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La mondialisation démiurgique Providence Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 05-11-2022 07:30

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
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La mondialisation démiurgique Providence
et Provende capitalistique égotique.
Non seulement s’interroger par le « Qui suis-je ? »
mais avant tout : « D’où vient ce ‘je’ ? »
celui de l’ego (et de la ”raison”).
 
Car dans ce grégarisme mondialisé en tout connecté
électromagnétique hautement anti-nature (par rapport
à l’électricité dite ’statique’…), Nous devrions Nous
interroger sur les raisons de la PANique face au
NON-NÉCESSAIRE, ou face à L’INUTILE, face au VAURIEN,
le sans valeur et sans voleur, sur la mondialisation
Providence-provende nécessairement en cheville avec
l’État, son grégarisme socialisant, sa tyrannie de
l’opinion et son pouvoir en ORDRE IMPOSÉ qui autorise
ainsi LA RÉSIGNATION DE SA PROPRE LIBERTÉ :
NE PAS S’INTERROGER SUR LE « D’OÙ VIENT CE ‘JE’ ?
[ce ‘je’ ego si enchaîné à la démocratie occidentale
marchande à la même logique de la saisie du
”Votre ceci votre cela”] ».

Nul doute que le refus du Gratuit, de l’Amour (du A
privatif et mort : privation de mort) ne soit qu’un
aspect principal du refus du Seul Réel, mécanisme de
défense entrant en jeu dès que le Seul Réel est vécu
comme cru-EL, ou AL : le Divin pas cuit et donc
INDIGESTE, INSUPPORTABLE, INNOMMABLE (Dieu est
innommable, ces lettres ne sont que des lettres),
FLÉAU, VAURIEN, TERRORISTE, DÉVERGONDÉ, COMPLOTISTE.

On ne peut pas toujours nier le Seul Réel, l’accuser
de « complotisme » comme la mode actuelle en tout
connecté où la Vérité n’existe plus : VOIE DE
L’ALIÉNATION VÉRITABLE, pas l’aliénation de l’actuelle
mondialisation marchandise, car ’N’EST PAS FOU QUI VEUT’
(devise du Dr. Henri Ey).

La recherche du « D’où vient ce ‘je’ ? » est le
PARADOXE, parce qu’il est impossible de jamais identifier
ce qui est SINGULARITÉ, unique, IDIOTÈS, SANS COPIE,
puisque le Seul Réel, le Soi, est sans double (1), et
ainsi demeure réfractaire à toute tentative du
« Qui suis-je ? », pour cela il est préférable de se
poser la question : « D’où vient ce ‘je’,
d’où vient cette croyance à l’ego ? ».

Vouloir identifier le Seul Réel est comme vouloir
« sortir » de l’Univers pour l’examiner et
com-prendre…. saisir…. Alors que le Seul Réel
échappe à toute entreprise de noms-les-formes,
Il est sans caractéristique, c’est son « caractère
propre » d’être sans caractéristique assignables,
saisissables. Il est IDIOTÈS pas nature : non qu’Il
puisse lui arriver de trancher le cours ordinaire
des choses, mais parce que ce cours ordinaire
est Lui-même de toute éternité extraordinaire, en
tant que Singularité, seul de son espèce.

Le Seul Réel est SANS POURQUOI    : on ne sort pas de
l’Univers pour le com-prendre !!! Il est sans double,
sans opinion ou sans réplique, C’EST-À-DIRE QUE
LE RAPPORT MAÂT, ou direct DE LA CONSCIENCE
AU SEUL RÉEL EST AINSI UN RAPPORT DE
PUR IGNORANCE (délivré de la tyrannie de l’opinion,
laquelle est typique de la Science, de la religion,
de la philosophie et du politisme).
De même la description opinionesque d’une chose
s’épuise dans les noms-les-formes censés représenter
« la réalité », et son « lieu », en CHUTANT dans la
dualité du sujet ‘je’ face à l’objet à saisir,
à com-prendre, à s’informe(r).
Le Seul Réel existe et pour ce FAIT il échappe à
la tyrannie de l’opinion, cas célèbre du Conte des
Mille et une Nuits
: Ali-Baba et les quarante voleurs.
Donc en mission par leur chef deux voleurs doivent
identifier en ville la porte de la maison d’Ali-Baba,
maison où est stocké son trésor ; ensuite caractériser
cette porte pour qu’ensuite l’expédition puisse
récupérer le trésor.
PROBLÈME : ils ont bien découvert l’ICI, l’INSTANT,
mais ils n’ont trouvé AUCUN AILLEURS, ou AUCUNE
DIALECTIQUE HISTORIQUE qui permette de désigner
en tout confort cet Ici et Maintenant.
Les marques AU DEHORS sur lesquelles ils comptaient
(une croix sur la porte de la servante d’Ali-Baba annule
l’effet d’information en la reproduisant sur les
portes des maisons du quartier), donc aucune marque
distinctive précise, seulement des marques AU DEHORS,
comme de « sortir » de l’Univers pour identification
ce qui amènera naturellement à un SANS POURQUOI, par
non information par rapport au sujet et à l’objet :
aucune marque de lieu ne pourra à jamais signaler un
Ici et Maintenant, soit signaler le Soi.

Toute prétention à une authentique « reconnaissance du
lieu »
ou du Ici est impossible. L’ailleurs ou
AU DEHORS de l’Ici, le DEDANS, est un repère inutile
de l’Ici, comme le DEHORS, le SOCIAL ou L’AUTRE,
L’INFORM-ATION, est le même repère stérile.


Cette stérilité universelle engendre l’incertitude,
le hasard. Par exemple, le ’Nœud à son mouchoir’
est trop AU DEHORS à la chose qu’il prétend signaler
pour en garantir le retrouvaille.
Compter sur l’autre, sur le social, sur le DEHORS,
pour revenir au même, devient à son tour un même dont
le retour, pour être tout confort, devrait être en
lui-même assuré auprès d’un Dehors, d’un social,
et ainsi de suite.
Le mouchoir avec un nœud me fait penser à ceci,
mais qu’est-ce, ou QUI qui me fait penser à cela ?


C’est l’histoire du collier racontée par Ramana Maharshi (entretien 63 du 6-7-1935) : « une femme portait un collier autour du cou. Ne s’en souvenant plus, elle se mit à le chercher, questionnant son entourage. Une de ses amies, se rendant compte de ce qu’elle cherchait, lui désigna le collier autour de son cou. La femme le toucha de ses mains et fut aussitôt rassurée. Avait-elle récupéré le collier ? Là encore, l’ignorance causa la douleur et la connaissance, le bonheur ».

L’investigation par le « QUI SUIS-JE ? ».
« Tout dépend de la capacité de chacun. À ceux qui n’ont pas la force mentale pour se concentrer ou pur contrôler leur mental et le diriger vers l’investigation, on conseille d’observer la respiration, cette observation menant naturellement à la cessation des pensées et au contrôle du mental.
Le souffle et le mental s’élèvent du même endroit et si l’un est contrôlé, l’autre l’est aussi. En fait, dans la méthode d’investigation - où il serait plus juste de demander : D’où provient ce ‘je’ ? plutôt que : ”Qui suis-je ?” - nous n’essayons pas simplement de procéder par élimination en disant : ”Je ne suis pas le corps, les sens, etc.” afin d’atteindre ce qui subsiste, la Réalité ultime, mais nous essayons de trouver d’où naît la pensée ‘je’ individuelle en nous [celle qui sert de loi de succion à ce qui est actuellement appelée ”démocratie” et ”pouvoir d’achat”, donc l’unique consommateur].
Cette méthode comprend implicitement l’observation du souffle. En observant d’où surgit la pensée ‘je’, racine de toutes les pensées [ou opinions], nous observons nécessairement aussi d’où naît le souffle, puisque la pensée ‘je’ et le souffle naissent au même endroit ». (Ramana Maharshi au jour le jour, 1-12-1945)

« Chez qui ces pensées s’élèvent-elle ? »
ou : « D’où s’élève ce ‘je’ à qui apparaissent ces pensées ? »
Bref, le but de toutes les Voies de la Tradition est de repousser les pensées, à part celle de Dieu ou du Soi.


Note.
1. « Pour qui est l’illusion ? Il faut bien qu’il existe quelqu’un qui subisse cette illusion.
L’illusion, c’est l’ignorance. Selon vous, c’est le soi ignorant qui voit les objets. Quand les objets eux-mêmes ne sont pas présents, comment la māyā peut-elle exister ? Mâyâ est yâ ma (la mâyâ est ce qui n’est pas). Ce qui demeure est le Soi véritable. Si vous affirmez que vous voyez les objets ou que vous ne connaissez pas l’Unité réelle, vous devez en conclure qu’il y a deux soi : le connaisseur et l’objet connaissable. Or, personne n’admettrait qu’il existe en lui-même deux soi. L’homme réveillé dit que c’était lui qui était plongé dans le sommeil profond, mais qu’il était inconscient. Il ne dit pas que le dormeur était différent de celui ici présent. Il n’y a qu’un Soi. Ce Soi est toujours conscient. Il ne change pas. Il n’existe rien d’autre que le Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 144 du 23-1-1936).
 
 

Dernière mise à jour : 05-11-2022 07:48

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