Mandolin’Club de Paris
sous la direction de Jeanne Ricada-Mathorez

 

 

 

 

Enregistrement d’un extrait de la Corrida du compositeur espagnol : Joaquin Valverde, délicieusement Kitsch avec sonorité des tubes à vide des appareils d’enregistrement des années 1950, à l’époque où irradiait le Mandolin’Club de Paris sous la direction de Jeanne Ricada-Mathorez, période des années 1950 et 1960, là où le vieux microsillon de 78 tours par minute était détrôné par la mince galette noire du 45 tours, pour lecture par pointe de Saphir ou de Diamant, mais c’était plus cher ! Le microsillon de 33 tours était plutôt destiné aux enregistrements dit « classiques » ou « grande musique », comme s’il pouvait y avoir une « petite musique ».
Sur ce trop court exemple, outre un problème de léger « pleurage de l’électrophone », on peut admirer la maîtrise du percussionniste jouant les castagnettes : à un endroit, il exécute un superbe décalage rythmique du plus bel effet, pour retomber pile sur le tempo du phrasé.

 

L’ensemble fut célèbre, et le catalogue des œuvres enregistrées du Mandolin’Club est important, la plupart sur disques « Festival ». On peut juger de l’ardeur de son chef sur une unique vidéo de l’Ina, dans une interprétation tout aussi kitsch des Bateliers de la Volga.

Je m’étonne que sur le web il existe si peu d’information sur le Mandolin’Club de Paris, et encore moins d’information sur Madame Ricada-Mathorez. Est-elle toujours de notre monde ?
Le Mandolin’Club de Paris est comparable aux harmonies municipales de qualité et autres associations d’orchestres plus ou moins amateur ou de grandes sociétés d’État comme la SNCF.

 

Encyclopédie du 45 tours
En disque Vinyle