Ecrit par Sechy,
le 24-09-2024 07:00
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L’INNOMMABLE c’est ce qu’on cache ou qui est caché
La PROFONDEUR, LE TROU est caché : dedans il n’y a
qu’un TROU, donc RIEN (à voir, à saisir, à posséder).
la Profondeur ou l’Innommable c’est ce qu’on tait.
ON EST AINSI LIBRE D’Y PENSER, aucun dehors, aucune
opinion, aucune autorité ne viendra Nous castrer-diviser.
Aucun social : aucun vendeur de viendra Nous vendre
ou Nous louer une chose.
L’INNOMMABLE C’EST DONC LA SAINTE CHIMÈRE L’ANTI
NUMÉRISATION DU MONDE, L’ANTI UTILITARISME.
L’INNOMMABLE SERA LE RÊVE, L’IMAGINAIRE,
TOUTES CHOSES ENNEMIES ABSOLUES DU CAPITALISME
ET DE SON RÉGIME LE MONOTHÉISME UNILATÉRAL
RÉPUBLICAIN DU POUR-VOIR QUI DÉTESTE L’IMPRÉVU,
LA SURPRISE, QUI DÉTESTE FORCÉMENT LE SAINT CHAOS,
MAIS RESTE SOUDÉ AUX « RÉSULTATS OBJECTIFS »
(les Pour-Voir ou ”BOUCHES-TROUS”).
Toutes communautés originelles sont autonomes,
elles ne dépendent pas du Dehors, aucune
racine du mal(1) possible, le mot ”autarcie”
n’est pas encore inventé. Le ”marché” n’est
pas encore inventé. Les peuple originaux
produisent pour vivre, ils ne vivent
pas pour produire comme de nos jours et
depuis les millénaires du Néolithique.
C’est en ce sens que pour les Communautés
originelles LE TEMPS N’EXISTE PAS :
le MPD (Moyen de Production Domestique et
concept de Marshall Shalins) est une production
non contaminée pas le rendement et donc par
la mise en valeur du temps.
Le MPD SUPPRIME LE MESSIANISME : L’AVENIR
DU ”MIEUX” ou du DORG (Demain On Rase Gratis)
et supprime de ce fait la ”fin des temps” :
aucun calcul ou pari ”sur l’avenir”,
TOUT SERA CONSTRUIT SUR LE RYTHME,
LA RÉPÉTITION, L’ÉTERNEL RETOUR,
ce qui ANNULE LA DIFFÉRENCE PARFAITE MISE
EN VALEUR DU TEMPS : la dualité sujet-objet.
Ainsi les RYTHMES DE CIEL, TERRE, DES DIEUX,
VEILLERONT À MAINTENIR LE RETOUR AU
MÊME : COMME UN ”ÉTERNEL JOUR DE L’AN”(3).
En principe c’est ça qui fonctionne, sauf
rare cas de catastrophe naturelle (qui peuvent
aussi survenir dans l’actuelle civilisation
soumise au tout électricité dynamique).
Avec le MPD Marshall Shalins montre le principe
ANTI-SURPLUS, le chiffre ne faisait pas encore
ses ravages du ”nombre de vaches”.
Adapté à la production des biens vitaux, le
MPD, il se coagule ou s’immobilise lorsqu’il
atteint l’anti-surplus.
Les économies originelles humaines sont
”sous-productives” (travail d’une partie seulement
de la communauté en des temps courts à intensité
faible), ensuite cette économie originelle satisfait
toujours les besoins de la communauté entière, qui
a elle-même défini ses besoins et non un pouvoir
quelconque au Dehors).
Un tel constat montre un paradoxe en forme de clarté
laissant voir que la communauté humaine originelle
NE PEUT QU’ÊTRE UNE COMMUNAUTÉ D’ABONDANCE
(la Première et assurément au vu de ce qu’il
se passe à ce hui :
LA DERNIÈRE), PUISQUE TOUS LES BESOINS Y SONT
SATISFAIT, il n’y a pas encore des entités qui
vont inventer des besoins(2) pour posséder, pour
FAIRE du fric comme on FAIT CACA.
Ainsi dans les Communautés originelles le mot
”économie” n’existe pas puisque tous les besoins
vitaux y sont satisfaits. Le MPD n’existe pas.
Ce ‘MPD’ fonctionne comme assurer la satisfaction
des besoins vitaux, et non pour fabriquer une
production commerciale, échangiste ou
SOCIALISTE : LE CONSOMMATEUR, L’USAGER,
en commercialisant par la DUALITÉ DU
MANQUE ET DU RESTE, LE ”RESTE” ÉTANT CE QUI
SERA COMMERCIALISÉ, ET DE NOS JOURS IL N’Y A
QUE DES ”RESTES” QUI SONT COMMERCIALISÉS….
Le ”MANQUE” sera fabriqué pour faire ’Mieux’ vendre
donc un ”MANQUE” DEVENU CRÉATION DE BESOIN(2).
Le Grand Œuvre de Marshall Shalins est d’avoir
prouvé que les Communautés humaines originelles
sont celles du REFUS DE L’ÉCONOMIE, REFUS DU
PROFIT CETTE HORREUR INHÉRENTE À L’ÉGO À
L’ÉTAT DE VEILLE CETTE HORREUR DE LA
RACINE DU MAL(1).
La Communauté originelle n’est pas encore
contaminée par l’ego à l’état de veille, elle
admet possiblement un manque pour tous mais
absolument pas un reste pour quelque-uns.
Et là le d’Anger premier sera celui de chuter dans
une chefferie (division pyramidale hiérarchique).
Dans les Communautés originelles, le CHEF ne
peut qu’être SPÉCIFIQUE : ce sera celui qui
SAIT parler c’est-à-dire qui est humble et
Maât (direct sans mensonge), le chef devra alors
produire seul les biens vitaux dont il a besoin,
personne ne viendra l’aider : seuls lui fourniront
de l’aide et assistance ceux qui, pour diverses
raison, possiblement spirituelles vu qu’il n’y a
pas encore séparation entre temporel et spirituel,
estiment utile de travailler avec lui.
On rejoint là encore MAÂT : Les Anciens pensaient
MAÂT (direct, dans l’Instant).
Les humains actuels pensent en OBJET-CERTITUDE donc en
POUR-VOIR (sujet-objet et POUVOIR : SAISIE, POSSÉDER).
Et avec la découverte du feu vulgaire et surtout suite
à sa DOMESTICATION UTILITAIRE : quand Nous pensons
avec la raison et l’intuition en terme d’objets ou
de noms-les-formes, Nous utilisons ces OUTILS-FONCTIONS
pour ENGRANGER des informations (comme sur un disque dur
informatique). C’est pourquoi depuis cette découverte
du feu vulgaire NOUS PLAÇONS L’OUTIL COMME ”BIG BANG”
ou comme CAUSE de l’EFFET ”information” supposée à
acquérir ou traiter.
Comme Nous croyons que le mental est l’objet corps :
raison et intuition deviennent des outils comme une
pelle et une pioche, et Nous croyons que les Anciens
procédaient de même.
Mais encore une fois : Les Anciens procédaient
comme MAÂT (direct) :
« Existe-t-il vraiment un monde ? Je veux dire un
monde distinct du Soi ? Est-ce que le monde vient
vous dire qu’il existe ? C’est vous qui dites qu’il
y a un monde. Découvrez le Soi qui dit cela ».
(Ramana Maharshi, entretien 81 du 15-10-1935).
C’est CELA EN PREMIER L’AUTONOMIE DES COMMUNAUTÉS
HUMAINES ORIGINELLES.
Le ”libéralisme” complément du capitalisme et de la
démocratie qui fonctionne EN WINNERISME AUX DÉPENS
D’AUTRUI (le Dehors(1)) en un échangisme ou socialisme
commercial qui NE PEUT FONCTIONNER QU’À L’ÉTAT DE VEILLE,
IL EST DONC LIMITÉ, sauf si l’ego de ce libéralisme
fabrique des machines qui tourneront pour lui Sans
Dedans ni Dehors ou sans Jour et Nuit c’esT d’ailleurs
à cela que rêve le transhumanisme des ”zéro défaut”
productivistes et de leurs serviteurs les Schwab-Harari
des ”Vous ne posséderez rien et vous serez heureux”…..
Pour manifester une chefferie et donc un POUVOIR,
comme pour le temps, il faut la dualité sujet-objet et
le sujet sera le DEHORS, les autres, qui reconnaitront
ce chef ou ce pouvoir : IL Y A ALORS COMME ACCEPTATION
”Prestige” (winnerisme) et pouvoir sont du même domaine
de la MÊME MAGIE : quand une parle tel le chef, toutes
les autres parlent (le contrat est effectif), quand
une se tait toutes se taisent (le contrat est rompu).
Comme pour le temps où il faut une personne pour
le voir, tout flatteur vit du COMMERCE de ceux qui
l’écoute (racine du mal(1)).
- Communautés originelles sans État = absence de
cancer du pour-voir ou pouvoir. NON VIOLENCE.
ABSENCE DE GUERRE.
- Sociétés à État = pour-voir (opinion) et autorité
absolue (appelée ”ordre”). VIOLENCES PERMANENTES
GUERRES PERMANENTES (bien-sûr ”légitimées” ou
”officialisées” par l’Innommable ou l’abstrait État,
l’entité cachée sous bandes organisées maintenant
médiatisées comme un film ; maintenant aidées pour
les protéger par la technologie de leur compère
les industries du capitalisme.
POUVOIR = DETTE. DETTE = POUVOIR = LE DIABLE
GRAND ARCHITECTE ADMINISTRATEUR DE LA
TRIBUT(S) COPYRIGHTÉE JUDÉO-MAÇONNIQUE :
payez, achetez, vendre, payez, achetez, CONSOMMEZ.
DETTE = MESSIANISME : la carotte attachée à distance
de la tête de l’âne pour le faire avancer.
La carotte ne doit jamais être bouffée sinon l’âne
n’avance plus, à moins qu’on lui attache une
nouvelle crotte comme le messie ne doit jamais
arriver, sinon le moteur est cassé : les masses
n’avancent plus. Ainsi LA DETTE NE DOIT JAMAIS
CESSER NI NE DOIT JAMAIS CESSER L’ÉCONOMIE
DES ARMES ET DE LA DROGUE, SINON L’ÉCONOMIE
MONDIALE SOUS DICTATURE ÉTATIQUE S’EFFONDRE.
ON NE « SORT » PAS DE L’UNIVERS POUR LE VOIR : où est le monde ? l’autre ? où sont les pensées ?
Il faut une personne pour cela.
- Q. : Je ne sais pas ce qu’est le mental. Je le demande au Maharshi [Grand Sage ou Grand Rishi].
- M. : Le Maharshi ne cherche pas à savoir ce qu’est le mental. Le questionneur doit questionner le mental lui-même pour savoir ce qu’il est.
- Q. : Le Maharshi recommande de dépouiller le mental de toute pensée.
- M. : Cela est en soi une pensée.
- Q. : Quand toutes les pensées disparaissent, que reste-t-il alors ?
- M. : Le mental est-il différent des pensées ?
- Q. : Non. Le mental est fait de pensées. Mon idée est la suivante : Quand toutes les pensées ont disparu, comment puis-je alors concentrer le mental ?
- M. : Cela n’est-il pas aussi une pensée ?
- Q. : Oui, mais l’on me recommande de me concentrer.
- M. : Pourquoi devriez-vous vous concentrer ? Pourquoi ne donneriez-vous pas libre cours à vos pensées ?
- Q. : Les shâstra [Écritures] disent que les pensées, laissées à elles-mêmes, nous égarent, c’est-à-dire nous conduisent vers des choses irréelles et changeantes.
- M. : Ainsi, vous ne voulez pas être conduit vers des choses irréelles et changeantes. Vos pensées sont irréelles et changeantes. Vous voulez saisir la Réalité. C’est exactement ce que je dis.
Les pensées sont irréelles. Débarrassez-vous d’elles.
- Q. : Je comprends maintenant. Cependant, il y a encore un doute. La Gîtâ dit : « Même un instant, tu ne peux rester sans agir ». Comment serais-je alors capable de me débarrasser des pensées ?
- M. : La même Gîtâ dit aussi : « Bien que toutes les actions aient lieu, je n’en suis pas l’auteur ».
C’est comme le soleil face aux activités terrestres. Le Soi demeure toujours sans agir, tandis que les pensées s’élèvent et disparaissent. Le Soi est perfection ; il est immuable ; le mental est limité et changeant. Il suffit que vous rejetiez vos limitations. Alors votre perfection se révélera.
- Q. : Pour cela, la grâce est nécessaire
- M. : La grâce est toujours présente. Tout ce qu’il faut faire est de vous soumettre à elle.
- Q. : Je me soumets et je prie pour être tiré de force vers elle si je venais à m’égarer.
- M. : Est-ce cela la soumission ? Pour que la soumission soit complète elle doit être sans réserve.
- Q. : Oui, je me soumets. Vous dites que je dois plonger dans l’océan du Soi comme un pêcheur de perles au fond de la mer.
- M. : Parce que vous pensez maintenant que vous êtes en dehors de l’océan de la Conscience [le fameux Dedans-Dehors].
- Q. : Je pratique le prānāyāma (le contrôle de la respiration). Cela produit de la chaleur dans le corps. Que dois-je faire ?
- M. : La chaleur disparaîtra quand le mental s’apaisera.
- Q. : C’est vrai, mais bien difficile.
- M. : Cela est encore une pensée qui est un obstacle.
(Ramana Maharshi, entretien 472 du 12-3-1938).
LE DEDANS DEHORS N’EXISTE PAS.
« En dehors ? » Pour qui est le dedans ou le dehors ? Ils ne peuvent exister que s’il y a sujet et objet. Pour qui existent-ils ? Finalement les deux se résolvent dans le seul sujet. Cherchez qui est dans le sujet. Cette investigation vous conduit à la pure Conscience au-delà du sujet.
Le soi ordinaire, c’est le mental. Ce mental est soumis à des limitations. Mais la pure Conscience est au-delà de toutes limitations et on l’atteint par l’investigation que je viens d’indiquer.
Obtenir – Le Soi est toujours là. On doit chercher à détruire les obstacles qui s’opposent à la révélation du Soi.
Retenir – Après avoir réalisé le Soi, on comprendra qu’il est ici et maintenant. Il n’est jamais perdu.
Développer – Il n’y a pas de développement du Soi, car Il existe toujours sans contraction ni expansion.
Se retirer – Demeurer dans le Soi est solitude. Car il n’y a rien qui soit étranger au Soi. Pour se retirer, il faut quitter un lieu pour aller dans un autre. Ni l’un ni l’autre ne sont en dehors du Soi. Toute chose étant le Soi, se retirer est impossible et n’a aucun sens.
L’abhyâsa, c’est la recherche du Soi ».
(Ramana Maharshi, entretien 42 du 24-3-1935).
« Le Maharshi ne voit personne hors de son Soi. Pour lui, il n’y a donc pas de disciples. Sa grâce est omniprésente, et il la communique en silence à quiconque la mérite ». (Un fidèle, à propos de la question si le Maharshi initiait des disciples, entretien 23 du 2-2-1935).
« Un visiteur demanda à Shrî Bhagavân : « Vous êtes Bhagavân [glorieux, vénérable, divin]. Par conséquent, vous savez quand j’obtiendrai le jnana [Connaissance, Éveil, Sagesse]. Dites-moi quand deviendrai-je un jnânî [un Réalisé] ? »
Shrî Bhagavân répondit : « Si je suis Bhagavân, il n’y a pour moi personne d’autre que le Soi – par conséquent ni un jnanî ni un ajnanî [ignorant]. Si je ne le suis pas, je suis comme vous et je n’en sais pas plus que vous. Dans un cas comme dans l’autre, je ne peux pas vous répondre ».
(Entretien 48 du 20-4-1935).
Actuellement ce monde est sous domination du faux soi nécessairement dépendant du capitalisme : « Votre santé, votre député, votre ceci votre cela » de la dualité sujet et objet : ‘mon’, ‘ma’, ‘je’ ‘je fais’, ‘je suis’, ‘ton’, ’ta’, etc., le CONTRAIRE des Anciens.
Depuis la mode occidentale des anciens Grecques après Alexandre, on voit se développer le Moi-Individuel, ”COMME SI” TOUT le monde devenait très rapidement un LIBÉRÉ, un RÉALISÉ du Soi, et ça se concrétisera en France en 1789 avec le citoyenisme qui aura son pendant un siècle plus tard en URSS avec le consommateur : ”camarade”.
Le FAUX soi arrive à maturité avec le ”votre ceci votre cela” typique de cette société de CONSOMMATION LIÉE AU SYSTÈME DU SALARIAT ET DU ”POUVOIR D’ACHAT’.
EN RÉSUMÉ : du Moi-Collectif en ”tribus” autonomes Nous passions au Moi-Individuel et en CHAOS de la MAISON : L’ÉCONOMIE PRODUCTIVISTE : NOUS PASSIONS DE MÈRE-NATURE DIVINE AU PÈRE-CULTURE TOTALEMENT BOULIMIQUE (en ”progrès”) ; Nous passions de la Déesse et du SERPENT vers un Dieu patriarche style ”Dieu-le-Père” qui se traduira dans la communauté humaine par le passage du MATRIARCAT au PATRIARCAT (les femmes actuelles avant 1945 en France ne pouvait pas voter….. À ce hui elles peuvent maintenant être ”ministre” ou chef d’entreprise….. évidemment dans cette FAUSSE réalisation du Soi puisqu’il y a toujours identification au corps : LA CONSOMMATION CAPITALISTE LA DICTATURE ABSOLUE).
VRAIE LIBÉRATION = SOMMEIL SANS SOMMEIL.
« Les perceptions participent de l’état dans lequel on se trouve, quel que soit cet état.
L’explication en est que dans l’état de veille (jâgrat), le corps grossier perçoit les noms et les formes eux aussi grossiers ; dans le svapna (état de rêve), le corps mental perçoit les créations mentales sous leurs multiples noms et formes ; dans la sushupti (état de sommeil profond), il n’y a plus d’identification avec le corps et donc pas de perceptions ; de même, dans l’état transcendantal, l’identité avec le brahman met l’homme en harmonie avec toutes choses, et il n’y a rien qui soit séparé du Soi ». (Ramana Maharshi, entretien 2 du 15-5-1935).
« Ces perceptions [du monde et de ses phénomènes] proviennent de l’identification de l’ego avec le corps physique. Lorsque l’ego s’identifie avec le corps subtil, comme dans le rêve, les perceptions sont également subtiles. Mais dans le sommeil profond, il n’y a aucune perception. Peut-on dire pour autant que l’ego ne s’y trouve pas ? Pour avoir conservé le souvenir d’avoir dormi, il faut bien que l’ego ait existé. Qui est-ce qui a dormi ? Vous ne vous êtes pas dit durant votre sommeil que vous dormiez. Vous le dites maintenant, une fois réveillé.
L’ego est donc le même durant l’état de veille, de rêve et de sommeil profond. Trouvez la Réalité sous-jacente à ces trois états. C’est là la véritable Réalité. Dans cet état, il n’y a plus que ÊTRE, il n’y a plus « toi », ni « moi », ni « lui » ; plus de présent, ni de passé ni de futur. Cet état est au-delà du temps et de l’espace, au-delà de toute expression.
Il est toujours là ».
(Ramana Maharshi, entretien 17 du 24-1-1935).
Notes.
1. - Quelle est donc la racine du mal ?
- La « saisie » [loi de succion vulgaire à distinguer de la Vraie Loi de succion ou Eucharistie, mais ne pas tomber dans la gloutonnerie spirituelle qui existe aussi, c’est-à-dire ne pas tomber dans LA FIXATION OU COAGULATION D’UNE SPIRITUALITÉ COMME FIN EN SOI OU COMME « FIN DES TEMPS » !].
- La saisie de quoi ?
- La saisie du triple monde [de la Forme, du Désir, du Sans-Forme ; le connaisseur, la connaissance et le connu].
- Comment arrêter cette saisie ?
- En recourant à l’introuvable, car dans l’introuvable il n’y a pas de saisie.
- Qu’est-ce que l’introuvable ?
- La fin du dualisme.
- Qu’est-ce que le dualisme ?
- La vision d’un dedans et d’un dehors, lesquels sont introuvables.
( Soûtra de la Liberté inconcevable, chapitre V, 14)
2. Emprise mentale ou racine du mal : la dualité Dedans-Dehors avec naissance de la SAISIE.
Exemple d’emprise mentale dans le capitalisme juif et leur ”mise en valeur du temps” pour soi-disant ”racheter les péchés” (système du tikkounolamisme rabbinique ou réparation) :
En 1840 les frères Abraham et Simon Oppenheim déclaraient ceci : « Vendre une perle que vous avez à quelqu’un qui en a envie, ce n’est pas faire des affaires ; mais vendre une perle que vous n’avez pas à quelqu’un qui n’en veut pas, voilà ce qui s’appelle faire des affaires ». (Réf. page 451 du livre de Jacques Attali, Les Juifs, le monde et l’argent).
Que copia probablement Jacques Lacan : ”L'amour, c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on n'a pas“. Donc être sous l’emprise de l’amour.
Saisir = déception….. Et principe de L’IDOLÂTRIE DE LA MARCHANDISE, L’EMPRISE MENTALE : LA DROGUE, LE BESOIN ET LE ”TOUJOURS PLUS” EN ÉVOLUTIONNISME APPELÉ AUSSI ”SALUT”, LA DÉMOCRATIE : FABRIQUER LE CONSENTEMENT-CONSOMMATEUR ET AINSI ÊTRE FORCÉMENT PERPÉTUELLEMENT DÉÇU, BLASÉ, INSATISFAIT, ANGOISSÉ (d’où le principe sans fin et qui a toujours faim des RÉFORMES… ”Agiter le peuple avant de s’en servir”…).
RESSENTIR L’ATTRACTION ”UNIVERSELLE” OU LOI DE SUCCION EN UN APPÉTIT INSATIABLE, ÊTRE SOUS EMPRISE.
3. ÉTERNEL RETOUR : les événements se répètent parce qu’ils sont CONSTRUIT SUR L’ESSENCE (4), et par la répétition le temps semble annulé : aucune mise en valeur du temps n’existait, il fallait attendre les Hébreux-Juifs et leurs commerces de ”rachat du péché” (de la croque-Pomme) pour que commence une mise en valeur du temps (réf. à Jacques Attali, page 18 : Les Juifs, le monde et l’argent). Dès lors, et depuis le CROQUE-POMME D’ÈVE, les humains doivent travailler pour se nourrir et ils deviennent mortels par leur seul identification au corps, donc à l’histoire et à l’évolutionnisme cette forme de mise en valeur du temps. Ce qui implique l’abandon momentané du PARADIS DES ESSENCES (5).
4. ESSENCE = LE KYKLOS : SURFEU OU VÉRITABLE ÉTAT D’ÊTRE : la nature des choses consiste en les choses et en elles seules : LEUR ESSENCE) ; avoir le chic, POINTE, TROU, ou avoir la transparence, la facilité, la liberté, être en harmonie avec ce qu’il convient. Bref, chic renvoie à l’Amour, à la Gratuité, à la Félicité naturelle, au Soi. Le français du Moyen-Âge dit : chiche : 1175, du bas grec kikkon, au figuré : un rien. Chiche : avare, le fait d’être chiche ; un chiche-face était un homme maigre et avare. Un chicot est une pointe. Son radical est en catalan xix, qui se prononce ”tchiche”, en auvergnat ”tches” ou ”tchet”, et répond au vieux français mie ou rien. De là l’espagnole chiquito (petit) ; l’auvergnat chétit et le français chiche ; en grec kyklos (pépin). TROU OU NUIT OBSCURE de Jean de la Croix : « Aussi l’espérance en Dieu seul dispose-t-elle d’une manière d’autant plus pure la mémoire à s’unir à Dieu, qu’elle la laisse dans un VIDE PLUS PROFOND ». (Chapitre XXI). C’est le TROU, le GATE GATE.
5. Jean Coulonval dans Synthèse et Temps Nouveaux, lettre n°47, au Père Brückberger en janvier 1978 : « C’est que je veux bien fabriquer, ce que j’ai fait toute ma vie. MaiS je ne veux pas être « fabriqué ». Je veux être soumis aux Essences mais non aux accidents[le ”mieux”, la tiqounerie]. C’EST CELA LA LIBERTÉ ». Coulonval ajoute la citation de Saint Thomas : Rien ne vient à l’intellect que par les sens. SAUF CE QUI VIENT DIRECTEMENT DE L’ESPRIT [Lumière de l’Essence dans la Taoïcité] ». Tronquer cette citation, c’est condamner l’intellect à ne se fier qu’aux perceptions qui lui viennent de la Terre (influences telluriques, ou éducatives, ou scolaires), c’est-à-dire, en langage brutal et concret, c’est condamner la religion [le spirituel] à n’être qu’une « opinion » parmi d’autres ». Fondamental ce qu’écrit Jean Coulonval.
Dernière mise à jour : 24-09-2024 07:32
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