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L’État fasciste américain et la torture Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 21-04-2009 21:44

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Publié dans : Les News, Dernières news

Tags : États-Unis, Obama, Tortures


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L’État fasciste américain et la torture

Y’a bon
 
Avec Obanania on prend les mêmes et on recommence sous un emballage cadeau différent !
Normalement Bush et ses complices devraient être condamnés pour crimes contre l’humanité.


Extraits d’un article de Tom Eley pour Mondialisation.ca

L’establishment politique et médiatique américain au complet est complice de méthodes criminelles associées traditionnellement aux régimes fascistes et totalitaires.
Dans la foulée des attaques terroristes du 11-Septembre, les médias, qu’ils soient libéraux ou conservateurs, ont mené une campagne visant à justifier la torture de présumés terroristes comme faisant partie intégrante de la supposée « guerre au terrorisme. » À ce moment, des articles étaient apparus dans des journaux d’importance comme le New York Times et le Washington Post qui présentaient, sans aucune critique, la défense de la torture par des responsables de l’armée et des services de renseignements.
Le magazine Newsweek avait publié un célèbre article intitulé « C’est le moment de songer à la torture » qui argumentait que « la survie pourrait exiger de vieilles techniques qui paraissaient hors de question ».

Pour leur part, les chefs démocrates ont été mis au courant par les responsables sous Bush des méthodes criminelles employées, ils les ont appuyées et ils ont fourni une couverture politique pour la violation du droit international par le gouvernement américain. La loi relative aux commissions militaires, passée par le Congrès avec un appui significatif des démocrates en 2006, a sanctionné la chimère légale de « combattant ennemi », empêchant ainsi les présumés terroristes d’avoir recours au système légal de tout pays ou de toute instance internationale.

Deuxièmement, Obama tente de garder à sa disposition des méthodes similaires à celles utilisées par Bush tout en effectuant un changement cosmétique. Si l’administration est opposée à faire répondre de leurs actes ceux qui ont perpétrés les crimes de guerre et les violations des statuts américains et des lois internationales sur les droits de l’homme, alors tous ses désaveux verbaux de la torture et sa défense des « valeurs américaines » sont futiles. Il vaut la peine de rappeler que Bush déclarait aussi régulièrement que « Nous ne pratiquons pas la torture. »

Le communiqué de Panetta met en évidence la continuité du personnel de Washington et de ses politiques. Obama a conservé des personnalités clés de l’administration Bush qui sont impliquées dans toutes ses politiques, incluant le secrétaire à la Défense, Robert Gates, et le personnel militaire responsable de la conduite des guerres coloniales brutales en Irak et en Afghanistan.

Comme toutes ses tentatives pour distancer son administration des politiques de son prédécesseur, ce qu’Obama présente comme la fermeture des prisons secrètes est plein d’échappatoires.

...

Au même moment, Panetta affirme que la CIA « conserve le droit de détenir des personnes pour une période transitoire de courte durée ». Il n’a pas expliqué quels faits pouvaient mener à la détention d’un suspect. En plus, sa référence à un emprisonnement « transitoire de courte durée » est une ouverture délibérée à la restitution extraordinaire (extraordinary rendition), la pratique selon laquelle des individus suspectés au nom de la « guerre contre le terrorisme » sont enlevés et envoyés, sans révision judiciaire, vers des pays étrangers où ils seront torturés. Panetta ainsi que d’autres hauts dirigeants de l’administration ont essentiellement admis que cette pratique avait toujours cours.

...

La protection des responsables de l’administration Bush par Obama et le fait qu’il continue essentiellement la même politique, peu importe le changement dans la rhétorique et dans le ton, montre que ces méthodes illégales et anti-démocratiques font consensus au sein de l’élite dirigeante américaine.

Ce n’est pas qu’une question de justice élémentaire que ceux qui ont perpétré la torture soient amenés devant les juges. C’est aussi une obligation politique. A moins que les crimes de la CIA et de l’armée soient révélés au grand jour, l’élite dirigeante américaine va éventuellement utiliser ces mêmes méthodes contre ses opposants politiques tant au pays même qu’à l’étranger.

L’incapacité et le refus de toutes les sections de l’establishment politique et médiatique américain de s’opposer directement à la torture et à la kyrielle de méthodes d’Etat-policier qui furent utilisées dans les années Bush témoignent de l’effondrement moral et politique de la démocratie américaine et du déclin du libéralisme américain.

La seule force sociale qui peut mettre un terme à de tels crimes  et défendre les droits démocratiques est la classe ouvrière, qui doit faire valoir ses propres intérêts politiques et sociaux dans une lutte contre les deux partis de l’élite financière et du monde des affaires et contre le système capitaliste qu’ils défendent. Cette lutte doit inclure la demande pour une enquête publique complète sur les crimes de l’administration Bush et la poursuite au criminel de tous ceux, à commencer par Bush lui-même, qui ont autorisé la torture, la détention et les enlèvements illégaux et autres violations du même type du droit international.
 

Dernière mise à jour : 21-04-2009 21:47

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