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Bonne-Heure : l’Instant sans heure ni heurt Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 17-06-2024 18:13

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Tags : Administrateur, Aiguille, Amour, Anarchie, Archange Michel, Bolchevik, Carotte, Celtes, Conformité, Dieu, Dragon, Banques, Consommateur, Dehorscratie, Dragon, Eau, Ego, Fascisme, Gate gate, Gaulois, Homéopathie, Horticulture, Humain, Hiéroglyphe, Histoire, Intelligence artificielle, Judéo-maçonnerie, Laïcité, Libération, Limite, Logibriquet, Logiquopinion, Marxengelsisme, Miviludisation, Nation, Noël, Or, Paix, Penser, Pierre, Pont, Ptah, Racine du mal, Raison, Réel, République, Robot, Saisie, Simplicité, Temple, Temps, Transparent, Trou, Utotalitarisme, Vacuité, Valeur, Vierge, Washingtonisme, Westminsterisme, Winner, Woke, World Economic Forum, Xalemme

 
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Bonne-Heure : l’Instant sans heure ni heurt
(du spatio-temporel ou monde des accidents).
”Dans le sommeil profond, l’homme ne possède rien,
pas même son propre corps. Et au lieu d’être malheureux
il est parfaitement heureux. Chacun désire dormir
profondément. La conclusion en est que le bonheur est
inhérent à l’homme et n’est pas dû à des causes
extérieures. Pour ouvrir les réserves du bonheur
parfait, il faut réaliser le Soi”.
(Ramana Maharshi, entretien 3, 15-5-1935).
Et ”sortir du Soi” (ou sortir de l’Univers) est la
cause de toutes les souffrances (entretien 17, 24-1-1935).


Le bonheur se trouve à l’intérieur et pas à l’extérieur (Ramana Maharshi)
Le DEHORS actuel c’est le SOCIAL conduisant au Chaos humain, au désordre, à la souffrance, à la guerre.
 
 
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DÉPASSEMENT DE VITESSE


”La paix réelle est le bonheur. Les plaisirs ne
font pas le bonheur”. (Entretien 27, 4-2-1935).

”Quand un contact agréable a lieu ou son souvenir et
quand il y a absence de contact ou de souvenir
désagréable, nous disons qu’il y a là du bonheur.
Un tel bonheur est relatif et il vaut mieux
l’appeler plaisir”. (Entretien 28).
”COMME SI” un Ici ne pourrait exister sans la
présence ou référence messianique d’un ailleurs.

Cet Ici-Bonheur est NEUTRE, ni Ici ni ailleurs.
Il est libre de souffrance et de plaisir (plaisir
comme la loi de succion vulgaire).


« Le dispensateur de la félicité doit être la Félicité elle-même et aussi l’Infini. Ishvara [Seigneur de l’Univers, Dieu] est donc le Dieu personnel d’un pouvoir et d’une félicité infinis. Le brahman est Félicité, impersonnelle et absolue. Dans leur nature spirituelle, les ego limités, prenant leur source dans le brahman et ensuite en Ishvara, ne sont que félicité. Biologiquement, un organisme ne fonctionne que parce que toutes ses fonctions s’accompagnent de bonheur. Le sentiment du plaisir favorise notre développement : nourriture, exercice, repos et tendances grégaires. La psychologie (et la métaphysique) du plaisir, c’est peut-être que notre nature est fondamentalement une, entière et emplie de félicité. Prenez cela pour une hypothèse probable. La Création est le fait d’une seule divinité qui se divise en Dieu et Nature (mâyâ ou prakritī). Cette mâyâ est constituée de deux éléments : le para, qui est l’Essence-support, et l’apara, qui comprend les cinq éléments, le mental, l’intellect et l’ego (l’octuple manifestation).
La perfection de l’ego est tout à coup brisée, suscitant un besoin qui donne naissance au désir d’obtenir quelque chose ou de faire quelque chose. Quand ce besoin est satisfait par l’accomplissement de ce désir, l’ego est heureux et la perfection originelle est rétablie. C’est pourquoi on peut dire que le bonheur est notre condition naturelle ou notre nature. Le plaisir et la douleur sont relatifs ; ils tiennent de notre état limité et se développent en fonction des satisfactionsdes désirs. Si ce développement relatif est stoppé et que l’âme s’immerge dans le brahman – dont la nature est la paix parfaite – cette âme cesse d’éprouver un plaisir relatif temporaire et jouit d’une paix parfaite : la Félicité. Ainsi on peut dire que la réalisation du Soi est Félicité ; c’est le Soi réalisé en tant que l’oeil spirituel sans limites (jnânadrishti) et non pas la clairvoyance ; c’est l’abandon de soi [l’ego] à son plus haut niveau. Tandis que le samsâra (le cycle du monde et le phénomène des noms-les-formes) est souffrance ». (Ramana Maharshi, entretien 28).

« Si la conscience du ‘je’ disparaît, la découverte est achevée. Ce qui subsiste, c’est le pur Soi. Comparez le sommeil profond et l’état de veille. Ce n’est que dans ce dernier que se trouvent la multiplicité et le corps [le scribe de la page souligne]. Dans le sommeil profond, le Soi demeure sans qu’il y ait perception du corps ou du monde. Là, règne le bonheur.
Le shruti-vakya « aham brahmâsmi » [Je suis le brahman (l’Absolu)] se rapporte à l’état du sommeil profond et non au mode de fonctionnement du mental. On ne peut devenir le brahman par le seul fait de répéter ce mantra. Cela signifie que le brahman n’est pas ailleurs. Il est votre Soi. Découvrez ce Soi ; le brahman est alors trouvé. N’essayez pas d’atteindre le brahman comme s’il se trouvait dans quelque contrée lointaine ». (Ramana Maharshi, entretien 54 du 16-6-1935).

« Le fait est que l’homme se considère comme limité, et de là naissent les difficultés [la fameuse dualité du manque et du reste]. Cette idée est fausse. Il peut le constater par lui-même. Dans le sommeil, il n’y avait pas de monde, pas d’ego (pas de soi limité) et pas de difficultés. Puis, quelque chose s’éveille de cet état de bonheur et dit :
‘je’. C’est à cet ego que le monde apparaît. L’homme, qui n’est qu’un grain de poussière dans le monde, veut en obtenir davantage et récolte ainsi les ennuis.
Comme il se sentait heureux avant que ne s’éveille l’ego ! L’éveil de l’ego est la seule cause de tous les ennuis. Que l’homme remonte jusqu’à la source de son ego et il atteindra cet état indifférencié de bonheur, qui est le « sommeil sans sommeil ». Le Soi reste toujours le même, ici et maintenant. Il n’y a rien d’autre à obtenir. C’est parce que les limitations ont été faussement acceptées, qu’il devient nécessaire de les dépasser. Cela rappelle l’histoire des dix insensés qui, après avoir traversé une rivière et atteint l’autre berge, se comptèrent et ne se trouvèrent plus que neuf. Ils devinrent inquiets et se mirent à pleurer sur la perte du dixième sans savoir qui c’était. Un passant, après avoir demandé la cause de leur chagrin, les compta et en trouva dix. Chacun des dix avait compté les autres et oublié de se compter soi-même. Le passant donna alors à chacun un soufflet en leur demandant de tous les compter. Ils comptèrent dix et furent satisfaits. La morale de cette histoire, c’est que le dixième homme n’avait pas réapparu. Il avait toujours été là ; c’est l’ignorance qui avait été la cause de l’affliction des autres ». (Ramana Maharshi, entretien 63 du 6-7-1935).

« C’est le mental qui empêche et voile notre bonheur. Comment savons-nous que nous existons ? Si vous dites que c’est à cause du monde environnant, alors comment pouvez-vous savoir que vous existiez pendant votre sommeil profond ? » (Ramana Maharshi, entretien 146 du 26-1-1936).

« Chacun est le Soi de par sa propre expérience. Cependant, il n’en prend pas conscience. Il identifie le Soi au corps et se sent malheureux. Cela est le plus grand de tous les mystères. On est le Soi. Pourquoi ne pas rester dans le Soi et se débarrasser ainsi des souffrances ?
Au commencement, on doit enseigner au débutant qu’il n’est pas le corps, parce qu’il croit qu’il est uniquement le corps, alors qu’il est le corps et tout le reste. Le corps n’est qu’une partie. C’est cela qu’il doit comprendre en définitive. Il doit d’abord dissocier la conscience du non-conscient afin de n’être plus que la seule conscience. Plus tard, il réalisera que le non-conscient n’est pas séparé de la conscience.
C’est la discrimination (viveka). La discrimination initiale doit persister jusqu’au bout. Son fruit est la Libération ». (Ramana Maharshi, entretien 192 du 3-6-1936).

A-MOR : PRIVATION DE MORT.
« L’expérience du sommeil profond nous enseigne clairement que le bonheur consiste à être sans le corps. Le sage le confirme aussi en parlant de libération une fois que le corps a été abandonné. Le sage attend donc le moment de se dépouiller de son corps. Un travailleur qui est obligé, pour gagner son salaire, de porter un fardeau considérable sur sa tête, le porte sans plaisir jusqu’à sa destination, et lorsque, enfin, il se débarrasse de sa charge, il éprouve soulagement et joie. De même les sages portent leur corps et attendent de pouvoir s’en défaire le moment venu. Si votre femme était votre « moitié », ne devriez-vous pas être reconnaissant et heureux d’être soulagé de la moitié de votre fardeau ?
Vous n’y parvenez pas parce que vous voyez les choses sous l’angle de la matière. Même des hommes qui devraient savoir à quoi s’en tenir et qui ont étudié les enseignements sur la libération après la mort glorifient la libération dans le corps et parlent même de pouvoirs mystérieux qui gardent le corps éternellement en vie. Si l’on abandonne le point de vue du corps et si l’on demeure dans le Soi, il n’y a plus de douleur. Pleurer la mort de quelqu’un n’est pas une preuve d’amour véritable. Cela révèle seulement l’amour de l’objet, de sa forme. Ceci n’est pas de l’amour. Le véritable amour se reconnaît à la certitude que l’objet de l’amour est dans le Soi et ne peut jamais cesser d’exister ». (Ramana Maharshi, entretien 203 du 17-6-1936).

« Le sommeil profond est un état de non-dualité. La différence entre l’âme individuelle et l’âme universelle peut-elle persister dans cet état ? Le sommeil implique l’oubli de toutes les différences [comme le manque et le reste]. Cet oubli, à lui seul, constitue le bonheur. Regardez comment les gens, avant de s’endormir, préparent leur lit pour obtenir ce bonheur. Des oreillers moelleux, des coussins et autres accessoires sont choisis pour favoriser un bon sommeil, c’est-à-dire pour mettre un terme à l’état de veille. Et pourtant, dans l’état de profond sommeil, tout cela ne sert à rien. Cela implique que tous ces efforts n’ont pas d’autre but que de mettre un terme à l’ignorance. Après la Réalisation, ils n’ont plus aucune utilité ». (Ramana Maharshi, entretien 207 du 18-6-1936).

« Qui est ce ‘je’ ? En découvrant que ce ‘Je’ est pure conscience, au-delà de l’action et du plaisir, on obtient la liberté et le bonheur. Alors il n’y a plus d’effort à faire, car le Soi est parfait, et il ne reste plus rien à obtenir.
Tant qu’il y a individualité [le citoyen ou habitant du béton, de l’urbain], on est le jouisseur et l’acteur [le consommateur]. Mais si elle disparaît, la volonté divine l’emporte et dirige le cours des événements. L’individu reste perceptible à ceux qui ne peuvent pas percevoir la force divine. Restrictions et disciplines sont pour les autres, et non pour les libérés.
Le libre arbitre est sous-entendu dans l’injonction d’« être bon », donnée par les Écritures. Il implique la faculté de vaincre le destin et cela grâce à la Sagesse. Le feu de la Sagesse consume toutes les actions. La Sagesse s’acquiert en compagnie des sages, ou plutôt dans leur atmosphère mentale ». (Ramana Maharshi, entretien 209 du 19-6-1936).

Le mental ayant découvert son bonheur AU DEDANS, n’ira plus vagabonder en idéation de la saisie vers le DEHORS. (En référence à l’entretien 213 du 20-6-1936).

- SOMMEIL PROFOND.
Bonheur dans effort.
Absence de pensée ‘je’ ou ego.
- ÉTAT DE VEILLE.
Absence de bonheur.
Pensée ‘je’ ou ego.
Provoquer l’état de sommeil durant l’état de veille et c’est la Réalisation [pouvant correspondre au SILENCE].
L’effort doit être concentré sur l’extinction de la pensée ‘je’ ego et non sur l’introduction du Vrai ‘Je’. Car ce dernier est éternel et n’exige aucun effort de votre part.
(Ramana Maharshi, entretien 222 du 2-7-1936).

« Les possessions créent des soucis, telles que ceux de leur sauvegarde, leur utilisation, etc. [comme fabriquer des serrures entraine la création des voleurs et des ”c’est à loi, à moi !” et des flics pour garder les possessions, les ”biens”]. La non-possession n’entraîne aucun souci dans son sillage. C’est pourquoi Shiva renonça à tout en faveur de Vishnou et S’en alla heureux.
Se dépouiller de toute possession est le plus haut bonheur ». (Ramana Maharshi, entretien 225 du 2-7-1936).

Le bonheur se trouve à l’intérieur et pas à l’extérieur? (Ramana Maharshi, 229, 8-7-1936).

« Il n’y a pas d’état supérieur ou inférieur. Que ce soit en sommeil profond, en rêve ou en état de veille, vous êtes exactement la même. Le sommeil est un état de bonheur dans lequel il n’y a pas de souffrance. Le sentiment de manque, de douleur, etc., ne se manifeste que pendant l’état de veille.
Quel changement a eu lieu ? Vous êtes la même personne dans les deux états et cependant il y a une différence en ce qui concerne le bonheur. Pourquoi ? Parce que le mental s’est maintenant manifesté.
Ce mental s’élève après la pensée ‘je’. La pensée ‘je’ s’élève de la Conscience. Si l’on demeure en elle, on est toujours heureux.
[…]
- Q. : Si le sommeil est un si bon état, pourquoi ne cherche-t-on pas à y rester toujours ?
- M. : On n’est jamais qu’en sommeil. L’état présent, celui de veille, n’est pas plus qu’un rêve. Et le rêve ne peut se dérouler que durant le sommeil. Le sommeil est donc à la base de ces trois états. Et la manifestation de ces trois états n’est encore qu’un rêve qui, à son tour, est un autre sommeil [Rythme du Thème et Variation et du Gate Gate]. Ainsi, ces états de rêve et de sommeil n’ont pas de fin.
Il en va de même de la naissance et de la mort qui sont, elles aussi, des rêves dans un sommeil.
En vérité, il n’y a ni naissance ni mort ». (Entretien 244 du 29-8-1936).

« Tout ce qui naît doit mourir. Tuez l’ego ; il n’y a pas lieu d’avoir peur d’une mort pour ce qui est déjà mort. Le Soi subsiste même après la mort de l’ego. C’est la Félicité, c’est l’Immortalité ». (Entretien 251 du 29-9-1936).

« Il [l’humain] n’a pas besoin d’obtenir quelque chose de nouveau. Il doit simplement renoncer à ses fausses idées et aux accumulations inutiles. Au lieu de cela, il cherche à attraper quelque chose d’étrange et de mystérieux [le fameux ”ailleurs”, le messianisme], parce qu’il croit que son bonheur réside ailleurs. Voilà l’erreur.
Si l’homme demeure toujours le Soi, il y a Félicité. Peut-être pense-t-il que rester tranquille n’apporte pas l’état de Félicité. Cela est dû à son ignorance. La seule pratique consiste à chercher « À qui se posent ces questions ? ». (Entretien 252).

« C’est vrai, on éprouve un bonheur à la vue de choses plaisantes, etc. C’est le bonheur inhérent au Soi. Ce bonheur n’est pas étranger, ni lointain. Dans des circonstances que vous considérez agréables, vous plongez dans le pur Soi. Cette immersion révèle l’existence de la Félicité du Soi. Mais en y associant des idées, vous attribuez cette Félicité à des choses ou des événements(1).
En fait, ce bonheur est en vous. En des circonstances agréables, vous plongez dans le Soi, mais inconsciemment. Si vous y plongez consciemment, vous appelez cela Réalisation. Je veux donc que vous plongiez consciemment dans le Soi, le Coeur ». (Ramana Maharshi, entretien 254 du 1-10-1936).

« Vous ne pouvez pas acquérir le bonheur, il est votre nature fondamentale. La Félicité n’est pas une acquisition nouvelle » (Ramana Maharshi 290, 30-11-1936).

« Chacun cherche le bonheur mais le confond avec le plaisir, qui est inséparable de la douleur. Ce genre de bonheur est transitoire. Toutes les activités pour l’atteindre sont fondées sur cette erreur et procurent des plaisirs à court terme seulement. Dans le monde, douleur et plaisir alternent. Savoir faire la discrimination entre ce qui procure de la douleur et ce qui procure du plaisir et savoir se limiter à la poursuite du seul bonheur, c’est le vairâgya [renoncement, absence de passion]. Car, qu’est-ce qui n’est pas suivi de souffrance ? Il faut rechercher cela et s’y engager. Sinon l’homme a un pied dans le monde et un pied dans la poursuite d’une vie spirituelle, sans progrès satisfaisant ni dans l’un ni dans l’autre ». (Entretien 302 du 25-12-1936).

« Vous admettez cependant que vous existiez durant votre sommeil. C’est le même Soi qui parle maintenant ; le Soi qui était indifférencié dans le sommeil est différencié dans l’état présent et voit la diversité.
L’existence réelle est la seule qui soit dépourvue de connaissance objective. C’est la conscience absolue. C’est l’état de bonheur que tout le monde admet. C’est l’état qu’il faut susciter, même à l’état de veille. On l’appelle jâgrat-sushupti [Sommeil éveillé]. C’est la mukti [Libération délivrance spirituelle] ». (Entretien 311, 2-1-1937).

« Débarrassez-vous donc de toutes ces pensées qui sont un obstacle au bonheur. Votre état naturel est le bonheur ainsi que votre sommeil profond le met en évidence ». (Ramana Maharshi 321, 7-1-1937).

« Le bonheur est intérieur ; l’amour ne vient que du Soi. Il est à l’intérieur de chacun ; ne pensez pas qu’il est à l’extérieur : alors toute différenciation cessera ». (Entretien 335, 21-1-1937).

« Dès que le mental tend à s’extérioriser, tournez-le aussitôt vers l’intérieur. Il s’extériorise du fait de l’habitude de chercher le bonheur en dehors de soi-même ; mais la connaissance que les objets extérieurs ne sont pas cause de bonheur le refrénera. C’est le vairâgya, l’état sans passion. Ce n’est qu’avec le parfait vairâgya que le mental devient stable.
Le mental n’est qu’un mélange de connaissance et d’ignorance ou de sommeil et de veille. Ses cinq modes de fonctionnement sont :
- kshipta (actif)
- mûdha (lourd)
- vikshipta (distrait)
- kashâya (latent)
- ekâgriya (concentré).
De ces cinq modes, kashâya ne désigne que l’état latent des tendances, et non les tendances elles-mêmes, telles que l’attachement, la répulsion, etc.
Étant vous-même ânanda (Félicité), pourquoi devriez-vous vous en réjouir et dire : « Ah Quelle félicité ! » C’est le rasâsvāda [goût de Félicité absolue en l’absence de pensées].
Quand, lors des cérémonies de son mariage, une jeune fille vierge se réjouit d’avance à l’idée de la proche étreinte de son époux, sans même en avoir fait l’expérience, c’est le rasāsvāda [goût de Félicité absolue en l’absence de pensées] ». (Entretien 344, 23-1-1937).

« S’il n’y avait toujours que la souffrance, rechercherait-on le bonheur ? Autrement dit, si la souffrance était l’état naturel, comment le désir d’être heureux pourrait-il naître ? Pourtant, ce désir naît bien. Ainsi, être heureux est naturel ; tout le reste n’est pas naturel. La souffrance n’est pas désirée tout simplement parce qu’elle va et vient ». (Ramana Maharshi, entretien 633 du 23-2-1939).

« Dès que l’encre est séché, nos formules [ou lois] sont fausses » disent les Anciens Chinois de l’École du Dhyâna (contemplation). C’est-à-dire que ce monde est bien en ”COMME SI”, EN MAGIE : LE VERBUM, LA PAROLE, SEULEMENT UNE PAROLE-MAGIE QUI PEUT TUER : Bible, Proverbes : Tel qui parle étourdiment blesse comme une épée. La langue des Sages guérit.
Matthieu 15, 11 : Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme, mais ce qui sort de sa bouche, voilà ce qui souille l’homme.
Et chez Lao-tseu au début du Verset 56 (5+6=11) : Celui qui sait ne parle pas, celui qui parle ne sait pas.
Toutes paroles est en permanence menacées par le Seul Réel, et définition de l’OPINION : conception de l’Être en soi qui repose sur l’expérience de l’existant. Dans cette vision des choses, tout est instable, aucune doctrine ne peut être immuable parce qu’elle a sa source dans l’espace-temps fabriqué par le mental, son idéation ; C’EST UN CHAOS INVERSÉ PAR RAPPORT AU SAINT CHAOS ou ÂGE D'OR ! Un chaos-opinion aboutissant à une RELIGION INVERSÉE, UNE MYSTIQUE À L’ENVERS, EN CREUX, UN RENONCEMENT VOLONTAIRE, CONSENTI, DE L’HUMAIN À SA LIBERTÉ NATURELLE, AU RENONCEMENT DE SON BONHEUR AU PROFIT D’UN ILLUSOIRE DE ”BONHEUR” AU DEHORS.
LA PAROLE-OPINION est naturellement instable car jamais en sécurité, elle porte en elle l’angoisse de pouvoir être remise en question. Alors l’opinion sera source de GUERRES, L’OPINION SERA SECTAIRE, RACISTE OU INTOLÉRANTE ; ET EN RÉGIME RÉPUBLICAINE ET DE PARTIS, TOUT CE QUI N’ADHÈRE PAS À L’OPINION ABSOLUTISÉE (les ”valeurs de la république”), ET SOUS LE NOM DE « PARTIS », EST L’ENNEMI (de la démocratie).

À SUIVRE…

Note.
1. CAS TYPIQUE DES HÉBREUX-JUIFS : le raciste dieu de tribu(t)s Yahvé devient une « personnalité », carrément un « homme politique » qui intervient sans cesse dans le spatio-temporel : l’HISTOIRE, comme « révélant » sa volonté à travers : guerre, famine, invasions, etc. Ainsi les « faits historiques » deviennent des « situations », des SIGNIFIANTS de l’humain face à ce dieu, et comme tels se transforment en valeurs religieuses que rien jusque là ne pouvait leur assurer. Les Hébreux ont ainsi fabriqué une histoire sacralisée en forme de MISE EN VALEUR DU TEMPS. Ne pas oublier que le Moïse reçoit « la Loi »  à une certaine époque et à un certain « endroit », donc DANS LE SPATIO-TEMPOREL, DANS UNE CAUSE…. ET DANS UN SEUL SENS : LA FLÈCHE DU TEMPS sacralisée ou mise en valeur, dont un récent cas typique est le shoatisme de la première moitié du 20è siècle, un FIXISME, une COAGULATION qui est toujours à la mode à ce hui !!!
IDEM AVEC LE 1789 FRANÇAIS = TABULA RASA OU ARDOISE VIERGE : PAS DE RETOUR ARRIÈRE POSSIBLE DONC PAS DE RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE OU RÉALISATION DU Soi… ON AVANCE DANS LA CHÂINE SANS FIN DE CAUSES ET D’EFFETS, SANS BOUCLER, SANS L’ÉTERNEL RETOUR TEL QUE L’ILLUSTRE L’OUROBOROS ANTIQUE.
 
 

Dernière mise à jour : 18-06-2024 23:19

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