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Busou Renkin Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 27-05-2009 21:40

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Publié dans : Présentation Dessins Animés, Japanimation

Tags : Alchimie, Busou Renkin, Dessins animés, Japon, Japanimation, Pierre philosophale

 
Busou Renkin
武装錬金
 
Jésus a dit : Celui qui a connu le monde a trouvé le corps ; mais celui qui a trouvé le corps, le monde n’est pas digne de lui. (80 - Évangile selon Thomas)

Chacun possède une « puissance », il suffit de la découvrir, et surtout de savoir s’en servir ! (Je pense aux hommes politique)

http://www.tv-tokyo.co.jp/anime/busourenkin/
http://www.animeka.com/animes/detail/busou-renkin.html
Sur Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bus%C5%8D_renkin
http://www.manga-supreme.com/categorie-887426.html

Japanimation de 26 épisodes réalisé en 2006-2007 aux Studios Xebec, Shueisha, Geneon Ent. Inc., d’après un manga de Nobuhiro Watsuki.

Comme l’histoire se déroule autour de l’Alchimie, voir la page Homunculus pour des explications sur ce mot rare.

Rappel : l’Alchimie est l’Art de la jonglerie d’atomes, ou transformation d’un métal en un autre plus évolué. La Matière sur laquelle travaille l’Alchimiste est appelée « Pierre Philosophale » ; à l’état de pureté elle ressemble à une « Self » : donner un Corps à l’Instant en le fixant d’une manière cavalante, ou en lui donnant un « repos vivant », ou une non frontière, ou non division ; ce qui correspond à une pureté extrême. L’Alchimie est avant tout symbolique, car premièrement il s’agit de savoir ce que représente un métal, et surtout celui qui ne s’oxyde pas : l’Or. Tout est une question de mots et de leurs variations. Des Alchimistes résument leurs opérations par ces deux mots/maux : Solve et Coagule (ou volatilise et fixe). Beaucoup de choses sont dites dans la citation en début de page d’après l’Évangile de Thomas !
 
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Dès les première secondes, je suis très séduit par la beauté des images où l’action démarre déjà intensément sous le texte du générique. L’ensemble est soutenu par une musique symphonique harmonieuse. Un garçon nommé Mutou Kazuki se demande s’il rêve ou si c’est la réalité : une jeune fille va être attaqué par un immense serpent, Kazuki se précipite pour la protéger mais il est empalé par le monstre. Bien-sûr Kazuki rêve, et il arrive parfois que même dans un rêve : on se demande si on rêve ! Kazuki fait tellement de bruit en se réveillant qu’il attire ses copains, tous trois bien typés graphiquement. D’ailleurs le graphisme est assez enlevé, voir original tout en respectant les codes du genre, bref, un travail de dessinateurs doués pour se permettre des simplifications bienvenues mais aussi du bâclage. Le côté poupée de Kazuki est étonnant et lui donne un caractère très kawaï, et marrant avec ses cheveux en épis genre hérisson, trop pub pour boîte d’aliment de Monsanto pour chiens.
 
 
Le premier épisode démarre donc au lycée de Kazuki, et pendant la période des cerisiers en fleurs, puisqu’il neige des pétales de fleurs. Le surveillant du lycée n’a pas l’air bien « catholique » ! il se dit avoir « repéré » Kazuki...

La mise en scène est correcte ; tout comme l’animation, surtout dans les scènes d’action intense, animation d’ailleurs faite « au chiqué ». Les décors sont là pour soutenir les personnages et semblent de qualité secondaire. Les personnages féminins sont moins réussit à cause des yeux démesurés et de problème de platitude des visages, surtout chez Mahiro (la sœur de Kazuki).
L’ambiance se précise : la nuit, au détour d’une impasse, Kazuki est face au surveillant se transformant en monstre comme dans le rêve de l’introduction de l’épisode. Mais le portable de Kazuki sonne, une jeune fille volant de toits en toits arrive à son secours. par téléphone la fille lui explique qu’il a à faire à un homunculus (celui-ci en était un quand il était « homme », mais maintenant qu’il ressemble à un immense cobra, on penche plutôt vers le méchant Yôkai).
 
 
 
Ça se complique : brusquement Kazuki est pris de malaise, alors la fille lui révèle qu’il est mort en voulant la sauver. Émue par le sacrifice de Kazuki, elle lui redonne vie en remplaçant son cœur par un Kakugane (alliage de métaux alchimiques, donc très pur). Voilà Kazuki en possession d’un pouvoir... et c’est bien là le problème... et la nécessité pour qu’il y ai 26 épisodes ! On peut en conclure que la fille est Alchimiste, ce qui est très rare. Comme femme Alchimiste, à ma connaissance il « n’existe » que Marie la Juive, celle qui aurait inventé le fameux bain-marie ; car il a bien fallu que quelqu’un invente cette technique de cuisson.
 
 
 
Alors au début, Kazuki n’a pas rêvé ? il a bien affronté le monstre ??? Rien est certain, car pour « entrer en Alchimie » ou s’y intéresser, et commencer des recherches, « il faut y avoir été invité »... soit en rêve, soit par un Maître. Hors dans cette séquence d’ouverture, la fille Alchimiste s’exclame : « Il est maintenant impliqué », ce qui correspond à l’entrée en Alchimie du jeune Kazuki. Mais il n’y a pas d’âge pour entrer au Pays alchimique. Pour réussir, c'est une autre histoire...
Dans le courant de l’histoire, la fille Alchimiste explique qu’il y a deux phases de recherches alchimiques : celle pour l’homunculus, et celle du « Busou Renkin » pour des armes. Par rapport à l’Alchimie classique il y a une erreur, il n’est jamais question « d’arme » en Alchimie ! mais ici dans l’histoire... pourquoi pas ! Quant aux homunculus, ici ils se sont échappés du laboratoire de quelques Alchimistes négligents et menacent les humains.
 
 
Ensuite nous assistons à une scène de combat entre des homuncules et Tsumura Tokiko, la jeune fille Alchimiste du rêve de Kazuki au début (elle se présente très tardivement dans l’épisode). Tokiko risque de succomber sous le nombre des homuncules, heureusement qu’arrive à la rescousse Kazuki, sublimé par son cœur Kakugane. Et la définition qu’en donne l’auteur de la japanimation est conforme à la « self », dont je parlais au début de la page :  donner forme au pouvoir naissant enfoui chez l’utilisateur ou l’opérateur. Dans ce cas là, la définition du mot arme est d’une grand ambiguïté, tout dépend effectivement de ce qu’on fait du mot pouvoir ! Le Kakugane fait d’ailleurs penser à la célèbre Potion Magique d’Astérix et Obélix. Mais Kazuki en plus de son cœur kakugane, possède tout de même une lance spéciale. Il n’est pas Busou Renkin pour rien ce « Lance Boy » débutant !
 
 
Après FullMetal Alchemist, l'Alchimiste de la Lune trempée, c’est la deuxième animation qui tourne autour de l’Alchimie, et au Japon ! Il est vrai qu’il y a de quoi faire... Mais dans Busou Renkin, la chasse aux homunculus fait vraiment penser à la chasse aux vampires, ce qui n’est plus original. Et l’Alchimie est pour ainsi dire presque absente de Busou Renkin, puisque les homunculus sont plus des vampires et les engins qu’ils peuvent survoler font penser à des sortes de Goldoraks.
 
 
Au deuxième épisode, nous avons droit à un splendide générique début speedé et animé tout en action comme les studios japonais savent le faire.
Dans ce second épisode il est question d’une petite machine à développer des embryons d’homunculus. Et comme les vampires, même un petit homunculus peut entrer dans le cerveau d’un humain et en prendre le contrôle et même de la totalité de son corps.
On découvre deux nouveaux méchants qui attaquent nos deux héros sur un engin volant en forme d’oiseau de proie.
Il y a des faiblesses au niveau du scénario, ça fait bâclé, répétitif, on est loin de la maîtrise de FullMetal Alchemist ; Tokiko est trop bavarde et explicative au lieu de montrer une action. Le générique de fin n’est qu’une succession de mouvements en banc-titre sans aucune originalité. Je commence à regretter mon enthousiasme du début.
 
 
Épisode trois : prudence, les homunculus rodent ! et risquent de rentrer dans votre cervelle. Quant au méchant, il est malade et se bourre de cachets, mais il a envoyé des espions sous forme de grenouilles, ce qui correspond bien à l’Alchimie et à ses transformations. Et c’est Kazuki qui a tué tous les espions grenouilles. Le type responsable des grenouilles le retrouve et veut le tuer... Ça nous vaut un nouveau combat vers le début de la deuxième moitié de ‘épisode; et l’homuncule bombarde le pauvre Kazuki de grenouilles lanceuses de flèches.
Kazuki est sur le point de mourir à nouveau. Mais rassurez-vous, un plat aux cuisses de grenouilles se prépare pour bientôt !

Épisode quatre : le méchant malade est celui qui porte un masque de papillon, il va affronter le « gosse » Kazuki pour lui piquer son portable, pardon, son Kakugane.
 
 
Deux étoiles seulement pour ce pâle reflet de FullMetal Alchemist, au layout bâclé (mise en place des éléments composant la scène). Les personnages secondaires sont aussi bâclés, certains décors ressemblent aux médiocres décors de séries des années 1940. L’histoire finalement à l’atmosphère de lycée de coins paumés manque d’originalité, et pêche par quelques maladresses. Quand l’histoire sort un peu de la banalité, elle tombe dans la forêt profonde de l’incompréhensible que seul les initiés peuvent comprendre. Et Kazuki, « le gosse », comme l’appel sa compagne Alchimiste, avec son Busou Renkin en forme de grosse lance, ressemble à un excité arrogant bien loin de la Sagesse qui sied à un Adepte ayant réussit en Alchimie, ou qui se considère comme tel, ou au mieux qui est reconnu comme tel par les futurs observateurs de son labeur. Un Alchimiste âgé de 16 ans, et surtout qui a réussit la Pierre, ça m’étonnerai que cela existe un jour !
Kazuki n’a pas un caractère bien défini, on n’arrive pas à le cerner et il ne semble pas si sympathique que cela. Avec les joujoux Homunculus, on tombe trop facilement dans le côté transformiste des Goldoraks.
 
 
Dommage pour l’ensemble, car il y a des notions sur l’Alchimie qui sont juste, comme la Pierre Philosophale nommée ici « Kakugane », qui, je le répète est une sorte de self, en ACCORD ce sur quoi elle va agir ; c’est ce que fait comprendre l’Alchimiste féminine au « gosse » Kazuki à propos de son « arme » (Busou Renkin) : « Devenant plus puissant dans une véritable bataille où ta vie est en danger, essaie de trouver la propriété et de la comprendre ».
Étonnant ! les Homunculus sont des choses très rares en Alchimie (à ma connaissance peu d’Adeptes en parle), et cette japanimation en fait une banalité ! Dans le quatrième épisode, la fille Alchimiste associe les Homunculus à l’immortalité. Alors là bien-sûr, c’est le but de l’Alchimie, qui est une LIBÉRATION DE LA MATIÈRE.

Au final, cette japanimation fait un produit très industrie télé... qui vise a faire de la quantité au lieu de faire de la qualité. Bizarre pour de l’Alchimie ?!

M. Roudakoff
 
 
 
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Dernière mise à jour : 27-05-2009 22:42

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