Ecrit par Sechy,
le 09-07-2024 01:54
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Le N’EST PAS X de la MORT
Qui dit, à l’état de veille, que la Mort
c’est ”la fin de tout” ?
L’individu, à l’état de veille, est semblable
à une bougie allumée, qui une fois éteinte,
laisse clairement pour qui est intuitif que
sa FLAMME continue si on observe ce qu’il
se passe à travers le filet de fumée dégagé
par la flamme éteinte.
(On n’allume pas des ampoules électriques dans
les églises et temples, on allume des BOUGIES,
DES FLAMMES VIVANTES)
Idem avec les cycles d’Univers éteints puis
rallumés, puisque LES univers, ce sont et
les humains et les autres noms-les-formes.
Dans la mort d’un nom-la-forme, à l’état
de veille Nous ne savons pas ce qui est
détruit précisément et ce qui subsiste.
Si on détruit complètement un nom-la-forme,
à l’état de veille, comment savoir ce qu’il
advient de l’ensemble de la Conscience, de
la mémoire chimicorganique, ou du X qui est
au-delà de la trinité : veille, rêve,
sommeil profond ? Si tant est qu’on utilise
un appareil de mesure qui lui sera aussi
un ”état de veille” puisque fabriqué par
l’humain à l’état de veille !!!
L’ensemble de la vie de flamme de la bougie,
puisque la flamme est sa fonction universelle,
NE PEUT ÊTRE ANÉANTI parce que s’effondre la
construction matérielle à l’état de veille,
qui n’est qu’une simple étape du SENTIER.
Et QUI parcours le Sentier à l’état de veille ?
Ou, qu’en est-il exactement de la flamme qui
disparaît de la mèche de la bougie, ou de la
lampe à huile ?
Le EST de la flamme de la bougie est son
aspect ÉMISSION de lumière-chaleur.
Le EST de l’être humain ou autre nom-la-forme
lui permet de REJOINDRE son SEIGNEUR-SUPPORT,
à l’exemple des nombreux exemples de Ramana
Maharshi avec l’écran de cinéma : l’Essence,
le EST, sur lequel défilent des images qui
n’ont aucun impact sur la vie de l’écran :
une séquence d’incendie ne va pas brûler
l’écran. Les images sont donc comme ATTACHÉES
à l’écran comme la flamme est attachée à
l’ESSENCE de la fonction de l’allumer et de
l’éteindre.
La bougie comme l’humain ou toute autre
nom-la-forme est ATTACHÉ À UN « LIEN » :
LE ‘X’ DU N’EST PAS X.
X ou Dieu : l’humain seul n’est pas Dieu :
« Jamais l’âme et Dieu ne peuvent coexister »,
Saint Bonaventure. Itinéraire ne veut pas
dire Itérer :
« NE POINT ATTACHER UN INSTANT
QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT », comme ne pas
tenir compte de l’illusion du mouvement des
”images qui bougent” sur l’écran : HYPNOSE
ET F(R)ICTIONS GARANTIES !
Comme le précise Saint Bonaventure, l’humain
est comme suspendu, dépendant, dévot (sauf
évidement les républicains et autres
judéo-maçons spéculatifs dépendant à leur
laïcité !).
Sommes-Nous nés réellement parce que Nous
l’avons souhaité, par le X ? Par l’au-delà ?
nostre ‘Je’ qui devient un ‘je’ ego apparu
dans un certain-espace temps fabriqué par
d’autres espace-temps, mais le X d’une
soi-disante cause première ou Big Bang
personnel est INCONNU, est X.
Ensuite les intentions de l’humain ou du
nom-la-forme leur échappe, ils ne peuvent
s’empêcher de vieillir et de mourir (sauf
Laurent Alexandre qui se prend pour Dieu
et veut ”vivre 1 million damnées”).
Si l’humain était Dieu, ou si Laurent Alexandre
était Dieu, c’est la SINGULARITÉ ABSOLUE qui
devrait le lui révéler. Or il est nécessairement
ou naturellement CONDITIONNÉ, il N’EST PAS X,
IL N’EST PAS DIEU (Saint Bonaventure) ; sauf la
caste des transhumanistes et alexandristes.
Le ’N’EST PAS X’ comme le SILENCE permet de
dire MERDE à toutes opinions organisatrices
du chaos fabriqué par le ‘je’ ego ; MERDE
à tous concepts de l’Ici et de l’Ailleurs
qui n’est que dualité comme la mort et la
chanson du Cavalier, de Garcia Lorca :
Cordoue.
Lointaine et solitaire.
Cheval noir, lune grande,
Et des olives dans ma sacoche.
Bien que je connaisse le chemin,
Jamais je n’atteindrai Cordoue.
Par la plaine, par le vent,
Cheval noir, lune rouge,
La mort est là qui me regarde
Du haut des tours de Cordoue.
L’ici et maintenant c’est Cordoue, et le cavalier s’en trouve définitivement éloigné, privé de toute relation avec autre chose que lui ; alors il n’y parviendra pas ; il pourra s’en approcher autant qu’il le voudra, il ne sera jamais ici et maintenant, puisqu’il est LÀ-BAS, ou AILLEURS. AUCUNE ROUTE NE MÊME D’UN AILLEURS À L’ICI comme on ne peut pas mettre fin au mental par le mental, comme une épée ne peut se trancher elle-même. Tout ce qui arrive est de l’ordre de l’Histoire-Opinion-Temps qui coule ou des images sur l’écran et non de la fin : rien de réel ni de définitif ne se produit ici-bas, c’est pourquoi il est imbécile de coller, par exemple, au mot « république » le mot « universel », qui ne peut que concerner le spirituel, soit le vrai sens du mot « politique » : « JE SUIS » (Je suis ce JE-SUIS).
IL FAUT ÊTRE UN FINANCIER ET UN MATÉRIALISTE POUR « PERDRE SON TEMPS » ET DONC PERDRE SA VIE !
Dans ce monde de WINNERS et de ”jeux olympiques”, effectivement on risque de devenir un LOSER en perdant son temps, sa vie, et surtout son argent ! Les alexandristes ou transhumanistes veulent GAGNER DU TEMPS (vivre 1 million damnées) ; ils plaignent donc les morts ou plutôt les enfonce, les méprise comme Alexandre. D’ailleurs, on ne plaint pas les morts : ils sont enfin délivrés des souffrances du spatio-temporel, ce sont donc les encore vivants qui sont à plaindre, qui sont à pleurer !
MÊME PROBLÈME DE LA BOUGIE ALLUMÉE ET ÉTEINTE QUE L’ÉTAT DE VEILLE-SOMMEIL : à l’état de veille Nous ne nous souvenons plus de L’UNIVERSALITÉ COSMIQUE DE NOS CELLULES, CET « ÉTAT DES EAUX PRIMORDIALES », alors que cette existence cellulaire ou des Eaux Primordiales EST AUSSI ÉVIDENTE ET CERTAINE QUE L’EXISTENCE D’UN MONDE DEHORS, À L’ÉTAT DE VEILLE.
LA MORT SERA ALORS POUR L’HUMAIN comme un RETOUR CONSCIENT VERS L’AU-DELÀ de son sommeil profond : LES EAUX PRIMORDIALES ; pas de conscience sans objet ni d’objet sans conscience ce qui implique un troisième état au-delà du sommeil profond (sans rêve) et ÉTAT NATUREL…. que nécessairement Nous avons toujours été ; comment pourrait-il en être autrement ?
Pourquoi le ‘je’ du réveil se sent-il imparfait et réclame sans arrêt ceci ou cela ? Parce que celui qui se sent imparfait n’est qu’un « rejet sauvage », une différenciation de l’Infini, une séparation d’avec la Conscience infinie ( « l’espace » toujours Ici et Maintenant).
SIMPLE : Nous devons simplement évacuer les vieilles tendances qui nous habitent. Quand ces tendances-objets sont abandonnés, la Conscience infinie resplendira, seul = « Idiotès » (comme l’exprimait Ernst Mach : « L’Univers est un être unilatéral dont le complément en miroir n’existe pas, du moins Nous est inconnu », cité par R. Callois, dans Cohérences aventureuses, p.243).
Dans le sommeil profond ou au-delà, dans les Eaux Primordiales tout est parfait, seul au réveil tout semble imparfait : A QUI ? Le « NOUVEAU [né] » au réveil semble imparfait et c’est celui qui parle, qui chie et qui mange. Quelque chose de nouveau peut-il apparaître hors de ce qui est éternel et parfait ?
OUI, chez les transhumanistes et les Harari, les Alexandre et les Raymond Kurzweil soumis aux industries du capitalisme, comme ce monde lui-même y est maintenant soumis. Les « sauvages », les « primitifs » à ce hui deviennent ceux qui n’ont pas d’ordinateur portable (smartphone), bref, QUI NE SONT PAS CONNECTÉS, OU RELIGIOSIFIÉS au DIEU-RÉPUBLIQUE-SILICE : LE DIEU DU CAILLOU À TRAVERS LE SILEX, QUI DONNERA LA DÉCOUVERTE DU FEU VULGAIRE ET DE LA THERMODYNAMIQUE, dont le transistor fait la partie.
Le mode de vie industrielle et capitaliste et matérialiste soumis à son dogme du ”Plus ça change et plus c’est la même chose” craint plus que tout LA SEULE NOUVEAUTÉ AU MONDE, LE SEUL IMPRÉVU QUI FAIT TANT PEUR AUX WALL STREET DE CE MONDE, C’EST LA NOUVEAUTÉ ABSOLUE : LA MORT. Là, plus aucune dualité sujet-possible, plus aucune analogie, RE-tour au SAINT CHAOS DES EAUX PRIMORDIALES.
À l’état de veille Nous ne SURVIVONS que grâce à des béquilles (dont l’une s’appelle ”Politique”, ou citoyenisme nécessairement dépendant de la Nouvelle Voie de l’Agriculture commencée au Néolithique ; le mot ”politique” ayant le sens de cité et de sa gestion).
La Vraie Désinformation c’est la Mort, le Silence donc.
Si quelque chose survit à la Mort, comme si la flamme éteinte de la bougie survit à son extinction, paradoxalement ce ”quelque chose”, donc ce X, ne peut recommencer une autre existence individuelle comme dans l’avertissement traditionnel : « NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT », puisque toutes les existences individuelles SONT DES EAUX DE L’OCÉAN PRIMORDIAL DONC SANS COMMENCEMENT NI FIN, elles se situent donc hors de l’avertissement : aucun fil ou aucun instant ne vient se rattacher à un autre instant à la façon du politisme actuel du ”Vivre ensemble” dans ce monothéisme unilatéral républicain (qui vient de remporter un WINNER aux élections françaises de juillet 2024, puisqu’il certains ont inventés un ”Nouveau front populaire”, une autre mouture de républicanisme).
Tout ”nouveau né” est ainsi un ”commencement”, un ”Big bang” à lui tout seul, puisqu’il PARTICIPE AU CONVENTIONNEL DU SPATIO-TEMPOREL À LA MODE. Mais il est conforme à l’avertissement traditionnel : IL NE PREND PAS LA SUITE tel un engrenage qui entraîne un autre engrenage, ou la succession d’un bourgeon individuel qui vient de tomber au sel et donc de mourir ; il continue la ”cellule germinale” qu’il n’a jamais cessé d’être puisqu’il N’ATTACHE PAS UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ; s’il y avait attachement, alors IL CESSERAIT D’ÊTRE à l’exemple souvent cité du film de Don Siegel : L’invasion des profanateurs de sépultures ( The body Snatchers) : les humains ne sont pas détruits par des extraterrestres, mais par la concrétisation de l’avertissement traditionnel : ILS ATTACHENT UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT et ainsi deviennent AUTRES : UN ÉVOLUTIONNISME, UN TRANSHUMANISME MORTIFÈRE ; un devenir autre comme une ”réalité augmentée” qui s’effectue sans aucune religiosité, sans aucune spiritualité et sans instance au Dehors, par un irrésistible processus de COPIE, donc d’attache d’instant en instant, qui s’empare d’eux-même, devenant des JUMEAUX D’EUX-MÊMES, ils sont privés de leur Soi, ils sont privés de leur SINGULARITÉ, par réduction à la condition de copie, d’inclusivisme, de ”Vivre ensemble”.
”COMME SI” la condition de COPIE permettait le fonctionnement de l’Ici et de l’Ailleurs : sans copie, sans Singularité, ça ne fonctionnerait pas.
La copie, l’INCLUSIVISME du Soi se retrouve dans le ”Bourgeois gentilhomme” : Monsieur Jourdain devient un ”Turc”, le ”sociétique” (pas de faute) de l’époque, bref, il devient un DÉGUISÉ, un AUTRE que Lui-même, un autre que son Soi (qu’il n’était déjà pas).
Là encore : Saint Bonaventure : TOUT ÊTRE RÉEL NE PEUT QU’ÉCHAPPER À LA STRICT COÏNCIDENCE AVEC LUI-MÊME : SON ÂME ET DIEU NE COÏNCIDENT PAS. Les Alexandre et le transhumanisme rêvent à cet AUTRE, à cette ALTÉRITÉ comme Monsieur Jourdain, et nécessairement ils se réduisent à un AILLEURS par rapport à un ICI qui ne laisse d’autre choix aux intéressés que le sacrifice de leur état d’ÊTRE, ou le retour au bouffon, déjà robotisé à eux-mêmes ! Ainsi LA LIBERTÉ AUTHENTIQUE EST INCONCEVABLE (comme le titre du Soûtra de la Liberté inconcevable à la gloire de l’irréalité du ‘moi’ individuel et de tous noms-les-formes ; dans ce Soûtra est énoncée la Racine du Mal, page 94).
Don Siegel a réalisé son film The body Snatchers, en pleine époque de la ”guerre froide”, 1956, d’après un roman de Jack Finney de 1955. Le protestantisme individualiste mélangé de communautarisme anglo-américain ne pouvait qu’être très perturbé par le communisme étatique de l’URSS.
L’avertissement traditionnel ne permet pas la croyance en la réincarnation, car pour cela, il faut RE-naître (1).
« Les réincarnations sont dues à un « rejet sauvage ». C’est pourquoi les bouddhistes en nient l’existence. L’état présent est dû au mélange de chit (conscience) avec jada (non-conscience) ». (Ramana Maharshi, entretien 136 du 15-1-1936).
- Q. : La réincarnation existe-t-elle ?
- M. : La réincarnation n’existe que si vous êtes incarné. Mais là vous n’êtes même pas né.
(Entretien 164 du 24-2-1936).
Enfin, LA RÉINCARNATION NE CONCERNE QUE LE CONVENTIONNEL CONCEPT DU SPATIO-TEMPOREL COMME D’AILLEURS CELUI DE L’ÉTERNALISME (transhumaniste entre autres).
FONDAMENTAL.
- Q. : L’ego est ce qui se réincarne
- M. : Oui. Mais qu’est-ce que la réincarnation ? L’ego reste toujours le même. De nouveaux corps apparaissent et se l’approprient. L’ego ne change pas. Il ne quitte pas un corps pour en chercher et en trouver un autre [comme l’énonce l’avertissement traditionnel]. Regardez ce qui arrive à votre propre corps physique. Supposez que vous alliez à Londres. Comment faites-vous ? Vous prenez une voiture qui vous emmène au port, puis un bateau qui vous transporte jusqu’à Londres en quelques jours. Que s’est-il passé ? Ce sont les moyens de transport qui se sont déplacés, non pas votre corps. Cependant, vous affirmez que vous avez voyagé d’un bout à l’autre du globe. Les mouvements des véhicules ont été transposés à votre corps. Il en est de même pour votre ego. Les réincarnations sont des transpositions. Par exemple, quand vous rêvez, que se passe-t-il ? Rentrez-vous dans le monde onirique ou bien est-ce ce dernier qui se déroule en vous ? La dernière hypothèse, sûrement. Il en va de même pour les réincarnations.
L’ego reste inchangé au cours de celles-ci.
De plus, dans votre sommeil, le temps et l’espace n’existent pas. Ce sont des concepts qui naissent une fois que la pensée ‘je’ a surgi. Avant l’éveil de cette dernière, les concepts étaient absents. Par conséquent, vous êtes au-delà du temps et de l’espace. La pensée ‘je’ n’est qu’un ‘je’ limité. Le vrai ‘Je’ est illimité, universel, au-delà du temps et de l’espace. Ces notions sont absentes dans le sommeil. Juste au moment du réveil et avant de voir le monde objectif, se trouve un état de conscience qui est le pur Soi. C’est lui qu’il faut connaître.
(Ramana Maharshi, entretien 311 du 2-1-1937).
Ainsi un ”nouveau né” continue un ligné éternelle dans la succession d’Univers en Univers en forme d’EXISTENCE DES EAUX PRIMORDIALES (les cellules germinales et essences composantes de l’Univers, ce ”nouveau né” peut donc reprendre le FLUIDE DES EAUX PRIMORDIALES, LE SENTIMENT OCÉANIQUE DE JEAN COULONVAL (2), NÉCESSAIREMENT DIVIN, AU SENS DE LA CONSCIENCE INFINIE NATURELLEMENT SANS COMMENCEMENT NI FIN, SANS CAUSISME (causalité). Le ”nouveau né” sera alors ”COMME SI” la Conscience infinie était la continuité EN FAUSSANT l’avertissement traditionnel : un instant-conscience attaché ou prenant la suite d’un autre instant-conscience !!!
C’EST POURQUOI LA MÈRE-VEILLE PAR LE « N’EST PAS X »…..
Mourir, ce n’est pas ”retourner au néant” comme trop souvent on peut l’entendre de nihilistes (dont le psychiatre Émile Rogé qui croyait qu’il n’y avait ”rien après la Mort”)
La MÉMOIRE c’est le truc du conventionnel du spatio-temporel.
Tout cela est lié au concept D’INFORMATION et de MÉMOIRE-EN-FAIRE/FER : S’il y a participation de l’individu à l’information-informatique, l’information en elle-même IGNORE le consommateur qu’elle manœuvre, alors que la Mort est l’absolu du SURFEU OU VRAI FEU. Si l’individu contribue à l’information spécifique, si le ”retour” n’est pas coupé donc si la FLUIDITÉ, la TRANSPARENCE n’est pas salopée, la Mort sera relative ! Et austère pour ceux qui sont seulement en état de veille.
En effet, les Ramana Maharshi, les Mazu, les Socrate, les Henri Poincaré sont très rares. L’apport de l’humain à une culture de la communauté générale ne se manifeste visiblement que de façon DÉRISOIRE : on continue à ”voter” par des élections pour ”a-méliorer”….. C’est plutôt le signe de la DÉCADENCE plutôt que celui du ”progrès”.
Il n’y a pas de mutant miraculeux, et les inventeurs de nouveaux comportements, très productifs dans l’évolutionnisme sous spatio-temporel, sont comme des poissons rampants et perdus sous le sable et encore plus oubliés que les winneristes dans l’histoire de la culture humaine : « Les gens disent : Les smriti déclarent telle ou telle chose, mais maintenant ce n’est plus approprié. Je vais donc réformer le monde et récrire les smriti [mémoire, tradition Écritures, Bible]. C’est avec ces propos que les hommes, depuis des temps immémoriaux, défont et refont le monde. De tels réformateurs sont apparus et ont disparu ; mais les anciennes smriti sont toujours là. Pourquoi perdre son temps avec de telles questions ? Que chacun s’occupe de ce qui le concerne. Et tout ira bien ». (Ramana Maharshi, entretien 161 du 13-2-1936).
Notes.
1. LILA : Dans le Yoga Vasistha ( L’histoire de Lila) elle est la reine mariée à Padma et était son alter ego, à une exception près : lorsque le roi s’emportait, elle ne reflétait que la peur. Dans cette histoire de Lila il est indiqué les trois « espaces » ou « natures propres », comme d’ailleurs dans le Lankâvatâra : Imagination, Dépendance (espace physique), Absolue (le Soi).
Comment rendre compte que la reine Lila rencontre son alter ego ou double ? « De cette manière, ô Lila, cette femme (la Lila II) t’apparaît comme une image réfléchie se manifestant ; ce reflet se forme dans le miroir de la Conscience qui pénètre partout (qui filtre ou pointe chaque sujet connaissant). La forme de chaque chose se manifeste continuellement telle quelle à chaque endroit. Ce qui est d’abord contenue à l’intérieur de l’espace de l’âme individuelle se reflète de soi-même ensuite à l’extérieur en se reflétant dans le miroir de la Conscience » (YV III 44, 50-51). Quand au roi Lavana, une fois réveillé de la vision dans laquelle l’avait plongé un magicien, il trouve à en reconnaître les éléments comme existant réellement dans les monts Vindhya, où le hasard d’une promenade l’a mené : « Le souvenir du roi Lavana d’avoir vécu dans la maison du candala [hors-caste honni], le souvenir qui apparût dans le miroir de son mental, fut la cause qui lui en présenta comme réelle l’image [correspondante à la réalité). De même que le mental humain oublie avoir accompli même des choses d’importance, ainsi peut-il certainement se souvenir avoir fait une chose même sans l’avoir accomplie » (YV III 121, 22-23).
2. Le « sentiment océanique » par Ramana Maharshi dans l’entretien 92 du 7-11-1935 : « Le ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. Dans l’ignorance de cette vérité simple, d’innombrables méthodes, sous différentes dénominations, telles que yoga, bhakti [dévotion], karma, etc., ont été enseignées. Chacune apportant de nombreuses modifications, elles ont été enseignées avec beaucoup d’habileté et des détails compliqués seulement pour séduire les chercheurs et semer la confusion dans leurs esprits. Il en va de même pour les religions, les sectes et les dogmes. À quoi servent-ils ? Uniquement à faire connaître le Soi. Ce sont des aides et des pratiques dont on a besoin pour connaître le Soi ».
« Tout comme les fleuves, en se déversant dans l’océan, perdent leur individualité et qu’ensuite les eaux de l’océan s’évaporent pour retomber en pluie sur les montagnes, puis s’écouler en rivières et retourner à l’océan, ainsi les individus, qui entrent en sommeil, perdent leur individualité et reviennent comme individus, selon leurs vâsanâ (tendances) antérieurs, sans en être conscients. Par conséquent, même dans la mort, le sat [réel, juste, existence absolue] n’est pas perdu ». (Ramana Maharshi, entretien 108 du 29-11-1935).
Voir aussi la page : Sentiment océanique Sahaja.
[En haut de page : aquarelle de Michel Roudakoff]
Dernière mise à jour : 09-07-2024 02:41
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