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Ecrit par Sechy, le 29-11-2022 08:38

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Diable, Dragon, Echo, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Serpent, Silence, Social, Spirale, Spontacratie, Tore, Transhumanisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
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Centrum Centri Eaux Prim
« Il demande encore quand il pourrait atteindre
cette félicité. Il fait l’expérience de cette
félicité chaque jour durant son sommeil.
Malgré l’absence d’objet des sens, il éprouve
là une grande félicité [aucune saisie consistant
à ”prendre conscience” qu’on est en félicité.
Aucune ”mise en valeur du temps” en la saisie
du docteur de Big Pharma, qui ”garde”
ou entretien la douleur à son profit pour que
ça lui rapporte du fric, vielle doctrine issue
du Néolithique et de la voie de l’Agriculture].
Nul besoin d’atteindre cette félicité.
Nous sommes félicité [la ‘Chute’ façon Ancien
Testament n’existe que chez les Tikkounistes
ou réparateurs, peuple-prêtres].
Félicité est un autre nom pour Nous.
C’est nostre Nature.
 
Tout ce que Nous avons à faire, c’est de retirer
le mental des objets et des sens chaque fois
qu’il se dirige vers eux et le fixer dans le
Soi [évidemment c’est complètement ANTI-CAPITALISTE,
ANTI-RÉPUBLICAIN, ANTI-COMMERCE OU ANTI-SOCIAL].
Il demande s’il atteindra la félicité après sa mort.
Il n’a pas besoin de mourir pour atteindre la
félicité. Il suffit de faire fondre l’esprit [les
Eaux]. La mort est aussi un autre nom pour Nous,
car qu’est-ce que la mort sinon l’abandon du corps ?
Nostre Vraie Nature est d’être sans corps ».
(Ramana Maharshi, 29-3-1946 après-midi).


GUERRE DES CERVEAUX naguère entre les Hébreux et leurs prophètes contre les Païens en Pays de Canaan qu’ils commençaient à envahir : ce sera donc dans ce Pays que tentera de s’installer non seulement le monothéisme du mosaïsme, mais aussi naturellement le concept d’évolutionnisme qui évidemment se heurtera violemment aux originelles traditions de l’OUROBOROS (le ”Retour au même”, autrement dit : LE RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE, LE CENTRUM CENTRI, LE « QUI SUIS-JE ? », comparable au TAUREAU-VACHE). Tout l’Ancien Testament est une VIOLENTE POLÉMIQUE contre les Païens, contre le Paganisme.
TAUREAU = L’ANIMAL PRIMORDIAL (trans-formé en ”Veau d’Or” par les prémices du capitalisme et de l’utilitaire : l’intérêt et les conflits d’intérêts qui fourbiront la démocratie, le commerce ou l’échange, le social et sa république.

TAUREAU-VACHE : force créatrice, le Vrai Feu. Le Taureau Indra [Indra Dieu védique combat la Déesse Danu et le Dragon Vritra] est chaleur fertile. Le Taureau est un animal primordial et accès au ”séjour de la Lumière éternelle” : les Eaux prim (Eau et Feu et ambiguïté absolu ; il est ouranien et chthonien).
Au pays de Magadha régnait le roi Indradyumma, qui avait pour femme Ahalyâ. À cet endroit vivait un beau jeune homme aux mœurs relâchées, appelé Indra. Un jour, au cours d’une conversation, la reine écouta l’histoire de la séduction de la célèbre Ahalyâ par Indra, le roi du firmament. Ahalyâ devint follement amoureuse d’Indra et, avec l’aide d’une de ses filles d’honneur, elle réussit à faire venir le jeune homme auprès d’elle. À partir de ce jour-là, Indra et Ahalyâ se rencontraient régulièrement en cachette dans une maison.

Ahalyâ était si éprise d’Indra qu’elle le voyait partout. La seule pensée du jeune homme lui donnait un visage rayonnant. Leur amour devint si fort que leur liaison finit par transpirer et parvenir aux oreilles du roi.

Le monarque furieux tenta de briser leur relation par toutes sortes de châtiments : ils furent immergés dans de l’eau glaciale, frits dans de l’huile bouillante, attachés aux pattes d’un éléphant, roués de coups de fouet. Indra disait au roi en riant :
« Ô roi, pour moi l’univers entier n’est que la bien-aimée. Et il en est de même pour Ahalyâ. Tout cela ne nous affecte donc pas. Sire, je ne suis que mental ; et seul le mental est l’individu. Tu peux punir le corps ; mais tu ne peux ni malmener le mental ni le modifier le moins du monde. Si le mental est saturé d’un élément quelconque, ce qui arrive au corps n’affecte nullement le mental. Icelui demeure même hors d’atteinte des bénédictions et des malédictions, de même que la montagne fermement établie n’est pas déplacée par les cornes d’un petit animal. Le corps ne crée pas le mental, mais le mental crée le corps [tout est ”dans la tête”]. Le mental est la seule semence du corps. Quand l’arbre meurt, la graine ne meurt pas, amis quand périt la graine, l’arbre périt avec. Si le corps périt, le mental peut se créer d’autres corps ».

Le roi alla voir le sage Bharata et le supplia de châtier le couple récalcitrant. Le sage attira une malédiction sur le couple. Mais, les intéressés déclarèrent au sage et au roi : « Hélas, votre entendement est à tous deux fort limité. En nous maudissant de la sorte, vous avez dilapidé les mérites acquis par la pénitence. Votre malédiction détruira sûrement notre corps, mais nous ne perdrons rien pour autant. Nul ne peut détruire le mental d’autrui ».
La malédiction du sage détruisit donc leur corps et, en quittant leur corps, ils naquirent à nouveau ensemble dans le corps d’animaux et d’oiseaux, avant de se rejoindre en tant que couple dans une sainte famille. Jusqu’à présent, du fait de leur amour total l’un pour l’autre, ils renaissent toujours en tant que conjoints [sans dualité]. Même les arbres de la forêt furent inspirés et contaminés par l’amour et la ferveur suprême de ce couple.

À partir de là se trouve le ZÉRO INDIEN : La Conscience infinie, nostre propre conscience, et le sans limite sont tous constitués d’une unique substance imprégnée de la Conscience infinie. « Par conséquent, sans te soucier de ce que ces jeunes gens ont créé, tu peux créer autant de mondes qu’il te plaît [dit le Soleil] ».

”Absolument tout ce qui apparaît dans la conscience semble prendre naissance, s’y établir et porte même des fruits !” (YV III,90-91). Tel est le pouvoir du mental. De même que, par les pouvoirs de leur mental, les fils du saint obtinrent le poste de créateurs du monde, je suis moi aussi [Brahma parlant à Vasistha] devenu créateur du monde. C’est le mental qui fait apparaître les choses. Il provoque l’apparence du corps, etc. Rien d’autre n’est conscient du corps.

”Cette conscience individualisée elle-même porte le nom de jiva, ou âme individuelle, quand les potentialités sont dans un état extrêmement subtil. Et quand cessent tous ces tours de passe-passe du jiva, elle brille elle-même en tant qu’Être suprême” (YV III,91). Je ne suis pas, et il n’est personne non plus au sein de cet univers : tout cela n’est autre que la Conscience infinie. De la même façon que l’intention des jeunes gens est devenue manifeste, tout cela est apparence fondée sur la Conscience infinie. L’intention des jeunes gens leur donna le sentiment qu’ils étaient les créateurs : je le suis pour les mêmes raisons.

Seule la Conscience pure et infinie se pense en tant que jiva et en tant que mental avant de se prendre elle-même pour le corps. Quand cette fantaisie onirique se prolonge, ce long rêve donne l’impression d’être la réalité ! Il est tout à la fois réel et irréel : parce qu’il est perçu, il paraît être réel, mais, à cause d’une contradiction fondamentale, il est irréel. Le mental est sensible du fait qu’il est nourri de la conscience. Quand il est envisagé comme distinct de la conscience, il est inerte et induit en erreur. Quand il y a perception, le mental prend le rôle d’objet de perception : mais dans la réalité - de même que, lorsqu’il est perçu comme tel, le bracelet est vu ; même si, en vérité, il est de l’or.
Parce que seul Brahman [le Soi, l’Absolu] est tout cela, même ce qui est inerte est pure Conscience : mais, de moi jusqu’à la pierre, nous sommes tous indéfinissables, ni inertes ni doués de sensibilité. Il ne peut y avoir appréhension de deux choses complètement différentes. La perception n’est possible que lorsqu’il y a similarité entre sujet et objet. Concernant ce qui est indéfinissable et dont l’existence n’est pas certaine, inerte et sensible ne sont que des mots dénués de substance. Dans le mental, le sujet passe pour être sensible et l’objet inerte. Le jiva erre donc, jouet de l’illusion. En vérité, cette dualité elle-même est la création du mental, une hallucination. Bien-sûr, nous ne pouvons pas non plus déterminer avec certitude que cette illusion existe. Seule EST la Conscience infinie.

Quand cette division illusoire n’est pas vue pour ce qu’elle est, prend naissance la fausse égoïté. Mais quand le mental s’enquiert de sa Vraie Nature, cette division disparaît. Il y a réalisation de l’unique Conscience infinie, et l’on accède à la grande Félicité.

[En référence à : Yoga Vasistha : L’histoire d’Ahalyâ, traduction en anglais de Swami Venkatesananda (1921-1982)]

Une opininionnerie sur la question de savoir si Nous sommes ”seuls” dans l’Univers est aussi stérile que de savoir, voir, saisir, si Dieu existe ou non.
« Car Nous ne savons rien de Dieu ni d’une quelconque source d’où proviendrait une force qui Nous pénètre [notamment les influences astrales des planètes]. Nous ignorons tout cela. Mais ”j’existe” est connu de tous les hommes sans controverse. Alors essayons de savoir ce qu’est ce ‘je’. Si après cela subsistent encore des doutes, Nous aurons tout le temps [mise en valeur du temps] pour les éclaircir ». (Ramana Maharshi, 7-4-1946 soir).

A-TEMPOREL : « Tout ce réduit à ‘je’ et ‘ceci’ ».
CENTRUM CENTRI : ”Il faut voir Brahman [l’Absolu] en tout et partout”, CE QUI N’EST PAS COMPLÈTEMENT JUSTE.
POURQUOI ?  À CAUSE DU MOT/MAUX : ‘VOIR’ installant de nouveau la dualité sujet-objet et son Pour-Voir.
« Au stade ultime, il n’y a pas de sujet qui perçoit, ni de perception ni d’objet perçu. La seule chose qui existe alors est l’Oeil infini [le CELA, le EST] ».

CENTRUM CENTRI = RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE, tous les Noms-les-Choses ayant leur CELA, leur EST.
« Lorsqu’on utilise cette technique pour la première fois, on a l’impression d’un non-être dans l’être. Mais une fois le travail achevé, quand on a un corps au-delà du corps, on a l’impression d’un être dans le non-être [le « sentiment océanique » de Jean Coulonval (1)] ».
« Ce n’est qu’au bout de cent jours de travail concentré que la lumière est réel, qu’elle est le feu du mental. Car au bout de cent jours, la lumière jaillit spontanément : de même que le rapport entre une femme et un homme forme l’embryon, soudain, d’un point d’authentique énergie positive, surgit une perle. Il convient de l’observer, calmement, tranquillement. Le retournement de la lumière est le processus de « mise à feu ». […] La Lumière n’est ni en soi ni en dehors de soi. Les montagnes, les rivières, le soleil, la lune et toute la Terre participent aussi de cette Lumière qui ne se trouve pas seulement en soi. Toutes les opérations de l’intelligence, la connaissance et la sagesse, participent également de cette Lumière qui ne se trouve donc pas en dehors de soi. De même que la Lumière du ciel et de la terre emplit l’univers, la Lumière d’un seul Être s’étend naturellement aux cieux et embrasse la Terre. Voilà pourquoi si l’on retourne la Lumière, le monde entier se retourne également », dit si clairement le Secret de la Fleur d’Or. Centrum Centri, se concentrer là-dessus « pour passer la Porte [Stargate] », pour vivre le Point Focal…
Riplée (Ripley) définit la Putréfaction, la mort des corps et division de la Matière, comme la conduisant à la division, donc au démontage, soit LA CORRUPTION SUIVIT DE LA GÉNÉRATION (voir plus bas la recomposition de la Barque du Passeur) : « La Putréfaction est l’effet de la chaleur des corps entretenue continuellement, et non d’une chaleur appliquée manuellement. Il faut donc se donner garde de pousser la chaleur excitante et extérieur au-delà d’un degré tempéré : la matière se réduirait en cendre sèche et rouge, au lieu du noir, et tout périrait », dit fort à propos Dom Antoine-Joseph Pernety à l’article Putréfaction dans son Dictionnaire Mytho-Hermétique.

La MAIN VIVE EST DU THÈME DU PASSEUR, DU PONTIFE, CELUI QUI FAIT PASSER LE PONT, CELUI QUI OUVRE, comme l’Égyptien ancien qui arrivé à un cours d’eau aurait besoin de le traverser, il appellerait alors un passeur et lui demanderait de lui amener la barque et de le faire traverser, comme le Pontife, comme la Main vive.

Dans l’Égypte ancienne dans la pyramide du roi Âba, de la 8è dynastie, le Thème du Passeur est très développé par un dialogue entre le passeur et le défunt.
PASSEUR, PONTIF, OUVRIR, CLUNUS = ASCENSION, RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE, RÉALISATION DU SOI.
CLUNIS, CLUNUS, CLUN, ENCLUME (Forgeron) = POUVOIR VIBRANT (CLUN) à partir de la Trinité (Clun-IA-cum) : Main ouverte et vive (CU), Point Mère (M), qui renvoie direct à l’abbaye de Cluny : résonner, vibrer (bruit et RYTHME de l’enclume…). Abbaye de Cluny sous la protection originelle des apôtres Pierre et Paul de Tarse le Pharisien (qui se convertira au christianisme ?).
Cluny, Clunus, CLOU, Pointe, POINT FOCAL, STARGATE, ENTRÉE, PASSAGE, SEUIL, CLÉ POUR ENTRER, dans ces temps des merveilles et miracles encore possibles, quand les signes étaient considérés comme faisant intrinsèquement partie des choses, tout comme leur nom ; alors qu’à partir du 17è siècle européen, les signes deviennent des MODES DE REPRÉSENTATION. Ce qui fera à l’avance de la digitalisation, de l’artificiel, du spectre-spectacle, car les choses seront radicalement distinguées des choses représentées. Pour représenter de manière fidèle, la langue doit être amenée le plus près possible du regard de l’observant, le sujet, et les objets observés le plus près possible des mots (balance des noms-les-formes et son FLÉAU…). À ce hui, tout passe par la langue anglaise, celle de Wall Street, régime capitalo-républicain oblige…

La Stargate, le Passeur, Le Point Focal, l’Entrée dans la dimension absolue.
Formule pour traverser le feu.`
- Défunt : « Passeur amène-moi celle-ci (la barque)
amène-moi celle d’Horus à cause de son œil,
amène-moi celle de Seth à cause de ses testicules.
L’œil a rebondi et est tombé du côté oriental du ciel
je rebondirai, car he suis tombé sur l’aile de Thot
afin qu’il me place du côté oriental du ciel.
Celui-qui-regarde-derrière-lui réveille moi Aqen ! »
- Passeur : « Qui est-ce qui parle ? »
- Défunt : « Je suis quelqu’un qui est aimé de son père qui m’aime.
C’est moi qui le réveille pour vous, alors qu’il est endormi.
C’est moi qui attacherai pour vous sa tête
C’est moi qui ouvrirai pour vous sa bouche
pour qu’il vous donne un ordre.
L’ordre qu’il vous donnera
ne périra pas et ne sera jamais anéanti.
Réveille-moi donc Aqen ! Vois, je suis venu ».
- Passeur : Pourquoi donc dois-je le réveiller pour toi ? »
- Défunt : « Pour qu’il m’amène celle (barque) que Khnoum a composé
auprès du lac/canal Khendjou ».
- Passeur : « Cela étant tout ce que tu dis (pour que) je te réveille :
et bien, elle est démontée et on ne trouve pas
les cordes y afférentes ».
- Défunt : « Tu apporteras donc les poils qui se dressent
sur la queue de Seth ».
- Passeur : « Mais alors d’où seront apportés ses cordages ? »
- Défunt : « Tu apporteras donc cette toile qui provient de Soutiou
et que Horus et l’Ombite ont embarqué en ce
beau jour de Nouvel An ».
- Passeur : « D’où seront apportées alors ses lanières ? »
- Défunt : « C’est la lèvre inférieure de Bébon ».
- Passeur : « D’où seront apportées alors ses sangles de cuir ? »
- Défunt : « Tu apporteras donc les deux mains
de la Noble qu’Horus a créée »
[Fin du texte d’Âba]
Le dialogue se poursuit encore longtemps. (Référence aux Textes des pyramides, Institut Français d’Archéologie Orientale, IFAO, 2001-2008, chapitre par Susanne Bickel).

Traverser le feu avec une barque ? On s’attendrait plutôt à traverser de l’eau ! Évidemment il s’agit d’atteindre la « belle côte de Hotep » (ou Félicité). Le feu évoque les difficultés pour atteindre ce champ de Hotep équivalent de l’Entrée dans la dimension absolue. Hotep ou JARDIN DES HESPÉRIDES AUX POMMES D’OR figurant l’immortalité ; le Feu est le Dragon Gardien qui annonce les terribles difficultés d’accès au Jardin. L’ensemble est un grand symbole de l’humain pour parvenir à la Vraie Libération qui lui assurera l’immortalité.
Pourquoi les Juifs font-ils tant de commerce comme les frères Abraham et Simon Oppenheim, et qu’ils inventèrent la société de consommation ? Parce qu’en dehors du DRAGON qui veille, LES CHOSES NE SONT PAS GARDÉES ET PEUVENT SE MONNAYER !

Feu ou Serpent sont GARDIENS DU SEUIL qui empêche l’ignorant de pénétrer. Le Passeur fait pénétrer dans les entrailles de la Terre, dans la Mine, pour y trouver sa matière brute a transmuter en Soi. Les Dragons ou Gardien du Seuil veuillent à chaque entrée d’une nouvelle Nature possible : rien n’est fixe d’Instant en Instant…
Pour le PASSAGE, il faut une clé ou une dime à payer, ou « montrer pattes blanches » (de l'Instant, de la Vierge). « Dépouiller le vieille homme » pour revêtir l’homme nouveau. Aimé Michel dans sa parabole des Neufs Clés, écrit : « Le monde, mes petits agneaux, n'est qu'un labyrinthe de portes ouvertes qui font semblant d'être fermées.
Si vous voulez vous y perdre, ne vous gênez pas, surtout. Voici la recette : on ne lâche pas sa clef, et on ouvre, on ouvre.
La porte dont je parle, sachez-le, n'est visible qu'ouverte et, pour l'ouvrir, il faut, je ne dis pas trois, mais bien trois fois trois clefs. Pas six, ni huit, mais Neuf.
Tant que vous n'aurez pas la neuvième, les huit autres n'ouvriront rien, et l'on vous tiendra pour fou. On dira : « Voyez le fou avec ses clefs ! »
Puis vous trouverez la neuvième. Alors, ayant franchi la porte, épargnez-vous de revenir pour crier : « J'ai trouvé ! J'ai trouvé ! »
Car, dans la Porte Invisible, nul ne vous verra plus, et votre cri sera muet.
Epargnez-vous de revenir ». (Le Mysticisme, l'Homme Intérieur et l'Ineffable - 1973).

Dans la formule pour traverser le Feu, quand un humain la connaît, « il sera Ré dans le ciel et reconnue comme Osiris [Christ] dans la Douat [le pays des Morts] ; il descendra dans le cercle de feu, sans que la flamme soit contre lui éternellement [enfer]. Il existe aussi une formule pour entrer dans le feu et sortir du feu qui est autour du ciel [radiation néfaste ?]. La barque de Ré ou les lymphes d’Osiris sont entourés de feu. Le Champ de Hotep ou Paradis, ou Jardin des Hespérides est proches, mais il est défendu par le feu ou le Dragon.
L’interrogatoire du Passeur constitue pour le défunt une véritable épreuve du feu qu’il ne peut maîtriser que par le Retournement de la Lumière, SOIT LA RECOMPOSITION DE LA BARQUE : dans une partie du dialogue le défunt affirme que maintenant il s’est identifié à la Barque (« mon côté bâbord est son côté bâbord, mon côté tribord est son côté tribord… » ; à force de recomposer symboliquement la barque ou d’affiner le Retournement de la Lumière, IL S’EST RECONSTITUÉ LUI-MÊME, IL RÉALISE SON SOI. La barque étant composé d’éléments du monde divin, le défunt ne peut que renaître dans son état divin originel ; il prépare des offrandes pour la barque et pourvoit ainsi à sa propre régénération et propre subsistance comme s’il mangeait une Pomme du Jardin des Hespérides ; il a acquis sa totale autonomie et est désormais « Horus des Gouverneurs » (un chapitre du Livre des Morts mentionne « Horus conducteur ». Ce peut être seulement là que LE PEUPLE EST SOUVERAIN, DANS L’EAU PRIMORDIALE….
Ce peut être seulement là que LE PEUPLE EST SOUVERAIN, DANS L’EAU PRIMORDIALE…. (Et certainement pas en « république », la chose du corps consommateur).

Note.
1. « Sentiment océanique » autre nom de la Félicité :
« Le « Je » de Roubachof se réveille et il se produit en lui « un de ces états que les mystiques appellent extase et les saints contemplation. Les plus grands et les plus posés des psychologues ont reconnu comme un fait l'existence de cet état et l'avaient appelé « sentiment océanique ». Et en vérité la personnalité s'y dissolvait comme un grain de sable dans la mer ; mais au même moment l'infini de la mer semblait être contenu dans le grain de sable ».
J'ai connu ce sentiment océanique où le ‘je’ personnel est identique au ‘Je’ de l'humanité totale, où l'on vit l'identité de l'être individuel et de l'être global, où se dissout l'antagonisme de l'individuel et du collectif [Moi-Individuel et Moi-Collectif] dans le creuset de l'identité ontologique. On n'a pas à y sacrifier son ‘je’ à la pérennité du collectif. On n'a pas à y nier le collectif pour affirmer son ‘Je’ à soi [la saisie, la loi de succion ou ”attraction universelle” copiée par Newton ; le ’je’ ceci, ‘je’ cela de la saisie du « votre ceci, votre cela »]. C'est peut-être en ce lieu que se réalise ce que l'Église appelle la Communion des Saints.

Si tous les humains pouvaient vivre, ne fût-ce qu'un instant, un tel état, alors le mot « démocratie » ne serait plus un vain mot, un masque sur les oligarchies qui règnent sur les Partis et, à la limite, la dictature et I'infaillibilité d'un Numéro 1, singerie de l'infaillibilité papale. Car un tel état qui, apparemment, est fugitif est en réalité impérissable, parce qu'il se vit dans une forme de temps autre que le temps de l'horloge, le temps de l'Histoire. C'est un temps de l'Esprit où l'oubli n'existe pas parce qu'il est Éternité, et on en perçoit des éclairs ». (Jean Coulonval, Synthèse et Temps Nouveaux, lettre 31 du 10-9-1974 à Aimé Michel).
 
 

Dernière mise à jour : 29-11-2022 09:12

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