Gay et politique

 

Avec le remue ménage autour de la sexualité de Frédéric Mitterrand, les choses s’accélèrent encore plus, puisqu’on ressort son « tourisme sexuel » décrit dans son livre sorti en 2005. C’est la société actuelle et la castration de 2000 ans de judéo-chrétienté, et la suppression des bordels en 1945 qui poussent les gens en mal de sexe à pratiquer du « tourisme sexuel », nouvelle étiquette des médias bien pensants et juristes en costumes-cravates, qui brandissent la pancarte morale. Celle des banques et des biens pensants ?

 

Pourtant à la tête de la France il y a eut un roi gay !

« Pourquoi les filles peuvent s’habiller en pantalons et que les garçons ne peuvent pas s’habiller en robes ? »

Terrible, terrible, terrible : 2000 ans de castration judéo-chrétienne condamnant l’homosexualité ! alors que beaucoup de prêtres sont rongés par des désirs homosexuels, même on peut le voir dans le film Andrei Roublev de Andreï Tarkovski... Et Heureusement qu’on laisse en paix le cinéaste Pasolini, les écrivains Proust, Jean Genet, André Gide, etc. Marguerite Yourcenar dans son livre : L’Œuvre au Noir, fait de son jeune héros Alchimiste un gay, tout au moins pendant un moment autant que je m’en rappel.

Il y en a marre de condamner des tranches de la société : gay, alcoolique, etc.

Pour cette « affaire » Frédéric Mitterrand, quand il parle de « garçons », il doit parler de personnes majeurs, comme l’expression « mec », « beau mec », etc...
Voir son interview explicatif sur différents médias. Et comme il le dit très bien, il ne faut pas confondre pédophilie et homosexualité. Je condamne aussi la pédophilie. Il existe d’ailleurs d’autres pratiques qu’on appelle en langue de bois : déviance sexuelle, la zoophilie par exemple, à ne pas confondre avec la zoomanie, mais ce n’est pas le sujet de cette page.

Selon la psychothérapeute Marina Castaneda, la passe d’un soir, ou de tous les soirs pour certains, est une sexualité impulsive, comme celle des saunas et des backrooms et des lieux de prostitutions. Sexualité hasardeuse et parfois dangereuse, que beaucoup d’hommes trouvent très excitante.
Et je ne peux m’empêcher de rapprocher les cris effarouchés du genre : « et si c’était votre enfant qui... » des horreurs en France, où il n’y à pas si longtemps, on voyait des pauvres bougres se faire torturer en place publique « pour l’exemple » sous les yeux d’une foule composé de femmes et d’enfants, et de maris, et de grands-père et de grands-mère ! Sans compter que dans certains pays on accrochait le corps, ou la tête des « condamnés » aux murailles de la ville, toujours pour faire peur. La violence est dans les deux camps. « Excusez moi de vous demandez pardon ».

En approfondissant un peu, F. Mitterand s’est créer sa propre homosexualité, et en ce sens que son orientation sexuelle est sienne, et n’a pas a être attaquée et à être dévalorisée. Il a son identité de gay.
J’ai eu des amis gays, leur parcours était différent, ils inventaient leur sexualité. L’un a même divorcé avec femme et enfants pour vivre son homosexualité. J’espère qu’il est heureux.

Le côté sordide de la drague en ville ou a l’étranger est excitant, et « faire l’amour » derrière une tôle ondulée sur le trottoir, voilà ce à quoi condamne la société. On a d’ailleurs supprimé les bordels en France en 1945.... Maintenant on s’envoie en l'air avec des antidépresseurs ou des drogues légales de Big Pharma pour compenser les manques de sexe !

Le drame d’un gay, c’est d’aimer un hétérosexuel ! D’ailleurs, pourquoi cette enième division : hétéro, homo, etc.

La société actuelle ne laisse pas de place à l’excentricité et au non conformisme.

Société infâme qui pousse les gays à déclarer ouvertement leur orientation. Les hétéros ne déclarent pas en publique leur problèmes de couple !
Et cette mise en lumière débouche bien-sûr sur une nouvelle étiquette : pédé, tapette, etc. et il y a beaucoup de mots péjoratifs...
Un gay ne peut assumer sa sexualité sans qu’il l’assume en tant que tel ; exactement comme l’hétéro qui devient adulte aux yeux de la société lorsqu’il fonde une famille. Le gay ne devient adulte que s’il sort de la clandestinité.

La peur de l’homo est la peur de la confusion des genres, pourtant un gay reste un homme, et une femme même masculine reste une femme.

Il y aurait beaucoup à dire sur cette société coincé par les chrétiens et autres judaïsants...
Autrefois dans des fêtes, ou des réceptions, on proposait aux invités pour leur plaisir, soit des jeunes filles, ou des jeunes garçons ; ce qu’à tourné en film en allégorie, Pasolini avec les 120 journées de Sodome.

Et que dire de la Grèce antique avec la pédérastie qui était naturelle. Un adulte se devait d’avoir un jeune amant, tout en respectant ses désirs si celui-ci ne voulait pas. Voir aussi le Satyricon attribué à Pétrone et le film de Fellini, avec des images splendides.

M. R.