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NOIR-BLANC MÊME COULEUR Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 27-10-2022 04:13

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Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
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NOIR-BLANC MÊME COULEUR
Selon sa matité ou sa brillance, le Noir
devient l’absence ou la somme des couleurs,
leur négation ou leur synthèse.
Symboliquement le Noir est vu comme négatif,
froid, associé au Saint Chaos ou Eaux Primordiales.
En ce sens il rappelle la signification du
BLANC NEUTRE, du BLANC VIDE.
 
Ce Blanc neutre et chthonien est associé, dans
les images du monde, à l’AXE Orient-Occident :
départs et mutations, alors que le Noir se
place sur la Verticale Sud-Nord, qui est celui
de l’Absolue Transcendance.
Nord-Sud ou Sud-Nord selon les peuples :
Nord = Noir pour les Aztèques, les Chinois,
Sud = Noir pour les Mayas et le Nadir
ou base de l’Axe du monde pour les
Indiens Pueblo.

Le Noir couleur du SILENCE.
Le Blanc est comme une aspiration.
Dans les Deux doit se trouver le TURÎYA
(quatrième état situé au-delà des états de
veille, de rêve et de sommeil profond).
Ce qui existe toujours.
« Si l’ego meurt, CELA, la Réalité, continue
à exister comme Elle a toujours existé. […]
Ce qui existe est ”Je suis”, aham. […]
Et nécessairement SILENCE, parce que l’état
de Libération ne peut pas être décrit à l’aide
du mental. Seul le Silence peut décrire les
caractéristiques du Libéré ou Jnani.
« Le Silence est plus efficace que la parole.
Du Silence provient la pensée, de la pensée
l’ego et de l’ego la parole. Si alors la
parole est efficace, combien plus efficace
doit être sa source originelle ».
(Day by day with Bhagavan 18 et 21-11-1945).


En refrain, l’entretien 617 du Ramana Maharshi du 23 au 28-1-1939.
Cinq états sont différenciés chez l’individu : 1, le Jagrat ; 2, le Svapna ; 3, la Sushupti ; 4, le Turya ; 5, le Turyatita.
« Jagrat : état de veille. En cet état, le jiva [être vivant, âme individuel], sous son aspect grossier individuel (vishva), et le Seigneur, sous son aspect grossier universel (Virât), demeurant ensemble dans les 8 pétales du Lotus du Cœur, fonctionnent par l’intermédiaire des yeux, puis au moyen de tous les sens et organes et jouissent des plaisirs procurés par les divers objets. Les cinq éléments grossiers déployés, les dix sens, les cinq énergies vitales, les quatre facultés internes, en tout 24 éléments fondamentaux, constituent ensemble le corps grossier. L’état de Jagrat est caractérisé par le sattva-guna [qualité de pureté], défini par la lettre A et régenté par la divinité Vishnou.
Le Svapna est l’état de rêve durant lequel le jiva, sous son aspect subtil individuel (taijasa), et le Seigneur, sous son aspect subtil universel (Hiranyagarbha), demeurant ensemble dans la corolle du Lotus du Cœur, fonctionnent dans la nuque, en faisant l’expérience des conséquences des impressions recueillies à l’état de veille par l’intermédiaire du mental. Tous les principes, les cinq éléments grossiers, la volonté et l’intellect, en tous 17, forment ensemble le corps subtil du rêve qui est caractérisé par le rajo-guna [qualité d’activité], défini par la lettre U et régenté par la divinité Brahmâ, ainsi que l’affirment les sages.

La Sushupti est l’état de sommeil profond durant lequel le jiva, sous son aspect causal individuel (prajna), et le Seigneur sous son aspect causal universel (Ishvara), demeurant ensemble dans l’étamine du Lotus du Cœur, font l’expérience de la Félicité du suprême par l’intermédiaire de l’ignorance subtile (avidyâ). De même qu’une mère poule, le soir venu, réunit sous ses ailes toute sa couvée pour lui assurer le repos de la nuit, ainsi l’être individuel subtil, après avoir fait l’expérience du Jagrat et du Svapna, de réfugie dans son corps causal avec toutes les impressions recueillies durant ces deux états. Le corps causal, formé par l’ignorance, est caractérisé par le tamo-guna [qualité d’obscurité], défini par la lettre M et régenté par la divinité Rudra.
Le sommeil profond n’est rien d’autre que l’expérience du pur état d’Être. Les trois états reçoivent différentes appellations, notamment celles des trois régions, des trois citadelles, des trois divinités, etc. L’Être demeure toujours dans le Cœur, comme il a été dit précédemment. Si, dans l’état de Jagrat, le Cœur n’est pas abandonné, les activités mentales sont apaisées et seul le brahman est contemplé, c’est l’état de turiya.
Le Turyatita est l’état dans lequel l’être individuel se fond dans le Suprême.

Le royaume végétal est toujours plongé en sushupti ; les animaux ont deux états : sushupti et svapna ; les Dieux (êtres célestes) sont toujours en jagrat : l’homme connaît les trois états ; le yogi à la claire vision ne demeure que dans l’état de turîya, et le yogi au stade le plus élevé demeure uniquement en turyatita.
Les trois premiers états alternent involontairement chez l’homme ordinaire. Le quatrième et cinquième état (turîya et turyatita) sont le résultat d’une pratique spirituelle et constituent une aide efficace à la Libération. Chacun des premiers trois états (jagrat, svapna, sushupti) est exclusif des deux autres et limité dans le temps et l’espace. Ils sont donc irréels.
Notre expérience des états de jagrat et de svapna prouve que la Conscience, le Soi, est sous-jacente aux cinq états, qu’elle reste parfaite en chacun d’eux et qu’elle est le témoin de tous. En ce qui concerne la conscience similaire dans le sommeil profond, il est bien connu que tout le monde dit : « Je n’étais conscient de rien ; j’ai dormi profondément, comme un bienheureux ». Deux faits émergent de cette déclaration : la non-conscience de toutes choses d’une part, et le bonheur du sommeil profond d’autre part. Il faut que ces deux facteurs aient existé et aient été expérimentés dans le sommeil pour que la même personne puisse les exprimer à l’état de veille. Le raisonnement par déduction conduit aussi à cette conclusion. De même que les yeux voient l’obscurité qui recouvre tous les objets, ainsi le Soi voit l’obscurité de l’ignorance qui recouvre le monde phénoménal.
Cette obscurité est expérimentée quand le Soi émerge en points lumineux de félicité suprême, resplendissant un instant, puis disparaissant de manière imperceptible tels les rayons de la lune qui glissent à travers un feuillage mouvant. Cette expérience n’a cependant pas besoin d’intermédiaire (tel que les sens ou le mental), ce qui prouve que la conscience existe bien dans le sommeil profond.
La non-conscience dans cet état est fondée sur l’absence de connaissance relative, et le bonheur sur l’absence de pensées.

Si l’expérience de la félicité dans le sommeil profond est un fait, comment se fait-il qu’aucun être humain ne s’en souvienne ? Un plongeur qui a trouvé sous l’eau l’objet de sa recherche ne peut faire connaître sa découverte aux personnes qui l’attendent sur le rivage qu’une fois sorti de l’eau. De même le dormeur, privé de moyens d’expression, ne peut faire part de son expérience tant qu’il n’est pas réveillé par ses vâsanâ [tendances, genre]. De toutes ces considérations, il résulte que le Soi est la lumière de sat, chit, ânanda.
Vishva, taijasa et prâjna sont des termes désignant l’individu qui se trouve respectivement dans les états de veille, de rêve et de sommeil profond. Et le même individu est sous-jacent à chacun de ces états. Ceux-ci ne représentent donc pas le vrai Soi qui est le pur état de sat-chit-ânanda. Nous avons dit que l’expérience du sommeil profond est la félicité du brahman. Mais en fait, il s’agit seulement de l’aspect négatif de cette félicité, puisqu’elle est fondée sur l’absence de pensées. De plus, elle est transitoire. Une telle félicité n’est que l’âbhâsa (le reflet), une « contrefaçon » de la félicité suprême. Elle n’est pas différente du sentiment de félicité provoqué par les plaisirs sensuels.
Nous disions qu’en sommeil profond le prâjna [être individuel dans l’état du sommeil profond] est uni au Soi. L’individualité demeure donc à l’état potentiel dans cet état.
Le Soi est sous-jacent à toutes les expériences. Il est leur témoin ainsi que leur support. La Réalité est donc différente des trois états, veille, rêve et sommeil profond ».

Autre explication de l’état de turîya dans l’entretien 353 du 8 février 1937.
« Il n’existe que trois états : la veille, le rêve et le sommeil profond. Le turîya n’est pas un quatrième état ; il est ce qui est sous-jacent aux trois états. Mais les gens ne comprennent pas cela facilement. Voilà pourquoi on dit que le turîya est le quatrième état et la seule réalité. En fait, le turîya n’est séparé de rien, car il forme le substrat de tout ce qui existe. Il est la seule vérité ; il est votre Être même. Les trois états apparaissent sur lui en tant que phénomènes éphémères et s’y fondent ensuite. C’est pourquoi ils sont irréels.
Les images d’un film ne sont que des ombres qui passent sur l’écran. Elles apparaissent, avancent, reculent, changent de l’une à l’autre ; elles sont donc irréelles tandis que l’écran reste toujours le même [le scribe de cette page souligne]. De même avec des peintures. Les images peintes sont irréelles, seule la toile est réelle. Il en est ainsi pour nous. Les phénomènes du monde, extérieurs aussi bien qu’intérieurs, ne sont que des manifestations passagères qui ne sont pas indépendantes de notre Soi. Seule notre habitude de les considérer comme réelles et de les situer hors de nous-mêmes [comme de ”sortir” de l’Univers pour le voir] est responsable du fait que notre être véritable est caché et que les phénomènes du monde sont mis en avant. Quand l’unique réalité toujours présente, le Soi, est trouvée, toutes les autres choses irréelles disparaîtront, laissant derrière elles la connaissance qu’elles ne sont autres que le Soi.
Turîya n’est qu’un autre nom pour le Soi. Conscients des états de veille, de rêve et de sommeil profond, nous demeurons inconscients de notre propre Soi. Et pourtant, le Soi est ici et maintenant, il est la seule réalité. Il n’existe rien d’autre. Aussi longtemps que persiste l’identification au corps [donc à ”l’extérieur” de l’Univers], le monde semble se trouver à l’extérieur de nous. Réalisez simplement le Soi, et tout le reste ne sera plus ». Fondamentale la notion de turîya.

NOIR-BLANC MÊME COULEUR : Le LINGA

« Nâmdev [un saint] fit comme Vithoba [Vishnou est adoré sous ce nom à Pandhapur] le lui conseillait et alla trouver le saint en question. Il ne fut nullement impressionné par la sainteté du personnage, car celui-ci était nu, sale, et couché à même le sol, ses pieds reposant sur un linga (1). Nâmdev se demanda comment un tel homme pouvait être un saint. Celui-ci, cependant, lui sourit et dit : « Est-ce Vithoba qui t’a envoyé ici ? » La question surprit Nâmdev et elle l’incita à croire que son interlocuteur n’était pas n’importe qui. Il lui demanda : « On dit que vous êtes un saint, pourquoi profanez-vous alors le linga ? » Le saint lui répondit : « À vrai dire, je suis devenu trop vieux et trop faible pour faire ce qu’il convient. Aide-moi à lever mes pieds et à les placer là où il n’y a pas de linga ». Nâmdev déplaça alors les pieds du saint et les déposa ailleurs. Mais, ô stupeur, un autre linga surgit aussitôt dessous. Il les déplaça encore et un autre linga apparut de nouveau. Quel que fût l’endroit où le saint posait ses pieds, un linga apparaissait.
Nâmdev prit alors les pieds du saint, les posa sur lui-même et fut transformé en linga. Nâmdev comprit enfin que Dieu était immanent. Ayant compris la Vérité, il quitta le saint, rentra chez lui et ne se rendit plus au temple pendant plusieurs jours. Vithoba vint alors le trouver et lui demanda pourquoi il ne se rendait plus au temple pour voir Dieu. Nâmdev lui répondit : « Existe-t-il un seul endroit où Il n’est pas ? »
Le sens de l’histoire est claire : les visions de Dieu ont leur place au-dessous du plan de la réalisation du Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 389 du 6-4-1937).
La colline d’Arunâchala représente le linga.

« De même avec des peintures. Les images peintes sont irréelles, seule la toile est réelle », dit l’entretien 353 ci-dessus. Idem avec l’exemple de l’écran de cinéma souvent donné par le Maharshi :
Entretien 607 du 17-1-1939 : « Shrî Bhagavân dit en s’adressant à Lady Bateman : « Il y a un état constant ; les états de sommeil profond, de rêve et de veille ne sont que des mouvements dans celui-ci. Ils sont comme des images qui défilent sur un écran de cinéma. Les gens voient l’écran ainsi que les images, mais ils oublient l’existence de l’écran et ne portent leur attention que sur les images. Le jnani [sage, celui qui a réalisé le Soi], lui, ne considère que l’écran et pas les images. Les images, certes, bougent sur l’écran, mais elles ne l’affectent pas. L’écran lui-même ne bouge pas, il reste immobile.
De même, la personne qui voyage en train croit qu’elle se déplace. À vrai dire, elle est assise et repose sur son siège et c’est le train qui se déplace à toute allure. La personne superpose le mouvement du train au sien parce qu’elle s’identifie au corps. Aussi pense-t-elle : “Je viens de passer une gare, puis une autre et encore une autre” et ainsi de suite. Si elle faisait un peu attention, elle se rendrait compte qu’elle est assise sans bouger et que ce sont les gares qui défilent devant elle.
Cela ne l’empêche pas de dire qu’elle a fait un long voyage comme si elle s’était efforcée d’effectuer elle-même chaque pas sur le trajet.
Le jnani, en revanche, est pleinement conscient que le véritable état d’être demeure fixe et immobile et que toutes les actions se déroulent autour de lui. Sa nature ne change pas et son état n’est nullement affecté. Il regarde toutes choses avec indifférence et demeure dans la pleine félicité.
L’état du jnani est l’état véritable ; il est également l’état d’être originel et naturel. Une fois que l’homme l’a atteint, il y reste établi. Une fois établi, il le sera pour toujours. Par conséquent, l’état qui prévalait durant les jours que j’ai passés au Pathala-lingam (2) continue depuis d’une façon ininterrompue avec cette seule différence que le corps restait alors immobile, tandis que maintenant il est actif.
Il n’y a aucune différence entre la conduite d’un jnani et celle d’un ajnani [ignorant, non-réalisé]. La seule différence réside dans leurs angles de vision. L’ignorant s’identifie à son ego et prend, par erreur, ses activités pour celles du Soi, tandis que l’ego du jnani s’est dissous. Le jnani ne se limite plus à tel ou tel corps ou à tel ou tel événement.

Il existe une action dans l’apparente inaction, de même qu’une inaction dans l’apparente action, comme on peut le voir dans les exemples suivants :
1. Un enfant est nourri durant son sommeil. À son réveil, il prétend ne pas l’avoir été. C’est un cas d’inaction dans une apparente action. Car, bien que la mère ait vu son enfant prendre de la nourriture, celui-ci n’en a pas eu conscience.
2. Le cocher dort sur son siège pendant que le cheval tire la charrette dans la nuit. Quand il arrive à destination, le cocher prétend avoir conduit la charrette. C’est un cas d’action dans l’apparente inaction.
3. Un homme semble écouter quelqu’un qui raconte une histoire, approuve d’un hochement de tête, mais pense à autre chose et ne suit pas vraiment l’histoire.
4. Deux amis dorment côte à côte. L’un d’eux rêve qu’ils voyagent ensemble autour du monde et qu’ils connaissent diverses aventures. À son réveil, le rêveur raconte à son ami qu’ils ont fait tous deux le tour du monde, mais celui-ci écoute l’histoire avec indifférence ».
Lady Bateman assura que le rêve et le sommeil profond n’avaient rien d’attrayant pour elle. On lui demanda alors pourquoi elle mettait tant de soin à arranger son lit avant de se coucher. Elle répondit que c’était pour la relaxation de ses membres fatigués, une sorte d’état de relâchement.
« L’état de sommeil est vraiment ennuyeux, alors que l’état de veille est plein de choses belles et intéressantes ».
- Maharshi : Ce que vous considérez comme être « plein de choses belles et intéressantes » est en fait pour le jnani un état de sommeil ennuyeux et ignorant.
Yā nishâ sarvabhûtânâm tasyâm jâgrati samyamî [BhG II.69] (Le sage est pleinement éveillé là où l’obscurité règne pour les autres).
Vous devez vous éveiller du sommeil qui, actuellement, vous retient encore !

« Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi).

Vouloir « SORTIR DE L’UNIVERS » COMME PROCÈDE CE MONDE ACTUEL est l’équivalent ci-dessus du : « Les gens voient l’écran ainsi que les images, mais ils oublient l’existence de l’écran et ne portent leur attention que sur les images », c’est-à-dire que les gens s’identifient À LEUR EGO, À LEUR POSSESSION : corps ou mental, c’est identique. Ils ”sortent” donc de l’Univers…

NOIR de la PUTRÉFACTION, en Égypte ancienne couleur de la terre fertile et des nuages noirs gonflés de pluie. Noir des Eaux Primordiales et profondes contenant la vie latente et la vie tout court. Homère voit l’Océan noir. Le Noir ventre du monde.
Le SURFEU exprimé par le 13 du TAROT : LA MORT : cette mort ou Putréfaction prélude à une nouvelle naissance et fauche les images des fictions et frictions sur l’écran blanc. Fauchant la vie illusoire, l’Arcane 13 est ce SURFEU de la Vie réelle.
Le nombre 13 succédant au nombre 12 introduit un Nouveau départ, un Temps Nouveaux.
LE NOIR BRILLANT EST IDENTIQUE AU BLANC BRILLANT (la pierre de la Mecque, elle aussi est d’un noir brillant. Le Noir avec un profonde patine aux reflets ROUGEÂTRES, par exemple qui recouvre les statuettes du Gabon gardiennes des sanctuaires où sont conservés les crânes d’ancêtres.
Au profane, ce même Noir brillant et rougeâtre est le Noir Moreau des coursiers de la tradition populaires russe, symbolisant l’énergie de la jeunesse.
NOIR + BLANC = LE MILIEU : L’HUMAIN, LE FLÉAU, YIN ET YANG. LA MANIFESTATION EXTÉRIEURE DU PRINCIPE BLANC DE L’INSTANT APPARAIT NOIRE ET INVERSEMENT, de même qu’elle est inversée par réflexion sur le miroir des Eaux.
NOIR = SUBSTANCE UNIVERSELLE, LE SAINT CHAOS ORIGINEL.

Si le Noir renvoi à la dépression avec les « idées noires » et l’impureté, l’obscurité ; inversement le Noir est le symbole supérieur de la non-manifestation, donc du CENTRUM CENTRI, LE CENTRE QUI EST NULLE PART : LA VIERGE NOIRE QU’AUCUN ŒIL NE PEUT SAISIR. Dans la Bhagavad Gîtâ, c’est semblablement Krishna, l’Immortel, qui est sombre (ou Silence tel turyagâ, l’état au-delà des mots, entretien 256), tandis qu’Ajurna, le mortel, est le Blanc de l’Instant : images perspectives du Soi ou Conscience Infinie contenant le Moi-Individuel. L’initié hindou s’assied sur une peau à poils noirs et blancs comme on peut voir en photo le Maharshi assis sur un tel siège, signifiant encore le non-manifesté et la manifestation (Yin et Yang).

NOIR = LE SOI-INSTANT UNIVERS ORIGINEL : LE TURYATITA (cité plus haut).


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PROBLÈME DE L’IDENTITÉ : PAR L’AUTRE « JE SUIS RECONNU », « IDENTIFIÉ » DONC POSSÉDÉ, SAISI, ET AINSI « DIFFÉRENT » DE (l’autre).
APPARTENIR À LA DIFFÉRENCE ! OU LE « DROIT À LA DIFFÉRENCE » À, soit le caractère à jamais AMBIGUÏTÉ DANS TOUT CE QUI EST IDENTIFIABLE, SAISISSABLE, SOIT L’IMPROBABILITÉ, NON FIXATION OU NON COAGULATION DE CE QUI EST APPELÉ ICI-BAS : LE RÉEL. Le Seul Réel étant Idiotès, ou Seul, non reproductible, il manquera TOUJOURS à être identifié, saisi, puisqu’une telle reconnaissance implique la fabrication de son RE, l’appoint d’un AUTRE (d’un social) que sa propre définition exclut.
C’EST POURQUOI LE SOCIALISME ET SA RÉPUBLIQUE NE PEUT ÊTRE QUE JUIF OU MESSIANIQUE : LE CORPS N’ALLANT PAS SANS L’EXPLIQUÉ, L'IDENTIFIÉ, LE BIG BROTHER, LE NUMÉRISÉ (sans le travail du chapeau…..juif, ces « Têtes raides » [leur Loi]), IL NE VA PAS SANS L’OBJET : il fait alors mettre en valeur le temps (l’idéation), comme un « détour » qui « ne mange pas de pain » au sens de faire du surplace dans le style des « Plus ça change et plus c’est la même chose ». C’est pourquoi le judaïsme avec son concept du salut a pour Loi absolue, et paradoxale, que son efficacité repose sur la pensée que ce salut ne doit en aucun cas advenir : la dualité de l’Autre qui doit demeurer le privilège de l’Autre : l’Ici et Maintenant. Dans la chanson du Cavalier de Lorca, c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais Ici et Maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS, comme le voyageur qui passe une gare, puis une autre, cité plus haut.
AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI, NOUS Y SOMMES DÉJÀ, comme la Vérité est un pays sans chemin… C’EST ÉGALEMENT LE TROU, et dans un Trou il n’y a rien d’autre que le Trou, donc aucun Trou à saisir ou à voir. On peut seulement approcher le processus du Retournement de la Lumière, mais on ne peut pas retourner à la Source. T ne rejoint pas I, l’itinéraire n’est pas Itérer (I est enterré, caché…). « Le ‘Je’ rejette l’illusion du ‘je’ et cependant demeure en tant que ‘Je’. Tel est le paradoxe de la réalisation du Soi. Ceux qui sont déjà réalisés n’y voient aucune contradiction ». (Ramana Maharshi, entretien 28 du 4-2-1935).
MORS ULTIMA LINEA RERUM EST. Savoir, Pouvoir, Oser, SE TAIRE.
« Je l’aimais trop, je l’ai tuée »…..

Notes.
1. Pour les shivaïtes, le linga est le symbole par excellence de Shiva. Sa forme est un cylindre vertical [une pierre levée telle un menhir], le haut arrondi, sortant d’une base. Cette « absence de forme » symbolise l’Absolu.

2. Nom d’un shiva-lingam situé dans un endroit souterrain du temple d’Arunâchala. Le Maharshi, après sont arrivée à Arunâchala, y demeura quelques semaines, absorbé dans l’Infini.
 
 

Dernière mise à jour : 27-10-2022 04:46

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