QUANTITÉ OU QUANTA = LE GATE GATE : aucune
”information” n’est réellement SAISIE ou identifiée par la conscience relativiste (la raison),
”l’objet” est comme
”partout à la fois” (sans localisation possible donc sans saisie possible).
Le QUANTA correspond à PAN, LE TOUT : Tout arrive d’un seul coup (certains parlent de
”Multivers” : plein d’univers, sans limite ou sans saisie par le mental et ses appareils de mesures).
MULTIVERS = le
« Tout est possible, mais Tout n’est pas permis » de
Roger Bacon.
MULTIVERS = LE GATE GATE… mais pour qu’une seule chose ENTRE DANS LE GATE, IL FAUT ÉVIDEMMENT UNE CONSCIENCE, PUISQUE PAS DE CONSCIENCE SANS « OBJET » EXTÉRIEUR, ET QU’IL N’Y A PAS DE CONSCIENCE SANS OBJET.
« Je sais que les objets ne sont que des désignations conventionnelles [les pointages par le
”N’EST PAS X”] dépourvues de référents parce que j’ai [le Bouddha] réalisé qu’ils ne sont rien d’autre que des perceptions décidant de l’existence, ou non, des objets extérieurs [si tant est qu’il existe un extérieur, un Dehors
(2)]
La Connaissance transcendante ne les trouve ultimement pas. Cette absence de découverte empêche l’émergence des objets [de la conscience relativiste ou raison], et quand les trois portes de la Libération ont été franchies, c’est également l’oubli de la substance de la sagesse. Rien à voir avec toute les impressions et opinions que les êtres ordinaires, obéissant à l’immémoriale habitude de juger, conçoivent comme des objets extérieurs, qu’ils jugent existants ou inexistants et pourvus de toute une variété de formes [donc aussi inévitablement leurs machines
”intelligence artificielle”]. Cette manière de connaissance, je l’appelle ignorance : le fait de ne pas comprendre que les choses ne sont que des perceptions au sein du mental [les choses ne sont que des pensées]. Cette sagesse qui croit à la réalité d’idées comme le soi [l’ego] et ses objets ne sait même pas si les objets extérieurs existent ou non, puisqu’elle fige le mental dans le nihilisme. C’est que toutes choses ne sont que des constructions du mental ».
(
Soûtra de l’Entrée à Lanka, chapitre
L’impermanence 15).
Ne pas confondre le fait d’être en Éveil et l’information (qui n’est pas autonome, puisqu’il faut une personne pour la voir et donc pour la fabriquer, comme le temps qui coule n’existe que s’il y a une conscience pour le voir et ainsi le fabriquer :
NE PAS CONFONDRE LA LUMIÈRE DE L’ESSENCE : CELLE DE LA CONSCIENCE INFINIE, ET LA LUMIÈRE DE LA CONSCIENCE : ”SI VOUS LA VOYEZ [SAISISSEZ] SOUS FORME DE LUMIÈRE [OU D’UNE QUELCONQUE IMAGERIE] ET QUE VOUS FIXEZ VOTRE ATTENTION LÀ-DESSUS, VOUS TOMBEREZ DANS LA CONSCIENCE CONCEPTUALISANTE [LA RAISON, LE CALCUL] QUI N’EST PAS LA LUMIÈRE DE L’ESSENCE [LA CONSCIENCE INFINIE]. (Réf. Le secret de la Fleur d’Or, trad. Thomas Cleary.
De même : « DIVINE BOUTEILLE ou BOUT-ŒIL : VAS-Y VOIR : pensées, les données = le vin, mais qui constitue la BOUTEILLE, le VASE, le CONTENANT, le DEDANS-DEHORS ?
« Lorsque j’emprunte les choses pour me les attribuer, je découvre en fin de compte que ”ce n’est pas à moi”. Et quand il s’agit de déterminer le ”ce n’est pas à moi”, QUI DÉCIDE DE SON ATTRIBUTION, SINON VOUS ? […]
L’essence qui voit est la seule chose qu’on ne puisse attribuer à rien » dit Le Secret de la Fleur d’Or. « Mais, lorsqu’on voit le voir, si ce voir n’est pas le voir, l’essence qui voit est alors aussi attribuable à quelque chose. Cela renvoie à l’essence qui voit, telle qu’elle s’exerce dans la continuité répétitive de la conscience habituelle - ce que les Écritures bouddhiques évoquent en ces termes : « Faire usage de la conscience habituelle et répétitive [la raison], c’est faire erreur ».
APPROFONDISSEMENT DES DEUX CONSCIENCES : LUMIÈRE DE L’ESSENCE ET LUMIÈRE DE LA CONSCIENCE.
« Le mental n’est qu’une projection du Soi qui apparaît à l’état de veille. Lorsque vous dormez profondément vous ne dites pas de qui vous êtes le fils, etc. Mais dès que vous vous réveillez, vous vous prétendez tel ou tel, vous reconnaissez le monde et ainsi de suite. Or, le monde n’est que loka [ce qui est perçu, comme le temps qui coule].
Loka =
lokyate iti lokah (Ce qui est perçu est le monde.) Ce qui est donc vu est le loka ou le monde. Quel est l’oeil qui le voit ? C’est l’ego qui apparaît et disparaît périodiquement.
Mais vous existez toujours. Par conséquent CELA qui se trouve au-delà de l’ego est la Conscience – le Soi.
Dans le sommeil profond, le mental est immergé mais il n’est pas détruit. Ce qui est immergé tôt ou tard émergera. Cela peut se passer aussi en méditation. Mais le mental qui est détruit ne peut plus réapparaître. Le but du yogi doit être de détruire le mental et non pas de plonger en état de laya [dissolution temporaire du mental].
Dans la paix du
dhyâna [contemplation, méditation seul], le
laya se produit, mais cela n’est pas suffisant. Il faut aussi avoir recours à d’autres pratiques pour détruire le mental. Il y a des gens qui sont entrés en
samādhi [transe, contemplation, expérience directe mais temporaire avec le Soi] avec une pensée insignifiante et longtemps après, en se réveillant, ils ont retrouvé cette même pensée. Entre-temps, des générations entières ont disparu du monde. Un tel yogi n’a pas détruit son mental. Le détruire veut dire ne pas l’admettre comme existant en dehors du Soi. Même en ce moment, le mental n’existe pas.
Reconnaissez-le. Comment le pourriez-vous autrement que dans vos activités quotidiennes ? Elles se déroulent automatiquement. Sachez que le mental qui les commande n’est pas réel, il n’est qu’un fantôme procédant du Soi. Voilà comment le mental peut être détruit ». (
Ramana Maharshi, entretien 79 du 29-9-1935, jour de la Saint Michel en Europe).
CONSEIL :
Commencer à FUIR LE PLOMB DE CE MONDE QUI VEUT S’ENVOYER EN L’R PAR LE TOUT CONNECTÉ NOUVELLE RELIGION TRANSMACHIN (les compteurs Linky etc. la fibre optique, la 5G et XG, les passeports numériques et autre carte d’identité valise numérique tel le smartphone un des gros mal de cette société, et fabriquer, si possible, sa propre
”électricité”, fuir le bancaire qui n’en finit pas de mourir… FUIR TOUT CE QUI SE NOMME
« RÉSEAUX » LIÉ À L’INFORMATIQUE DE L’INDUSTRIE [il peut exister une informatique indépendante de l’industrie capitaliste…]).
Notes.
1. VACUITÉ (définition) : ce n’est pas ce qu’écrit le dictionnaire
Le Robert : « État de ce qui est vide ».
La Vacuité est le Soi, l’état naturel ou ‘EST’ seulement (comme le
« N’EST PAS X »), le Sans Pourquoi des choses qui n’ont pas d’essence, et dont aucune n’est ou n’existe en soi et par soi, comme l’expression
« N’EST PAS X » qui revient à dire que les choses ne sont que de simples imputations nominales dépourvues d’être en soi et par soi, ce qui est une définition dU FLÉAU (sens de la Balance). Vacuité = le Centre qui est nulle part et la Circonférence qui est partout…
FLÉAU, parce que lorsqu’il n’existe plus d’extrême, le milieu entre les deux extrêmes disparaît. Le FLÉAU est donc un Fléau parce qu’insaisissable, non-identifiable. Le milieu c’est la Vacuité, le Vide du Vide du milieu, c’est-à-dire le Centre qui est nulle part. Le
« N’EST PAS X » se détache de l’opinion d’être et de non-être, il ne tombe pas dans l’opinion, le choix et le rejet sources de guerres et d’anéantissements de ce qui est rejeté comme une ordure ou de l’impur dans la dualité pur-impur.
La Vacuité est du Thème de la Fontaine de Jouvence, du Zéro Indien : l’Un véritable : ni être, ni non-être…
VACUITÉ, SIMPLICITÉ = CE QUI N’EST PAS OFFICIEL, CE QUI N’EST PAS SYSTÈME (L’OCCIDENT EST LE SYSTÈME, L’EMPIRE DE CETTE PLANÈTE ; vous trouvez des bouteilles de Coca Cola et des Églises chrétiennes même en Chine !!!).
2. - Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion ou
Eucharistie (dans son sens en la
croyance au corps ou attraction
”universelle”, la
”valeur d’échange”,
la ”
baisse du taux de profit”].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme,
du Désir, du Sans-Forme, jusqu’à la
gloutonnerie spirituelle].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans
l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors,
lesquels sont introuvables.
(
Soûtra de la Liberté inconcevable,
chapitre V, 14)