘moi’ est par essence PROPRIÉTAIRE ; détaché de sa possession, détaché de son opinion ou de sa petite vérité, IL N’EST QU’UN SPECTRE-SPÉCULUM, SPÉCULATEUR OU TRAVAILLEUR DU CHAPEAU ; IL EST STÉRILE. De plus, il faut bien que quelqu’un soit quelque chose !
« Maintenant, suppose-t-on un ‘moi’ substantiel qui reste identique à lui-même [droit dans ses bottes] ? Ce qu’il s’approprie, du moins,
est différent. Et puis un ‘moi’ coupé de toute appropriation, que peut-il bien être pour vous ? » (stance 27, 4, Nagarjuna).
La
« liberté d’expression » ou
« liberté de pensée » est un messianisme de la Carotte ou du
« UN JOUR MON PRINCE VIENDRA », rêve messianique ou d’un DORG (Demain On Rase Gratis) ; un jour je m’éteindrai, libéré de ceci et de cela de mes possessions, psychiques et matérielles, LA LIBERTÉ ME REVIENDRA, comme si c’était quelque chose à acquérir en magasin, tel le
« Vous ne posséderez rien er vous serez heureux » (et gare à ceux qui ne seraient pas
”heureux”…).
Dire « Vous ne posséderez rien et vous
serez heureux » est LA MÊME SAISIE que
cette voie du Salut ou de la Rédemption sous
forme de : « Un jour mon prince viendra », ou
« ”Un jour je m’éteindrai libre de toute
possession, le nirvana m’adviendra”. Prendre les
choses ainsi, c’est le comble de la possession »
(Stance 16,9 de Nagarjuna, dans laquelle il a
évacué toute notion de mental et de calcul et
donc d’évolutionnisme, de raison ou de
”mise en valeur du temps”
CE DÉSIR DE
SAISIE DÉSIR D’ÉTERNITÉ ÉGOÏSTE).
- Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou Eucharistie
ou attraction
”universelle”].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(
Soûtra de la Liberté inconcevable,
chapitre V, 14)
Ils sont introuvables pour la raison naturelle
que Nous sommes l’Univers et que la racine
du mal fait SORTIR de l’Univers comme pour
l’examiner et POUR-VOIR comment il fonctionne.
C’EST LA CHUTE…
C’EST LE CONTRAIRE DU « SOIS TRANQUILLE ET
SACHE QUE JE SUIS DIEU ».
Et les
égrégores dont un nombre sont devenus maintenant
autonomes Nous poussent à ce Dehors afin de se nourrir
de NOS ÉMOTIONS et de NOS RITUELS ROBOTISÉS par
l’actuelle technologie notamment celle des
« réseaux sociaux » de l’informatique !
Un des égrégores autonomes doit se régaler des
conséquences des injections aux ARN messagers aussi
bien chez les vendeurs que chez les clients-patients…
Le Premier Égrégore mondiale devenu parfaitement
autonome est celui qui se NOURRIT DE LA GUERRE,
que seuls les humains fabriquent. Et ce Premier
Égrégore est né quand l’humain découvrit le
FEU VULGAIRE ET SON UTILISATION :
FABRIQUER DES ARMES.
ET CE FEU VULGAIRE ET SES CONSÉQUENCES, LA
MÉTALLURGIE : ARMES ET GUERRES ET FABRICATION
ARTIFICIELLE DE LA « PAIX », NE PEUT PROVENIR
QUE DE LA CONSCIENCE :
comme tout est nécessairement conscience, y compris
les objets au Dehors, et qu’il n’y a pas de
conscience sans objet au Dehors, CE QUI EST LA
DÉFINITION DE LA CONSCIENCE RELATIVE QUI CALCUL,
IL NE PEUT ALORS QU’EXISTER UNE CONSCIENCE
SUPÉRIEURE, INFINIE, SANS DUALITÉ SUJET-OBJET
OU CAUSE-EFFET, DONC A-TEMPOREL.