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AL-qui-Mie Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 06-10-2022 23:10

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
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AL-qui-Mie
AL le Soleil principe Divin qui mit E
ou Trident de Shiva ou de Chalchiutlicue
Retournement de la Lumière, du TOUT,
dans le Principe ou Soi, depuis le Soi,
et non par des recherches : AL vers E,
et non le contraire qui fait chuter
dans le temps qui coule.
 
AL-qui-Mie : re-trouver son enfance ou
son état originel ou de Libération pour
Être au Saint Chaos en pouvant errer à
travers les prismatiques Horizons des
rêves d’enfant.

AL-qui-Mie : la Réalisation du Soi ou
Retour à l’Être incarné de l’Unité de
son Être essentiel (âtman, l’espace infini
de la Conscience) équilibré en la Réalité
absolue (Brahman).

Réalité absolue, que les Upanishad appellent
‘CELA’ (Tat) ou ‘Cela qui Est réellement’,
c’est-à-dire non soumis au devenir ou à
l’évolutionnisme et donc au temps qui coule,
et le ‘Cela’ est au-delà de toute opinion ou
description et au-delà de toute compréhension
ou SAISIE par la raison et le langage de l’humain.

La seule chose que l’on puisse en dire et à
l’état de veille, est que la Réalité absolue
est la Conscience infinie, la Félicité, dans
son infinité et sa nature intrinsèque, est
une Réalité sans ego, impersonnelle, qui ne
peut être caractérisée par aucune saisie
positive, ni aucun attribut, au-delà de toute
distinction.
Donc de ‘Je’ ne peut être réalisé que par une
voie apophatique (PERTE, NUIT OBSCURE OU VOIE
NÉGATIVE, le neti-neti : ni ceci, ni cela) :
non-dualité.
Or le temps actuel ne permet que la dualité
d’une consommation, une valeur d’échange : un
‘moi’ par rapport à un ‘toi’, et qu’il est ainsi
limité par ce qui le différencie de ce ‘toi’.
Il ne peut y avoir qu’un seul ‘Je’
car s’il y en avait deux, chacun serait limité
par ce qui le différencie de l’autre et ne
serait donc pas infini.

« Le monde est-il à l’intérieur ou bien à
l’extérieur de vous-même ? Existe-t-il
indépendamment de vous ? Vient-il vous dire :
“j’existe” ? »
(Ramana Maharshi, entretien 39 du 22-3-1935).

L’égalitarisme ou le socialisme du régime
républicain est la même escroquerie que le
« peuple roi » faisant croire que chaque
citoyenisé est devenu un Réalisé, un Tout,
un absolu,  et qu’enfin la Réalisation du
Soi est réalisé mondialement par un très
collant grégarisme ou une même pensée
normalisée  pour tous, et qu’enfin la PAIX
ou le BONHEUR règne sur Terre.
ÉVIDEMMENT IL N’EN EST RIEN, AU VU DU
CHAOS ACTUEL QUI S’AMPLIFIE COMME JAMAIS
DANS L’HISTOIRE HUMAINE, TANT L’ÊTRE
HUMAIN EST RÉDUIT À UN OBJET À CÔTÉ D’UN
AUTRE OBJET, ET EN UNE MULTITUDE (socialisme).

Cette Réalité absolue ou impersonnelle (vide
de toute attaque par la raison et sa logique
de consommation ou de loi de succion),
Nature ultime de tout de qui EST, telle la
Tautologie du « Je suis ce JE SUIS », qui est
insaisissable par la raison, ne peut être
entrevue que DANS L’INSTANT, INEXPRIMABLE,
dans le FLÉAU ou dans l’INNOMMABLE (vrai sens
du mot Fléau).

C’est l’expérience de la non-dualité, où toute
quantité ou multiplicité se résout dans l’Unité,
la dualité sujet et objet n’a jamais existé,
le mot « connaissance » n’existe pas, par
conséquence l’opinion n’existe pas, la
dialectique historique n’existe pas.

Mais par rapport à la manifestation universelle
du TOUT et pour être accessible au mental humain,
ce Seul Réel (Brahman) en vient à être un concept
de Principe Originel.
L’être humain tire donc son existence en tant que
Personne (Père-sonne) de ce concept Divin de la
Réalité absolue, le Soi.


DEPUIS QUE L’ÊTRE HUMAIN SE PREND POUR UN CORPS,
IL Y A ASSERVISSEMENT.

 
Un être incarné ou ayant une naissance est un être asservi,  PAR LA CAUSE PRIMORDIALE (que certains appellent « Big bang ». Lorsqu’il est libéré de ce concept du « Big bang », c’est déjà un pas de la libération de l’emprise de cette « Cause Originelle » identique à l’histoire de la Genèse dans l’Ancien Testament.
« La maîtrise parfaite de la domination sur la Nature et ses productions constituent la Libération spirituelle ». (Shiva-purâna 18,3).

« Ces huit premiers facteurs [huit Prakriti, maya, illusion] qui assujettissent l’être humain sont : la Nature primordiale (Prakriti), le Principe cosmique d’intelligence (buddhi), le facteur d’individuation (ahamkara), qui se différencie sous l’influence des trois qualités fondamentales (guna), et enfin les cinq modes de perceptibilités des éléments (tanmâtra).
Le corps humain est le résultats de l’évolution conditionnée par ces huit facteurs. Le corps fonctionne et s’engage dans des activités. Ces activités à leur tour engendrent la formation d’un corps. Ainsi la naissance et les activités se produisent mutuellement et indéfiniment.
L’incarnation dans un corps est de trois types : grossière, subtile et causale. Le corps grossier, c’est-à-dire évident, extérieur, physique, est l’instrument de toutes les activités. Le corps subtile permet les perceptions des facultés sensorielles et l’activité vitale, nerveuse et psychique. Le corps causal, c’est-à-dire ce qui dans l’individualité se perpétue en tant que cause des incarnations successives, a pour fonction de faire expérimenter à l’être vivant les résultats bons ou mauvais de ses activités passées. L’être incarnée éprouve le bonheur en conséquence de ses qualités et de ses actions justes et la souffrance en conséquence de ses vices et de ses fautes.

L’être incarné ainsi enchaîné par les liens qui constituent ses propres actions tourne et tourne sans cesse comme attaché à une roue par ses trois degrés d’incarnation et pas son assujettissement à la loi de la causalité des actes [loi de succion ou attraction ”universelle”].

Pour la cessation de la rotation continuelle de cette roue, il faut adorer le Créateur de la roue. La Prakriti et ses productions constituent la grande roue et Shiva transcende Prakriti.

Shiva est le Seigneur parce qu’il est au-delà de l’emprise de Prakriti, étant le Créateur de la roue du devenir. Il maintient Prakriti dans sa dépendance aussi facilement qu’il se livrerait à un jeu, et il est seul omniscient, parfait et libre de désirs ».
(Shiva-purâna 18,4-11)

« Shiva, le Seigneur de Prakriti, accorde sa grâce à l’adorateur, et la loi de causalité des actes se desserre progressivement. Peu à peu, l’accumulation des résultats des actions antérieures est neutralisé, et l’adorateur atteint graduellement la maîtrise sur tout jusqu’à l’empire sur Prakriti. Lorsqu’il est libéré de la contrainte de s’incarner dans un corps, l’adorateur, qui resplendit comme un être réalisé, atteint la Libération qui consiste à être dans le même monde que Shiva (sâlokya). Il réside dans l’univers spirituel de la Divinité. Un degré plus loin dans la Libération, lorsqu’il acquiert la maîtrise sur les cinq modes de perceptibilité des élément, il obtient la « proximité de la Divinité », il devient « tout proche de Shiva » (samîpya).

Lorsqu’il évolue encore, il conquiert l’Intelligence cosmique, et il atteint la « même nature que la Divinité » (sârûpya), et dans ce type de libération, par ses fonctions et ses attributs, il devient semblable à Shiva.
Cette maîtrise de l’Intelligence universelle conduit l’adorateur à la forme de Libération où il atteint l’« égalité de rang et de puissance de Shiva » (sârishti). Puis par faveur encore plus grande de Shiva, Prakriti devient assujettie à sa domination ».
(Shiva-purâna 18,16-21).

« Partout où Shiva est sincèrement senti comme présent, que ce soit dans une chose immobile comme un rocher ou une souche d’arbre, ou que ce soit dans une sculpture ou une peinture, le Seigneur accorde le bénéfice de l’adoration à celui qui l’invoque ».
(Shiva-purâna 18,37-38)

Verroterie des prismatiques Horizons du V.I.T.R.I.O.L. Visita Interiorem Terrae Rectificando Invenies Operae Lapidem [ou Occultum Lapidem] (Descends [ou explore] dans les entrailles de la terre [donc réalise le Soi, ou le « Connaître toi-même par toi-même »], en distillant [ou en rectifiant] tu trouveras la Pierre de l’Œuvre [le ”Je suis ce JE SUIS”]).

La Vérité, la Paix pour qui ? Certainement pas pour l’« Ukraine », qui n’est qu’une pensée, imaginée par les cancéreux du Pour-Voir, eux-mêmes une pensée ! (Pour référence à Ramana Maharshi dans l’entretien 451 du 4-2-1938, à propos de la guerre sino-japonaise, et de demander au Maharshi que par sa pensée il y mette fin).

- Maharshi : Pouvez-vous arrêter les guerres ou refaire le monde ?
- Question : Non.
- Maharshi : Alors, pourquoi vous faire du souci pour des problèmes hors de votre portée ? Prenez soin de vous-même et laissez le monde se tirer d’affaire tout seul.
- Question : Nous sommes des pacifistes. Nous voulons instaurer la paix.
- Maharshi : La paix est toujours présente. Débarrassez-vous de ce qui la dérange. Cette paix est le Soi.
- Question : Le monde doit bien avoir un avenir.
- Maharshi : Savez-vous ce qu’il est dans le présent ? Le monde et toutes choses sont toujours les mêmes, maintenant aussi bien que dans le futur.
- Question : Le monde a été créé par l’action de l’intelligence sur l’éther et les atomes.
- Maharshi : Tous se réduisent à Ishvara [Seigneur de l’Univers] et Shakti [Mère Divine personnifiant le pouvoir latent de Shiva et force Divine]. Vous n’êtes pas séparée d’Eux. Eux et vous, vous êtes la manifestation de la même et seule Intelligence.
(Entretien 480 du 22-3-1938).

« La manifestation de la shakti est la projection du cosmos sur la pure conscience, telles des images reflétées dans un miroir. Les images ne peuvent être reflétées en l’absence du miroir. De même, le monde ne peut avoir une existence indépendante.
Svatantra [indépendance] est donc un attribut du Suprême ». (Entretien 288 du 29-11-1936).

« Le Coeur est le Soi. Il n’est ni intérieur ni extérieur. Le mental est sa shakti. Après l’émergence du mental, l’Univers apparaît et le corps semble y être contenu, alors que tous sont contenus dans le Soi et ne peuvent exister séparés du Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 293 du 13-12-1936).

« De même qu’on ne peut confondre en plein jour une corde avec un serpent, et que cette corde ne peut être vue dans l’obscurité, ainsi le monde ne peut apparaître ni dans le samâdhi [contemplation] de l’Être pur, lumineux en soi, ni dans le sommeil ni dans l’évanouissement, etc. Ce n’est que dans la lumière réfléchie (lumière mêlée à l’obscurité ou Connaissance souillée d’ignorance) que le monde, qui n’est pas indépendant de sa source, semble naître, s’épanouir et se dissoudre. Sa diversité ne peut exclure la Réalité, la Source originelle. Il s’agit ici d’un jeu dans lequel le seul et unique Être se multiplie, est objectivé, puis se résorbe. Pour accomplir cela, il doit y avoir une shakti (Pouvoir), et merveilleuse en plus ! Elle ne peut pas non plus être indépendante de son origine. Dans l’Être pur, lumineux en soi, cette shakti ne peut être perçue. Et pourtant, ses activités ne sont que trop bien connues. Que son jeu est sublime !
De Son activité originelle sublime (la vibration primordiale) résulte la lumière réfléchie de sattva ; de là découle l’ego rajasique ; puis des formes de pensée tamasiques, connues communément sous le nom de connaissance, ou comme la lumière qui traverse une lentille grossissante. De même que la lumière artificielle est projetée sur l’écran à travers une lentille, ainsi la Lumière réfléchie traverse la pensée (la lentille grossissante) avant de se déployer sous la forme du monde ; de plus, la pensée, qui est le monde à l’état de semence, semble être le vaste monde extérieur. Tel est l’extraordinaire Pouvoir ! De cette manière, Ishvara, l’individu et le monde ne proviennent que de la Lumière réfléchie, ayant l’Être unique, lumineux en soi, comme substrat.
Maintenant, qu’est-ce que cette pensée ‘je’ (l’ego) ? Est-elle le sujet ou l’objet dans cette conception des choses ?
Étant donné qu’elle est le témoin de tout pendant les états de veille et de rêve, ou du moins, c’est ce que nous croyons, on peut la considérer comme étant le sujet. Mais lorsque le pur Soi est réalisé, elle n’apparaît plus que comme un objet.
À qui est cette pensée ‘je’, l’ego ? Cette investigation est appelée vichâra.
Les pensées ‘je’ et ’ceci’ sont toutes deux des émanations de la même lumière. Elles correspondent respectivement aux rajoguna et tamoguna. Pour que la Lumière réfléchie (pur sattva) soit dépourvue de rajas et de tamas, elle doit resplendir en tant que ‘Je’-‘Je’, non-interrompue par la pensée “ceci”. Cet état pur survient, d’une façon temporaire, entre le sommeil et la veille. Si cet état de transition se prolonge, il devient Conscience cosmique ou même Ishvara. C’est l’unique passage vers la réalisation de l’Être suprême, lumineux en soi.
En résumé, on peut dire qu’il y a deux sortes d’expériences durant le sommeil profond dont on se souvient au réveil lorsque l’on dit “j’ai dormi comme un bienheureux et je n’avais conscience de rien”. C’est l’expérience du bonheur et de l’ignorance. Nous pouvons donc constater que le Pouvoir s’est transformé en 1) dvarana (obscurité) et 2) vikshepa (diversité). Le mental est le résultat du vikshepa ».
(Ramana Maharshi, entretien 323 du 7-1-1937).
 
 

Dernière mise à jour : 06-10-2022 23:25

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