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Destruction de la Russie - Terrorisme d’État Suggérer par mail
 

Ecrit par Sechy, le 15-06-2009 19:16

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Publié dans : Nouvelles Spéciales, Russie

Tags : Argent, Banques, Bolcheviks, Business, Camps, Chrétiens, Cosaques du Don, Dictateurs, Destruction de la Russie, Etzel, France, Goulags, Identité, Israël, Juifs, Ku Klux Klan, Nazis, Pouvoir, Révolution, Russie, Sionisme, Terreur, Terroristes, Tortures, Usure


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Destruction de la Russie - suite 31
 
Usagères usagers de la République et du territoire français, et du système économique des Illuminati ou partisans du Mondialisme (1), notre bon camarade Tsar Kozy et sa camarade MAM (ministre de l’intérieur) s’occupent de tout : de notre sécurité et donc de notre protection et au besoin contre nous même, contre les méchants terroristes, contre ceux qui copient des fichiers de films et autres médias et vont couler l’industrie des Couilles en Or, contre internet et son dangereux foyer de vilains personnages qui en veulent aux fesses et aux zizis des petits enfants, etc. Notre Tsar Kozy et sa MAM sont une Assurance Vie, et même à eux tout seul, ils peuvent nous offrir l’immortalité !
 
Les Bolcheviks, les Mencheviks, les Cadets, les Révolutionnaires Sociaux,
les Anarchistes... les Gardes Rouges, les Blancs, les Partisans...
 
 
Pur sophisme (2)
Un vrai Bolchevik doit être solide et brave et ne jamais plier. Il doit être toujours prêt à sacrifier au Parti non seulement sa vie mais encore son amour-propre et tous ses sentiments personnels. N’oublie jamais, Victor Andreïevitch, que nous vivons entourés de requins capitalistes. De temps en temps, il faut bien que nous examinions ce qui se passe dans nos rangs et que nous les débarrassions des agents capitalistes par le feu et par le fer. (V. A. Kravchenko : J’ai choisi la liberté !)
 
 
Les colonies de vacances forcées (selon la France) de Staline

Affaire Victor Kravchenko

Bien avant Alexandre Soljenitsyne, Victor Kravchenko a dénoncé les horreurs du régime des Juifs bolcheviks, dans un livre resté célèbre et paru en France en 1947 aux Éditions Self : J’ai choisi la liberté - La vie publique et privée d’un haut fonctionnaire soviétique. (Traduit de l’américain par Jean de Kerdéland). Âmes sensibles s’abstenir, car il y a des passages particulièrement violents et absurdes.
Voici quelques lignes d’après des extraits. Les phrases entre crochets sont de moi.

L’hiver de 1916 laissait prévoir la chute prochaine du tsarisme. Comme un brouillard poisseux, le pressentiment d’un désastre imminent s’insinuait peu à peu dans les moindres manifestations de notre existence.
La guerre allait très mal et l’on murmurait de plus en plus ouvertement et de plus en plus fort. Nos soldats sur le front désertaient en bande, ce n’était un secret pour personne, et la discipline s’effondrait progressivement. Les plus sinistres rumeurs nous parvenaient jusqu’à Yekaterinoslav où elles circulaient partout : on parlait d’un affreux moine appelé Raspoutine, de collusion en haut lieu et d’émeutes déclenchées par la famine ; on dénonçait aussi les germanophiles qui entouraient la tsarine. Nos maîtres ne faisaient à peu près rien pour réprimer les propos révolutionnaires que tenaient les plus âgés d’entre nous ; à la maison, les amis de mon père discutaient passionnément, à voix basse, du soulèvement des « masses ».
...
Cependant la lune de miel de la Révolution fut de courte durée et l’atmosphère idyllique de ses débuts disparut bientôt pour faire place à des dissentiments, des attaques et des malheurs de toutes sortes. De plus en plus, on prenait l’habitude de s’expliquer à coups de poings, à coups de pierres ou à coups de revolver. En même temps, la nourriture se raréfiait ; le bois, le charbon et le pétrole semblaient disparaître ; certaines usines ne travaillaient plus que par intermittences et d’autres avaient complètement fermé leurs portes.
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[Les problèmes de la vie courante commence a se compliquer sérieusement]. Le typhus ne tarda pas à se répandre et les enterrements quotidiens formèrent bientôt une procession ininterrompue.
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Au nord du pays, dans une partie de la Russie proprement dite, le régime soviétique s’était  assis et consolidé en quelques mois. Dans les autres régions, et surtout dans notre Ukraine, la guerre civile devait se prolonger pendant plusieurs années encore, avec son cortège de sanglantes horreurs et de bouleversements stupides ou révoltants. Yekaterinoslav changeait de maîtres plusieurs fois par mois - voire même plusieurs fois par semaine - incessamment tiraillée entre les différents qui se la disputaient. Nous avions dû finalement renoncer à savoir qui représentait pour nous l’autorité : les Rouges, les Blancs, les Verts, les Petliouristes, les forces de l’Hetman Skoropadski, celles de Batko Makhno, ou celles de Grigoriev. Pendant quelques mois, nous fûmes occupés par les Allemands.
...
Tous ces soldats, dont la plupart étaient en haillons, manifestaient un profond mépris de la vie humaine - tant pour eux-mêmes que pour autrui.
...
Au cours d’une promenade où nous discutions avec acharnement un livre que nous avons lu tous les deux, Kotia et moi arrivons à la station de chemin de fer de Goriainov, à l’autre bout de la ville. Toute la nuit précédente, la fusillade a fait rage, sans que personne pût savoir qui tirait, ni sur qui l’on tirait. Maintenant, nous voyons la gare jonché de cadavres. Un convoi plein de soldats allemands est en gare et beaucoup d’entre eux, chaudement emmitouflés, se fraient un passage parmi les corps étendus, avec de gros rires. Près d’un amoncellement de cadavres, plusieurs Allemands dévorent des sandwiches arrosés de café ; pour être plus à leur aise, ils s’appuient du pied sur le tas de morts...
...
Il n’était pas de jours qui ne nous apportât de nouvelles atrocités : pogromes dans les quartiers juifs, banques attaquées par des bandits, trains pillés... Chaque gouvernement nouveau dénonçait ses prédécesseurs comme des « bandits » - avant d’être lui-même affublé de cette étiquette.. pendant huit jours - un peu plus peut-être - tout le monde se passionna pour le gouvernement anarchiste de Makhno, réfugié pour l’heure à Yakaterinoslav. Puis les Rouges revinrent, et ce fut comme si Makhno n’eût jamais existé.
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Les gens s’entre-tuent, notre malheureux peuple est assassiné, volé, torturé par la faim et le froid ! Des assassinats et des crimes : oui, la voilà ta révolution...
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Chaque jour, il voyait des ouvriers et des intellectuels qui, au temps du Tsar, avaient eu grand soin de se tenir bien loin de la bagarre, adhérer au Parti maintenant qu’il leur paraissait solidement assis au pouvoir ; beaucoup de ces gens-là se fabriquaient de toutes pièces des biographies révolutionnaires empruntées à leur seule imagination.
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La Tchéka, police secrète politique soviétique, institution toute nouvelle mais déjà détestée...
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La plupart des cadavres demeurés sans sépulture avaient été dépouillés de leurs vêtements et rares étaient ceux qui avaient conservé leurs chaussures. On dépouillait les morts pour habiller les vivants.
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LA FAMINE
Au cours de l’été 1921, la famine régnait partout - et elle avait amené à sa suite son frère, le typhus épidémique. Ces deux fléaux devaient faire des millions de victimes avant d’en avoir fini avec nous. Parvenus au terme de longues années de guerre et de luttes intestines, [NTMR : encore un rapport avec les viscères : intestins, bourses, couilles !] nous trouvions devant nous la Faim, sous son aspect le plus brutal et le plus cruel. La disette avait élu pour foyer les régions environnant la Volga, mais ses griffes décharnées s’allongeaient jusqu’à nous, de l’autre côté du Dniepr. Dans l’ensemble, les territoires où la famine régnait intensément, coïncidaient à peu près avec ceux où la guerre civile avait exercé ses plus terribles ravages : on eût dit que la terre elle-même se révoltait finalement contre le régime de sang qu’elle avait trop longtemps subi.
...
Le bétail qui avait échappé au couteau du boucher mourait de faim sur pied et l’on dévorait ces charognes sans écouter les avertissements promulgués par les autorités.
On Arrachait l’écorce des arbres pour en faire du thé ou de la soupe. On allait, pour se sustenter, jusqu’à mâcher du cuir brut. Dans les champs, il ne restait plus un fétu de paille, plus un brin d’herbes : on avait tout ramassé, tout dévoré. [NTMR : je confirme, mon père m’a raconté que ma grand-mère a été contrainte de manger de l’herbe pour survivre]
De plus en plus fréquemment, on entendait raconter des histoires de paysans qui mangeaient leurs morts - et ces histoires, malheureusement, étaient souvent véridiques : j’ai connu moi-même des cas de cette espèce à Romankovo, à Auly, à Pankovka, et autres villages des environs.
La mort - la mort affreuse, avec des cadavres gonflés et défigurés - était devenue d’une atroce banalité. Chacun de nous était trop préoccupé de son propre salut pour remarquer les malheurs d’autrui - au fond, on ne s’en souciait même pas. De braves gens qui, en périodes normale, n’auraient pu supporter de voir souffrir les autres, enterraient maintenant leurs réserves de vivres pour prolonger leur existence de quelques semaines ou de quelques mois, sans songer un seul instant à leurs voisins qui mouraient de faim autour d’eux.
...
Terreur au village
Les tchékistes : Ne craignez pas de recourir à des mesures extrêmes : le Parti tout entier est derrière vous. Voilà ce que le camarade Staline attend de vous. Vous allez livrer une lutte à mort ; en pareil cas, il vaut mieux faire trop que trop peu.
...
[NTMR : ensuite Kravenchko indique qu’ils sont donc chargés de donner des instructions en agriculture à des paysans, sans rien connaître de l’agriculture !] J’ignore tout de la vie rurale, et je n’ai pas la moindre idée des moyens à employer pour venir à bout de ces tâches importantes dont le Secrétaire vient de nous parler...
...
A dix maisons d’ici vivaient les Vorvan : le père, la mère et leur fils unique, ce petit Vasia que vous avez vu tout à l’heure. Les Vorvan étaient de braves gens, qui travaillaient dur et qui étaient heureux. Ce n’étaient pas des kulaks (koulaks) ; ils ne possédaient que deux chevaux, une vache, un porc et quelques poulets, c’est-à-dire ce que tout le monde avait chez nous... Seulement, Vorvan ne voulait pas adhérer au collectivisme. On avait beau l’y pousser continuellement, il faisait la sourde oreille.
Alors on lui a prit tout ce qui lui restait de grain et on le menaça. Peine perdu : « C’est ma terre, répétait-il, mes animaux et ma maison à moi ; je ne les donnerai pas au gouvernement ».
Alors il vint des gens de la villes - de ces gens qui ont pour mission de chasser les honnêtes paysans de leurs foyers. Ils dressèrent l’inventaire de ce que possédait Vorvan et le dépouillèrent de tout, jusqu’à la dernière marmite, jusqu’à la dernière serviette ; son matériel agricole et son cheptel furent attribués à la ferme coopérative.
Quant à Vorvan, on déclara que c’était un koulak et un agent des kulaks ; le soir même, on vint l’arrêter. Il refusa de s’en aller, tandis que sa femme et son fils pleuraient et hurlaient de peur. Alors, on le battit comme plâtre et on le traîna dans la boue, ruisselant de sang, tout au long de la grande rue, jusqu’au Soviet du village. Sa femme suivait le malheureux, toujours pleurant et hurlant, se lamentant et implorant Dieu de venir à son secours. Nous y allâmes tous, mais que pouvions-nous faire contre des soldats en armes ? Pourtant, nous aimions tous Vorvan, et nous savions bien que ce n’était pas un kulak.
Sa malheureuse femme continuait à se lamenter : « Qui va s’occuper de Piotr maintenant ?... Oh ! pourquoi t’emmènent-ils, ces chiens de mécréants ! » ? L’un des hommes du Gépéou la poussa si rudement qu’il l’envoya rouler dans la boue. Puis on entraîna son mari vers les charrettes à bestiaux qui attendaient... Où est maintenant ce pauvre Vorvan, Dieu seul le sait...
[NTMT : je résume : quelques instants après, on découvre la femme de Vorvan : elle s’est pendue]
 
 
Notes.
1. Différence entre mondialisme et collectivisme :
- Mondialisme : il est écrit dans le dictionnaire le Robert : terme de 1950, universalisme visant à constituer l’unité politique de la communauté humaine. Politique mondiale. Là c’est déjà casse-gueule, car cela sous tend le matériel de l’argent et la croyance en une divinité.
- Collectivisme. Là c’est la catastrophe et le Robert s’emmêle la typo ! Il mélange l’aspect trinitaire « religieux » ou dogme avec la politique, et le capitalisme ! En fait c’est la même chose que le capitalisme à l’américaine du dieu Dollar des Couilles en Or, mais en inverse ou implosif, ou involution !

2. SOPHISME. [SOFIME] RUSE.
Une logique débouchant sur le faux.
Exemple : “ Un serment ne lie pas s’il n’est accepté par Dieu ”
Dans ce cas, il faudrait connaître la pensée intime de Dieu !
Étant donné que nous respirons tous le même air, et sommes donc tous dans la même Matière, mentir à un serment c’est mentir l’autre. (Ignorer l’autre).
Il existe toujours actuellement la coutume de “ prêter serment ” sur la Bible dans un tribunal civil, ça ne correspond pas à MATTHIEU : V-34-36-37 “ Que votre langage soit : «Oui ? oui», «Non ? non» : ce qu’on dit de plus vient du Mauvais ”. (D’après Isis Dévoilée. Vol 2, H. P. BLAVATSKY).
Les Esséniens ne prêtaient serment sur rien du tout, mais leurs “ Oui ” et leurs “ Non ” valaient bien plus qu’un serment.
Oui, je pense que ce brave Hippolyte TAINE a eu une bonne intuition en considérant la Grèce comme la Mère des ergoteurs, des rhéteurs, et des sophistes.
Faire prendre des lanternes pour des vessies, ou faire admettre SA vérité.
[Extrait d’un projet de Glossaire, par M.R.]
 
 
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Marche des sportifs, par les chœurs de l’Armée Rouge
 
Juste avant votre petit déjeuner, vous mettez cette musique, cela vous réveille, vous fait avaler de travers votre café, ou votre boisson chaude favorite, et vous donne de l’entrain pour partir soutenir l’effort économique, à la gloire de notre petit Père notre Tsar Kozy et du système capitaliste des Illuminati. En ce qui concerne cette musique, c’est mélodio-stalinien, hypnotique et entraînant à souhait, mais c’est de la musique de cirque ! Que ne ferait-on pour les lavages de cerveaux et le retour au stalinisme de la joyeuse période de Léonid Brejnev ! car cette musique date de cette époque. Pourtant, sous l’ère Brejnev, il y eut des ouvertures pour les Russes Blancs émigrés : mon père a été une deuxième fois en URSS à l’époque des Jeux Olympiques de Moscou en 1980. La première fois je crois que c’était en 1975 ou 1976.
 
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Suite des extraits du « Journal de Kolia » : Pendant qu’en Russie on crève de faim, d’autres sur la Côte d’Azur se la coule douce. On ne peut pas avoir le collectivisme partout, selon le souhait du Juif Marx !

Rappel : il s’agit ici d’extraits du journal de mon père : Kolia, diminutif de Nicolas. Suite à la Révolution Bolcheviks, l’école des Cadets de Novotcherkassk Новочеркасск (capitale des Cosaques du Don), école pour officiers où se trouvait mon père, elle a été évacué avec tous ses jeunes élèves pour essayer de gagner l’étranger. Après un long passage par l’Égypte, la Turquie et Chypre, Kolia décide en 1926 de tenter sa chance à Paris. Rapidement à cours d’argent il décide de partir pour Cannes ; puis se retrouve dans la misère. Puis il lui arrive une aventure rocambolesque, et d’autres aventures.

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Après le déjeuner qui se termina vers 15h, Kalada invita les deux Américaines et Kolia à faire une promenade en voiture le long de la côte, et prendre le thé à Juan-les-Pins. En fait, ils n’ont pu admirer beaucoup les beaux paysages car ils étaient très préoccupés par la sympathie réciproque qu’ils éprouvaient envers les deux femmes, et la séduction marchait bon train.
À Juan-les-Pins, Kalada commanda du champagne et des toasts ; cela remit tout le monde dans une ambiance euphorique et excitée où les sentiments commencèrent à se réveiller. Donc le retour s’effectua dans la même ambiance de gaieté réciproque ainsi que les manifestations d’affections, avec les déclarations d’amour de chaque couple.
Heureusement que le chauffeur était un Français et ne comprenait rien de la conversation en Anglais, cela gêna moins Kolia, car il se sentait par moments un peu intimidé, quant à Kalada il se fichait de tout. Avant d’arriver à Cannes, Kolia demanda d’arrêter la voiture pour prendre un peu d’air frais, car il avait mal à la tête à cause de l’atmosphère fermée de la voiture et de la fumée. Ce geste avait été approuvé avec empressement par les deux femmes, elles le prirent par le bras et se promenèrent dans le pré le long de la route. Après cette halte de cinq minutes, tous rentrèrent à leurs hôtels, les femmes à l’hôtel Carlton, et Kolia et Kalada au leur.

Aussitôt rentré, sans rien dire, Kolia s’allongea sur le lit et se mit à penser à tout ce qui s’était passé depuis 48h. Ses pensées étaient dans la confusion et le désordre, et il se demanda quel genre d’aventure recommençait ? Mais quelques minutes après Kalada l’interpella en lui disant qu’il ne faut pas rêver, mais plutôt prendre une douche pour être d’aplomb, car il avait la certitude que les deux Américaines allaient les inviter à un dîner dansant.
En effet après une demi-heure de détente, le téléphone intérieur sonna, c’était une des femmes qui les invitaient au dîner dansant à l’hôtel Carlton, en précisant que leur voiture viendrait les chercher à leur hôtel vers 21h. Bien entendu, Kalada accepta avec une hésitation « diplomatique », et après avoir raccroché, il s’adressa à Kolia en lui disant qu’il leur fallait être prêt à 21h, en smoking.
À l’heure indiquée, le chauffeur vint les chercher et 10 minutes plus tard, ils entraient au restaurant du Carlton où le maître d’hôtel les accueillait et les conduisit vers la table qui leur était réservée à leurs noms.
Kalada, pour s’assurer qu’il n’y avait pas de malentendu, demanda au maître d’hôtel le nom de la personne qui avait retenu la table, celui-ci répondit que c’était le mari de l’une des Américaines. À peine Kolia et Kalada avaient-ils rejoint leur table, que les deux femmes, accompagnées du mari de l’une d’elles, sortaient de l’ascenseur et pénétraient dans la salle de restaurant ; l’orchestre commença à jouer. Après les présentations, tous s’assirent et s’attaquèrent aux plats appétissants qui défilaient sans cesse, bien sûr arrosés de champagne.
Aussitôt la gaieté réciproque entre eux commença et Kalada invita une femme à danser. Kolia continua à manger, interrompu de temps à autre par les questions du mari de l’une des femmes, intéressé par le passé de Kolia, sur quoi Kolia ne répondait qu’en ne donnant que peu de détails. Et puis il invita la deuxième femme pour éviter la conversation et aussi pour se détendre.

Finalement le dîner se passa très bien et en parfaite sympathie. Après le café, Kalada demanda l’addition, en fait il fit le geste, car il n’avait pas assez d’argent pour payer. Le directeur du restaurant vint l’informer que la note du dîner
avait été déjà réglée par M. Richardson, le mari, lequel après avoir terminé son café, se leva en les saluant tous et s’en alla au casino en transmettant à son chauffeur de rester à la disposition des invités.
Après ce départ, la gaîté devint plus franche au sein du groupe et Kolia se demandait que pouvait penser cet homme, le mari, qui semblait être ailleurs et préoccupé par d’autres choses que le dîner. Puis Kalada se leva et les invita tous au cabaret Casanova, en précisant qu’il avait envie de finir la soirée à la Russe. Kolia fit observer (en russe) à Kalada que cet endroit était très cher et qu’il ne serait pas en mesure de payer la note, l’autre répondit qu’il n’y avait pas d’inquiétude à se faire et qu’il pourrait se débrouiller.

Ils arrivèrent au Casanova en voiture avec chauffeur, et ils furent reçus comme des grands de ce monde, et l’orchestre se mit à jouer une marche militaire de Cosaques.
Le maître d’hôtel, le Comte Dall’Orsso, lorsqu’il aperçut Kolia, devint très aimable et les plaça lui-même à une table. Kalada commanda du champagne (obligatoire) et commanda aussi du champagne pour l’orchestre. Alors la soirée et une partie de la nuit paraissaient comme un conte de fée, avec un programme artistique de premier ordre, chants, danses, musique...
Kalada et les Américaines paraissaient passablement ivres. Kolia avait la tête engourdie, à tel point qu’il ne se souvenait plus du tout de la sortie du cabaret, et par suite d’un miracle inexplicable, il se réveilla dans le lit de l’une des Américaines (Clarisse).

Il se leva, mais fut pris de vertiges et se précipita rapidement dans la salle de bains pour prendre une douche froide, mais à peine aspergé d’eau, il se mit à vomir, et après il se sentait mieux.
Clarisse l’appela pour le « breakfast » et s’était mise à lui dire que « It was wonderful and delicious to spend last night with Kolia ».
Après avoir avalé son petit-déjeuner, en fait trop copieux, il alla s’allonger sur le lit et se demandait ce que devenait Kalada, où était-il ? Il demanda à Clarisse qui lui répondit qu’il était dans une chambre à côté avec Mary. Aussitôt Kolia se leva, mit un peignoir et alla frapper à la porte de l’appartement d’à côté. Une voix pâteuse émis quelques sons à peine perceptibles ; Kolia entra et trouva le couple en tenue d’Adam et Eve.

Après quelques échanges de vues entre eux, Kolia revint dans l’appartement de Clarisse, s’habilla et descendit dans le hall du Carlton, en prévenant Clarisse qu’il les attendrait tous là. Au bout d’une demi-heure, M. Richardson, le mari de Mary, vint vers Kolia et l’invita au bar. Il lui demanda ses impressions sur le Casanova, et il ajouta que dans quelques instants Kalada sera là et qu’il a eu un entretien avec lui, c’est-à-dire au sujet des frais au cabaret. Peu de temps après, Kalada vint les rejoindre au bar en s’excusant pour son retard auprès de M. Richardson, lequel semblait visiblement pressé. Il lui donna une enveloppe suite à leurs entretiens téléphoniques. Puis le maître d’hôtel vint leur annoncer que les dames les attendaient au restaurant de l’hôtel pour déjeuner. Le repas fut très rapide car personne n’avait faim. Après avoir dit au revoir, Kolia et Kalada retournèrent à leur hôtel et Kalada expliqua avec Kolia, comment il s’y prit pour pouvoir se faire payer par M. Northwood. Cette manière énergique envers M... avait permis de couvrir les frais de la ballade à Juan-les-Pins, le restaurant, le cabaret Casanova avec les fleurs. Le lendemain, ils allèrent directement à la plage sans prendre de petit déjeuner, cela avait aidé Kolia à se remettre d’aplomb en faisant de la gymnastique et se baignant jusqu’à l’heure du déjeuner.
Vers 12h 30, M. Richardson et les deux Américaines arrivèrent pour le déjeuner. En réalité, c’était le déjeuner d’adieu. Celui-ci se déroula dans une auberge accueillante des environs de Cannes où la cuisine était très fine et les vins très abondants, ce qui les mit dans une légère euphorie. Après cette atmosphère joyeuse due au repas, Kalada et Kolia prirent congé de leurs amis de passage et reprirent le chemin de leur hôtel, car M. Richardson et les deux femmes quittaient la Côte d’Azur pour les U.S.A., le soir même.

M. Roudakoff
 

Dernière mise à jour : 15-06-2009 20:52

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