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Ecrit par Sechy, le 24-12-2009 15:39

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Publié dans : Flash sur films, Sommaire films hors du Japon

Tags : Argent, Avatar, Banques, Business, Cinéma, Films, Guerres, Nature

 
Avatar
Machine bien US dollar et matérialiste puisque dépendant d’un financement industriel aussi bien par le budget du film que par son sujet ! et toujours l’exploitation honteuse du métal aussi vivant que vous et moi ; la technologie du film n’étant qu’un attrape-mouches, ou une longue pub pour Caterpillar, ou Halliburton, ou une fabrique de boulons ou de peinture.

Les « Bons sauvages » et le Paradis des Évangelistes revisité par nos amis Américains, créateurs de nombreux ethnocides. Après le système HAARP et les big black wallets, les pagnes les Arcs et les Flèches. Méfiez-vous, lavage de cerveau en vue !
> Voir aussi la page sur le Paradis Perdu.
 
 
> Voir aussi la page sur le commentaire du film de l’ouverture officielle du sommet de Copenhague, et ce n’est pas un hasard si le film de James Cameron est sorti en même temps : les enfants deviennent les éducateurs de leurs parents.
 
Les Américains se défendent-ils par ce film de leurs ethnocides envers les Noirs, les Indiens ?? Et leurs envahissements et pillages énergétique et économique dans divers pays dont l’Irak ? C’était hier, une célèbre chanteuse noire : Bessie Smith, mourait à 42 ans en perdant tout son sang suite à un accident d’automobile, et parce que l’hôpital de Clarksdale dans le Mississipi réservé aux blancs refusa son admission... Et après ça, James Cameron nous fait le coup d’être ami ami avec les jolis Na'vi bleutés ? Une pièce de théâtre a été créée illustrant la fin tragique de Bessie Smith : The Death of Bessie Smith. Écrite en 1959 par le dramaturge américain Edward Albee, cette pièce en un acte a été créée à Berlin-Ouest l'année suivante. La pièce est basée autour d'une série de conversations. Les conversations entre Bernie et son ami Jack, entre Jack et Bessie hors scène, et entre le personnel noir et blanc de l’hôpital de Memphis, Tennessee, le jour où la célèbre chanteuse de blues, Bessie Smith a été présenté à l’entrée (et refusé) suite à un accident de voiture.
 
Avatar : film américain sorti en 2009, réalisé par James Cameron sur un scénario de lui-même, et qui a englouti 300 millions de dollars hors coût de la publicité, soit un demi milliard de dollars en tout. Combien d’arbres furent détruits indirectement pour permettre la fabrication de ce film ? Attention ! film tire-larmes, comme sait le faire le sieur Cameron, ça rapporte bien aux banques ce truc là ; les enfants vont acheter des Na’vi en peluche bleue ou des décalcomanies ; et la foire du New Age va faire des bénéfices.
 
 
Résumé.
2154 ! Malgré sa paralysie, Jake Sully, un ancien marine immobilisé dans un fauteuil roulant, est resté un combattant au plus profond de son être. Il est recruté pour se rendre à des années-lumière de la Terre, sur Pandora, où de puissants groupes industriels exploitent un minerai rarissime destiné à résoudre la crise énergétique sur Terre. Parce que l'atmosphère de Pandora est toxique pour les humains, ceux-ci ont créé le Programme Avatar, qui permet à des " pilotes " humains de lier leur esprit à un avatar, un corps biologique commandé à distance, capable de survivre dans cette atmosphère létale. Ces avatars sont des hybrides créés génétiquement en croisant l'ADN humain avec celui des Na'vi, les autochtones de Pandora.
Sous sa forme d'avatar, Jake peut de nouveau marcher. On lui confie une mission d'infiltration auprès des Na'vi, devenus un obstacle trop conséquent à l'exploitation du précieux minerai. Mais tout va changer lorsque Neytiri, une très belle Na'vi, sauve la vie de Jake... (Résumé d’après AlloCiné)

Voir également le résumé du film plus complet sur le Wikipédia français, où en le lisant, on peut entrevoir facilement un dégoulinement de bons sentiments hautement suspects, sinon poisseux comme du papier tue-mouches, et un brin tire-larmes par moments (comme des scènes sirupeuses et naïves dans Titanic du même Cameron) ; et où il serait question d’une trilogie ! Et par ici pauvres cons, passons la monnaie ! Halliburton n’est pas loin, la dictature aussi.
 
 
« Entre 7 et 9 ans, James Cameron était une petite fille : il dessinait des chevaux bleus à six pattes, des arbres à nouilles phosphorescents, des Pocahontas à museau. Ses parents, sans le contrarier, lui disaient : « tu as beaucoup de goût, Jane » (on suppose qu’il se faisait appeler ainsi). Plus tard, entre eux, ils ajoutaient, navrés : « Beaucoup plus mauvais ». Quelques décennies plus tard, James Cameron a décidé d’exhumer le Polly Pocket en lui... » (D’après le début d’article d’Aurélien Ferenczi sur Avatar, dans le Télérama n° 3127-28 de fin décembre 2009).
 
 
Rappel : à propos du bleu des Na'vi : le bleu représente avant tout le futur, et donc la rêverie et l’immatériel. C’est la plus froide des couleurs, comme dans le futur les choses sont encore latentes (au frigo de la potentialité). Immatériel en lui-même le bleu dématérialise tout ce qui se prend en lui. James Cameron aurait-il des remords concernant son  matérialisme ? Où se prend-il pour Alice au pays des Merveilles en passant derrière le miroir ? Parle t-il d’un trip avec un quelconque ecstasy ou une inspiration du film Matrix ? Ou se prend-il pour un dieu connaissant La ou les vérités ? laquelle couleur bleue étant symbole de vérité dans l’Égypte ancienne. Avoir le sang bleu signifie être de sang noble, paraît-il à cause de jurons au Moyen-Age, où le mot Dieu ne devant pas entrer dans les jurons des nobles, fut transformé en bleu : par le sang de Dieu devenant palsembleu... Les manants n’osant pas jurer, le terme sang bleu fut rattaché à la noblesse (d’après le Dictionnaire des Symboles de J. Chevalier et A. Gheerbrant).

Ensuite le mot AVATARA (mot Sanskrit) (1) voulant dire : incarnation divine. La descente d’un dieu ou d’un être exalté qui a passé au-delà de la nécessité des renaissances dans le corps d’un simple mortel. Krishna était un avatar de Vishnou. Il y a deux sortes d’avatars : ceux qui sont nés d’une femme et les sans-parents : les anupapâdaka. (D’après le Glossaire Théosophique de H.P. Blavatsky). Mot AVATAR sur le Wikipédia.
Un avatar est aussi la petite image, le symbole que vous juger vous représenter le mieux, et que vous pouvez accoler à votre pseudonyme lorsque vous participez à une forum sur le web.
Ainsi le marine Jake Sully devient l’avatar d’un Na’vi, il n’est plus paralysé et peut fusionner avec ce peuple faisant partie de la Nature, ce que nous humains faisons aussi partie, mais nous l’avons oublié ! Comme savent le faire les Américains, ils dénoncent fort bien eux-même leurs horreurs et leur société pourrie : impérialiste, cupide et cynique, arriérée même dans sa technologie dévastatrice et poussive, et avec cette forme du winner laissant le loser dans la poubelle.
 
 
Le début du film fait penser à John Wayne, mais sans son colt et en fauteuil roulant, mais bien nourrit au grain et se baladant dans une usine de haute technologie avec surconsommation et tortures de métaux en tous genres, avec un Na’vi nageant dans un gros aquarium
Au bout de 10 minutes, je ne vois rien de révolutionnaire dans ce film, et les cadrages et abus de mouvements d’appareil ou caméra baladeuse sensés apporter du relief sont classiques et d’une grande banalité. Nous sommes très très très loin du souffle et de la beauté dès le départ du 2001 Odyssée de l’Espace de Stanley Kubrick, souffle novateur que l’on peut voir déjà transparaître dans Les sentiers de la gloire. Pourtant Avatar est censé se passer en 2154 ! mais là, les costumes sont désespérément les mêmes qu’en 2009 : chemise blanche cravate de rigueur. D’autre part les écrans d’ordinateurs sont simplement démultipliés et minces comme une feuille de plastique pour recouvrir les pots de confiture, et transportables. Finit les wallpapers ? La robotique aussi semble avoir un peu évoluée, mais en grosseur, y compris les vis et boulons ! et inversement épais par rapport à la minceur des écrans d’ordinateurs.
 
 
 
Au bout de 15 minutes on voit enfin un Na’vi proche des humains, il fait bien dans les trois mètres de haut, et combien d’années peut-il vivre ? Donc il a une peau bleuté et un peu rayée, et une longue queue, telles sont ses caractéristiques visuelles essentielles. Le Na’vi sort et à l’extérieur : plein d’autres Na’vi. Oh là là, c’est très mal filmé en plus, style Alerte à Malibu.

Un bon point pour le rendu des mouvements informatiques du Na’vi, c’est réaliste et ça lui donne sa personnalité. Le parfait rendu des expressions ne peut provenir que du principe de l’animation par rotoscope : on film un acteur en chair et en os, et on dessine ensuite les phases de ses mouvements ; ici au lieu de dessiner, l’informatique et le logiciel de 3D prend la place du crayon à mine de plomb et du papier. La seule curiosité technologique se situe donc dans la vieille technique du rotoscope adapté à la 3D (invention de 1914 tout de même).
 
 
Et désolé d’écrire que toutes ces 23 minutes de véritable documentaire technologique pas si futuriste que cela est très ennuyeuse, pour rester poli ! même avec l’introduction des Na’vi dans une séquence somme toute assez cul-cul la praline... Qu’avait-il dans la tête à ce moment là en écrivant son scénario, notre Alice au pays des Merveilles Technologiques ? Et puis alors tous les poncifs y passent ; grosses libellules à transistors, hélicos à la Apocalypse Now... Il ne manque plus que Marlon Brando en Na’vi ; avec son colossal budget, J. Cameron aurait pu se le payer s’il avait commencé son Avatar avant 2004, date de la mort de Marlon Brando.. Manque de modestie James Cameron !

Quand les Na’vi débarquent de leurs hélicoptères en pleine jungle, j’ai la trouille qu’ils se prennent la queue dans les hélices. Là encore on a droit à plein de poncifs du style grosses bêtes des forêts amazoniennes, que les industriels s’empressent de détruire, les sempiternels cors beuglants pour accompagner les actions stressantes. Cette séquence a du être filmé par notre écologiste national français : Nicolas Hulot, en mal d’attractions foraines.
 
 
 
Heureusement que je vois ce film sans lunettes pour le relief, car j’imagine le mal de crâne que doivent se taper les spectateurs, en plus du prix de la place et du prix d’une boîtes de cachets d’aspirine.
Après une scène remuante et propice au mal de crâne où un Na’vi se fait courser par une grosse bête, on découvre un autre Na’vi, avec arcs et flèches, bref un « sauvage », séquence d’ailleurs émouvante, enfin, grâce à l’idée de l’intervention d’une gracieuse fleur volante. Il était temps.
Séquence suivit par une séquence de nuit, et malheureusement on retombe dans un documentaire à la Nicolas Hulot avec démonstration de ce que l’on peut faire en 3D, et qui plombe dur mais alors dur l’intérêt. J’ai oublié le support bande son, bien-sûr dans cette séquence il y a des percussions pour faire plus jungle et nuit sans lune éclairé par des torches.
Qu’aurait donné Avatar réalisé par une équipe japonaise ?
 
 
 
Aucune étoile sur quatre pour ce machin très suspect, ce honteux gachi d’énergie. Je pense comme l’article de Télérama sur Avatar, qu’il y a le camp du pour et le camp du contre.
Et puis malgré tous les efforts de l’équipe des trucages, les Na’vi sentent quand même la poupée et tout le temps la niaiserie avec sa poussée de riche écolo. Si Cameron fait du Cameron, avec les inspirations de cinéastes déjà cité, il faut ajouter Hayao Miyazaki et Le Château dans les Nuages ; il faut ajouter un clin d’œil à Matrix, le marine Jake Sully étant par moments dans la même situation que le Néo des frères Wachowski : il rêve les Na’vi et, ou le rêve devient réalité ; ajouter Nicolas Hulot, et pas mal de poudre au cerveau et aux yeux New Age, vendu dans tous les magasins à la mode. J’ai aussi oublié les Schtroumpfs bleus ! Les Tapis volants d’Iznogoud !
Pour terminer, je trouve Avatar en pléonasme constant de la Nature, comme s’il n’en faisait pas partie, où venant d’un monde d’un univers précédant le notre... Et puis on se fout de la technique, du relief et des trucages, il manque sérieusement des maladresses volontaires dans ce film, pour les involontaires, elles son déjà nombreuses... Les Américains avec leur don de l’organisation à tout désorganiser, ne peuvent décidément pas sortir du « cirque » à la Phineas Barnum et des bons Blancs contre les méchants Indiens, ou l’inverse ; ou contre les gentils ou les méchants extraterrestres. James Cameron rendrait écœurant un coucher de Soleil, tout comme les Studios Disney. Ils leur manque la folie, ce que possède les Na’vi... C’est un début pour un nouveau départ.
Et puis ces scénarios en Climax (un machin des Grecques), à la Aristote, quel ennui, pour rester poli !
 
Michel Roudakoff
 
 
Note.
1. Un Avatar pourrait se comparer à une Pré-Matière : seule possibilité de pratiquer une TÉLÉPORTATION, la Matière ne pouvant pas être téléportée en son état, il lui faut être réduite à l’état d’ondes (en eau comme on dit en Alchimie), de formes spiralées essentiellement, lesquelles constituent l’état latent de la Matière : toutes choses partant de l’intérieur vers l’extérieur, ou du silencieux et créateur vers le bruyant et l’énergétique (et alternativement mouvement centripète et centrifuge). Dieu brasse dans les deux sens, comme écrivait Jean Coulonval. Pour une téléportation, il faut réduire et augmenter, d’où la mention de don d’ubiquité dans quelques ouvrages alchimiques, la notion de temps et d’espace ne signifiant plus rien. On peut observer cette ubiquité dans Stargate SG1 avec les Réplicateurs, et déjà dans nos ordinateurs miniaturisés.

Et l’Akh (Ibis) des Égyptiens de l’Égypte pharaonique est une Post-Matière, puisque Akh est l’état spirituel d’un être après avoir franchit la mort, comme un Soi supérieur purifié. L’Akh fait partie de la composante des êtres et des dieux avec le Ba, le Ka, et l’Ombre.
 
 
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Dernière mise à jour : 22-01-2010 00:13

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