Great Teacher Onizuka
グレート ティーチャー オニヅカ (GTO ジーティーオー)
Résumé :
Eikichi Onizuka a 26 ans (joué par Takashi Sorimachi) et il est un jeune professeur débutant et remplaçant. Son passé est douteux, il a des manières non conformistes et sa façon d’enseigner est toute personnelle. De plus il est très tourné vers l’extérieur, avec une attention dirigée vers la difficulté et la peine des autres. Il est en faîte un excellent psychologue et sa seule mission dans la vie est d’enseigner. « Je n’abandonnerai jamais mes rêves et je vivrai ma propre vie », comme chante le chœur sur une jolie musique du générique de fin.
Kaoru Kitajima est une jeune journaliste à la recherche d'un criminel ayant agressé de nombreuses femmes. Le professeur Eikichi Onizuka est son suspect numéro 1...
Mon commentaire :
Univers d’un village et de son lycée avec ses problèmes liés au monde de la société de consommation, et donc du business. Mais il s’agit d’apprendre « à gagner sa vie »... puisqu’on a inventé l’argent !...
GTO a l’air d’être un phénomène depuis sa création.
Donc le « professeur » sur sa monture : la moto, a l’air de déclencher une réaction partout où il traîne sa dégaine longiligne à la Cowboy Bebop, mais ici il est vraiment en fils de fer ! Et la façon de présenter le lycée de ce village est très originale : Onizuka se rendant à sa première journée de prof se sert des services de jeunes voyous, en représailles de leur agression envers un jeune homme, et ceux ci lui présentent leurs profs...
Au lycée, les élèves acceptent ce « monstre » comme ils appellent Onizuka, lequel ne manque pas de « tripoter » en divers occasions depuis le début, un jeune élève tout maigre mais au joli visage : Raku (joué par Hideyuki Kasahara).
Du coup, Raku raconte à la nuit tombée à sa jeune vache : Patricia, ses mésaventures de lycée avec la tentative de suicide d’une élève, et il lui demande si ce mec (Onizuka) est vraiment un professeur. Patricia : une confidente à la capacité d’écoute infinie. Hideyuki Kasahara a joué le rôle de Kyota Shimizu dans All About Lily Chou-Chou.
Au bout d’un moment on retrouve la journaliste qui avait faite l’introduction de l’histoire. Et la rencontre avec Onizuka ne va pas bien-sûr se passer en douceur. Elle le soupçonne de se faire passer pour professeur à la place d’un autre ! Mais pour en revenir à l’ouverture du film et au lieu de travail de la journaliste, je me suis toujours demandé, puisque je revois ce film pour au moins la troisième fois, comment les gens peuvent-ils travailler dans une salle de rédaction aussi bruyante, et surtout où les gens déambulent et s’agitent dans tous les sens presque comme au carrefour Shibuya à Tokyo ! Et pourquoi font-ils toujours des rédacteurs en chef paraissant être des sadiques et des esclavagistes, comme ici ou dans Superman par exemple ?
La réalisation est intéressante et inventive, mais classique, et sans chercher un quelconque esthétisme, des cadrages même me paraissent médiocres et avec souvent des problèmes de profondeurs de champ. Le scénario est original tout en respectant le caractère du manga, et il montre au travers de la mise en scène de Masayuki Suzuki des situations comiques ou grotesques.
Le village d’Horobinai me fait plutôt penser à une ville, tant l’équipe de policiers enquêtants sur la recherche du « criminel » est importante. Et bien-sûr ils s’interrogent sur le passé d’Onizuka. L’écriture du scénario fait que vers le dernier tiers du film, tout ce petit monde s’agite autant que celui de la salle de rédaction de Kaoru Kitajima la journaliste, avec en plus quelques gentils cascades de voitures de policiers. Manque plus que l’armée !
C’est amusant, plaisant et bien kawaii.
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Dernière mise à jour : 19-04-2008 18:32
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