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Jâgrat-sushupti Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 17-05-2023 22:54

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Publié dans : Elementals Yôkai, Élémentals, Divinités, Yôkai

Tags : Addiction, Aiguille, Amour, Argent, Artifictiche, Atlantide, Autorité, Banque, Calame, Calcul, Christ, Collectifictif, Commerce, Convention, Croyance, Démocrapitaliste, Diable, Dragon, Eau, Echo, Egopinion, Egorgueil, Égrégore, Empire, Enfer, Essence, État, Feu, Guerre, Hararielisme, HOTC, Images, Jardin, Loi, Marchandise, Marxengelsisme, Masque, Messianisme, Métal, Mieux, Nostalgie, Paradis, Peur, Pierre, Pinceau, Pointe, Pouvoir, Raison, République, Rêve, Russie, Scalaire, Scarabée, Serpent, Silence, Social, Spirale, Spontacratie, Tore, Transhumanisme, Transition, Utotalitarisme, Verbopinion, Vie, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Yi King, Yokai

 
miam_miam_le_silence.jpg
 
 
Jâgrat-sushupti
Jâgrat : état de veille.
Sushupti : sommeil profond.
Jâgrat-sushupti : sommeil éveillé.
C’est le TROU du :
Savoir, Pouvoir, Oser, SE TAIRE.
LE TROU du SE TAIRE, LE TROU DU SILENCE
(une sorte de ”Bruit Blanc” comme le
Blanc de l’Instant comporte les sept
couleurs de l’Arc-en-Ciel).
 
Lévitique 18,8 : ”Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père. C'est la nudité de ton père”.
Cette chefferie mondialiste capitaliste impose son système et son HEURE en faisant ainsi le CONTRAIRE de la signification naturelle en RE-couvrant toute chose du MASQUE de sa loi de succion vulgaire par la d’E-couvrir, par l’E-touffement.
Cette chefferie multi-millénaire du capital veut SAISIR ou POUR-VOIR LE TROU, NUMÉRISER LE MONDE pour L’A-VOIR, et comme dans un Trou il n’y a rien d’autre qu’un Trou, donc pas de Trou à Pour-Voir, ILS VONT SE FAIRE A-VOIR (du A privatif et voir : ne pas voir) ILS VONT DONC EN FABRIQUER… DES TROUS-PLEINS, EN RE-COUVRANT DE LEUR EGO DE LEURS COLORATIONS PERSONNELLES !

Le processus du TROU permet seulement ce processus de l’ÉTERNEL RETOUR, LE RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE, MAIS NE PERMET NI LE RETOUR NI LA JONCTION : Retournement de la Lumière ne veut pas dire que c’est ARRIVÉ, mais que le Retournement permet seulement UNE APPROCHE, comme dans l’exemple de la Chanson du Cavalier dans le poème de Garcia Lorca :
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.


L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS. AUCUNE ROUTE NE MÊME À ICI. Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas.
Comme le mot A-teindre, du A privatif et teindre = NE PAS TEINDRE, même Thème que Dé-couvrir.
TOUT EST DE L’ORDRE DU « COMME SI » : rien de réel ni de définitif ne se produit dans le spatio-temporel, dans l’histoire. C’est d’ailleurs ce qu’exprime le langage vulgaire quand il dénonce ironiquement l’illusion de ceux qui confondent les accidents du spatio-temporel avec le BUT, comme ceux qui avancent leur ”Plus jamais ça !”, ou leur ”Plus rien ne sera jamais comme avant” : « Le pauvre ! il CROIT que c’est arrivé ! » Ce qui signifie : c’est bien arrivé comme HISTOIRE ou ÉVÉNEMENT, mais cet événement n’a pas la coagulation (fixité, solidification) que vous lui attribuez : il sera balayé et remplacé par d’autres événements (comme les actuels déluges d’infos) ; rien de ce qui arrive dans le spatio-temporel n’est réellement une ”arrivée” : LA MORT SEULE, OU LE SILENCE SEUL, PEUT FAIRE LE POINT FOCAL, LE SURFEU, ENTRE L’ÉVÉNEMENT ET L’ÊTRE.

L’homonymie entre arriver (au sens d’atteindre un but) et arriver (au sens de survenir, avoir lieu : PAN) désigne par le même mot deux concepts qui, creusés à fond, s’excluent l’un l’autre : tant qu’il arrive quelque chose ou que le mot FIN n’apparaît pas sur l’écran, on n’est pas arrivé ; et quand le mot FIN apparaît sur l’écran, il n’arrive plus rien et les spectateurs sortent de la salle de cinéma. C’est alors le ”Circulez ya plus rien à voir”.
L’espagnol pasar (passer), qui ne se confond pas avec llegar (arriver), souligne au contraire le caractère transitoire de l’événement : on passe comme on ”passe” dans la rue en étant un ”passant” (un usager au sens républicain ou consommateur…. car la république, c’est la consommation….).

MORS ULTIMA LINEA RERUM EST (La mort est la limite finale des choses).

« Amenez le sommeil à l’état de veille (jâgrat-sushupti) et tout ira bien. Yâ nishâ sarvabhâtânâm […]pasyato muneh [BhG II.69] (Ce qui est nuit pour l’ignorant est jour pour le Sage) » (Ramana Maharshi, entretien 290 du 30-11-1936).

HISTOIRE = SOUVENIR, LES FAITS.
ABSENCE D’HISTOIRE ET DE SOUVENIR ET DE FAITS-ACTES = LE SILENCE.

« Vous vous en souviendriez [du souvenir ou de l’histoire-événement, le fait, dans le spatio-temporel c’est-à-dire à l’état de veille] s’il y avait quelque chose dont il faille se souvenir. Vous admettez cependant que vous existiez durant votre sommeil. C’est le même Soi qui parle maintenant ; le Soi qui était indifférencié dans le sommeil est différencié dans l’état présent et voit la diversité.
L’existence réelle est la seule qui soit dépourvue de connaissance objective. C’est la conscience absolue. C’est l’état de bonheur que tout le monde admet. C’est l’état qu’il faut susciter, même à l’état de veille. On l’appelle jâgrat-sushupti. C’est la mukti [Libération, délivrance spirituelle] ». (Ramana Maharshi, entretien 311 du 2-1-1937).

« Un passager s’est endormi sur un char à boeufs. Au cours du voyage, les boeufs avancent, se tiennent à l’arrêt ou sont dételés. Le passager endormi ne se rend pas compte de ces changements. À son réveil, il se trouve en un autre lieu. Il ignore tout ce qui s’est passé durant le trajet, mais il est arrivé quand même à bon port.
Cet exemple peut s’appliquer au Soi du voyageur. Son état de veille est comparable au mouvement des boeufs et son samâdhi [absorption totale dans la contemplation] à leur arrêt (puisque le samâdhi est jâgrat-sushupti), c’est-à-dire qu’il est conscient des actions, mais pas attaché à elles ; comme les boeufs qui sont attelés, mais qui ne bougent pas. Son sommeil est comparable aux boeufs dételés, car il y a cessation totale d’activités, ce qui correspond à la libération des harnais pour les boeufs.

Voici encore un autre exemple. Les images d’un film sont projetées sur l’écran. Ces images mobiles n’affectent ni n’altèrent l’écran. Le spectateur leur prête attention et oublie l’existence de l’écran. Cependant ces images ne peuvent exister en dehors de celui-ci. Mais son existence n’est pas perçue. Ainsi nous pouvons comparer le Soi à l’écran sur lequel les images, ici les activités, défilent.
L’homme est conscient des activités (le film), mais pas du Soi (l’écran) bien qu’il ne soit pas séparé du Soi. Qu’il ait conscience ou non des activités, elles n’en continueront pas moins.
- Q. : Mais au cinéma il y a un opérateur [projectionniste].
- M. : La projection d’un film est faite d’un ensemble d’éléments inanimés. L’écran, les images, le projecteur, etc., sont matière non consciente et nécessitent l’intervention d’un opérateur, un agent conscient. Quant au Soi, il est la Conscience elle-même et ne dépend de rien. L’opérateur, lui, ne peut exister indépendamment [c’est pourtant ce que veulent les transhumanistes : être ”indépendants”…].
- Q. : Je n’avais nullement confondu le corps avec l’opérateur comme votre réponse le laisse supposer.
- M. : Les fonctions du corps dont il était question impliquent le besoin d’un opérateur. Étant donné l’existence d’un corps, objet non conscient (jada), il est nécessaire d’avoir un opérateur, agent conscient. Parce que les hommes pensent qu’ils sont des jiva [moi-individuel], Shrî Krishna déclara que Dieu réside dans le Coeur comme l’opérateur des jîva. En fait, il n’y a ni jîva ni opérateur. Le Soi comprend tout [PAN].
Il est l’écran, les images, le spectateur, l’acteur, l’opérateur, la lumière et tout le reste. Le fait que vous confondiez le Soi avec le corps et que vous vous imaginiez être l’acteur est comparable à un spectateur participant à un film comme acteur. Imaginez-vous l’acteur qui demande s’il peut paraître dans une scène sans écran. Tel est le cas de l’homme qui pense pouvoir agir indépendamment du Soi [tel que le rêve le transhumanisme et l’oligarchie actuelle].
- Q. : C’est comme si l’on demandait au spectateur de jouer dans le film. Le somnambulisme semble en fait désirable.
- M. : D’après une croyance, la corneille n’a qu’un seul iris qu’elle roule dans l’un ou l’autre de ses yeux quand elle cherche à apercevoir un objet. Elle n’a donc qu’un seul iris pour deux orbites.
L’oiseau manoeuvre sa vue à sa guise.
Ou encore, la trompe de l’éléphant lui sert à la fois d’appareil respiratoire, de conduit pour boire et d’instrument pour de multiples travaux.
Prenez encore l’exemple des serpents dont on dit que le même organe leur sert à voir et à entendre.
De même, nos activités et les états dans lesquels nous sommes dépendent de notre point de vue.
Le sommeil éveillé, la veille endormie, le sommeil du rêve ou le rêve éveillé sont tous à peu près la même chose.
- Q. : Nous avons affaire à un corps physique dans un monde éveillé, lui aussi physique. Si nous dormons pendant que nous travaillons ou si nous travaillons au moment où le sommeil nous surprend, le travail risque d’aller de travers.
- M. : Le sommeil n’est pas ignorance ; c’est votre état pur. L’état de veille n’est pas connaissance ; c’est l’ignorance. Il y a pleine conscience dans le sommeil et il y a ignorance totale dans la veille. Votre vraie nature recouvre ces deux états et s’étend au-delà. Le Soi est au-delà de la connaissance et de l’ignorance.
Sommeil profond, rêve et veille ne sont que des modes défilant devant le Soi. Ils se poursuivent, que vous en preniez conscience ou non. C’est le cas du jnani
[Sage, celui qui a réalisé le Soi], chez qui les états de veille, de samâdhi, de sommeil profond et de rêve se déroulent comme les boeufs qui avancent, restent à l’arrêt ou sont dételés, dans l’exemple du voyageur endormi. Ces questions n’existent que du point de vue de l’ajnani [le non-réalisé]. Autrement elles ne se posent pas.
- Q. : Évidemment, elles ne peuvent se présenter pour le Soi. Qui serait là pour les poser ? Mais malheureusement, je n’ai pas encore réalisé le Soi.
- M. : C’est justement l’obstacle sur votre chemin. Vous devez vous débarrasser de l’idée que vous êtes un ajnani qui a encore à réaliser le Soi. Vous êtes déjà le Soi. Y a-t-il jamais eu un seul instant où vous ayez été séparé du Soi ?
- Q. : C’est alors une expérience de somnambulisme… ou de rêve éveillé.
Cela fit rire Bhagavân.
(Ramana Maharshi, entretien 313, du 2-1-1937).

- Q. : On dit que l’état de sommeil profond est l’expérience de la félicité. Cependant, au souvenir de cet état mes cheveux ne se dressent pas sur la tête pour autant. Pourquoi devraient-ils le faire au souvenir de l’état de samâdhi ?
- M. : Samâdhi signifie sommeil à l’état de veille (jâgrat-sushupti). La félicité y est dominante et l’expérience en est très claire, ce qui n’est pas le cas dans le sommeil profond.
- Q. : Pouvons-nous dire qu’en sommeil profond, il n’y a ni bonheur, ni malheur, que l’expérience est donc négative et non positive ?
- M. : Mais le souvenir en est positif. Ne dit-on pas « J’ai dormi comme un bienheureux » ? Il doit donc y avoir l’expérience du bonheur pendant le sommeil.
- Q. : La félicité consiste-t-elle seulement en l’absence de malheur, ou bien est-elle quelque chose de positif ?
- M. : Elle est positive. La disparition du malheur est simultanée à l’émergence du bonheur.
- Q. : Se peut-il que le souvenir du bonheur en sommeil profond ne soit pas clair, et qu’ainsi il n’y ait pas d’horripilation, de sanglots, etc ?
- M. : La félicité du samâdhi est une expérience parfaitement claire, de même que le souvenir qu’on en garde. Mais l’expérience du sommeil est autre chose.
(Ramana Maharshi, entretien 372, du 23-2-1937).

« Le désir de Réalisation ne peut naître qu’à l’état de veille ; de même qu’on ne peut faire des efforts que lorsqu’on est éveillé. Nous savons que les pensées à l’état de veille font obstacle à la tranquillité du sommeil. « Sois tranquille et sache que JE SUIS DIEU ». Ainsi, la tranquillité est le but du chercheur. Même un seul effort pour apaiser une seule pensée, ne serait-ce qu’un seul instant, pénètre profondément jusqu’à atteindre l’état de tranquillité. L’effort est nécessaire et il n’est possible qu’à l’état de veille. S’il y a effort, il y a aussi conscience ; les pensées sont calmées ; la paix du sommeil est obtenue. C’est l’état du jnani. Ce n’est ni le sommeil ni la veille mais un état intermédiaire entre les deux. Il y a la conscience de l’état de veille et la tranquillité du sommeil.
C’est l’état de jâgrat-sushupti. On peut l’appeler sommeil éveillé ou veille endormie ou veille sans sommeil ou sommeil sans veille. Il diffère du sommeil ou de la veille pris séparément. Il est l’atijâgrat (au-delà de la veille) et l’atisushupti (au-delà du sommeil) (1). Il est l’état combiné de conscience parfaite et de tranquillité parfaite. Il est l’intervalle entre le sommeil et la veille et également l’intervalle entre deux pensées successives. Il est la source d’où s’élancent les pensées ; nous pouvons l’observer lorsque nous sortons du sommeil. En d’autres termes, les pensées ont leur origine dans la tranquillité du sommeil. Ce sont elles qui font toute la différence entre la paix du sommeil et l’agitation de l’état de veille. Allez à la racine des pensées et vous atteindrez la tranquillité du sommeil. Mais vous ne pouvez l’atteindre qu’avec toute la vigueur de la recherche, c’est-à-dire avec une conscience parfaite.
C’est encore l’état de jâgrat-sushupti dont nous avons parlé auparavant. Il n’est pas ennui, mais il est Félicité ; il n’est pas transitoire, mais il est éternel. C’est de lui que procèdent les pensées. Que sont toutes nos expériences sinon des pensées ? Plaisir et souffrance ne sont que de simples pensées.
Elles sont en nous. Si vous êtes libre de pensées tout en demeurant éveillée, vous êtes cet Être parfait ».
(Ramana Maharshi, entretien 609, du 18-1-1939).

Dans Ramana Maharshi au jour le jour, 21-11-1945 après-midi :
« Le Dr. Srinivasa Rao demanda à Bhagavân : « Quelle est la signification du sommeil sans sommeil ? »
Bhagavân : C’est l’état du jnani. Dans le sommeil, notre ego est immergé et les organes des sens sont inactifs. L’ego du jnani est mort et il ne fait rien de son plein gré ou avec la notion qu’il est celui qui agit. En ce sens, il est dans un état de sommeil. En même temps, il n’est inconscient comme dans le sommeil profond, mais pleinement éveillé dans le Soi ; il est donc dans un état sans sommeil. Cet état de sommeil sans sommeil, ou de sommeil éveillé, appelez-le comme vous voulez, est l’état de turiya, le quatrième état du Soi. Sur Lui se déroulent, comme sur un écran, les trois états, veille, rêve et sommeil profond, laissant l’écran non affecté ».

Bhagavân fit remarquer que nous cherchons ce qui n’existe pas [les ”Comme si”] au lieu de nous en tenir à ce qui existe. Nous nous préoccupons du futur et du passé [surtout les malades atteint de politique qui se prennent pour des ”sauveurs” tels les transhumanistes et leur oligarchie en bandes organisées dans un régime républicain] et nous ne sommes pas conscients de la vérité du présent. Nous ne connaissons ni le début ni la fin, mais nous connaissons le milieu. Si nous trouvons la vérité de cela, nous saurons ce qu’est le début et la fin. Bhagavân cita la Bhagavad-Gîtâ X,20 : « Je suis le Soi qui siège dans le cœur de tous les êtres ; je suis leur début, leur milieu et leur fin  [Le CENTRE EST NULLE PART ET LA CIRCONFÉRENCE EST PARTOUT] ».
Bhagavân dit aussi que la seule Réalité est le mauna (le silence) et il cita Thâyumânavar (2) : « Si nous examinons toutes les religions qui paraissent si différentes, nous n’allons leur trouver aucune discordance. Elles ne sont que le jeu du Seigneur. Elles finissent toutes dans le silence, comme les fleuves qui se fondent dans l’Océan ». Comme le régime républicain qui finira naturellement lui aussi par se couler dans l’Océan…..

Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux : « Il m’arrive encore de désirer le retour au Néant, l’anéantissement du ‘Je’. Mais, écrivant cela, je m’aperçois que c’est impossible. Retour au Néant ? Mais on ne peut retourner « à quelque chose » qui, par définition, ne peut être le Néant, le Rien. L’anéantissement du ‘Je’ ? Mais ce ‘Je’ est la fine pointe de mon âme, par laquelle je suis une « personne », selon la définition qu’en donne Olivier Clément, par laquelle je touche Dieu, je suis Dieu. Pouvoir tuer mon ‘Je’, ce serait pouvoir tuer Dieu. Idiot, stupide ! LE FLEUVE QUI VA À LA MER NE PEUT SUPPRIMER SA SOURCE ».

PAS DE MEILLEUR MIAM-MIAM QUE LE SILENCE, PAS DE MEILLEURE NOURRICE TEL L’ENFANT DE LA VIERGE NOIRE. AUCUN « CHEF ÉTOILÉ » N’EST CAPABLE DE CUISINER LE FIN FOND DE CETTE ASSIETTE.
(Silence = le pire ennemi du politique : vous avez déjà vu un politique ou un président de la république sourd-muet ?)


Notes.
1. Note du compilateur : Atijâgrat : le jâgrat du jâgrat ati sushupti, le sommeil du sommeil. Il est au-delà de la veille et du sommeil et en même temps il est en eux.

2. Saint et philosophe tamoul (1705-1742), compositeur d’un grand nombre d’hymnes et de poèmes advaïtiques (non-dualité, non cause-effet).

 
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VIRGINI PARTITURÆ. Cette symbolique VIERGE NOIRE ne peut que renvoyez à la spiritualité des Gaulois, ou la Vierge enfantait sans cesser d’être vierge. Tous les ans, à Noël, elle se transformait en POULE NOIRE QUI AVALAIT LE DIEU GUION OU GAUVAIN, métamorphosé en PÉPIN DE GRENADE (encore le Point Focal, et Grenade comme fruits à pépins est symbole de fécondité dans le sens de ”perfections divines” selon Jean de la Croix. Mais ce pépin de fruit ROUGE évoque le FEU CHTHONIEN que Perséphone vole pour le profit des hommes, puisque sa remontée des Enfers vers la surface de la terre signifie le renouveau printanier donc la fertilité. Ce productivisme fera chuter de nombreux gros ego qui ont le complexe de Prométhée en volant le feu pour assurer la pérennité de ce monde, tels les ”sauveurs du monde” et autres transhumanistes à la vallée siliconnée).
 
 

Dernière mise à jour : 17-05-2023 23:30

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