Ecrit par Sechy,
le 17-07-2024 00:07
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Le PREMIER TEMPS DU SURFEU GÉNÉRALISÉ
l’AURA MATÉRIALISTE, c’est THÉSÉE LE CLOUÉ :
l’abolition du salariat, le problème majeur
ici-bas et depuis maintenant des millénaires.
THÉSÉE, FIL D’ARIANE DONC DU GATE GATE (1)
Le mythe du Minotaure combattu par Thésée
et la sortie du Labyrinthe représente le
RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE ou Réalisation du
Soi, et cette VICTOIRE AUTHENTIQUE ne peut
survenir que par la GRÂCE et certainement
pas par la ”raison” : le POUR-VOIR, la SAISIE !
C’est à nouveau SHIVA le Transformateur et
l’Absolu accompagné de sa Shakti (énergie),
Il préside à l’Éternel Retour en tant que
Seigneur du Yoga, qui a maîtrisé les sens
du mental et ses facultés afin que la conscience
n’étant plus attaquée par la loi de succion
vulgaire, puisse reposer EN SON PROPRE ÊTRE
et réaliser sa Nature infinie et inconditionnée.
Le mental, Psyché (miroir, spéculer et donc mental, le fil du COCON de la destinée), esclave sans corps fugitive de l’Hadès et revenue à son point de départ, ORPHÉE, dans le sens de la dualité de la servante qui vole la POMME sous l’excitation du Domestique la forçant à commettre le ”Péché originel” ; voler la pomme ou COMMETTRE LE PÉCHE DE TRANSFORMATION DE LA VIBRATION : L’OR ROSE DU POMMIER SERA DÉNATURÉ, COAGULÉ, FIXÉ…..
En Thèmes et Variations ça donne THÉSÉE LE DOMESTIQUE VOLEUR DE LA POMME qui n’est autre que PROMÉTHÉE le voleur de FEU ou de la FRÉQUENCE…… et le PRINCIPE HUMIDE sera évidemment ÈVE.
Prométhée lié à la CROIX ou à la MONTAGNE, la demeure de l’Âme ou le CHÂTEAU INTÉRIEUR ; la Montagne qui est bien-sûr LA Demeure des Dieux et son Ascension équivaut au RETOURNEMENT DE LA LUMIÈRE ou ÉTERNEL RETOUR, EN COMPLÈTE OPPOSITION AVEC LA SURFACE DU DÉSERT DES HÉBREUX ; D’OÙ LA CONSÉQUENCE résumée par Jacques Attali page 18 dans son livre : Les Juifs, le monde et l’argent : « Pour la première fois, une cosmogonie ne se vit pas comme cyclique [Tore, Circulus trinitaire, Ouroboros trinitaire] ; elle ne se donne pas pour but le retour du même [l’Éternel retour]. Elle fixe un sens au progrès ; elle fait de l’Alliance avec Dieu la flèche du temps [dans un seul sens et concept du mental par l’idéation] ; elle accorde à l’homme le choix de son destin : le libre arbitre [le Moi-Individuel, l’opinion, la démocratie et le consommateur et forcément des limites]. Ainsi est posé la fonction de l’économie : cadre matériel de l’exil et moyen de réinvention du paradis perdu [donc la religion de l’argent et du salariat, de la marchandise idole et de la consommation]. L’humanité a désormais un objectif : dépasser sa faute [ et inventer la liberté et donc produire les contraintes à n’en plus finir]. Elle dispose d’un moyen pour l’atteindre : mettre en valeur le temps [la carotte du messianisme et de leur ”Jour du jugement dernier”…] ».
Cependant, dans la Tradition de l’Ancien Testament : dans Psaumes se trouve l’ÉCHELLE (évolution) rythmant l’ascension ; à l’origine du christianisme, les Montagnes ont symbolisé les centres d’initiation formée par des ascètes du désert. Évidemment voir le MONT ARUNACHALA : pour Ramana Maharshi (entretien 492 du 08-05-1938), la Colline d’Arunâchala (photo ci-dessous) est le linga de Shiva (2), avec l’Absolu, et l’Être parfait. « Originellement, Shiva apparut sous la forme d’une Colonne de lumière. Lorsqu’Il fut prié de se manifester concrètement, la Colonne de lumière disparut dans la Colline et se manifesta sous la forme d’un lingam. Les deux, lumière et lingam, sont Shiva ».
Prométhée cloué sur la Montagne = condamné à la CONNAISSANCE DE SA VRAIE NATURE. Donc de qu’il se passe AU-DESSUS ou EN DEHORS de la Montagne conduit à être PROCHE de Dieu : le sinaï de son Être symbole de l’ésotérisme ismaélien ; et la Montagne du QAF dans le monde soufi. C’est encore LA STARGATE :
Depuis l’âge du feu vulgaire il y a QUATRE POUR-VOIR :
- Voir au Dehors. Porte du Silence.
- Voir au Dedans. Station des Fèces.
- L’état mental de Pour-Voir. Dépouillement
des os.
- Ni dedans ni Dehors par non-identification
avec le corps. Porte de l’Issue.
La Porte de l’Issue : le Golgotha, Mont du Crâne, et Il était Christ-Roi couronné : C.R.Né. au-delà de la parole et du Silence opinioné comme ignorance, se trouve la Porte de l’Issue.
PIVOT, AXE, LE TROU : Pourquoi le Christ Jésus a-t-Il une couronne de Ronce sur le CRÂNE ?
En rapport avec le Point Focal ou Trou : un diction picard énonce : « Lorsque les fontanelles se ferment, l’enfant se coupe des Anges ». Ainsi l’Éveil authentique et parfait est le jaillissement de la Conscience : PANique, le TOUT DANS L’INSTANT, ET ÇA PIQUE : AUCUN TEMPS POSSIBLE, AUCUNE SAISIE POSSIBLE, QUE DU DIRECT DE CHEZ MAÂT (la Déesse égyptienne synonyme de Point Focal, la PLUME OU FLÉAU QUI COORDONNE et symbole ANTI-LOI DE SUCCION ! Dans le plateau de la BALANCE elle ne pèse rien, l’attraction ou pesanteur n’a pas prise sur elle. La plume est tombé bien bas quand elle sera la PESANTEUR utilisée comme CALAME, qui ensuite sera remplacé par la plume pour écrire, synonyme de lois et d’organisation du chaos fabriquées par les ego humains).
Lorsque les fontanelles s’ouvrent le CRÂNE sait tout de lui-même : Crâne, C.R.N., le Christ Jésus a été cloué, PIQUÉ, sur le Golgotha, le « Mont du Crâne » et il était Roi en vérité : Couronne = C.R.N. phonétiquement à la manière des Hiéroglyphes égyptiens.
Dans la Tradition Cabirique c’est L’INSTANT qui est mis à mort par le Passé et le Futur, donc la le ROUGE (Adam) et le BLEU (le bonnet de Ptah, ou encore la NUIT, le NOIR ou le BLEU OUTREMER DE L’OCÉAN). L’Instant c’est donc le CHRIST, LE POINT DU CROISEMENT DE LA CROIX, LA STARGATE du Gate Gate (1). Thésée ou Thésan cloué à la Croix : ce qui arrive du Futur va I-m-métiatement RE-joindre celui qui était, auquel il reste cloué à jamais en tant qu’insaisissable : IL EST AU TRAVERS….
Grasser d’Orcet dans Archéologie mystérieuse, chapitre Les Cabires et la Vénus mutilée, page 196, écrit que ce Thésan ou Thésée figure souvent sur des sarcophages, lié par les coudes à un pin, le corps suspendu, pour exprimer la tension, ‘taon’, qui a plus gégéralement pour hiéroglyphe la queue du paon. C’EST LE SATYRE MARSIAS de la statue au Musée du Louvre, avec aux PIEDS de Marsyas la Toison d’Or.
Et PIEDS en sanskrit : PADAM, signifie pied, dans le sens de synonyme du Soi, l’Être véritable.
Le Cabirique INSTANT disparaît à jamais.
« Considérer le monde perçu comme étant distinct du mental qui le perçoit et lui attribuer toute une existence, est illusion. […] Tout cela signifie que ce qui est vu considéré comme étant une entité indépendante, indépendante su Soi, est irréel. Ce qui est vu n’est pas différent de celui qui voit. Le Soi UN est ce qui existe : celui qui voit et ce qui est vu ne le sont pas. Ce qui est vu considéré en tant que Soi est réel. […] Il n’existe rien de tel qu’un « monde » indépendant des pensées. Le sommeil profond est dénué de pensées ainsi que du monde. Les pensées et le monde sont présents dans les états de veille et du rêve. Tout comme une Araignée tisse le fils de sa toile à partir d’elle-même puis le résorbe en elle-même, le mental projette le monde à partir de lui-même puis le résorbe plus tard. Quand le mental s’élève du Soi, le monde apparaît. Lorsque le monde apparaît, le Soi n’est pas vu et quand le Soi apparaît ou brille, le monde n’apparaît pas. […] Comme il est étrange que la plupart des gens ne se préoccupent pas de connaître leur propre réalité mais s’empressent de tout savoir sur la réalité du monde. Prenez conscience de votre propre Soi d’abord puis voyez ensuite si le monde existe indépendamment de vous et s’il est capable de venir revendiquer devant vous sa réalité ou son existence ».
[…]
« Le monde ne déclare pas qu’il a été créé dans l’esprit collectif [l’inconscient collectif de C.G. Jung] ni qu’il est la création de l’esprit individuel [le Moi-Individuel]. Il n’apparaît qu’au sein de notre petit intellect. Si votre mental est détruit [purifié], il n’y aura pas de monde ». (Ramana Maharshi dans Padamalai). Dans le même Padamalai, le Major Chadwick (Anglais arrivé à Tiruvannâmalai en 1935 et qui a vécu à l’ashram du Maharshi jusqu’à sa mort en 1962), pense que « le monde a été créé et existe à jamais dans un immense esprit collectif ? Si c’est bien le cas, comment peut-on affirmer qu’il n’y a pas de monde et qu’il n’est que songe ? ». Réponse du Maharshi ci-dessus.
Et Stance 17,31-33 de Nagarjuna : « De même que le Maître [le jnani ou Libéré vivant] par son pouvoir miraculeux [le Zéro Indien], crée un être magique [Adam par exemple, ou un big bang] et que cet être magique, magiquement créé, en crée un autre [le ”Croissez et multipliez” tel le FRUIT) à son tour, de même que l’agent se présente comme un être magique, et l’acte accompli par lui est comme un deuxième être magique créé par le premier [une copie, un socialisme, une fractale].
Passions, actes, agents, fruits ressemblent à une ville de génies célestes, sont pareils à un mirage, à un songe ».
De ce fait, Dieu et l’homme sont du domaine du ”COMME SI”, comme LE JEU D’ENFANT : « On fait comme si le loup y était », afin de se CRÉER UNE PEUR, UNE SOUMISSION comme dans le cas du judaïsme et de l’islamisme, UNE CAROTTE-MESSIE POUR AVANCER, UN SCÉNARIO, UNE HISTOIRE-ESPACE-TEMPS : un monde ni réel ni irréel, CAR DE L’ORDRE DE L’ILLUSION : ON FAIT ”COMME SI”, tout SEMBLE COLLER, OU TOUT SEMBLE SE COAGULER UN MOMENT (Quand une magie parle, toutes les magies parlent, et quand un se tait toutes se taisent). Donc ON FAIT SEMBLANT D’Y CROIRE…
L’INSTANT DISPARAÎT À JAMAIS : X du ’N’est pas X’ ou Dieu : l’humain seul n’est pas Dieu : « Jamais l’âme et Dieu ne peuvent coexister », Saint Bonaventure. Itinéraire ne veut pas dire Itérer :
« NE POINT ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT »…..
La Triade Cabirique était à l’œuvre dans les Mystères d’Éleusis.
En Variation du Thème Thésée-Instant-Marsyas-Ptah-Christ-Shiva fut remplacé, dans le BOUCLIER D’ACHILLE, par un Dieu Thrace ou Macédonien : Arès ou Mars, qui figurera le signe du CANCER…
Comment voulez-vous ”a-voir” des nouvelles (des infos) du TROU de l’INSTANT ? DANS LE TROU IL N’Y A RIEN D’AUTRE QUE LE TROU, DONC PAS DE TROU À VOIR !
Puisque le CENTRE EST NULLE PART et la CIRCONFÉRENCE EST PARTOUT,
L’INSTANT DISPARAÎT À JAMAIS : X du ’N’est pas X’ ou Dieu : l’humain seul n’est pas Dieu. C’est encore le CATÉCHISME OCCULTE :
“ Qu’est-ce qui est toujours ? “ - “ l’espace, l’éternel, le sans parents “ - “ Qu’est-ce qui fut toujours ? “ - “ le germe dans la racine “.
“ Qu’est-ce qui, sans cesse, va et vient ? “ - “ le grand Souffle “.
“ Il y a donc trois Éternels ? “ - “ Non, les trois sont un. Ce qui est toujours est un, ce qui fut toujours est un, ce qui est et devient sans cesse est un aussi : et c’est l’Espace “.........
"Explique, ô Lanou (disciple)." – "L'Un est un Cercle (Anneau) sans circonférence, car il est partout et n'est nulle part ; l'Un est le Plan sans bornes du Cercle, manifestant un Diamètre pendant les périodes manvantariques seulement ; [I LXXXVIII] l'Un est le Point indivisible trouvé nulle part, perçu partout durant ces périodes ; c'est la Verticale et l'Horizontale, le Père et la Mère, le sommet et la base du Père, les deux extrémités de la Mère n'atteignant en réalité nulle part, car l'Un est l'Anneau comme aussi les anneaux qui sont dans cet Anneau. C'est la Lumière dans l'Obscurité et l'Obscurité dans la Lumière : "le Souffle qui est éternel." Il procède du dehors au-dedans, quand il est partout, et du dedans au dehors quand il n'est nulle part (c'est-à-dire Mâyâ l'un des centres). Il s'épand et se contracte [exhalation et inhalation]. Quand il s'épand, la Mère se diffuse et s'éparpille ; quand il se contracte, la Mère se retire et se rassemble. Cela produit les périodes d'Evolution et de Dissolution, Manvantara et Pralaya. Le Germe est invisible et ardent : la Racine [le Plan du Cercle] est fraîche mais durant l'Evolution et le Manvantara, son vêtement est froid et rayonnant. Le Souffle chaud est le Père qui dévore la progéniture de l'élément aux nombreuses faces [hétérogène] et laisse ceux qui n'ont qu'une seule face [homogènes]. Le Souffle frais est la Mère qui les conçoit, les forme, les enfante et les reprend dans son sein, pour les reformer à l'Aurore [du jour de Brahmâ, ou Manvantara] "
( La Doctrine Secrète, H.P. Blavatsky, vol.1, Préface)
Page d’archive préhistorique
Un manuscrit archaïque - assemblage de feuilles de palmier rendues, par quelque procédé inconnu, inaltérables à l’eau, au feu et à l’air - se trouve sous les yeux de l’auteur. Sur la premier page l’on voit un disque blanc immaculé, sur fond noir.
Sur la suivante, il y a un disque semblable, avec un point au centre. L’étudiant sait que le premier représente le Cosmos dans l’Éternité, avant le réveil de l’Énergie encore assoupie, émanation de l’Univers en des systèmes postérieurs. Le points dans le cercle jusqu’alors immaculé, l’Espace et l’Éternité en “ repos “, indique l’aurore de la différenciation. C’est le Point dans l’OEuf du Monde, le Germe qu’il contient deviendra l’Univers, le Tout, le Cosmos illimité et périodique, ce Germe étant périodiquement et tour à tour latent et actif.
Le cercle unique est l’Unité divine, dont tout procède, où tout retourne : sa circonférence, symbole forcément limité de par les limites de l’esprit humain, indique le PRÉSENCE abstraite, à jamais inconnaissable, et son plan, l’Âme Universelle, bien que les deux ne fassent qu’un. La surface du disque est blanche et le fond est noir : cela montre clairement que ce plan est la seule connaissance qui soit accessible à l’homme.
(D’après La Doctrine Secrète, H.P. Blavatsky, vol.1, début de la Préface)
Ce TROU sera PTAH-L’ESTROPIÉ-DE-TOUS-LES-MEMBRES (il est emmailloté dans des bandelettes), Il ”donne de l’R à tous les nez” (Prière à Ptah, Papyrus Harris 1), et Papyrus 3048 de Berlin : « Ce que ta Bouche a engendré, ce que tes deux Mains ont créé, Tu l’as puisé dans le Noun [Eaux Primordiales, Saint Chaos, le Trou] ».
À SUIVRE…
Notes.
1. « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). S’accompagne nécessairement de la Connaissance transcendante par le Principe du ”N’EST PAS X” : revient à dire que les choses ne sont que des désignations, des pointages sur les choses, de simples imputations nominales (en tibétain : t ha-snyad), elles sont dépourvues d’être en et par soi, ELLES NE SONT PAS POSSÉDABLES PAR LE MENTAL, ON NE DOIT PAS EN FAIRE UNE VALEUR POSSÉDÉE (genre ”valeurs de la république” ou ”ordre républicain”, ou ”notre démocratie”). Non possession tel l’avertissement traditionnel de ne point se fixer ou se ”coaguler”.
SORTIR DE L’ABSOLU = S’ATTACHER À.
Qu’il faille s’attacher à certain Instant, c’est certain, Mais SANS fixation, sans coagulation conformément au principe du « Gate gate pâragate pârasamgate bodhi svâhâ » du Soûtra du Diamant (Allé, allé, allé au-delà, allé complètement au-delà, l’Éveil, ainsi). S’attacher à un Instant comme on se promène dans un Paysage. S’attacher = cultiver pour soi-même, coaguler, fixer ou concentrer, stocker, CELA MÈNE AU POUR-VOIR, LE POUVOIR DES VOYEURS : UN CONSOMMATEUR DE CONCENTRATION DEVIENT UN BÉNÉFICIAIRE : IL S’ATTACHE, IL FABRIQUE UNE DURÉE DE CONCENTRATION.
LA CONTINUITÉ DE LA PRÉSENCE CULTIVÉ OU ARTIFICIELLE D’INSTANT EN INSTANT DEVIENT, EN ELLE-MÊME, SUSPECT, CAR CHARGÉ D’EFFORT DE SPATIO-TEMPOREL : ÉCHO DU VIOL PAR L’EGO, D’OÙ L’AVERTISSEMENT TRADITIONNEL : « NE PAS ATTACHER UN INSTANT QUI PASSE À UN AUTRE INSTANT ».
Lorsque l’état d’attention divisé en sujet-objet dissout le centre fictif : le ‘Nous’, là commence le SUBJECTIF en forme du CHAHUT DE L’EGO qui peut se confondre avec ZÉRO INDIEN en une sorte d’ENTRE-DEUX chargé de promesses. C’est là qu’entre la clé principale : LA SIMPLICITÉ. Clé qu’IL NE FAUT JAMAIS PERDRE. La concentration fuit le compliqué et le winnerisme et les originalités. C’est pourquoi il n’est rien de plus difficile, surtout à nostre époque de Big Brother et de tous connectés, QUE LE SANS TRACE, de plus délicat que la légèreté dans ce monde du PLOMB-PESANTEUR ou loi de succion vulgaire : comment ne pas laisser de trace dans une neige vierge qui se dépose sur la POINTE de l’Instant ? (Les Artistes-Artisans autrefois NE SIGNAIT PAS LEURS ŒUVRES, le commerce n’était pas installé).
Il y faut l’habit de la PUTRÉFACTION, DE L’INSAISISSABLE, DU NON-DÉSIR.
LE PONTIFE, CELUI QUI FAIT PASSER LE PONT À L’ADEPTE, DÉCLARE : NE VOUS PLANQUEZ PAS MÊME DANS LE SANS TRACE ; ce qui correspond au Principe du GATE GATE et du VOLATIL par rapport au COAGULE (du Plomb). Se planquer, se réfugier = se coaguler….
Le sentiment océanique englobe toutes choses, pareil au ”cent mille cours d’eau différents” qui tous sont l’eau de l’Océan à saveur unique mais comprenant toutes les saveurs, tel le Centre est nulle part et la Circonférence est partout. Celui qui demeure dans le sentiment océanique se baigne dans TOUTES LES EAUX : LES EAUX PRIMORDIALES.
Le sentiment océanique du ‘Je’-‘Je’ ininterrompu est l’océan infini ; l’ego, la pensée ‘je’, n’est qu’une bulle à la surface de cet océan ; on l’appelle jîva ou âme individuelle. De même, la bulle d’eau, lorsqu’elle éclate, ne fait que se mêler à l’océan ; et quand elle est bulle, elle fait toujours partie de l’océan. (Réf. à Ramana Maharshi 92 du 7-11-1935).
2. Linga ou lingam (mot sanskrit) : symbole Axial de Shiva. À l’entretien 216 du 22-06-1936, le Maharshi explique le sens du nom Arunâchala : Aruna : rouge, brillant comme le feu [l’Axis mundi ou Colonne de Feu, voir ci-dessous]. Ce feu n’est pas le feu ordinaire, qui n’est que chaud. Il s’agit du jnanagni (le feu de la sagesse) qui n’est ni chaud ni froid. Achala : colline. Arunachâla signifie donc Colline de la Sagesse.
Colonne de Feu : Le Feu, Agni, Van ou Souffle, ce qui est insaisissable (ni par les mains ni par le mental). Purificateur Il est Renaissance, comme l’Eau l’est également. L’idolâtrie du feu a donné la thermodynamique.
Ce qui va avec le Feu : LE FUSIBLE (ce qui fond, ce qui est réduit en « Eau », ce qui peut prendre, par le Feu, n’importe quelle forme grâce au FORGERON). En l’humain, seul existe par rapport au Feu et à l’animal autre, cet extraordinaire FUSIBLE : L’HUMOUR, lequel par auto-critique permet le voyage tout-confort dans le « Qui suis-je ? ».
Ce Feu vraiment universel, symbolisé dans la radiation de la Colline d’Arunâchala…
À l’entretien 218 du 30 juin 1936 = « Shiva a les aspects transcendant et immanent représentés respectivement par Son Être invisible et transcendantal et par le linga. Le linga est manifesté, depuis les origines jusqu’à nos jours, sous la forme d’Arunâchala. Cette manifestation eut lieu un mois de décembre alors que la lune se trouvait dans la constellation d’Orion [ârdrâ]. Toutefois, Arunâchala fut adoré pour la première fois un jour de Shivarâtri [nuit de la nouvelle lune de chaque mois (amavasya) pendant laquelle adorer Shiva procure des mérites instantanées], jour considéré comme sacré.
Dans la sphère de la parole; le pranava (le son mystique OM) représente l’aspect transcendantal (nirguna), et le panchâksharî (mantra en cinq syllabes : Namashivaya) représente l’immanent (saguna) ».
Dernière mise à jour : 18-07-2024 00:42
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