Un
Pierre le Grand de carnaval règne sur le
Turkmenistan devenu indépendant depuis la chute du communisme. Un autre Pierre le Grand est la société
Bouygues un des premiers bétonneurs et pollueurs de la planète (au propre comme au figuré, avec TF1 !).
L'état de cette dictature dans l'ancienne Turkménie, reflète bien l'inversion stalinienne : le communisme, ou dogme marxiste, qui mélange les trois pouvoirs : politique, économique, religieux. Cet État marxiste idéal qui doit rester avec à sa tête un seul être qui décide pour tous et pour tout :
le Petit Père des peuples. Le perpétuel prend le masque de l’éternel, le général celui de l’universel, le psychologique celui du spirituel. Car dans le communisme, il est dit que dans le principe était la matière, et non le Verbe, se condamnant ainsi à ne concevoir comme mode d’intellection que l’opinion qui se construit dans le temps vécu, celui des accidents. Au Turkmenistan, le démiurge est
Saparmyrat Nyýazow, remplacé par une ombre :
Gurbanguly Berdimuhamedow (un nom pour les jeux et concours !). Ce démiurge qui décide ce que doivent penser ses sujets et établit leur ligne de conduite pour le lendemain. Bref, un
« guide spirituel inversé ». Mais pas pour l’entreprise Bouygues, qui y voit en lui son coffre-fort...
Les voies bétonnées du Saigneur sont impénétrable grâce au béton armé !