Destroy’s Russia and USA - suite 37
Staline est mort en 1953, et bien en 2009, la dictature existe toujours, et dans un aussi grand pays que la Russie : les États-Unis.
Ici, pour montrer le complet parallélisme et même la copie entre la dictature des Juifs bolcheviks et la dictature du gouvernement actuel des États-Unis, je mets quelques passages d’après un article de Naomi Wolf : La Dictature en 10 leçons ; paru dans le Journal NEXUS n°63 de juillet-août 2009.
1 - Invoquer une menace externe et interne.
Sous les Juifs bolcheviks, les révolutionnaires pouvaient devenir des contre-révolutionnaires, et donc des « ennemis du peuple ».
Aux USA, une industrie de 115 milliards de dollars par an peut exercer une pression majeure sur le choix des politiques à mettre en œuvre, et ne disparaîtra pas, même si demain tous les terroristes musulmans du monde déposent les armes. Un lobby puissant est maintenant servi par des politiques, grâce auxquelles le gouvernement désigne de façon croissante les citoyens américains comme des menaces pour la sécurité. Comme sous Staline, l’État a institutionnalisé une menace interne et externe.
2 - Goulags - Créer des prisons secrètes.
Avec toutes les dérives, absurdités et inégalités que cela dégages nécessairement, il se créent des juridictions spéciales (style NKVD), là où il n’y a plus aucun droit, et où les « procès » deviennent secrets pour « raisons de sécurité », où les preuves à charge ne sont même plus communiqué aux prisonniers.
3 - Une force paramilitaire, ou militaires privés.
Ici pas de parallèle directe avec l’URSS, mais quand on lit des documents sur les goulags, le régime de Staline faisait marcher à fond le tiroir-caisse. Aux USA la société privée Blackwater pourrait renverser beaucoup de gouvernements. Pour la guerre en Irak, il est estimé que cette société employait 100 000 personnes sur place. Et ces « militaires », quelques soient leurs exactions, ne peuvent être poursuivis devant aucun tribunal.
4 - Tchéka et KGB - Surveiller les « camarades » ou citoyens.
« Même si vous ne posez aucun risque à l’État, il y a désormais une raison pour que vous soyez placé sous surveillance ».
C’est la même chose que sous Staline : « Jamais nous n’arrêtons un homme qui n’est pas coupable. Et même si vous n’étiez pas coupable, nous ne pourrions vous relâcher, parce que les gens raconteraient qu’on rafle des innocents ».
Maintenant aux USA, les appels téléphoniques, les mails, la vie sociale, la vie professionnelle, la vie sexuelle, les comptes bancaires, tous cela est sous surveillance.
5 - Les mouchards ou l’infiltration des citoyens.
Un ami, transformé en mouchard, peut vous dénoncer, parce qu’il aura été espion à son insu ! Le harcèlement peut se glisser jusque dans le fisc, détourné de sa propre mission.
6 - Goulags bis : détenir et relâcher arbitrairement.
Ne pas être sur « la liste rouge », car tous ceux qui sont sur cette liste sont suspectés par le gouvernement d’êtres des terroristes (c’est à la mode) ; aussi c’est très difficile pour ces personnes de prendre l’avion.
7 - Stalinisme - Cibler les meneurs.
Des scientifiques, des universitaires, des journalistes et des gens de médias ont vu leur carrière brisée pour ne pas avoir « strictement » suivi « la ligne du parti ». On fabrique aussi des boucs-émissaires.
8 - Restreindre les médias.
On assigne en justice des journalistes, avec la possibilités pour les « juges » d’obtenir tous les mails, les notes, les appels téléphoniques, les disques durs d’ordinateurs...
9 - Stalinisme - la mauvaise herbe.
J’emploie exprès cette expression végétale de Staline lui-même, car il résumait ainsi « l’ennemi du peuple », le traître, le saboteur, la vermine, l’espion. Ainsi l’administration Bush a commencé à utiliser la notion de trahison dans son sens staliniste : comme une arme pour harceler ceux qui critiquent et effrayer les leaders de l’opposition.
Un petit Staline : le député républicain Don Young, le 15 février 2007 : « Les députés qui, volontairement en temps de guerre, mènent des actions qui atteignent le moral et minent l’armée sont des saboteurs et devraient être arrêtés, exilés ou pendus ».
10 - Renverser l’autorité de la loi.
Avec le : 2007 Defense Authorization Bill, le président a seul tous les pouvoirs pour décréter la loi martiale. Il peut réquisitionner les membres de la Garde nationale des divers États sans demander leur accord aux gouverneurs.
En URSS, Staline avait tous les droits, puisque c’était un dieu !
Il est urgent que les États-Unis se détruisent eux-mêmes et volent en États indépendants afin de stopper cette dictature imposée par la mode du terrorisme et donc des USA déclarant « la guerre globale au terrorisme ».
C’est d’autant plus urgent que les Américains sont les champions de l’organisation, un peu comme les bolcheviks ; mais sous les bolcheviks ça marchait en un mélange à la fois dramatique et comique par l’absurde :
Dans la nature de l’Union Soviétique, la relation entre la propagande et la réalité a toujours été étrange : l’usine ne fonctionnait jamais, il n’y avait rien a acheter dans les boutiques, les vieilles dames ne pouvaient chauffer leurs appartements, mais dans la rue des banderoles proclamaient « le triomphe du socialisme » et les « prouesses héroïques de la patrie soviétique ». (Je cite ce dernier exemple d’après le livre Goulag, de Anne Applebaum).
Aucun pouvoir ne peut résister face au peuple.
Dernière mise à jour : 29-06-2009 21:42
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