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Destruction de la Russie - Juifs et Sion Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 13-05-2009 19:24

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Publié dans : Nouvelles Spéciales, Russie

Tags : Argent, Banques, Bolcheviks, Business, Chrétiens, Cosaques du Don, Dictateurs, Destruction de la Russie, Etzel, France, Israël, Juifs, Ku Klux Klan, Pouvoir, Révolution, Russie, Sionisme, Terreur, Terroristes, Tortures, Usure

 
 Destruction de la Russie - suite 15
Les sociétés secrètes et les cordons de la bourse
 
 
 
Extrait prophétique d’un livre : Sociétés secrètes, sur ce qui se passe actuellement avec le pouvoir, lequel peut se résumer ainsi : savoir, pouvoir, oser, se taire. H.P. Blavatsky les classe comme suit : oser, savoir, vouloir, se taire ; ce qui est différent de la première formule, et surtout plus du tout matérialiste, le mot pouvoir est remplacé par la volonté, ce qui correspond à l’atmosphère de l’ésotérisme ; à ne pas confondre avec une quelconque société secrète. L’ésotérisme indique une réalité déchiffrée sur deux plans :
- Intérieur : message voilé si les yeux de la personne sont voilés, ou si elle ne comprend pas.
- Extérieur : message pour tous, ou vulgarisé, ou la « même soupe pour tout le monde ».
La science Occulte est une discipline intérieure avec le travail de l’Âme sur la Nature ; elle s’occupe de réalité hors du sensible. (D’après Rudolf STEINER)
Le mauvais sens du mot secret est effectivement : le pouvoir caché. La magie, associé aussi à volonté, débouche sur un pouvoir, mais s’il est mal employé, comme la magie noire, ou de la « main gauche », ça se retourne contre son auteur... N’importe quel pouvoir doit servir les autres en bien, et sans en attendre quoi que ce soit... ce qui est bien-sûr difficile.
 
Ce petit livre d’un auteur allemand sur les sociétés secrètes, cite à peut prêt la même chose que le livre de Naomi Klein : La Stratégie du Choc - La montée d’un capitalisme du désastre ; notamment dans la partie « les Protocoles des Sages de Sion » (voir plus bas). On nous dit que ce « protocole » est un faux, édité en 1905 par le général Oreyevsky, de la section de l’Okhrana de Saint-Pétersbourg, et réalisé à partir d’un pamphlet de 1864 contre Napoléon III et d’un roman allemand postérieur qui dévoilait une sinistre conspiration des Juifs pour se rendre maître du monde. Ce « protocole » fut bien-sûr « corrigé » par un assistant de l’Okhrana ! Cette incontrôlable Okhrana acharnée contre les Juifs, et par enchaînement quelques décennies plus tard, la haine d’Hitler envers ces mêmes Juifs. Ces « Protocoles », sont une Boîte de Pandore, et ces textes se recoupent sur bien des points avec la réalité actuelle, et sur la « mode » du terrorisme et des Illuminati et autre NOM (Nouvel Ordre Mondial). Mais comment des êtres humains ont put avoir de telles idées ? La nature animal du dominant sur le dominé ? Il existe sûrement plusieurs « protocoles », et peu importe qu’ils soient vrais ou faux, ce sont comme des checklists. Il est par contre essentiel d'en connaître le principe moteur, et surtout de savoir que ces PROTOCOLES SONT DÉJÀ UTILISÉS ! Le fondateur de l’Ordre Secret des Illuminés de Bavière, Adam Weishaupt, à probablement contacté la Maison Rothschild. Les illuminés de Bavière ne doivent pas être confondus avec les actuelles Illuminati (Voir le livre). Le très très grave problème, immense problème, c’est justement si un pouvoir financier se mêle de société secrète... et il semble que ce soit le cas, et depuis longtemps, avec les Rothschild et les Rockefeller par l’intermédiaire de la Franc-Maçonnerie, cette société secrète fondatrice des États-Unis.

Maison ROTHSCHILD.
En 1750, MAYER AMSCHEL BAUER acheta la banque de son père à Francfort et troqua son nom pour celui de ROTHSCHILD (d'après l'enseigne rouge - traduction littérale du mot Rothschild - qui était accrochée à la porte d'entrée de la banque et qui représentait le signe des Juifs révolutionnaires et vainqueurs dans l'Europe de l'Est).
Mayer se maria. Il eut cinq garçons et cinq filles. Les prénoms de ses fils étaient Amschel, Salomon, Nathan, Kalmann (Karl) et Jacob (James). Son ascension s'accéléra lorsqu'il obtint les faveurs du PRINCE GUILLAUME IX de HESSSE-HANAU. Il prit part, en sa présence, à des rencontres de francs-maçons en Allemagne. Ce prince Guillaume, ami de la DYNASTIE DE HANOVRE, avait des revenus financiers considérables en louant ses mercenaires de Hesse au roi anglais (de Hanovre). Ce furent les mêmes troupes qui combattirent, plus tard, contre l'armée de George Washington dans la "Valley Forge", Rothschild devint le banquier personnel de Guillaume (16).
Lorsque le prince Guillaume dut s'enfuir au Danemark à cause des troubles politiques, il déposa à la banque Rothschild le salaire des mercenaires, soit 600.000 livres. NATHAN ROTHSCHILD (le fils ainé de Mayer Amschel) emporta avec lui cet argent à Londres gràce auquel il put ouvrir aussi une banque. L'or qui servit de garantie était issu de la "East India Company". Nathan obtint une plus-value de 400% en prêtant de l'argent au DUKE OF WELLINGTON qui finançait ainsi ses opérations militaires et en vendant aussi, plus tard, de façon illégale l'or qui devait servir de garantie.
Ces transactions furent à l'origine de la fortune gigantesque de la famille Rothschild, C'est alors que débuta le commerce bancaire international : chaque fils ouvrit une banque dans un pays différent, Anischel à Berlin, Salomon à Vienne, Jacob à Paris et Kalmann à Naples.
Salomon Rothschild était membre des francs-maçons.
MAYER AMSCHEL ROTHSCHILD écrivit son testament dans lequel il indiquait comment la fortune de famille devait être gérée à l'avenir. La fortune serait administrée par les hommes et ce serait l'ainé qui aurait le pouvoir décisif et trancherait en cas de désaccord. Toutes les tenues de compte devaient rester absolument secrètes, particulièrement pour le gouvernement (17).
En l773, MAYER AMSCHEL ROTHSCHILD aurait rencontré en secret dans la maison des Rothshild, rue Juive à Francfort, douze bailleurs de fonds juifs aisés et influents (en fait les Sages de Sion) pour mettre à l'étude un projet qui contrôlerait toute la fortune mondiale.
Aux dires de Herbert G. Dorsey, ces bailleurs de fonds auraient souligné, entre autres, le fait que de la fondation de la "BANQUE D'ANGLETERRE" avait permis d'exercer une influence considérable sur la fortune anglaise. Ils déclarèrent aussi qu'il serait nécessaire que cette banque exerce un contrôle absolu alin qu'ils puissent créer les bases qui permettraient de contrôler la fortune mondiale. Ils en retinrent les grandes lignes par écrit.
Selon les document de Dorsey et William Guy Carr "Pawns in the Game", ce plan aurait finalement été connu sous le nom de "PROTOCOLES DES SAGES DE SION". L'origine des Protocoles remonte, en fait, à des siècles en arrière, ils auraient été remaniés par ROTHSCHILD avant d'acquérir leur vraie signification. Ces Protocoles furent gardés secrets jusqu'en 1901, date à laquelle ils tombèrent dans les mains du professeur russe S.Nilus. Celui-ci les publia sous le titre "le danger juif". Victor Marsden les traduisit en anglais en 1921 sous le titre "THE PROTOCOLS OF LEARNED ELDERS OF ZION" ("Les Protocoles des Sages de Sion").
Sur les 24 Protocoles j'en résumerai douze. La traduction de l'anglais s'éloigne, peut-être, un peu du texte original mais le contenu y reste fidèle. Le recueil complet des Protocoles dépeint la situation actuelle de notre monde (18).

LES PROTOCOLES DES SAGES DE SION
1. Le contrôle de l'argent
(...) "Le contrôle des nations sera assuré par la création de gigantesques pôles privés qui
seront les dépositaires d'immenses richesses dont dépendront même les Goïm (les
non-juifs, les prépuces). (...)
(...) C'est ainsi que le jour qui suivra l'effondrement polifique verra leur anéantissement en même temps que celui du crédit accordé aux Etats. (...)
(...) Des crises économiques porteront atteinte aux Etats ennemis en leur soustrayant l'argent mis en circulation. En accumulant de grands capitaux privés qui sont ainsi soustraits à l'Etat, ce ce dernier va être obligé de s'adresser à nous pour emprunter ces mêmes capitaux. Ces emprunts consentis avec des intérêts seront une charge pour les Etats qui en deviendront les esclaves, sans volonté propre. Ils s'adresseront à nos banquiers pour leur demander l'aumône au lieu d'éxiger des impôts du peuple. Des emprunts étrangers sont comme des sangsues, il n'y a aucune possibilité de les éloigner du corps d'Etat, car elles ne peuvent que se détacher d'elles-mêmes ou être rejetées par l'Etat.
Cependant, les Etats Goïm ne les rejetteront pas, ils s'en attireront sans cesse d'autres, ce qui les conduira à une faillite inexorable.
Les dettes de l'Etat rendront les hommes d'Etat corruptibles, ce qui les mettra encore plus à notre merci". (...) (19)
Remarque sur la situation actuelle :
Les dettes de l'Etat, des Länder et des communes en Allemagne se montaient en 1992 globalement à 1.300 milliards de Marks allemands.
2. Le contrôle de la presse
(...) "Nous procéderons de la façon suivante avec la presse :
Son rôle est d'exciter et d'enflammer les passions chez le peuple (...) et le public est tellement loin de pouvoir imaginer qui est le premier bénéficiaire de la presse (...) Parmi tous les journaux, il y en aura aussi qui nous attaqueront mais nous sommes les fondateurs de ces journaux, leurs attaques porteront exclusivement sur des points que nous leur aurons précisés auparavant. (...)
(...) Aucune nouvelle ne sera publiée sans avoir reçu notre accord. C'est déjà le cas maintenant, car toutes les nouvelles du monde sont regroupées dans seulement quelques agences. Ces agences étant sous notre contrôle, elles ne publient que ce que nous avons approuvé. (...)
(...) Nos journaux seront de toutes les tendances, aristocratique, socialiste, républicaine, voire même anarchiste, tant du'existera la Constitution. (...)
(...) Ces idiots qui croiront que le texte d'un journal reflète leur propre opinion n'auront fait, en réalité, que répéter notre opinion ou celle que nous souhaitons voir exprimée. (...)" (20)
Remarque sur la situation actuelle :
Presque toutes les agences d'information du monde sont déjà contrôlées par la "commission trilatérale" et le "CFR", tous deux étroitement reliés (j'explique plus loin ce que sont ces organisations) [voir le livre en pdf].
3. L'extension du pouvoir
(...) "Nous serons pour le public l'ami de tous. (...) Nous les soutiendrons tous, les anarchistes, les communistes, les fascistes et particulièrement les ouvriers. Nous gagnerons leur confiance et ils deviendront ainsi, pour nous, un instrument très approprié.
(...)" (21)
4. Le contrôle de La foi
(...) Nous ôterons aux hommes leur vraie foi. Nous modifierons ou supprimeront les principes des lois spirituelles. (...) L'absence de ces lois affaiblira la foi des hommes puisque les religions ne seront plus capables de donner quelconque explication. (...)
(...) Nous comblerons ces lois spirituelles en introduisant une pensée matérialiste et des supputations mathématiques. (...)" (22)
5. Le moyen d'amener la confusion dans les esprits
(...) "pour avoir la mainmise sur l'opinion publique, il nous faut les amener à un certain niveau de confusion. (...)
(...) La presse nous sera un bon outil pour offrir aux hommes tant d'opinions différentes qu'ils en perdront toute vue globule et s'égareront dans le labyrinthe des informations. (...)
(...) ainsi, ils en viendront à la conclusion que le mieux est de ne pas avoir d'opinion (politique). (...)" (23)
6. L'aspiration au luxe
(...) Pour accélérer la ruine de l'industrie des Goïm (non-Juifs), nous susciterons chez eux une soif de luxe. Le commun des mortels n'en aura, cependant, pas la jouissance, car nous ferons en sorte que les prix soient toujours en hausse. Ainsi, les travailleurs devront autant travailler qu'auparavant Pour satisfaire leurs désirs. (...)
(...) Ils seront piégés dans le système avant d'avoir pu l'identifier." (24)
7. La politique utilisée comme instrument
(...) En distillant un souffle de libéralisme dans les organismes d'Etat, nous modifierons tout leur aspect politique. (...)
(...) Une Constitution n'est rien d'autre qu'une grande école de discordes, de Malentendus, de querelles, en un mot une école de tout ce qui sert à fausser les rouages de l'Etat. (...)
(...) A "l'époque des républiques" nous remplacerons les dirigeants par une carricature de gouvernement avec un président élu par nos marionnettes, nos esclaves que sont le peuple. (...)
(...) Les élections seront, pour nous, un moyen d'accéder au trône du monde tout en faisant croire au modeste citoyen qu'il contribue à faconner l'Etat par sa participation à des réunions et par son adhésion à des associations. (...)
(...) Dans le même temps, nous réduirons à néant l'impact de la famille et de son pouvoir éducatif. Nous empêcherons aussi l'émergence de personnalités indépendantes. (...)
(...) Il suffit de laisser un peuple se gouverner lui-même un certain temps (la démocratie) pour qu'il se transforme en une populace où règne le chaos.
(...) La puissance de la populace est une force aveugle, absurde, irraisonnée, ballottée sans cesse de droite ou de gauche, Mais un aveugle ne peut pas en conduire un autre sans tomber dans le précipice. Seul celui qui, dès sa naissance, est éduqué pour devenir un souverain indépendant a la compréhension de la Politique. (...)
(...) Notre succès, en traitant avec les hommes dont nous avons besoin, sera facilité par notre façon de toucher toujours le côté le plus sensible de la nature humaine, c'est à dire la cupidité, la passion et la soif insatiable de biens humains et matériels. (...)" (25)
8. Le contrôle de la nourriture
(...) Notre puissance réside aussi dans la pénurie permanante de nourriture. Le droit du capital, en affamant les travailleurs, permet sur eux une mainmise plus sûre que ne pouvait le faire la noblesse avec son roi. (...)
(...) Nous agirons sur les masses par le manque, l'envie et la haine qui en résultent. (...)
(...) mais tout propriétaire rural peut être un danger pour nous puisqu'il peut vivre en autarcie. C'est la raison pour laquelle il nous faut à tout prix le priver de ses terres. Le moyen le plus sûr pour y arriver est d'augmenter les charges foncières, (...) d'accabler de dettes tes propriétés rurales (...)" (26)
9. Le rôle de la guerre
(...) "Nous mettrons en rivalité toutes les forces pour amener ceux qui ont soif de pouvoir à abuser de leur pouvoir. Il nous faut fomenter des dissenssions, des inimitiés, dans toute
l'Europe et par l'intermédiaire de l'Europe dans d'autres parties de la Terre. (...)
( ... ) Il faut que nous soyons capables d'anéantir toute opposition en provoquant des guerres avec les pays voisins. Au cas ou ces voisins oseraient nous tenir tête, il nous faut leur répondre par une guerre mondiale. (...)" (27)
10. Le contrôle au moyen de l'éducation
(...) On n'ioncitera pas les Goïm à tirer une appiicalion pratique de leur observation impartiale de l'histoire mais on les invitera à des réflexions théoriques, sans faire de relations critiques avec les évennements qui vont suivre. (...)
(...) Dans ce jeu, sachez que la chose principale est de les avoir convaincus d'accepter les nécessités de la science. (...)
(...) Tenant compte de ce fait, nous n'aurons de cesse de créer une confiance aveugle en ces théories (scientifiques) et les journaux nous y aideront bien. Les intellectuels parmi les Goïm se vanteront de leurs connaissances. (...)
(...) Le peuple perdra, de plus en plus, l'habitude de penser par lui-même et de se forger sa propre opinion, il en viendra à prononcer les mots que nous désirons entendre prononcer. (28)
Commentaire :
Citation de William Cooper : "They just tell you, what they want you to know !" (Ils ne vous disent que ce qu'ils veulent que vous sachiez !) (29)
11. Le contrôle des loges franc-maçonniques
(...) "Nous créerons dans tous les pays de la Terre des loges franc-maçonniques, nous les multiplierons et y attirerons des personnalités qui sortent des rangs. (...)
(...) Nous mettrons toutes ces loges sous la domination de notre administration centrale que nous serons seuls à connaître et que les autres ignoreront complètement.
(...) Qui ou qu'est ce qui peut vaincre une puissance invisible ? Voilà où se trouve notre pouvoir. La franc-maçonnerie non juive nous sert de couverture à leur insu. Mais le plan d'action de notre puissance reste pour tout le peuple et même pour le reste de la confrérie un secret. (...)" (30)
12. La mort
(...) "La mort est la fin inévitable pour tous, par conséquent, il est préférable d'y conduire ceux qui nous ferons obstacle". (31)

Après avoir élaboré ce projet pour dominer le monde (le "Nouvel Ordre Mondial" = "Novus Ordo Seclorum"), la banque ROTHSCHILD aurait chargé le Juif bavarois ADAM WEISHAUPT de fonder "l'ORDRE SECRET DES ILLUMINES DE BAVIERE". (32)

Remarque de l'auteur allemand du livre :
Il y a beaucoup d'écrits positifs ou négatifs sur les "Protocoles des Sages de Sion". Il est interdit de les reproduire ou de les vendre en Allemagne où règne apparemment la liberté de presse et d'opinion. Cela vient aussi vraisemblablement du fait qu'Hitler s'est servi des Protocoles pour justifier son "aversion pour les Juifs", que rous étudierons de plus près un peu plus tard. Quant à moi, auteur de ce livre, il m'est indifférent que ce soient les Rothschild et les sionistes qui utilisent les Protocoles de nos jours. Par contre, il s'agit de savoir comment le principe est appliqué. Nous avons un plan sous les yeux qui montre ce qu'il faut faire pour réduire notre monde à l'esclavage. Il faut juste savoir que ce plan est MIS EN APPLICATION MAINTENANT. A la fin de mon livre, j'exposerai avec force détails qu'il n'est pas important de savoir qui se sert de ces Protocoles. Il est, par contre, essentiel d'en connaître le principe moteur et de savoir que ceux qui sont UTILISÉS se laissent faire !
 
 
 
Suite des extraits du « Journal de Kolia » : Arrivée en France, et dans une ferme.

Rappel : il s’agit ici d’extraits du journal de mon père : Kolia, diminutif de Nicolas. Suite à la Révolution Bolcheviks, l’école des Cadets de Novotcherkassk Новочеркасск (capitale des Cosaques du Don ), école pour officiers où se trouvait mon père, elle a été évacué avec tous ses jeunes élèves pour essayer de gagner l’étranger, car l’avance des Rouges devenait trop dangereuse. Les jeunes élèves officier devaient être rapatriés en Angleterre, mais c’est finalement en Égypte qu’ils se sont installés. Après deux années passé en Égypte, les Cadets sont installés sur l’île de Chypre puis en Turquie à Constantinople. Impossible de retourner dans la Sainte Russie, et en 1925 Kolia se retrouve donc en France, dans le port de Marseille...
 
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Le premier contact avec la population intéressa beaucoup les garçons, surtout l’accent marseillais qui les déroutait un peu. En traversant les rues à pied, Kolia était très intéressé par le comportement des jeunes gens et des jeunes filles.
Le lendemain matin, tout le groupe prit le train en direction de Tours, où se trouvait un centre qui s’occupait de placer les jeunes dans des fermes. Ce centre était chargé par le Ministère français en liaison avec l’organisme international pour la défense et la protection des enfants mineurs, orphelins, et aussi pour les réfugiés russes. En arrivant à Tours, Kolia avait un mal de tête et il avait faim. Il leur avait été servi du café et du pain beurré, puis ils furent réunis dans une grande salle, où se trouvait un certain nombre de cultivateurs français qui commencèrent aussitôt à faire leur choix parmi les garçons. Cela donna à Kolia l’image d’une foire aux bestiaux, où les paysans choisissent leurs bêtes. Kolia fut choisi avec un camarade, Georges Jasson, par un paysan d’un aspect très correct et propre, avec lequel Kolia se mit à parler de bétail, de ferme, de labourage, et ils sympathisèrent.
Ce paysan nommé M. Bongars, décida de les engager chez lui dans sa ferme. Il signa le contrat et les invita dans un café pour fêter cet événement. Puis ils prirent tous trois le train en direction de Loches, c’était le 13 juin 1925.

Dans le train, les deux garçons parlèrent en russe et échangèrent leurs premières impressions sur le changement radical de leur vie. Le fermier était très impressionné et intéressé par le langage des garçons et il commença à leur poser des questions au sujet de leur pays, leur instruction, leur éducation, la révolution...
Après ces échanges, Kolia constata que le comportement de cet homme à leur égard était bienveillant et humain. Après deux heures de chemin de fer, ils descendirent à Loches. Puis ils arrivèrent tous à la maison de M. et Mme Bongars, celle-ci les attendait dans le jardin inondé de soleil et de fleurs.
Aussitôt elle leur offrit du vin rouge car il faisait très chaud. Après avoir goûté au vin français, Kolia eut comme un choc à la tête. Ce goût ne lui plaisait pas, mais son camarade avait bien apprécié et son verre fut rempli plusieurs fois. Après cet accueil sympathique, ils passèrent à table dans la salle à manger.
Durant le dîner, Madame Bongars questionnait sans cesse Kolia et son camarade au sujet de leurs Parents et de tous les évènements qui étaient arrivée depuis la révolution.
Kolia, étant assez observateur, avait remarqué certains égards à leur intention. Après le dîner, ils furent conduits à leur chambre par Madame Bongars qui les prévint que le lendemain matin, ils seraient conduits à la ferme pour commencer leur travail pendant un an.
Donc le jour suivant à 6h du matin, ils roulaient dans une carriole attelée à une jument racée au milieu d’une compagne déjà épanouie. La route qui menait à la ferme traversait des champs de blé, des bois, et de-ci de-là ils apercevaient quelques châteaux, cela rendait les garçons joyeux. Ce premier contact avec la campagne française avait frappé Kolia par la disposition des champs, la verdure et les bonnes routes. En même temps cela lui rappelait sa terre natale avec ses champs immenses à perte de vue, et aussi il pensait à ses Parents qui subissaient les souffrances dues aux évènements.

La ferme qu’exploitait Monsieur Bongars se trouvait à 10 kilomètres de Loches, près du bourg de Dolus-le-Sec. En traversent le village, les habitants saluaient M. Bongars avec respect, cela démontrait qu’il était connu dans la région. Peu avant midi, ils arrivèrent dans la cour de la ferme, dans laquelle se trouvaient le fermier et le charretier en train de soigner des chevaux. Aussitôt M. Bongars présenta Kolia et Georges aux fermiers, et tous allèrent déjeuner dans la maison.

M. Roudakoff
 

Dernière mise à jour : 10-06-2009 18:12

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